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Ouragan Irma : l'étrange prudence du "Monsieur Météo" de RTL
Le présentateur météo de RTL, Louis Bodin, s'est montré prudent ce jeudi matin à propos des effets du réchauffement climatique sur l'intensité de phénomènes comme l'ouragan Irma. Pourtant, tous les scientifiques s'accordent à dire que l'augmentation de la température de l'eau, conséquence du changement climatique, augmente la violence des cyclones.
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Pour Ouest-France, Irma n'est pas le plus puissant des cyclones : http://www.ouest-france.fr/monde/ouragan/irma/l-ouragan-irma-bat-il-des-records-5230073
Un autre article sur le sujet
Avec le changement climatique, des cyclones plus intenses / 12 octobre 2016, 21:50 CEST •Mis à jour le 6 septembre 2017, 16:03 CEST
Avec le changement climatique, des cyclones plus intenses / 12 octobre 2016, 21:50 CEST •Mis à jour le 6 septembre 2017, 16:03 CEST
Soyons honnête, la réponse de Jean Jouzel est alambiquée, la vérité est bien que l'on pense que l'intensité va augmenter, mais qu'actuellement on ne le mesure pas.
Pourquoi aucun média et scientifique ne parle de l'énergie cumulative des cyclones qui est le meilleur moyen de mesure que l'on dispose et qui ne montre pas d'augmentation d’intensité jusqu'à présent...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_cumulative_des_cyclones_tropicaux
Pourquoi aucun média et scientifique ne parle de l'énergie cumulative des cyclones qui est le meilleur moyen de mesure que l'on dispose et qui ne montre pas d'augmentation d’intensité jusqu'à présent...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_cumulative_des_cyclones_tropicaux
Il me semble que M.Bodin dit exactement la même chose en termes de pridence que les membres du GIEC à savoir que les ouragans ne seront pas plus nombreux mais ils auront une intensité plus forte !
À quand une chronique de Mathilde Larrère sur les prédictions climatologiques et les faits de 1900 à nos jours.
Voilà qui serait éclairant.
Voilà qui serait éclairant.
Une info en passant : Trump a nommé un nouvel administrateur de la Nasa, un certain Bridenstine qui est sceptique sur le changement climatique :
"Bridenstine has expressed scepticism about climate change. In a June 2013 speech on the House floor, he disparaged the role of humans in global warming and criticized then-President Barack Obama for spending more money on climate research than on weather forecasting. Bridenstine has argued to exclude greenhouse gases from federal regulation, and to expand oil and gas exploration on federal lands and offshore."
Espérons qu'il ne touchera pas à ce que fait la Nasa sur le sujet.
Et tant qu'on y est, un de leurs articles sur Irma renvoyait vers un météorologue qui donne des infos sur l'exceptionnalité de Irma (au 9 septembre) avec entre autres, des vents maximums à 295 km/h (185 mph) pendant 37 heures, record mondial, le précédent était de 24h avec le typhon Haiyan qui avait fait de gros dégâts en 2013 dans le Pacifique (des milliers de victimes).
Au niveau énergie cumulée, Irma est actuellement en 3e position des enregistrements modernes dans l'Atlantique, un score ACE de 60,3 en 10 jours, les deux au-dessus ayant fait 63,3 en 14 jours (Isabel, 2003) et 70,4 en 23 jours (Ivan, 2004). Suspens, Irma va-t-elle battre le record ? Vu son rythme, ça a l'air pas mal parti.
"Bridenstine has expressed scepticism about climate change. In a June 2013 speech on the House floor, he disparaged the role of humans in global warming and criticized then-President Barack Obama for spending more money on climate research than on weather forecasting. Bridenstine has argued to exclude greenhouse gases from federal regulation, and to expand oil and gas exploration on federal lands and offshore."
Espérons qu'il ne touchera pas à ce que fait la Nasa sur le sujet.
Et tant qu'on y est, un de leurs articles sur Irma renvoyait vers un météorologue qui donne des infos sur l'exceptionnalité de Irma (au 9 septembre) avec entre autres, des vents maximums à 295 km/h (185 mph) pendant 37 heures, record mondial, le précédent était de 24h avec le typhon Haiyan qui avait fait de gros dégâts en 2013 dans le Pacifique (des milliers de victimes).
Au niveau énergie cumulée, Irma est actuellement en 3e position des enregistrements modernes dans l'Atlantique, un score ACE de 60,3 en 10 jours, les deux au-dessus ayant fait 63,3 en 14 jours (Isabel, 2003) et 70,4 en 23 jours (Ivan, 2004). Suspens, Irma va-t-elle battre le record ? Vu son rythme, ça a l'air pas mal parti.
Quelqu'un qui s'exprime avec prudence me semble toujours plus fiable que quelqu'un qui s'exprime avec un ton péremptoire.
Par exemple, il y a 20 ans on prédisait la fin du Gulf Stream et un nouvel âge glaciaire en Europe à cause de la fonte des glaces arctiques qui feraient plonger les eaux chaude salées sous les eaux glaciales de cette fonte peu salée. Aujourd'hui on est bien plus prudent : Malgré l'afflux des eaux froides et moins salines, une étude de Kathryn Kelly constate que la surface de l'Atlantique devient de plus en plus salée.
D'autre part, le scepticisme n'est pas forcément concernant le réchauffement climatique, mais peut s'exercer sur les conclusions qu'on en tire, comme par exemple faire croire qu'on pourrait l'inverser comme l'affirment les conférences diplomatiques Copxx ou que c'est le plus grand péril environnemental existant (personne ne fait des Cop sur les pollutions chimiques ou à cause des matières plastiques indestructibles), le tout argumenté d'assertions stupides sur "la planète qui serait malade" et qu'il faudrait sauver, comme si les notions humaines de bien et de mal pouvaient s'appliquer à la planète Terre, là où il ne s'agit que de sauvegarder un éco-système éphémère ainsi qu'une espèce tout aussi éphémère à l'échelle du temps géologique.
Il y a dans ces visions apocalyptiques et "anthropomorphes" beaucoup d'imprécisions et de mensonges ainsi que des références inconscientes aux mythes religieux bibliques qui n'ont rien de scientifiques mais jouent sur l'émotion plus que sur la raison ( l'idée d'un jardin d'Eden originel, parfait et immuable, par exemple, ou d'une apocalypse causée par les péchés humains, coupables individuellement d'avoir mangé les fruits de l'arbre de la connaissance, autrement dit la science, etc.).
En réalité, c'est une véritable psychose schizophrène, puisque quand ils ont le choix politique entre un programme écologique de rupture totale avec notre mode de vie consumériste et un programme d'économie libérale basé sur la croissance économique et la finance, les Français choisissent ce dernier.
Par exemple, il y a 20 ans on prédisait la fin du Gulf Stream et un nouvel âge glaciaire en Europe à cause de la fonte des glaces arctiques qui feraient plonger les eaux chaude salées sous les eaux glaciales de cette fonte peu salée. Aujourd'hui on est bien plus prudent : Malgré l'afflux des eaux froides et moins salines, une étude de Kathryn Kelly constate que la surface de l'Atlantique devient de plus en plus salée.
D'autre part, le scepticisme n'est pas forcément concernant le réchauffement climatique, mais peut s'exercer sur les conclusions qu'on en tire, comme par exemple faire croire qu'on pourrait l'inverser comme l'affirment les conférences diplomatiques Copxx ou que c'est le plus grand péril environnemental existant (personne ne fait des Cop sur les pollutions chimiques ou à cause des matières plastiques indestructibles), le tout argumenté d'assertions stupides sur "la planète qui serait malade" et qu'il faudrait sauver, comme si les notions humaines de bien et de mal pouvaient s'appliquer à la planète Terre, là où il ne s'agit que de sauvegarder un éco-système éphémère ainsi qu'une espèce tout aussi éphémère à l'échelle du temps géologique.
Il y a dans ces visions apocalyptiques et "anthropomorphes" beaucoup d'imprécisions et de mensonges ainsi que des références inconscientes aux mythes religieux bibliques qui n'ont rien de scientifiques mais jouent sur l'émotion plus que sur la raison ( l'idée d'un jardin d'Eden originel, parfait et immuable, par exemple, ou d'une apocalypse causée par les péchés humains, coupables individuellement d'avoir mangé les fruits de l'arbre de la connaissance, autrement dit la science, etc.).
En réalité, c'est une véritable psychose schizophrène, puisque quand ils ont le choix politique entre un programme écologique de rupture totale avec notre mode de vie consumériste et un programme d'économie libérale basé sur la croissance économique et la finance, les Français choisissent ce dernier.
Il est intéressant de constater que sur ce forum d'ASI, les 3 messages "votés" sont l’œuvre de contributeurs qui trouvent qu'on a bien le droit le remettre en cause le travail des scientifiques en écoutant un monsieur météo.
Ou quand l'ouverture d'esprit et l'esprit critique se traduisent en appétit pour les "vérités" non officielles...
Ou quand l'ouverture d'esprit et l'esprit critique se traduisent en appétit pour les "vérités" non officielles...
sale temps ,ce main, en Bourgogne.
attention a ne pas tomber dans le militantisme aveugle @si... cette article ressemble a une chasse aux sorcières a peine déguisée. accepter la réalité du réchauffement climatique n'implique pas de lui coller sur le dos tous les événements météo qui se produisent, la prudence des propos de bodin ne me parait pas excessive.
L'essentiel est peut être qu'on y arrive petit à petit. Après avoir tordu et retordu les recherches scientifiques, sans compter celles qu'on s'est bien gardé de faire de peur qu'elles ne soient concluantes, les "scientifiques" qui nient le réchauffement sont en voie d'extinction, ceux qui le reconnaissent mais prétendent que l'activité humaine en est innocente commencent à avoir honte, ceux qui disent pptètbinkoui, ptètbinknon ont toute l'indulgence des "journalistes", encore un petit effort, messieurs qu'on nomme grands, vous finirez par admettre l'évidence: oui, le réchauffement climatique et les désordres qu'il engendre sont en quasi totalité lié à "nos" gabegies, oui, cela nous promet des lendemains qui déchantent tragiquement.
Et non, "nous" ne faisons rien ou si peu pour éviter cela.
Et non, "nous" ne faisons rien ou si peu pour éviter cela.
Étrange cette pseudo polémique, Louis Bodin dit peu ou prou la même chose que Jean Jouzel ...
Votre point de départ, Juliette:
[quote=Juliette Gramaglia]"Louis, en un mot, évacuons le sujet tout de suite : est-ce que c'est lié au réchauffement climatique ?", lui demande-t-on. Réponse de Bodin : "Non, c'est difficile de faire le lien entre les deux pour l'instant, explique-t-il. On a même plutôt en ce moment un petit peu moins de cyclones qu'au début du 20ème siècle". Et de continuer : "En revanche, peut-être que le réchauffement climatique a tendance à amplifier les phénomènes quand ils arrivent".
1. vous avez oublié de fact checker son affirmation sur le nombre de cyclone. Du coup je viens de le faire: voici à priori ce que ça donne:
http://coaps.fsu.edu/~maue/tropical/frequency_12months.png
=> à l'échelle de la planète, ça se maintient, encore que ce graph date de 2013
https://www.epa.gov/climate-indicators/climate-change-indicators-tropical-cyclone-activity
=> en Atlantique Nord, ça baisse.
2. son second point est ce que dit Jean Jouzel, qui est peut être un peu plus convaincu, mais use tout de même d'une provision orale marquant le fait que c'est incertain également.
Du coup je ne comprends pas bien ce qui est reproché à Louis Bodin (dont je ne connais rien par ailleurs). Il a cité un fait correct et utile (que votre article obfusque malheureusement dans le débat publique, au demeurant, et ce à l'encontre du consensus scientifique dont tous mentionnent que "le nombre de cyclone n'augmente pas") et a rejoint le consensus sur le reste. Quel est le problème ?
[quote=Juliette Gramaglia]"Louis, en un mot, évacuons le sujet tout de suite : est-ce que c'est lié au réchauffement climatique ?", lui demande-t-on. Réponse de Bodin : "Non, c'est difficile de faire le lien entre les deux pour l'instant, explique-t-il. On a même plutôt en ce moment un petit peu moins de cyclones qu'au début du 20ème siècle". Et de continuer : "En revanche, peut-être que le réchauffement climatique a tendance à amplifier les phénomènes quand ils arrivent".
1. vous avez oublié de fact checker son affirmation sur le nombre de cyclone. Du coup je viens de le faire: voici à priori ce que ça donne:
http://coaps.fsu.edu/~maue/tropical/frequency_12months.png
=> à l'échelle de la planète, ça se maintient, encore que ce graph date de 2013
https://www.epa.gov/climate-indicators/climate-change-indicators-tropical-cyclone-activity
=> en Atlantique Nord, ça baisse.
2. son second point est ce que dit Jean Jouzel, qui est peut être un peu plus convaincu, mais use tout de même d'une provision orale marquant le fait que c'est incertain également.
Du coup je ne comprends pas bien ce qui est reproché à Louis Bodin (dont je ne connais rien par ailleurs). Il a cité un fait correct et utile (que votre article obfusque malheureusement dans le débat publique, au demeurant, et ce à l'encontre du consensus scientifique dont tous mentionnent que "le nombre de cyclone n'augmente pas") et a rejoint le consensus sur le reste. Quel est le problème ?
Des scientifiques ont fact checké pour vous avec rigueur
Certains par ailleurs considérent la violence des ouragans par le nombre de victimes or s'ils font bien moins de victimes aujourd'hui que le Great Calveston de 1900, c'est pour la bonne raison que les habitants sont avertis de leur arrivée et que les constructions sont en général mieux adaptées à y résister.
Autre fait : "la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères"
Certains par ailleurs considérent la violence des ouragans par le nombre de victimes or s'ils font bien moins de victimes aujourd'hui que le Great Calveston de 1900, c'est pour la bonne raison que les habitants sont avertis de leur arrivée et que les constructions sont en général mieux adaptées à y résister.
Autre fait : "la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères"
Des scientifiques ont fact checké pour vous avec rigueur
... en 2005.
s'ils font bien moins de victimes
Je n'ai pas mentionné le nombre de victime comme un critère, pour la raison que vous invoquez. Ca tombe un peu sous le sens, non ?
au cours des 35 dernières
Si vous avez regardé les liens que j'ai mis, vous avez vu que 35 ans c'est une période trop petite par rapport à la variabilité générale du nombre de cyclones. Vous avez aussi vu que pré ère du réchauffement climatique, il y a déjà une grande variabilité en fréquence et intensité à vingt ans d'intervale. Vous savez donc que cette observation ne permet pas de savoir si c'est simplement du bruit statistique, de la variabilité naturelle, ou quelque chose dans lequel nous avons un rôle.
... en 2005.
s'ils font bien moins de victimes
Je n'ai pas mentionné le nombre de victime comme un critère, pour la raison que vous invoquez. Ca tombe un peu sous le sens, non ?
au cours des 35 dernières
Si vous avez regardé les liens que j'ai mis, vous avez vu que 35 ans c'est une période trop petite par rapport à la variabilité générale du nombre de cyclones. Vous avez aussi vu que pré ère du réchauffement climatique, il y a déjà une grande variabilité en fréquence et intensité à vingt ans d'intervale. Vous savez donc que cette observation ne permet pas de savoir si c'est simplement du bruit statistique, de la variabilité naturelle, ou quelque chose dans lequel nous avons un rôle.
en 2005 puisque c'est le moment où l'on a pu commencer à analyser les données satellitaires des décades précédentes et donc le fait que cette analyse soit vieille de 12 ans n'est pas une raison pour la dénigrer. Elle est autrement plus détaillée qu'un simple graphe dont on n'a pas la source.
Peut-être cette étude sera plus probante à vos yeux puisque plus récente.
Le fait que "la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères" n'est pas une période trop courte puisque le constat porte sur leur migration, fait incontestable et nouveau
et que ce fait peut-être rapproché de l'extension de la "ceinture tropicale"
Maintenant s'il est trop tôt pour corréler de manière indubitable l'impact des activités humaines sur le réchauffement global aux évènements comme les inondations les plus fortes enregistrées au Royaume-Uni depuis le début des enregistrements en 1910 (et le fait que le nombre de lieux ayant une chance tous les 100 ans d'être touchés par une inondation a augmenté de façon considérable - facteur de 12), l'assertion que cette corrélation est certaine est bien plus assurée que l'assertion contraire car elle est mesurable au quotidien, ne serait-ce que par la qualité de l'air et par la simple constatation de l'évolution de notre environnement (comme voir fleurir les rhododendrons en décembre là où ce n'était pas le cas autrefois). L'accumulation des mesures vient désormais appuyer ce constat.
Mais il est facile de comprendre le doute que veulent instiller ceux qui, pour des raisons politiques et économiques, tentent de nier l'impact des activités humaines au profit d'un changement climatique naturel qui aurait la malencontreuse idée de coïncider avec ce déchaînement de nos activités... D'ailleurs, il est dommage que l'on ne puisse avoir d'étude montrant les effets du défrichage intensif au XIXe au Canada dans des régions comme le Saskatchewan.
Peut-être cette étude sera plus probante à vos yeux puisque plus récente.
Le fait que "la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères" n'est pas une période trop courte puisque le constat porte sur leur migration, fait incontestable et nouveau
et que ce fait peut-être rapproché de l'extension de la "ceinture tropicale"
Maintenant s'il est trop tôt pour corréler de manière indubitable l'impact des activités humaines sur le réchauffement global aux évènements comme les inondations les plus fortes enregistrées au Royaume-Uni depuis le début des enregistrements en 1910 (et le fait que le nombre de lieux ayant une chance tous les 100 ans d'être touchés par une inondation a augmenté de façon considérable - facteur de 12), l'assertion que cette corrélation est certaine est bien plus assurée que l'assertion contraire car elle est mesurable au quotidien, ne serait-ce que par la qualité de l'air et par la simple constatation de l'évolution de notre environnement (comme voir fleurir les rhododendrons en décembre là où ce n'était pas le cas autrefois). L'accumulation des mesures vient désormais appuyer ce constat.
Mais il est facile de comprendre le doute que veulent instiller ceux qui, pour des raisons politiques et économiques, tentent de nier l'impact des activités humaines au profit d'un changement climatique naturel qui aurait la malencontreuse idée de coïncider avec ce déchaînement de nos activités... D'ailleurs, il est dommage que l'on ne puisse avoir d'étude montrant les effets du défrichage intensif au XIXe au Canada dans des régions comme le Saskatchewan.
en 2005 puisque c'est le moment où l'on a pu commencer à analyser les données satellitaires des décades précédentes et donc le fait que cette analyse soit vieille de 12 ans n'est pas une raison pour la dénigrer.
Mon conseil: trouvez quelqu'un près de vous qui comprend la logique pour qu'il vous explique ce qui vous échappe ici.
Peut-être cette étude sera plus probante à vos yeux puisque plus récente.
C'est à dire que je comprends et l'anglais. Une étude sur les températures et les précipitations extrêmes n'étant pas une enquête sur les cyclones (même s'il y a un peu de recoupement), je peux tout de suite voir que cet article est hors sujet sur ce fil qui traite des propos de Louis Bodin, Jean Jouzel, etc. avec lesquels ce papier n'a rien à voir. De même tous les arguments de votre billet sortent du sujet, au mieux en l'élargissant, au pire en parlant d'autre chose.
Essayons autre chose. J'ai proposé un fact checking rustique mais me semble-t-il incontestable sur le sujet de l'article initial, c'est à dire ce qu'a dit Louis Bodin (dont les mots sont non seulement précis, mais simples à comprendre). Comme vous ne l'acceptez manifestement pas, je suppose que vous avez une raison. Que lui reprochez vous ?
Mon conseil: trouvez quelqu'un près de vous qui comprend la logique pour qu'il vous explique ce qui vous échappe ici.
Peut-être cette étude sera plus probante à vos yeux puisque plus récente.
C'est à dire que je comprends et l'anglais. Une étude sur les températures et les précipitations extrêmes n'étant pas une enquête sur les cyclones (même s'il y a un peu de recoupement), je peux tout de suite voir que cet article est hors sujet sur ce fil qui traite des propos de Louis Bodin, Jean Jouzel, etc. avec lesquels ce papier n'a rien à voir. De même tous les arguments de votre billet sortent du sujet, au mieux en l'élargissant, au pire en parlant d'autre chose.
Essayons autre chose. J'ai proposé un fact checking rustique mais me semble-t-il incontestable sur le sujet de l'article initial, c'est à dire ce qu'a dit Louis Bodin (dont les mots sont non seulement précis, mais simples à comprendre). Comme vous ne l'acceptez manifestement pas, je suppose que vous avez une raison. Que lui reprochez vous ?
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Je n'y connais strictement rien et comme je ne regarde pas la télé, je ne connais pas non plus M. Louis Bodin.
Et j'ai la désagréable impression que vous reprochez à ce M. Louis Bodin un "peut-être" dont il a precédé l'énoncé de son opinion.
Et je vais vous dire que "peut-être", il n'y a pas assez de "peut-être" dans les commentaires des uns, des Huns et des autres au sujet des multiples malheurs qui nous assaillent.
Et j'ai la désagréable impression que vous reprochez à ce M. Louis Bodin un "peut-être" dont il a precédé l'énoncé de son opinion.
Et je vais vous dire que "peut-être", il n'y a pas assez de "peut-être" dans les commentaires des uns, des Huns et des autres au sujet des multiples malheurs qui nous assaillent.
Mmmmouais, pas très convaincant cet article, je trouve.
Car mêmes si tous les scientifiques du monde s'accordaient depuis des siècles sur le fait que le réchauffement de l'eau intensifie ces phénomènes...ça ne prouverait pas que CET ouragan là en particulier est intense du fait du réchauffement climatique.
Sinon, pour un prochain ouragan moins intense faudra-t-il fêter la fin du réchauffement ? Ou l'inversion de la tendance de la courbe ;-)
Pour le coup, je ne connais pas le monsieur météo dont vous commentez les déclarations, mais je trouve qu'il est dans une juste mesure.
Peut être qu'en d'autres occasions il a fait preuve de scepticisme et que du coup vous l'attendez au tournant ?
Car mêmes si tous les scientifiques du monde s'accordaient depuis des siècles sur le fait que le réchauffement de l'eau intensifie ces phénomènes...ça ne prouverait pas que CET ouragan là en particulier est intense du fait du réchauffement climatique.
Sinon, pour un prochain ouragan moins intense faudra-t-il fêter la fin du réchauffement ? Ou l'inversion de la tendance de la courbe ;-)
Pour le coup, je ne connais pas le monsieur météo dont vous commentez les déclarations, mais je trouve qu'il est dans une juste mesure.
Peut être qu'en d'autres occasions il a fait preuve de scepticisme et que du coup vous l'attendez au tournant ?
Ce n'est pas un événement météo, aussi spectaculaire soit-il, qui fait le climat. Louis Bodin a raison d'être prudent et les scientifiques ne lient pas la violence d'Irma avec le réchauffement climatique. Vous le reconnaissez vous-même dans votre article.
Oui, le réchauffement climatique va provoquer le réchauffement des eaux et va donc accroître la puissance et la fréquence des cyclones. Si, en 2050, il y a plus de cyclones et des cyclones plus violents, ce sera dû au réchauffement climatique. Si, en 2017, il y a un cyclone particulièrement violent, on ne peut rien dire.
Oui, le réchauffement climatique va provoquer le réchauffement des eaux et va donc accroître la puissance et la fréquence des cyclones. Si, en 2050, il y a plus de cyclones et des cyclones plus violents, ce sera dû au réchauffement climatique. Si, en 2017, il y a un cyclone particulièrement violent, on ne peut rien dire.
Perso, j'aurai dit que le changement climatique augmente le nombre de cyclones.
En effet, si le réchauffement des eaux de surface de l'océan atlantique augmente la puissance des phénomènes extrêmes d'une manière arithmétique, alors de fait, les phénomènes subcycloniques, comme les "tempêtes", auront plus de risques de passer la limite du "cyclone". Donc, le nombre de cyclones augmenterait.
Mais si la même augmentation est non plus arithmétique mais exponentielle alors la puissance des phénomènes extrêmes est augmentée sans que cela affecte le nombre de phénomènes peu puissants. C'est ce que semble affirmer, si j'ai bien compris, Jean Jouzel.
Le changement climatique en cours est en phénomène complexe et il est facile de se tromper sur les forums quand on est pas spécialiste comme Jean Jouzel ou quand on a des intérêts financiers. Louis Bodin en a t-il ? Ce serait intéressant d'en faire le tour et voir si l'on s'approche de quelques pétroliers.
En effet, si le réchauffement des eaux de surface de l'océan atlantique augmente la puissance des phénomènes extrêmes d'une manière arithmétique, alors de fait, les phénomènes subcycloniques, comme les "tempêtes", auront plus de risques de passer la limite du "cyclone". Donc, le nombre de cyclones augmenterait.
Mais si la même augmentation est non plus arithmétique mais exponentielle alors la puissance des phénomènes extrêmes est augmentée sans que cela affecte le nombre de phénomènes peu puissants. C'est ce que semble affirmer, si j'ai bien compris, Jean Jouzel.
Le changement climatique en cours est en phénomène complexe et il est facile de se tromper sur les forums quand on est pas spécialiste comme Jean Jouzel ou quand on a des intérêts financiers. Louis Bodin en a t-il ? Ce serait intéressant d'en faire le tour et voir si l'on s'approche de quelques pétroliers.
Ce qu'à dit Louis Bodin me semble scientifiquement correcte. On ne peut pas faire le lien sur un événement particulier mais le réchauffement climatique devrait avoir tendance à augmenter la puissance des ouragans. Il n'y a pas de prudence excessive à dénoncer.
Quand est ce que les journalistes vont comprendre que le réchauffement climatique est un phénomène à long terme dont les conséquences sont très mal connues? Il ne s’arrête pas à noël parce qu'il a de la neige ou s’amplifie à cause d'une période de canicule. Vous feriez bien de faire aussi preuve de prudence avant de lier des événements météorologiques au réchauffement climatique.
Quand est ce que les journalistes vont comprendre que le réchauffement climatique est un phénomène à long terme dont les conséquences sont très mal connues? Il ne s’arrête pas à noël parce qu'il a de la neige ou s’amplifie à cause d'une période de canicule. Vous feriez bien de faire aussi preuve de prudence avant de lier des événements météorologiques au réchauffement climatique.