"Otages palestiniens" sur france info : la coquille devenue geste politique
Capturée par des internautes, une simple "coquille" survenue à l’antenne de France Info, indiquant que "200 otages palestiniens" avaient été libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a fait l’objet d’une vague d’indignations, et plongé la chaîne d'information du service public au cœur d’une virulente polémique, instrumentalisée de toutes parts.
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Commentaires préférés des abonnés
Réponse d'Aymeric Caron sur les accusations de l'ignoble de Caroline Yadan à l'Assemblée Nationale :
Le niveau d'immaturité du tweet de Mme Attal est tout de même ahurissant ... Smiley, cœur, cœur, Luky Luke ... Le langage illustre bien le niveau de connivence - dans cette cour (de récré collège/lycée) mediatico-politique. Si quelqu'un devrait être (...)
"Pourtant, selon nos sources, le titre jugé problématique serait en réalité une simple "coquille".
Oui, c'est le plus probable, à force d'entendre mille fois par jour le mot "otages", c'est lui qui est venu se glisser sournoisement sous les doig(...)
Derniers commentaires
"On est clairement dans une démarche militante !" (Bolloré-télé)
En effet, on peut le dire...
Merci pour ce décryptage, par contre en lieu et place de "polémique" je propose "bal des indignations", il me semble que cela correspondrait mieux à ce genre de situation qui ne ressemble que de très loin à un débat.
Et encore un excellent papier d'Élodie Safaris. Merci !
Moi je débarque : je savais même pas qu'on pouvait être palestinien sans être otage.
Ce n'est pas elle qui a remplacer l'agité du bocal ,Mr Meyer Habib.
La meute peut aboyer et grogner, le fait est que nombre des Palestiniens libérés ou à libérer sont en réalité des otages ou des prisonniers politiques, et devraient être qualifiés comme tels. A contrario, certains des Israéliens libérés ou à libérer sont en réalité des prisonniers de guerre.
Il reste combien d’otages palestiniens ? Pace que là ils viennent d’en flinguer un paquet . Enfin flinguer , éparpillés , dissout , cramés …Ces braves colons israeliens , avec la bénédiction de tous les colons de la planète et génocidaires , tient comme c’est étrange …bfmerde lave plus blanc , étonnant non ?
Bon, et dans tout ça, passe totalement à l'as que les 4 soldates libérées soient qualifiées d'otages et non de prisonnières de guerre (capturée dans une base militaire, en fonction et en habits, armées, donc cibles légitimes en temps de conflit, d'après le droit international) ce qui est scandaleux aussi (alors que la qualification d'otages et non de prisonniers pour une bonne partie des palestiniens dans les geôles israéliennes soit on ne peu plus juste)... C'est un point de vocabulaire qui, étrangement (heum...), n'est jamais posé en problème.
Si on relâche des terroriste qui ont tenté ou réalisé des actions criminelles, ce sont des prisonniers.
Si on relâche des hommes, femmes, adolescents, enfants qui sont détenus sans jugement, et contre lesquels aucune charge précise ne pèse, ce sont bel et bien des otages qu'on a relâché !
En Israel comme ailleurs..
C'est à dire que dans les médias publics français, lorsqu'on dit la vérité(Nétanyhaou, un nazi sans prépuce ou que des otages Palestiniens sont libéré(e)s) on se fait virer.
i24 news ne dit pas autre chose, ils emprisonnent un maximum pour servir de monnaie d'échange
les ukrainiens aimeraient bien faire davantage de prisonniers coréens, mais ils se font hara-kiri
il est symptomatique de voir le premier bus chargé de femmes et d'enfants, heureusement ils ne se sont pas fait ruer comme les dizaines encore aujourd'hui
la population carcérale est massive contre les natifs
Ah, les SDJ ! Je ne cesse de dire qu'elles ne servent à rien vu que les membres de la hiérarchie éditoriale en font partie et qu'ils réussissent le plus souvent à neutraliser toute velléité de contestation. Il ne faut compter que sur les syndicats.
Un lapsus du réel qui fait mal. Pourquoi ne pas appeler otages certains ( majoritaires?) prisonniers palestiniens arrêtés arbitrairement depuis longtemps sans connaître les motifs de leurs arrestations ? Plus ou moins brutalisés voire torturés d'après leurs témoignages ? Il est vrai qu'en bon journaliste occidental il faut douter d'un témoignage palestinien et prendre pour vrai tout témoignage israélien. D'ailleurs si une photo montre 4 otages israéliennes en bonne santé (alors que tsahall bombardait aveuglément au risque de les tuer!) et des photos israéliennes de "prisonniers" palestiniens amaigris et en mauvais état, c'est que la propagande du Hamas manipule aussi les photos ou vos yeux. Au fait acrimed va sortir un nouveau numéro sur la "couverture" (c'est bien le mot) du conflit vieux de plus de 50 ans qui a fait combien de morts déjà de chaque côté ?
Rappel des fondamentaux : aucun palestinien n'est légitimement détenu par Israël.
Les prisonniers palestiniens appartiennent à deux catégories :
1) Ceux qui sont détenus "administrativement" pour une durée inconnue et sans même savoir ce qui leur est reproché.
2) Ceux qui ont été "condamnés pour faits de terrorisme", prétendent les autorités du régime d'apartheid. En fait ils sont juste passés devant des "tribunaux" militaires qui se basent sur des aveux obtenus sous la torture pour obtenir un taux de condamnation de 100%. Torture qui rappelons le est systématique et légale dans ce beau pays démocratique.
Guillaume Meurice doit se sentir moins seul. Une coquille qui cache un prépuce ... ou pas ... Rions avant de pleurer la liberté d'expression si chère aux charlistes.
C'est ce qu'il fallait pour taire un génocide
une coquille vide à laquelle ils ont tenté de donner du sens
Un bon titre équilibré pour France Info aurait été "200 prisonniers et otages palestiniens retrouvent la liberté". On trouve les deux. Des gens condamnés pour des violences ou des complicités dans des attentats, et des gens détenus administrativement sans charge ni procès dans le simple but de servir de monnaie d'échange quand le besoin s'en fait sentir. Mais dans la couverture de ce conflit, ça fait longtemps que la mesure et l'équilibre ont disparu.
"Il ne l'a pas fait exprès, mais ce journaliste suspendu a amorcé sans le savoir une discussion éditoriale légitime". A ajouter à la question éditoriale, peut-être une enquête fouillée sur ces "échanges" de personne en proportions inégales (il semblerait que le nombre de personnes palestiniennes échangées par rapport au nombre de personnes israéliennes soit bien plus important) dans cette zone de conflit depuis des années ? Pourquoi ? Quels profils ont ces personnes ? Quels sont les rapports de force en place dans ces négociations et "échanges" ? Quelles sont les communications des différentes parties avant et après ces "échanges" ?
Bref, les militants et collectifs pro-palestiniens et antisionistes proposent une grille d'analyse (des collectifs pro-sioniste aussi peut-être ?). Je suppose que des journalistes ont aussi déjà enquêtés sur ce sujet. Il semblerait que ce soit un bon moment pour avoir un nouveau reportage sérieux là-dessus.
Le niveau d'immaturité du tweet de Mme Attal est tout de même ahurissant ... Smiley, cœur, cœur, Luky Luke ... Le langage illustre bien le niveau de connivence - dans cette cour (de récré collège/lycée) mediatico-politique. Si quelqu'un devrait être suspendu de ses fonctions, c'est bien elle.
Un fil twitter de Johan Soufi, spécialiste du droit international, sur la distinction prisonnier / otage :
Merci de me permettre d'entendre ces mots de Rony Brauman (je ne vais pas sur X)
Rony Brauman est comme on dit en Yiddish un "mentsh", un homme que l'on peut respecter
Même Vidéo de breaknews Sans X !!!!
mais sur YT (personne n'est parfaite)
il parle du terme "otage" vers 1'56...
toutes ces chaines qui dénoncent ad nauseam les voyageurs pris en otage par la sncf ou air france n'ont elles pas décrédibilisé le mot ?
en échange les médias israëliens appellent terroristes tous ceux qui sont ainsi libérés, jeunes enfants ou femmes
L'idéal sera atteint quand ceux qui ont envie de voir "otages palestiniens" verront "otages" et ceux qui ont envie de voir "prisonniers palestiniens" verront "prisonniers" dans le défilement des mots sur l'écran, et pourquoi pas dans le son, sortant de la bouche de la présentatrice. Allez, allez, l'IA, les algorithmes et Muriel Attal, au boulot, au boulot.
Une drôle de coquille. Une simple coquille. On aurait mis tout pareil "invention" au lieu de "découverte", "destruction" pour "dissolution", c'était pas grave non plus. C'est des synonymes ou pas? Pour Auschwitz ou l'Assemblée Nationale. Ou bien inverser les prénoms Pélicot dans une phrase, etc. L'erreur est humaine.Des femmes et des enfants échangés à quelques dizaines contre un avec des militaires, c'est important de savoir si ils méritent d'être nommés otages, titre tellement honorifique qu'on ne le décerne que si c'est des terroristes qui les ont emprisonnés. Ce que je vois c'est que ce n'est pas important pour eux, les prisonniers. On a bien vu pour qui c'est crucial.
Je regarde beaucoup les émissions du passé en ce moment, par exemple "faire l'histoire" et j'écoute tv5mondeinfo, on a tellement de chance d'avoir encore tout ce qu'il faut :
https://www.arte.tv/fr/videos/098870-019-A/faire-l-histoire/
Tant qu’on laissera prospérer le lobby extrémiste du CRIF, on entendra hurler a l’antisémitisme…fatigue…
Réponse d'Aymeric Caron sur les accusations de l'ignoble de Caroline Yadan à l'Assemblée Nationale :
R/France arrête de relayer Cnews. C’est probablement plus sain d’ignorer les jetteurs d’essence je trouve. Ils hysterisent tous les debats
enième emballement de l'extrême droite sioniste... merci pour votre travail de décortiquage malgré notre profonde lassitude
"Pourtant, selon nos sources, le titre jugé problématique serait en réalité une simple "coquille".
Oui, c'est le plus probable, à force d'entendre mille fois par jour le mot "otages", c'est lui qui est venu se glisser sournoisement sous les doigts du "coupable". Les fautes de frappe sont d'ailleurs très nombreuses dans ces sous-titres, témoignant de conditions de travail dégradées.
Dommage, j'avais imaginé un héroïque kamikase, et dans la foulée une pétition pour le faire embaucher par un média honnête. Mais l'idée reste valable, son lapsus lui sera-t-il pardonné, dans la mesure où, même s'il "ne l'a pas fait exprès", "ce journaliste suspendu a amorcé sans le savoir une discussion éditoriale légitime"?
je n'ai plus le plaisir de rendre ce contenu gratuit mais l'envie est la. #goodjob