Patrick Boucheron : sur Inter, "un climat hostile aux universitaires"
L'historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, vient d'apprendre que son émission sur l'histoire, diffusée le dimanche sur France Inter, vient d'être annulée. La direction revendiquerait des motifs budgétaires. Boucheron, lui, déplore la fin d'une émission exigeante et populaire qui avait trouvé son public. Et un climat hostile aux savoirs académiques au sein du service public.
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Commentaires préférés des abonnés
Parfois, une grande fatigue tombe sur nos épaules.
On comprend tout ce qui se passe.
Et surtout, on sait pourquoi.
La grande vengeance des privilégiés et des petits arrivistes accrochés comme pustules...continue à faire avancer sa grande roue.
Détruire, (...)
Normal, la France a des historiens d'une autre valeur : Stéphane Bern et Lorant Deutsch pour ne citer que ceux-là. On peut donc remplacer l'émission de M. Boucheron par une émission autour de ces deux personnalités surtout si cette émission est dirig(...)
Les gens qui disent n'être ni de droite, ni de gauche comme Adèle VR , chacun sait de quel côté ils se trouvent. Sur Rance Inter, on n'aime pas les émissions "de savoir ", on préfère la propagande servie par Salamé and co. Quant à confier une é(...)
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Je ne savais pas que Patrick Boucheron intervenait sur France-Inter que je n'écoute plus depuis...longtemps.
Par contre, je le suivais avec passion ici.
Mais non, France Inter n'est pas hostile aux universitaires ! C'est juste qu'ils compliquent les choses en obligeant, dans leurs propos et sans le vouloir, les gens à réfléchir. Et à comprendre comment l'histoire se fabrique.
France Inter n'a pas l'intention de devenir une "France Culture", même pour de simples explications. Il lui suffit de Drouelle et autres intervenants, tous au niveau proche du zéro.
France Inter n'aime pas la "fabrique de l'histoire". Et c'est pourtant ce que l'on vit en cette époque.
Par ailleurs, la directrice de France Inter ne fait rien d'autre qu'obéir à sa supérieure de Radio France qui veut transformer les émissions de radio en podcast (dixit elle même).
Heureusement, il reste quelques émissions sur Arte pour entendre et comprendre la "fabrique de l'histoire".
C'est vraiment regrettable que l'émission de Patrick Boucheron ait été purement supprimée. Son approche de l'histoire, qui met en lumière des aspects souvent négligés, est précieuse et irremplaçable. Son travail remarquable et passionnant sur l'importance de l'ordre urbain au Moyen Âge, par exemple, offre une perspective unique, en nous rappelant que l'organisation des villes et l'interconnexion des sociétés étaient déjà des préoccupations majeures.
Boucheron nous invitait à réfléchir sur la façon dont les éléments les plus quotidiens de notre vie ont une histoire profonde et complexe, imprégnée de ces dynamiques sociales. Pensez à la façon dont la bière, le pain, le vin, ou même l'architecture de nos maisons et nos pratiques d'hygiène reflètent des siècles de transformations sociales et technologiques. Chacun de ces éléments, aussi banal soit-il, est le produit d'une histoire riche et fascinante qui mérite d'être racontée, comprise et accessible pour tous sur le service public. P. Boucheron était une voix différente, parfois controversée, mais surtout utile !
Il est vraiment décevant (mais pas étonnant) de voir la fin d'une émission qui s'efforçait d'apporter ces histoires au grand public. Il est essentiel que nous continuions à valoriser et à soutenir les savoirs académiques, qui nous permettent de mieux comprendre notre monde et notre place dans l'histoire. Radio France me déçoit énormément sur ses choix arbitraires :/
"La production de podcasts constitue l'équivalent d'un huitième jour de grille chaque semaine, argue la directrice de France Inter " sauf que presque chaque émission est déjà rediffusée donc Frce Inter ne "crée" pas 24h/24 ni même 15h/24! Ce sont des choix politiques qu'elle fait, dont notamment celui d'abaisser le niveau!
La photo est celle de Jean LEBRUN, personnalité considérable de France-culture et de France Inter, que je regretterai beaucoup.
C'est la fin d'une époque aux nouveaux temps et nouvelles voix de faire leurs preuves, j'attends...
Peut on nous informer sur la désignation d'ADÈLE,Jeanluc Hess et Vall vous vous souvenez !!
Apparemment elle suit des directives pour casser une partie des émissions qui indisposent le gouvernement.Adèle Van Reeth pratique en quelque sore la "cancel culture".
Tout part en live , y' a Orelsan qui nous fait une Renaud en pire, hum non pareil .On est foutu ! Et tu vas chanter quoi maintenant trou duc ? Le flous le blé la salope dans la bentley ?
Très intéréssant, mais l'article est bien trop court : il faudrait aller plus loin sur ce "climat hostile aux universitaires". Merci malgré tout, je suis très triste que cette case disparaisse et il est salutaire que P. Boucheron puisse s'exprimer là-dessus.
Sale temps pour l'histoire à Radio France. Après la suppression des Lundis de l'histoire, puis de la Fabrique de l'histoire, il ne reste plus que la Corcordance des temps qui tienne la route. Le Cours de l'histoire est insipide. La Fabrique de l'histoire portait bien son nom. On y apprenait que l'histoire ne tombe pas du ciel, mais est une construction humaine révisable selon l'évolution des mœurs, l'échelle des valeurs, l'apport de nouvelles connaissances... Trop subtil, trop cher (1 émission sur 5 de la Fabrique de l'histoire était un documentaire), trop subversif. Avec la suppression de la redevance, il sera de plus en plus facile à l'Etat d'assécher les finances du service public. Vous trouvez que le niveau de Radio France a baissé depuis 10 ans? Ce n'est qu'un début.
Adèle Van Reeth croit agir de son propre chef, comme tous les fayots le pensent quand ils agissent. Avez-vous lu sa manière de ne jamais douter dans son interview au Monde d'hier, imaginons ce qu'il faut d'inquiétude pour composer ça. Donc Adèle Van Reeth n'existe pas, pas plus que les tas de gens qui gravitent dans la sphère macronienne, seul existe Macron et son bon vouloir aux autres la Servitude Volontaire.
Souvenons-nous de l'attitude du Président dès qu'il fut élu la première fois, son rapport à la presse odieusement cadenassé. Avec la radio, comme avec la justice, observons sa démarche reptative, mais résolue. Cet homme n'aime pas la contradiction.
Ben non, c'est assez logique. Macron ne peut pas lire Machiavel et le comprendre, s'il passe son temps à lire et recycler les thèses de Renaud Camus. Si en plus, Boucheron l'explique sur France culture, pas étonnant que la conjointe du macronlâtre l'éjecte de sa chaîne.
L'affaire se répète et elle montre l'appropriation personnelle du service public. Cela interroge sur la nécessité d'instaurer une direction collégiale ; plutôt que de laisser ruisseler un pouvoir personnel et décliner à chaque niveau sa conception autoritaire et verticale.
Van Rheet montre que, philosophiquement, elle est platonicienne dans sa conception de la République. Mais l'a-t-elle bien lu et compris ? Boucheron le précisera peut-être un jour. Et moi-même ? Dubito ergo sum.
beurk, ils veulent vraiment empêcher le "commun" ou/et détruire notre mémoire collective!
" Climat hostile aux universitaires " ; d'une façon générale, dans ce régime macronien : un climat hostile à l'intelligence ... désintéressée .
Version plus trivial. Adèle Van de Reeth c'est la meuf de Enthoven avec qui elle a eu un mouflet (ça créer des liens) Enthoven pseudo philosophe" ( ex de Carla Bruni) manie avec brillot l'idéologie tout en donnant l'impression de ne pas y toucher. Paroles de puissant du coté et pour les puissants (bourgeoisie des ultra riches) Comment ne pas imaginer qu il y a collusion entre médias et politique. Van Reeth s'est "couché" pour avoir la promotion. Dommage en d autre temps je lui trouvais de la personnalite.
oui ce n'est pas tant que le génial Boucheron est un militant; c'est que l'histoire en tant que science est profondément subversive; le savoir universitaire est subversif, les sciences sociales sont subversives; et même les sciences dures le deviennent aussi avec un pouvoir de plus en plus fascisant. Comme Bolsonaro ou les états républicains aux USA on supprime des cursus universitaires (ici avec le pretexte de manque de budget); et on s'attaque toujours en premier aux sciences sociales; dont l'histoire comme science et non pas comme outil de propagande du roman national. Cette suppression est encore un des signes qui ne trompe pas de la fascisation en marche.
(j'avais bien aimé la série de Boucheron sur arte; "quand l'histoire fait date" qui déconstruit les grands récits historiques).
C'est clairement une éviction politique! Quelqu'un qui déclare "l'histoire ne coule pas de source, elle s'écrit par celles et ceux qui la font" ne peut que déplaire à un Président fan de Stéphane Berne et de l'horrible Puy-du-Fou.
Plutôt que de tacler Adèle, si on se souciait de savoir qui lui a donné son ordre de mission et que contenait-il? Ses décisions sont trop rapides pour être purement personnelles.
Macron 1er navait-il pas déclaré que la radio-television publique française etait "une honte"? On a la preuve flagrante d'un remontage de bretelles en règle. L'aplaventrisme est de rigueur, sinon dégagez. Quand on sait en outre que les emissions de divertissement débilitant sur la télé publique sont concoctées par Banijay -dont Cyril Hanouna est actionnaire - pas étonnant que le niveau est tiré vers la non-intelligence. Revoir le sketch de PE Barré sur cette question... lui meme evincé naguère de France Inter!
Merci !
Les choix de la nouvelle patronne sont parfaitement cohérents lorsque l'on se souvient qu'elle trouve séduisant un pseudo philosophe, pompeux cornichon sans trace dhumour.
Par contre, l'émission du dimanche 15 h "L'inconscient" continue.
Aux yeux de Van Reeth, l'histoire est donc moins importante que la psychanalyse, discipline ésotérico-littéraire inventée au 19ème siècle et que certains prennent encore pour de la science. Quoi de neuf l'année prochaine ? La numérologie, l'astrologie ?
Rien d'étonnant à cette trajectoire, ce n''était qu'une question de temps. Si on est venu chercher Van Reeth, c'était pour une bonne raison. Il suffisait de l'écouter sur France Culture lorsqu’elle animait son émission quotidienne. Avec son fameux "ni de gauche, ni de droite" bon teint, feutré, on comprenait bien de quel coté du manche elle se plaçait.
"Contactée par ASI, Adèle Van Reeth n'a pas donné suite "
pour des raisons budgétaires à n'en point douter.
Voilà qu'après la télévision, la radio nationale dont depuis toujours, je n'ai cessé de louer la programmation, comparée à certaines déficiences de Radio 4 et autres radios de la BBC, voilà donc que la radio nationale (France Inter et France Culture) va faire de la fast culture qui est à la culture ce que le fast food est à la gastronomie
"C'était une affaire d'empreinte vocale, de rythme, une façon de penser où on baisse d'un ton."
Je doute que Dame Adèle ait jamais écouté Inter, elle aurait su le ton et le son qui lui sont propres et la rendent aussitôt identifiable. Elle nous aurait épargné le commercial énervé et sa bande de ricaneurs excités qui me gâchent mon goûter à 16 h. C'était pas forcément mieux avant, c'est juste pire maintenant, ai-je l'habitude de penser à propos de ma vieille station préférée.
Le nivellement vers le bas de Radio France et en particulier de France Inter, est terrible. On a là un incontestable succès du service public, une radio à vocation culturelle qui a réussi à se hisser au plus niveau d'audience, et le pouvoir n'a de cesse de chercher à détruire ça.
La haine de Macron contre la culture est désormais claire pour tout le monde ou il faut continuer la démonstration ?
J'aime bien quand on dit de France-Inter que c'est une radio de gauche !
Personnellement, je trouve les limogés bien naïfs.
Les playmobils ne sont plus assez nombreux à l’assemblée nationale ? Pas grave… on les nomme à la tête de tous ces services publics (notamment radios et télés) : ils seront bien plus efficaces ! Sauf que… c’est trop visible : la crédibilité des radiotélés n’est plus ce qu’elle était, le peuple n’est pas dupe, et les « rézosocios » sérieux existent pour la culture populaire, m’sieurs dames !
Ca transpire vraiment la trouille , on fait un paris ? Ca va saigner grave ! Si on met toutes les actions de communication , sécuritaires à la suite, le tout ramassées dans le temps de ce gouvernement , ils s'attendent a un drôle de truc . Ou alors Manu est le plus gros trouillard du monde .
Je ne crois pas trente secondes à une méfiance du « monde académique ». Ça n’aurait vraiment aucun sens, des chercheurs de toutes disciplines sont d’ailleurs régulièrement invités sur l’antenne. Ça ne colle pas.
Non, je pense que la raison avancée est la bonne : il n’y a plus d’argent POUR CE TYPE D’ÉMISSION. Peu importe que ce n’est pas cher, ça le sera toujours trop face à la nouvelle direction.
Trop intellectuel pour le service public, certainement.
Si vous ne l'avez pas encore fait, vous pourriez lire la chronique de Lundimatin, reprise sur le site Acrimed, à propos des "coulisses d'une douce machinerie néolibérale".
Quant aux "chercheurs", ce n'est pas forcément çui qui l'dit ou çui qu'on dit qui l'est -- comme on le vérifie une fois ou l'autres sur ASI...Je ne vous suis pas. Est-ce que vous dites que c'est vraiment trop cher (et je ne comprends pas "Peu importe que ce n’est pas cher"), alors que ça a trouvé son public, ou est-ce que vous dites que ce n'est qu'un prétexte, et dans ce cas, on en revient au point de départ, et je ne comprends pas "Je ne crois pas trente secondes à une méfiance du « monde académique »"...
Même un euro sera considéré comme trop cher pour une émission que l'on ne souhaites pas. Et par "on", je désigne la direction bien sûr. Donc c'est un vrai argument.
Ensuite, Boucheron parles d'un "climat général hostile aux universitaires ", je n'y crois pas. Tout simplement parce que des universitaires sont invités régulièrement sur la radio. C'est tout.
" des universitaires sont invités régulièrement sur la radio ".
Faites le bilan de ceux qui sont invités.
Il y a beaucoup de défenseurs de l'orthodoxie néolibérale et ils lui apportent une validité académique, une respectabilité intellectuelle ; alors que ce sont des escrocs de la pensée. Quand ce ne sont pas des branleurs prétentieux.
Peut-être, je n'ai pas fait le bilan et j'ai la flemme, mais j'en doutes quand même un peu. L'histoire de France Inter est longue...
Mais j'imagine que vous l'avez fait, le bilan, pour être si sûr de vous ?
C'est expliqué sur Acrimed.
Je l'ai lu l'article. Il n'y a pas de liste. Personne n'est désigné "d'escrocs de la pensée" ni de "branleurs prétentieux", vous grossissez le trait inutilement.
Il ne parle pas non plus des invités universitaires en particulier d'ailleurs. Ca parle en quelque sorte de la mécanique de reproduction des élites, tout simplement, mécanique déjà développée ailleurs par Bourdieu en son temps.
Thème qui a déjà été traité... sur France Inter en 2016 ! Comme quoi...
Le phénomène ne date pas d'hier comme vous en soulignez la persistance. Il y a encore plus vieux. Radio Paris n'est plus mais ses méthodes de recrutement semblent demeurer. Au maréchal, reconnaissants ?
Il n'y a pas qu'un seul article non plus sur Acrimed...
Il y en a plus de 500 qui traitent des experts sur France inter (n'oubliez pas non plus les nombreux articles d'A@I (notamment la série La petite cour de DS).
https://www.acrimed.org/-Journalistes-et-experts-
Il y a donc comme une tendance lourde.
Il faut la contextualiser :
L''information continue en France est une invention de la propagande nazie lors de l'occupation. A@I ne cesse de souligner la partialité des chaînes d'info. Dont notamment une qui est clairement ... d'extrême droite.
Gisèle Sapiro explique la collaboration des journalistes par des polémistes dénués de sens de l'esthétique. Ce qui est la caractéristique du buzz, du clash, de la punchline à la mode et qui font le succès des audiences... et du regain de l'extrême-droite.
Le monde des arts et lettres n'a pas été plus propre. Gallimard a spolié le créateur juif de la Pléiade, nombre d'artistes ont collaboré (preuve de leur absence de goût et de talent ?), etc. C'était encore l'objet d'une discussion ce matin sur France culture à propos de la littérature actuelle.
Donc vous parlez bien d’autre chose que moi à la base.
Je parlais juste d’une méfiances des universitaires. Ce n’est factuellement pas le cas. C’est plus global vous allez me dire, mais toujours est-il que les universitaires ne sont pas une « cible ». Ils ne sont pas mis à l’écart plus que d’autres professions intellectuelles.
Quant au point Godwin, félicitations ! Je ne pensais pas que cela mènerait si vite à cela. Cela décrédibilise toute votre prose mais bon…
Vous allez être viré de Radio France: vous coutez trop cher! Mais pourquoi rampez-vous devant cette évidence? Une place à prendre? Peur de la perdre?
J'ai pas compris ?
"Boucheron parle d'un "climat général hostile aux universitaires ", je n'y crois pas."
Boucheron parle de quelque chose qu'il connaît bien, et de l'intérieur. Il s'agit d'un climat, d'un vécu.
Vous "n'y croyez pas, c'est votre droit, la liberté religieuse est totale en France (enfin... presque).
En me lisant jusqu'au bout (donc en ne sélectionnant pas uniquement ce qui vous arrange pour votre propos), vous auriez vu que ma "croyance", je l'argumente, car j'écris exactement : "je n'y crois pas. Tout simplement parce que des universitaires sont invités régulièrement sur la radio. C'est tout."
Oups !
Ce n'est pas très sérieux comme manière de citer quelqu'un. Pas très honnête. Pas très ... universitaire !
Quant à Boucheron, il peut se tromper aussi. Vous savez, personne n'a parole d'évangile, encore moins dans le monde universitaire... monde auquel j'appartiens également ! Donc je sais AUSSI de quoi je parles, ne vous en déplaise.
La logique pour tenir son budget, aurait été de supprimer l'émission culinaire, produits de luxe et promo de trucs qui deviennent inaccessibles à l'auditeur moyen, émission qui n'a rien à faire à la radio sous cette forme car appelant sans cesse au visuel.
Si on classe tout dans une de ces deux catégories (tout tient dans l'une ou l'autre) : étalage de ses privilèges/ non étalage de ses privilèges, cela permet de zapper beaucoup de choses qui ne nous apportent rien. On ne le voit pas au premier abord, mais croyez-moi, la satisfaction de pavoiser avec son "c'est pas donné à tout le monde de faire ça" en bandoulière, n'est pas du partage ni de la générosité. C'est un rapt, au contraire de ce que ça dit être. Sur l'art, la cuisine, les voyages, l'interview-qu'il n'y a que moi qui fait-mais où les banalités sont à foison.
On va rien déguster du tout, sauf par antiphrase.
Avec le départ de Boucheron, dont l'émission est dans la bonne catégorie, Adèle Van Reeth restera dans l'histoire comme un bras qui a œuvré pour notre mal-être, qui s'amplifie au fur et à mesure que tant de bras agissent pour l'ambition dictatorial ou autocrate, ce qu'on sait pas déjà, de bidulon.
:-) Je pense que c'est ma faute, puisqu'elle s'attaque aux émissions que j'écoute. Je donne pas cher d'Affaires sensibles, malin d'avoir commencé à la diffuser dans d'autres tuyaux que FI. Ça rend moins vulnérable, de par les mécanismes mystérieux du rapport de force, qu'on ne sait point expliquer.
Une reprise en main de la part de la bourgeoisie de l'éducation populaire , très inquiétant a voir de dérouler sous nos yeux .Mais qui fait ça ? Qui a fait ça dans l'histoire ? Vous avez vu , pas de point godwin..Ha ha Mélenchon a vraiment fait du mal au système ...Maintenant il va falloir tenir jusqu'à la révolution Manu .Je reve peut etre , mais ça chie tellement dans les braies que ....sait on jamais ...
Parfois, une grande fatigue tombe sur nos épaules.
On comprend tout ce qui se passe.
Et surtout, on sait pourquoi.
La grande vengeance des privilégiés et des petits arrivistes accrochés comme pustules...continue à faire avancer sa grande roue.
Détruire, petit à petit ce qui restait de l'Education Permanente et Populaire par de le merde en bâton, propulser des pantins manipulés pour garnir les espaces...
Je re-répète,j'ai de la chance d'être vieux.
Nous vivons une époque formidable.
Boum!!!
Normal, la France a des historiens d'une autre valeur : Stéphane Bern et Lorant Deutsch pour ne citer que ceux-là. On peut donc remplacer l'émission de M. Boucheron par une émission autour de ces deux personnalités surtout si cette émission est dirigé par un de nos grands journalistes, par exemple Pascal Praud ou Yves Calvi. La Kultur ne peut qu'être gagnante.
Les gens qui disent n'être ni de droite, ni de gauche comme Adèle VR , chacun sait de quel côté ils se trouvent. Sur Rance Inter, on n'aime pas les émissions "de savoir ", on préfère la propagande servie par Salamé and co. Quant à confier une émission à T Legrand pour remplacer celle P Boucheron , on pouffe. Ce type ne risque pas de commettre un crime de lèse majesté . La raison probable de sa promotion.
Vous n'avez rien compris !
Mathilde Larrère va être engagée à France Inter à la place de Patrick Boucheron, en quotidienne, pour parler des mouvements sociaux et des révoltes ouvrières !
Si si !
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