Pourquoi Mélenchon a fermé ses portes au Petit journal
Sept minutes de dézingage en règle ! Autant dire que Yann Barthès et son équipe se sont fait plaisir jeudi soir contre Jean-Luc Mélenchon. Pour quel motif ? Une équipe du Petit journal de Canal+ n'a pas pu filmer une rencontre entre un collectif de chômeurs et le candidat du Front de gauche lors de son déplacement en Lorraine le mercredi 18 janvier, alors que de nombreux journalistes et plusieurs équipes de télévision ont eu accès à la salle. Censure ? La réplique ne s'est pas fait attendre : Mélenchon a eu le droit à une séquence laissant entendre qu'il souhaite revenir à l'ORTF.
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Derniers commentaires
Content de voir qu'@si ne fasse pas "ouin-ouin" car Laurent Bon (producteur du petit journal) ferme également des portes pour des raisons plus malsaines.
Il y a comme un vent d'hypocrisie qui souffle tous les jours de la semaine à 20h08 sur Canal+.
Quant au Petit Journal, j’ai le sentiment, partagé par beaucoup, que ce type de programme participe de la dérisoir-isation de l’info, qui doit être légère, marrante, piquante, instantanée, moins de 20 secondes parce qu’après on zappe, moins de 140 signes parce que ça vaut pas plus de toute façon… Je n’ai rien contre le principe à condition de prendre ça pour ce que c’est vraiment : un divertissement. Que le FG prenne (avec sérieux) cette émission pour cible me semble aberrant, en terme de com donc, mais aussi en terme de compréhension de la machine ricanante des petits malins du paf et du web, cette même machine qui fait de Hollande une lavette, de Mélenchon un vestige stalinien, de Morano une vedette, même moquée… Ce ricanement, il faut soit l’ignorer, soit ne pas attendre d’en être soit même l’objet pour l’attaquer. Quant aux défenseurs du FG, qui trouvent ce blacklistage revanchard très pertinent et en appellent à la déontologie journalistique, j’aimerais quand même savoir pourquoi ils ne se sont pas exprimés avec autant de force et de trémollos quand d’autres que leur champion étaient visés. Quand ça tombe sur les autres, c’est pas grave ? Ou alors Mélenchon est devenu le sujet unique du Petit Journal ? Non ?
J’aimerais les entendre aussi quand demain Mélenchon viendra s’expliquer avec Yann Barthès en live, et qu’ils repartiront bons amis, entre deux blagues et une tentaive de justification (ça arrivera, forcément). J’aimerais aussi savoir ce que Laure Daussy écrira à ce moment-là : peut-être « Mélenchon doit-il rendre sa carte d’homme politique» ? Ou peut-être rien.
Spinoza (Traité théologico-politique)
Cela dit, je ne suis pas dupe non plus de la façon qu'à le petit journal de mettre en scène chaque intervention télé.
Klérian.
Je trouve qu'il s'y prend tôt...
L'incroyable est le poids qu'elle pris dans le paysage et le pouvoir de dévastation qui va avec.
Qu'un seul veuille ne pas se plier a cette pseudo transparence et le couperet tombe violemment et sans appel.
C'est très moderne finalement, une bande de zozos dont certainement le manque de références et l'importance qu'ils ont acquis leur boursoufle l'ego.
C'était mon 1/4 d'h de vieuconnisme, merci ça défoule.
1. parce qu'il veut contrôler sa com!
2. parce que c'est un con et surtout une grande geule ou les deux!
N'empêche, je trouve assez malheureux l'attitude des communicants de Mélenchon qui ont un peu tendance à confondre le Grand et le Petit Journal. Depuis le début, ils réagissent à ce traitement du travail des médias comme s'il n’était que du show moqueur alors que j'ai plutôt l'impression que ce dés-enfumage sert directement les intérêts du FdG (dénoncer le marketing politique vide de sens, les éléments de langage, le mensonge, la mauvaise foi, etc...)
Et c'est aussi pour cela que je trouve un peu injuste le commentaire ironique clôturant l'article. Certes, la grosse rigolade parfois de mauvais gout du Petit Journal sent un peu le mélange des genres mais c'est aussi ça qui permet de toucher un public étonnamment plus large (et accessoirement jeune). Franchement, c'est "l'autre" source de décryptage des médias aujourd'hui et sans doute avec un impact à long terme aussi important (quoique très différent) que les Guignols de l'info il y a dix ans.
Et s'il y a bien un cruel déséquilibre entre ceux qui tentent de nous rendre plus stupides et les autres (avec un net avantage pour les premiers), ne boudons pas ces salutaires bouffées d'oxygène même si on peut toujours regretter que la dérision soit le chemin inévitable de l'analyse pertinente...
Mon coeur balançait avant de lire ce forum.
Mais comme je suis certain que la rigueur intellectuelle tellement présente ici, aurait conduit à une pareil mobilisation s'il était arrivé la même aventure entre LPJ et Bayrou, ou Villeppin ou Le Pen ou Sarko ou pire de pire .......... Hollande, mon coeur ne balance plus vraiment et je vois qu'@SI et ses forums ont définitivement laissé la place à ceux qui sont certains de détenir LA Vérité.
Moi qui doute, j'admire en un sens ceux qui garde cette conviction que Mélenchon ira réformé la BCE et convaincre Merkel avec la même méthode.
Dans un autre sens cette absence totale de dialogue me fait aussi très peur.
Ensuite, et Mélanchon s'en est ouvert sur son blog, assez discrètement parce que se sentant prisonnier de cette émission particulière, il est évident et notoire que le petit journal a changé. Les années précédentes, il se contentait d'être présent partout pour "capter" les petit moments que la presse délaisse, les petits faux pas, les gaffes, les petits "à côtés" de la vie politique, ce qui n'est plus son angle... les choses ont vrillé cette année, peut-être parce que passer de 8 à 20 minutes les y a poussé. Désormais, "Le Petit Journal" à manifestement à coeur de provoquer les images qu'il pourra montrer... faut nourrir l'émission... faut meubler... Mélanchon est éruptif, réactif, il est donc facile de pratiquer des provocations en le suivant toujours et partout.... cela produira immanquablement de "l'image"... Et c'est ce qu'ils font. Et c'est ce dont Mélanchon a décidé désormais de se protéger autant que faire se peut en choisissant les images que "Le Petit Journal" pourra filmer, en sélectionnant ses accès à la campagne, et en ne leur répondant plus... Je ne vois pas pourquoi on pourrait lui en faire grief. Où est-il écrit que "Le Petit Journal" deviendrait un alpha et omega qui devrait toujours avoir accès à tout ? Ce sont des gagmen, des trublions, dont le travail est parfois amusant (de moins en moins.... un "esprit" bon enfant s'est dissout cette année à mon goût), mais les laisser à la porte pour peu qu'on le veuille est légitime. Et les sourires crispés de Bartès se plaignant d'entrave à la liberté d'expression voire même à la liberté de la presse sont grotesques. Sans doute aurait-il intérêt à redescendre un peu sur Terre... je suis frappé de la petite pointe d'arrogance qui peu à peu grandit dans le regard de ce garçon, et qui n'existait pas l'an dernier. Il était frais, drôle, impertinent. Il devient moralisateur, presque pédant, et me fait quelque peu penser à Stéphane Guillon qui, lorsque le succès de ses chroniques de France Inter a commencé à le placer très en vue, en pleine lumière, a changé imperceptiblement, de mois en mois, sa tête ne passant au bout du compte plus les portes (Morel et Porte, à l'époque s'en étaient d'ailleurs gentiment fait l'écho sur les ondes).
Bref, je trouve salutaire que Mélanchon les foute peu à peu à la porte de son sillage... et je pense qu'ils devraient tenter de retrouver leur esprit quelque peu perdu, celui qui avait fait leur légitime succès, et qui s'évapore de semaine en semaine.
Comme nous ne pensons qu'avec les mots à notre disposition, ce serait intéressant de savoir d'où est parti ce même.
Stéphane Hessel a demandé à Mélenchon de ne pas se présenter aux élections présidentielles
(Interview I-Télé, Secrets de campagne 20 janvier 2012)
http://www.itele.fr/emissions/chronique/secrets-de-campagne/video/21527 (4'30 plus ou moins)
Rien à dire, l'ambiance des élections en France, c'est quand même plus distrayant qu'en Belgique :-)
En effet, "l'affaire" a beaucoup été relayée sans que les gens se demandent s'ils s'agit véritablement d'une entrave à la liberté de la presse. Pour qu'il y ait entrave à la liberté de la presse, il faudrait encore que cette émission de divertissement futile soit une émission d'information. Ce qui à mon sens n'est pas le cas. C'est parfois très drôle, mais leur déformations répétées et leur capacité à tourner des infos insignifiantes en scoop ne fait pas d'eux des journalistes. J'ai d'ailleurs été effaré d'apprendre qu'ils avaient une carte de presse (j'ai presque eu envie de découper la mienne).
À défaut, je me suis fendu d'un billet sur le dangereux mélange des genres que pratique le petit journal.
http://goo.gl/PLiUE
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210112/le-petit-journal-et-le-front-de-gauche-liberte-?onglet=partager
Et Mélenchon c'est pas qu'un égo, y'a du monde derrière.
Sachant que le problème c'est le pouvoir, j'ai des scrupules à le donner à quiconque. Mais si je vote ce sera sans doute pour lui, en serrant les fesses un peu quand même.
Il faut sortir du cadre. Il est un des seuls à le proposer. Mais pour sortir du cadre, peut-on le faire 'dans le cadre' des élections ?
J'ai pas la réponse.
Je pense que Mélenchon a eu raison.
Et je ne voterai pas pour lui, donc, je ne milite pas, là.
http://anthropia.blogg.org
Cette affaire a été gérée avec maladresse dont la responsabilité doit être partagée. C'est cependant un non-évènement. Tourner tout à la dérision fait néanmoins le jeu de la bourgeoisie et de ses medias. La liberté de la presse n'a aucunement été foulé aux pieds n'en déplaisent à certains.
Je n'ai pas immédiatement réagi au sujet proposé.
On observe in vivo ce que dénonce le film "les nouveaux chiens de garde". Sous prétexte de nous informer "librement" on nous oriente "logiquement" vers une attaque des idées défendues par les médiacrates.
On nous endort en nous disant qu'ils traitent Mélenchon comme Hollande et le machin.
A voir !!!
Le jour où j'apprendrai que le petit journal a montré durant autant de temps sous toutes ses facettes les coulisses d'un déplacement présidentiel (cars de ramassage de militants UMP, pléiade de CRS aux frais du contribuable, gaz lacrymogène et tabassage à l'envers de manifestants retenus à 1km des lieux, etc…) alors là je regarderai peut être cette idiotie.
En récupérant une séquence plus longue,le petit Barthès a renoncé à ce qui faisait son intérêt.C'est stupide,souvent vulgaire et orienté.Le petit insolent est rentré dans le rang. Avec Denisot,Apathie ,l'inutile Ariane et la bécasse de la météo c'est le top du top de la tambouille télévisuelle abêtissante.......Un coup de main à Sarko ?
Je ne la regarde pas volontiers,je la tolère puisqu'il y a encore chez moi des qui sont encore accros...
Si l'objectif des journalistes est de l'interroger sur le fond, il ne doit pas se dérober. Or ce n'était pas le cas comme l'a bien démontré l'article puisque la journaliste n'a posé aucune question lors de la conférence de presse, preuve que le fond ne l'intéressait pas.
Si leur objectif par contre est de fournir de la matière à une émission de pure divertissement, il est libre d'adhérer ou pas. Il se comporte comme il veut à leur endroit, et la renommée, l'audience, ou l'influence de l'émission ne doit rien y changer.
Parce que si on va par là, bientôt on exigera des politiques qu'ils prennent la pose et se mettent bien en face avant de recevoir une tarte à la crême de la part de n'importe quel comique du pays, sinon on leur reprochera aussi de ne pas jouer le jeu, d'être sectaire, etc.
Mais c'est vrai aussi que le politique sera toujours perdant vis à vis de l'opinion s'il ne joue pas le jeu car si ce comique tient en plus les rênes d'une émission, il est le maître de présenter les choses à sa manière avec des moyens de mise en scène, de montage, qui sont bien plus persuasifs qu'un communiqué d'homme politique.
Desproges répondait à la question de savoir si l'on peut rire de tout , "oui, mais pas avec tout le monde".
La situation politique et économique que nous vivons, que nous supportons - dirais-je - avec cette surprenante passivité stoïque m'empêche de rire de tout avec tout le monde, d'autant plus que si le Petit Journal est, je le reconnais, bien souvent percutant et très à propos, de plus en plus me semble-t-il qu'il devient tendencieux et partisan suivant les acteurs principaux de ses sujets. La servilité et la vassalité au pouvoir ou alors la crainte de ne pas plaire(?), pointent déjà depuis de mois dans le traitement des sujets et des personnes.
Boycotter, c'est la meilleure réponse. Balancer votre téléviseur à la décharge, et vous vivrez mieux !
Bien sûr qu'il a raison de dénoncer le rôle déplorable des médias dominants dans le débat démocratique. Au passage je n'ai pas souvenir de l'avoir beaucoup entendu quand Ségolène Royal se faisait ridiculiser sur des détails ou que sa pensée était systématiquement mutilée et déformée pendant la dernière présidentielle. Bien sûr qu'un des principaux combats à mener aujourd'hui, c'est d'ouvrir l'accès à la scène médiatique à une véritable pluralité d'opinions, à des points de vue ou à des thèmes ou à des citoyens qui n'y sont jamais évoqués, ou alors de façon caricaturale.
Mais pour ça il faudrait une stratégie plus pertinente. Et d'abord, éviter le piège dans lequel tombe mélenchon : éviter d'en faire une affaire personnelle. Non seulement parce la personnalisation est une des armes des médias pour évacuer le débat politique, le réduire à un combat de coqs, mais surtout parce que, si cette bataille est légitime et importante, c'est bien parce qu'elle est loin de concerner seulement le front de gauche, et mélenchon.
Qu'il sorte de ce piège, qu'il cesse de faire "le bon client" et de se mettre en scène, qu'il intervienne systématiquement pour dénoncer les arnaques médiatiques lorsqu'elle concernent d'autre politiques que lui, d'autres citoyens, et qu'il recherche des alliances pour ne pas être le seul à dénoncer les manipulation dont il est victime, lui. Qu'il fasse, là comme ailleurs, la preuve de sa capacité à rassembler largement autour d'un enjeu politique. Ça lui donnera un peu plus de crédibilité. Et peut-être qu'on pourra enfin sortir un peu de ce cirque. Parce que pour le moment, en gros, et aussi légitime que soit son combat, il ne fait rien qu'à s'y enfoncer, dans le cirque.
Très précisément, dans la séquence décrite ici, que se serait-il passé si Mélenchon avait donné la parole aux personnes concernées, et que ce soit des membres du collectif de chômeurs qui aient répondu au journaliste du PJ, pour lui expliquer pourquoi ils ne voulaient pas qu'il filme la rencontre (au fait, eux, ils voulaient quoi ? qui a pris la décision ? on espère qu'elle était commune, et que mélenchon ne s'est pas servi de la situation pour mener son petit combat dans son coin...) ? Il me semble que tout le montage du PJ aurait fait un flop : en tout cas, sur la durée, l'ironie du petit journal ne tiendrait pas si elle était, systématiquement, amenée à s'exercer sur des citoyens lambda plutôt que sur des figures politiques. Les spectateurs finiraient pas trouver ça beaucoup moins drôle, parce qu'à un moment ou un autre ils se sentiraient vaguement ridiculisés eux-mêmes, et ça, ça peut agacer un peu et faire réfléchir sur ce qu'il bidouille, le gars derrière la caméra...
En somme, il ne suffit pas de "sauter, comme un cabri, sur une chaise en criant débat citoyen débat citoyen" ... en gardant les caméras braquées sur soi...
Je suis allé visiter le blog de la Ligne Thionville-Philadelphie, et ce qu'ils font est absolument génial. Envoyer une convocation type pôle-emploi, avec risque de radiation, à Sarkozy, fallait le faire !!!
Ces gens là fourmillent d'idées géniales, et je ne sais pas s'ils sont relayés par lémédias, je m'en doute un peu, mais faut les soutenir, trouver les moyens de les médiatiser. Ils ont les idées, quelques-uns d'entre vous ont les tuyaux.
Au boulot, les plombiers !!!
Je trouve qu'ils ont été même très très patients, ca fait des mois que ca enfle.
Le petit journal est devenu l'endroit où on peut mesurer la servilité et la docilité de ceux qui sont prêts à toutes les compromissions pour passer à la télé et avoir l'air politiquement correct. C'est nauséabond et pas drole. Comme des ados qui testent leur liberté face à des hommes politiques obligés de se contenir face aux caméras. J'étais tellement souvent géné par des comportements n'ayant rien à voir avec l'humour et tellement proche du néant absolu que je ne regarde plus cette émission.
Dommage de voir que les américains ont des Stephen Colbert et des Jon Stewart.
L'irrévérence pertinente est brillante et talentueuse de l'autre coté de l'Atlantique et complètement nulle chez nous car puérile et très ciblée envers les "petits"
Quant à mélenchon qu'il aille vivre dans un de ces paradis communistes qu'il aime tant pour voir s'il aurait autant de liberté qu'ici; je le trouve indécent.
Le petit journal, je n'aime pas, et comme je n'ai pas la télé normalement je ne devrais jamais le voir.
Sauf qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'@si relaie en diffusant de longs extraits. Il y a tellement de mentions du petit Journal sur @si que c'est limite une chronique ... c'est pas beau de cracher dans la soupe.
Alors qu'il y a des tas et des tas et des tas d'autres médias dont il n'est jamais question sur @si. Des émissions de télé dont on ne parle jamais, des chaînes de télé dont on ne parle jamais, des journaux papier, des blogs, des radios ....
ça me lasse de plus en plus ce jeu à la con qui se joue entre @si et ceux dont tout le monde parle déjà partout : et si vous nous guidiez vers des journalistes qui font bien leur boulot , vers les émissions les mieux faites, les plus honnêtes, les mieux documentées ... ?
Non ?
Je remarque que le Petit journal est devenu une raillerie de la situation de certains citoyens. C'est typique d'une certaine bourgeoisie "parisienne". Ces animateurs vivent dans une petite bulle, prête à éclater. Leur existence et leur disparition ont peu d'intérêt. Rien à voir avec Hara Kiri, Groland...
je reviens du meeting du FdG tonight. GEANT!
si vous saviez comme personne n'en avait rien à cirer
des charlots du Petit Journal et des états d'âme de leur bobo en chef....
JLM président!
le jeune journaliste voulait-il faire une allusion nanar-provoc à cet ancien gauchiste à l'extrême droite de l'extrême gauche.
Sûr, faut-il réouvrir des usines eût été la bonne question à lui poser, mais entretemps il y a eu DSK et son affaire qui a passionné subitement tout le monde, et qui confirme qu'en politique plus c'est graveleux plus çà fait vendre du temps à l'info, et quand la liberté de la presse fornique avec la liberté d'expression, alors là assurément on jouit tous ensemble (Plantu compris) en oubliant toutes nos emmerdes du quotidien.
De ce fait, l'érotisation de notre démocratie peut poser problèmes aux vertueux. En vérité qui informe et fait réfléchir, qui divertit, qui amuse? les grimaces pour les uns, les caricatures pour les autres.
Que @SI le relève, et nous en informe fait aussi partie du jeu. C'est l'un des rôles d'@SI.
En revanche, @si m'a habitué à des analyses un peu plus fines et nettement moins partisanes que cette analyse posées par Sébastien Rochat...qui semble friser la naîveté tant il semble scandalisé par le petit journal... J'espère qu'il ne s'agit que d'une erreur. Car il serait dommage que @si, probablement le dernier média indépendant, ne bascule dans un soutien immodéré à l'un ou l'autre des candidats... et ne teinte ces analyses de la couleur de son soutien.
La qualité de vos émissions, la pertinence de vos analyses m'impressionnent. Mais elles vous confèrent, à mes yeux, une responsabilité immense. En démocratie, nous avons besoin de médias...libres, capables de nous aider à prendre de la hauteur. Vous êtes l'un des derniers. L'exercice est difficile, l'art est perilleux quand on a, comme vous, des convictions.
@si à mieux à faire que de dézinguer le petit journal en donnant l'impression de cirer les pompes de Mélenchon. Car c'est ce qui me reste de cet article, que je regrette presque d'avoir lu...Et vous aurez compris que le problème n'est pas un problème de bord politique.
Nous avons besoin de @SI. Ne vous perdez pas, s'il vous plait...et surtout..,ne nous perdez pas.
Comme quand une "journaliste" du petit journal pose 500 fois la même question à Mélenchon (bien qu'elle eu déjà plusieurs fois une réponse), juste pour prendre 5 secondes de vidéo "délire trop lol" où Mélenchon s'énerve.
Petit, oui, journal, non.
Et les vrais journalistes seraient bien inspirés de se débarasser de ces brebis galeuses avant qu'ils ne ternissent davantage la réputation de leur corporation. Les mettre à leur juste place d'amuseurs publics.
En effet l'équipe de reporter "sans frontière" s'appretait, non sans grand risque, à se rendre à la conférence de presse que tenait le candidat Jean Luc mélenchon après son meeting de Metz ce mercredi 18 janvier.
Mais cette fois-ci le scénario n'a pas suivi le parcours habituel, ces braves conquérants d'entre-jambe, se sont fait poliement remercier par l'équipe chargée de faire entrer les journalistes.
Nos turlupins de l'information n'ont pu obtenir la moindre image croustillante, pas un seul mot d'argot de toute la soirée, privés de leur droit élémentaire de salir et de se foutre du monde.
Ainsi bafoués, ils ont été jusqu'à devoir se farcir le meeting pour pouvoir tout de même se rembourser le voyage, l'alcool et la cocaïne, quelle humiliation! Etre obligé de suivre du contenu pour y chercher tout sauf du contenu, quel cynisme indicible de la part du candidat et de son équipe !
Pour l'édition du Petit Journal de Canal+ ce jeudi est à marquer dans les "anales", il y a des libertés qu'il ne faut jamais cesser de conquérir ... Ce jeudi le Petit journal est devenu moins drôle, personne ne s'y attendait.
Le blog des trous du Gruyère
Si le petit journal revendique d'être une émission de divertissement, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans une rencontre avec un collectif de chômeurs.
A vouloir tout transformer en spectacle, y compris la misère du monde réel, on perd le sens des valeurs.
Cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas rire de tout, mais encore faut-il le faire avec discernement, la parodie de l'ORTF, j'ai connu cette époque, m'a laissé une impression d'une vengeance un peu basse, celui qui a le micro ou la caméra a toujours le dernier mot et c'est humiliant pour un prolo qui tract à 6h du mat devant les usines.
Certainement pas.
Juste à son ego et à son image.
Ajoutons que ça aurait été couillu si son staff avait directement dit « on ne veut pas de vous car vous allez monter votre émission de manière à nous faire dire ce qu’on n’a pas dit » (et il faut reconnaître que le Petit Journal sait aussi bien faire çe que moult médis qui ont eu le droit d’entrer).
Là, leurs faux-fuyants, c’est juste minable, et bon à ouvrir un boulevard à Batrhès.
Ajoutons que le Petit Journal n’est pas ce qui se fait de pire en matière de démagogie télévisuelle. Que Mélenchon n’a pas eu peur de se faire reluire chez Drucker, le gendre idéal.
Ajoutons que les mélenchonlâtres ont un goût très modéré pour la critique d e leur idole. Qui elle-même déteste la caricature. Tiens, ça me rappelle un mec qui a toujours besoin d’un escabeau.
Vont tous avoir mal au c*l.
Désolé, avant j'appréciais assez le petit journal, mais la nouvelle formule non. Question de gout.
1) le petit journal est une émission de divertissement leur boulot c'est de détendre le spectateur, ils le font très bien et sans descendre aussi bas que la roue de la fortune !
2) si le travail du Petit journal est qualifié de journalisme c'est uniquement par ce que les "vrais" journaliste ne font pas leur boulot d'analyse, de critique … faut pas se tromper de cible. J'aimerais bien voir comment cette entrevue avec Melenchon a été retransmise dans les autres médias.
3) la caricature utilise toujours le détournement : du physique (guignol) des paroles (canard) des images de com' (Petit journal ) … ce n'est pas pour autant que le spectateur/lecteur prend tout pour "argent comptant"
4) la caricature peut même tourner à l'avantage de la "cible" quand celle-ci sait rester impassible mais dans le cas de Mélenchon sa réaction (et celles de ses supporteurs) me fait froid dans le dos … ça me rappelle la réaction de DSK après le billet de Guillon qui montre à quel point une caricature outrancière peut révéler le point sensible de ces pros de la com' que sont les politiques
5) les médias quelqu'ils soient peuvent se tromper dans leur analyse, leur combat, leurs choix(même @si) … aucune de ces erreurs ne mérite le bûcher (de la même manière que D. Porte ne méritait pas d'être viré pour une chronique ) et quand on réagit comme cela à une provocation c'est révélateur d'une intolérance à la critique
Il serait temps de lancer une grande réflexion sur la manière d'envisager le traitement de la politique dans nos médias. Une émission comme "l'Heure de vérité" des années 80, avec son austérité et sa simplicité de présentation et de concept, apparaitrait comme un OVNI dans le PAF, au milieu des talk shows qui prennent prétexte du politique pour fournir un spectacle de divertissement, où l'on applaudit à chaque petite attaque bien lancée, où on place les politiques sur des plateaux décorés comme des émissions de variété au milieu de stars du cinéma ou de la star ac', où n'importe quel politique est sanctionné en direct par un sondage crétin sur sa performance, où déployer des arguments détaillés et complexes c'est se voir systématiquement interrompu par un présentateur soucieux de l'audience, et j'en passe… Au final on sera passé en quelques décennies d'un contexte morne et anti démocratique d'absence de vrais débats et de contestation à la télé (De Gaulle n'a jamais débattu à la télévision et la satire politique n'y existait presque pas) au débat spectacle contemporain. Un petit progrès certes, mais la liberté d'expression quand elle ne fournit pas celle de la reflexion, ne va pas dans le sens d'une démocratie de citoyens libres et savants.
Heureusement, il nous reste quand même les débats d'@si…
Le petit journal a des limites (comme de nombreux autres médias !) mais il fait parti de la "diversité" médiatique (si peut diverse soit-elle) et décider si oui ou non tel ou tel média peut avoir accès à certaine information, oui j'appelle ça de la censure.
Pour le sujet sur les syndicats, je me suis dit "Barthès a rien compris", pour l'histoire de Mélenchon et Joly, je me suis dit "mais on s'en fout!", par contre j'étais bien contente de me marrer au dépend de sarko, hollande et le pen... (Chacun y trouve ce qu'il veut y trouver, on n'est pas obligé d'être toujours sérieux...)
Par contre sur ce coup là, j'étais un peu déçu par Mélenchon et je trouve dommage que @si ait pris position si catégoriquement pour le défendre. Je ne veux pas forcément plaider pour le petit journal mais la réaction de Mélenchon n'était pas non plus un beau symbole pour un candidat à la présidentielle.
On peut plus rire bordel ?
On peut être abonnés à ASi et s'amuser de temps en temps devant le petit journal.
Et même cumuler avec un vote communiste. si si.
La liberté d'expression se défend surtout dans ces moments-là. Rappelez-vous les couvertures satyriques qui ont fait scandale. Etaient-elles de meilleur goût ? La censure, elle, me laisse personnellement une très mauvaise haleine.
Rappelez-vous l'affaire Siné, supposé antisémite par la même bien-pensance.
Laissez donc les gens s'exprimer tel qu'ils l'entendent. Et espérer qu'ils vous rendent la pareille. Faire taire, c'est s'enlever à soi-même la liberté d' entendre.
Aller, qu'ils ne rentrent pas tous!
du Petit Journal. Petit Journal qui n'est, lui, ni courtois ni bienveillant.
A une autre époque cela se serait certainement passé moins sereinement.
Belle occasion pour le PJ, s'ils en ont la volonté et l'intelligence, de se remettre en cause.
Mais ça n'intéressera certainement pas Barthès, nouveau chien de garde .
on peut être d'accord avec leur discour et ne pas accepter leur réaction
vous rendez_vous compte que le petit journal a pu être présent avec le front national mais pas avec le front de gauche et cela ne vous semble
normal
kikine
Canal + se fiche en permanence de la gueule des candidats autres que NS .
Aux uns les attaques lourdes , les insolences , à l'autre la petite pointe , histoire de faire croire que la chaîne est sans complaisance.
Mon oeil !
Désolé pour moi ce n'est plus du journalisme .
D'ailleurs je regarde de moins en moins C +
La dérision n'est plus de mise .
Les guignols ne sont plus vraiment drôles .
Et que quand ils invitent à débattre ils aient au moins la courtoisie de laisser s'exprimer .
Assez de ces clowns et bouffons creux et surpayés qui font en permanence un sale boulot de dénigrement .
Je me passe de canal fric .
Une vidéo intéressante qui complète utilement votre article:
Réponse à la séquence anti-Mélenchon du "Petit Journal" du 30 août 2011
Et ce n'est pas mieux avec le duo infernal Denisot-Apathie, qui ont traité cette semaine Nicolas Dupont-Aignan (un poids lourd !) avec un mépris et une arrogance insupportable !
Et puis, j'ai trouvé ça cocasse de voir ces clowns pris à leur propre jeu :les réponses absurdes des personnes qui les empêchaient de rentrer, c'est l'arroseur arrosé.
Quant à dire que c'est la loi du genre et que tout le monde en prend pour son grade, ce n'est pas tout à fait exact : il y a une volonté de nuire à Mélenchon avec Le grand Journal et Aphatie qui ne fait jamais d'analyse des idées mais s'obstine à faire son numéro de démolition de JL Mélenchon.
Et tiens, une idée d'émission pour @si : du mélange des genres et de la dérision dans les émissions de divertissement qui se mêlent de politique. (Peut-on tourner les idées politiques en dérision ? Une bonne émission de caricature ou de divertissement ne doit-elle pas au moins délivrer un message pour être crédible ? Le petit journal, ce n'est que de la dérision médiocre, du premier degré..)
Invitez donc les "journalistes" du Petit journal, Yann Barthès et 1 ou 2 hommes politiques qui sauront mettre les choses à leur place.
(Je doute que JL Mélenchon vienne s'expliquer avec eux. Il a autre chose à faire en ce moment)
Et puis, finalement, Mélenchon n'a qu'à leur refuser l'accréditation. Personne de sensé n'ira se plaindre d'atteinte à la liberté de la presse...
Là, ils ont tendu le bâton pr se faire battre et adopter une posture de puristes...
Quant au dernier paragraphe de l'article d'ASI, c'est une leçon de morale ou quoi ? Ca veut dire quoi au juste ? Qu'on peut pas aimer le Petit Journal et avoir de l'empathie pr un collectif de chômeurs ? Qu'on est assez cons pour ricaner de tout sur tout bêtement ?
Pour moi le Petit Journal occupe un espace intéressant, entre humour et observation. Quand on regarde, je pense qu'on fait preuve de recul. Si, si, je vous assure
Par ailleurs pour avoir échangé avec un membre, apparemment, du staff de Melenchon hier soir en leur expliquant que c'était complètement idiot ce qu'ils avaient fait et que ça manquait de classe. Et que par ailleurs, s'ils avaient l'intention de faire de la politique de cette façon à savoir loi du talion et surenchère, on n'irait pas très loin. La réponse a été édifiante :
Je cite @FranckAlbi " Si toi aussi tu essaies d'améliorer le QI de twitteurs comme @CatNatt sans succès, n'oublie de voter #Mélenchon pour les aider quand même."
Grosso modo, j'ai le QI d'un bulot.
Bravo. Ca donne envie... Décidément que ça soit le dernier paragraphe de cet article et les défenseurs de Melenchon, ils sont extrêmement condescendants...
Le bulot vous salue bien bas :p
Mélenchon a raison, mais je crains qu'en vue de l'élection qui s'annonce, il ait tort d'avoir raison.
Melenchon ne veut pas les voir, et alors? Il n'empêche pas la liberté d'expression. Il me semble qu'il y a plus à dire sur les chaînes qui choisissent des "nouveaux chiens de garde" pour monopoliser l'espace médiatique que sur la réponse du Front de Gauche à des caprices d'enfants gâtés.
Et contrairement à ce qui peut se dire ici ou là, Barthès, sur ce coup, a en fait perdu une belle occasion de "fermer sa petite bouche", car son numéro, par son insistance, son aigreur et son dépit, l'a plutôt fait passer pour un sale petit bonhomme que pour un héraut de la Liberté d'Expression du Journaliste.
Enfin je trouve.
Les équipes du Front de Gauche peuvent être mécontents du traitement réservé à leur camp dans cette émission. Ils peuvent redouter que le Petit Journal tourne en ridicule une réunion avec des chômeurs. Cependant, ce n'est pas au "service d'ordre" du camp de Jean-Luc Mélenchon de les empêcher de tourner. S'ils se moquent d'eux, il sera toujours temps de s'en indigner, à juste titre d'ailleurs. Mais agir comme ça avec des journalistes, en matière de communication, ça s'appelle un suicide.
"Comme Le petit journal n'y était pas et que chez @si, on est très sensible à la liberté de la presse, nous nous sommes intéressés à ce collectif de chômeurs. Fans du Petit journal, vous pouvez vous dispenser de ce paragraphe, garanti sans clash, ni buzz, ni fou rire."
Sébastien, vous n'étiez pas obligé. Ce paragraphe est très condescendant vis-à-vis de ceux qui regardent l'émission de Yann Barthès... Car oui, on peut aimer @si ET Le Petit Journal !
Je me demande si c'est par lassitude, par dégout du système politico-médiatique français affligeant (je ne regarde pas non plus les grands JT") ou si effectivement je ressens au plus profond de moi que maintenant ça suffit, c'est grave...Plus envie de rire (même avec talent) en regardant tout par le petit bout de la lorgnette. J'ai comme l'impression qu'on me sert une soupe pré digérée.
L'argument de dire " ce n'est pas du direct, donc ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient " laisse un boulevard à Barthès.
Il faut répondre avec les mêmes armes, proposer sa version, pas laisser le champ libre.
Et puis, il ne faut pas totalement mépriser les spectateurs du petit journal, ils savent aussi, pour beaucoup, faire la part des choses,n ne sont pas tous idiots et si facilement manipulables.
La séquence de l'autre fois était terrible pour Le Pen, faut-il aussi cracher dessus ?
Au concours de Miss France, on peut dire qu'on trouve que le chiens font rien à semer des crottes partout, ou dire à Jean-Pierre Faucoult que ces questions sont nuls, à Delon qu'ils n'est qu'un vieux à moitié gâteux, c'est pas faux, mais on gagnera pas le concours , au contraire on se mettra à dos tout le public.
Le Front de Gauche aurait très bien tout simplement annoncé l'interdiction d'assister à la rencontre dès le début aux journalistes du Petit Journal au lieu d'en faire un jeu en les invitant à venir mais en les tournant en ridicule par la même occasion.
Leurs motivations semblent normales et raisonnables mais la manière laisse à désirer, ils tendent effectivement le bâton pour se faire battre.
Et en se faisant l'avocat du diable, à moins qu'ils ne perturbent la rencontre, pourquoi ne pas les laisser faire ce qu'ils veulent, ils ont effectivement un angle à jouer, parfois très peu défendable comme le prouve la deuxième vidéo mais les politiques qui empêchent les journalistes qu'ils n'aiment pas/dont ils n'apprécient pas l'angle de participer à certaines réunions sont effectivement coupables de restreindre la liberté d'expression. Qu'elle soit de bon ou de mauvais goût.
Et Drucker le dimanche, c'est du journalisme comment ?
Mélenchon joue le jeu des médias à la con, c'est son droit et il semble que ce soit même son choix.
Du coup, l'argument " le petit journal c'est pas du journalisme" ne peut pas être valable.
Même si c'est vrai que le petit journal ce n'est pas du journalisme.
Il était tellement plus honnête et simple de ne pas les inviter et d'argumenter le non-invitation correctement.
Dans un monde de l'information parfait, des torchons comme Gala n'existeraient pas. Mais puisqu'ils existent, on est bien obligé de faire avec.
Pour plus de précision, cette courte vidéo devrait vous faire comprendre la stratégie médiatique de Mélenchon vis-à-vis des média dominants.
Bof.
Bof.
Merci: votre argumentation, à la fois brillante et lapidaire, m'a convaincu. Vous avez définitivement raison. J'errais dans un brouillard mélenchono-stalinien, mais depuis que j'ai lu votre très profond message, j'ai trouvé la lumière.
Plus sérieusement, et sincèrement, pourriez-vous exposer de vrais arguments qui remettent en cause et mon précédent message, et la stratégie médiatique de Mélenchon? Merci.
Ce Mélenchon, il est extraordinaire ! Un vrai bonheur. Jamais un candidat aux présidentielles ne m'a autant impressionnée (et émue) par tant de vérité, d'esprit, de raison, et d'humour. Face à tous ces zombies et ces robots, ce mec est VIVANT. C'est le seul.
Pour moi, devant l'urne, ce sera Mélenchon. Sinon : rien.
Il m'amuse.
gamma
ça c'est un scoop.
ça mériterait un grand article.
Donc, suite à la venue des tous ces autres journalistes qui sont sérieux, des articles et des émissions de fond ont permis aux citoyens de s'informer de façon construite et argumentée sur le travail de ce collectif et le rôle de cette rencontre dans la mission du collectif ainsi que dans la campagne de Mélenchon... des liens, par pitié !
Laisser entrer les uns et pas les autres, ça peut dénoncer les autres, mais, "en creux", valider les uns. or, y'a pas franchement de quoi.
Ce qui me gêne ? ... En vrai de vrai ... plus grand chose, ou alors tout ...
Je n'approuve ni Mélenchon ni le Petit Journal dans cette histoire.
Ni le fait qu'@si accorde autant de place au Petit Journal.
Je comprends de plus ne plus et de mieux en mieux Guy Birenbaum.
Ex : Mirabelle TV qui est cité 2 fois par Barthès
http://www.mirabelle.tv/Mirabelle/Journaljeu.html
Donc ne vous servez pas des autres journalistes en insinuant qu'ils sont tous pareils, alors que eux ils ont fait leur travail, tout ça pour essayer de défendre le petit journal ou tapper sur Mélenchon ...
ce forum et donc sans le papier d'@si, et donc sans l'émission du Petit Journal ?
Je voulais démontrer que même une caricature "condamnable" peut aboutir à ce que l'on s'informe
correctement en ne se contentant pas d'une consommation primaire mais en creusant un peu
le sujet...
Et si l'équipe de Mélenchon avait sciemment provoqué ce clash, pour provoquer ce buzz,
je trouve que ce serait bien joué.
ne peut être une initiative personnelle et que cela a forcément été discuté lors de la préparation.
Alors pourquoi donner des accréditations pour ensuite interdire l'entrée ?
Proverbe chinois : "Il n'y a pas de questions idiotes, des réponses le sont parfois."
proverbe chinois : " Il ne sert à rien de regarder un piteux journal , mieux vaut s'asseoir au bord de la rivière et la regarder couler"
Ils n'ont pas besoin de moi pour leurs querelles et se contrefoutent de mon avis autant l'un que l'autre.
Je dis juste sur un forum mon exaspération face à ces jeux pas drôles auxquels jouent les politiques et les médias entre eux.
( sincèrement désolée de ne pas réagir sur ce qui est en ligne sur Mirabelle TV, mais j'ai un problème technique et je ne peux visionner aucune vidéo, mais ça devrait revenir).
gamma
Mirabelle TV est aussi sur le net.
gamma
Je bois mon apéro à ta santé.
Dans ces deux daubes, il est question de parler de lui, de sa vie politique, son engagement, ses idées etc...
Par contre là, il est question de se servir de Mélanchon pour faire du divertissement en se moquant bien de porter préjudice à une association, un collectif, aux syndicats
Il est sensé être journaliste, Il souhaite avoir les noms des responsables de tous les problèmes économiques
Il ne connait pas la diffamation !!!
Non, ce type cherche juste à faire du buzz, rien de plus
Le petit ballet à la porte du Petit journal qui fait les cent pas, tandis que rentrent leurs collègues et que les gentil(le)s gorille(tte)s de l'entrée les refoulent avec un petit sourire dont on comprendra à la fin la signification. Puis Mélenchon poursuivi par la journaliste, se retournant vers elle, à chaque fois on croit qu'il va lui parler, voire lui rentrer dans le lard, mais non, elle est invisible. Et le comble, c'est que tout ça est filmé par Le Petit journal lui-même.
Du coup, ça nous fait un sketch à deux entrées: soit on est contre Mélenchon et on s'indigne de la censure, mais le principe du Petit Journal, c'est d'être rigolo, alors l'indignation vertueuse, ça colle pas. Soit on est pour et on rigole bien. Et si on est ni pour ni contre, ma foi, je crois bien qu'on est plus nombreux à rigoler AVEC les mélenchonistes que contre eux.
Le vieux truc de l'arroseur arrosé, ça a toujours eu du succès.
Mélenchon devrait accepter la dérision et même l'autodérision qui sont des qualités utiles pour un candidat qui prétend rompre avec la toute-puissance du président
Avec Mélenchon et certains de ses militants malheureusement (dont quelques amis pour ce qui me concerne) on a l'impression d'être dans le lèse-majesté dès qu'on émet une critique, cela n'est jamais bon de faire de la politique avec des hommes providentiels - qui parfois ont des idées un peu simplistes aussi ?
Tout à fait, lorsqu'il s'agit de journalisme. Le Petit Journal, c'est nettement plus loin du journalisme que Les Guignols. Tous les animateurs de divertissement ne sont pas forcément bienvenus dans des événements politiques. Pourquoi pas Lafesse, tant qu'on y est ?
A la Matinale, c'est un ancien comédien devenu journaliste accrédité visiblement, qui fait le clown et pose des questions biaisées aux politiques... souvent les "bons clients"... hyper connus !
Et puis il y a le Petit Journal... qui ne s'appelle pas J.T. mais "petit" donc l'information vue par le petit bout de la lorgnette... s'ils avaient de l'humour, ça passerait mais à la longue, je trouve ça fatiguant car le clampin de base devant sa télé en arrive à croire que l'élection à venir est un combat de clowns.
C'est la politique des petites phrases idiotes sorties de leur contexte... ça s'appelle "biaiser" l'image et "baiser" le ou les politiques concernés. Sur une émission (pour laquelle j'ai travaillé) un journaliste avait la spécialité de, justement, "biaiser" la conversation avec des inconnus de province en les "baisant" profond. Par exemple, un jour, le journaliste voulait faire prononcer le mot pervers à un vieux monsieur... Il nous a raconté (le journaliste) que, pendant dix minutes, il avait parlé de religions, de curés, de "pères" ... " Comment s'appelle le curé de votre chapelle, celui de la ville d'à côté" puis après, qu'il avait parlé de la couleur des "aubes" (vêtements pour les incultes) des curés : jaunes, bleues, violettes etc... et vertes.
Là-dessus, le vieux monsieur a vite embrayé sur les pères verts (curés vêtus de vert)...
Voilà comment on "baise" en biaisant (ou réciproquement)..
A cette démonstration, j'ajouterais l'importance du montage, à la téloche, c'est génial ! Un bon monteur peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui en plus...
Alors bon, pour moi Yann Barthès a un ego quelque peu surbouffi et il l'entretient en écrabouillant gratuitement un candidat qui ne va pas dans son sens et se montre peu amène envers les gens de téloche.
merci clomani ! :-)
J'ai voté pour ce commentaire
Merci
LOL je suis un clampin;-)
gamma
Prenons acte de la montée d’une nouvelle mode : le « little challenger bashing », savoir, en good français, l’humiliation public de petits candidats ou considérés ainsi, en vertu d’haruspices sondagiers dont on nous gorge journellement.
Qu’est-ce qu’un petit candidat ? Sont tels, tous ceux qui se trouvent derrière les potentiels grands timoniers portés par l’UMP et le PS, et leurs faire-valoir acceptables, têtes de gondole du FN et du MoDem, troisièmes larrons en puissance, bien commodes d’ailleurs, puisque l’un fait peur, et l’autre est inoffensif.
Un petit candidat a deux caractéristiques : il est dangereux et ridicule. Dangereux, car il risque de donner trop de poids au premier (et méchant) faire-valoir (d’où le vote utile, outil de correction et de redressement) ; ridicule, car illégitime et impuissant, illégitime parce qu’impuissant, et impuissant car illégitime.
Mélenchon entre donc dans cette savoureuse farandole de pauvres types, sur qui l’on peut taper à l’envi, avec une délicieuse allégresse. Il n’est pas le seul : on se souvient, Didier Porte en a fait la critique, de l’humiliation subie par Philippe Poutou chez le cabaretier Ruquier. Maîtrisant mal les codes du champ politico-médiatique, l’impétrant fut supplicié par des animateurs heureux d’avoir dégotté un sujet de plaisanteries aussi porteur que le patronyme vénérien du candidat. Rebelote, sur Canal +, et ASI s’en est fait l’écho, où Nicolas Dupont-Aignan fut ringardisé par l’équipe du « Grand » Journal qui le jugeait son obsolescence rédhibitoire dans cette antre de la moderne branchouille, merde quoi. Puis vint cette passe d’armes entre Mélenchon et le Petit Journal.
Notez bien que ce n’est pas la première fois que de petits candidats sont ainsi mal(traités) : pour exemple, rappelons-nous l’attitude qui fut celle de Christine Ockrent à l’égard de Gluckstein et Laguillier en 2007 (http://www.acrimed.org/article2599.html). Et l’on peut noter que cette stigmatisation s’étend à l’histoire même des élections présidentielles : dans certaines rétrospectives, on présente avec une outrageuse condescendance les petits candidats, à travers l’histoire, et de la « redondante » et « inoxydable » Laguillier (« travailleurs, travailleuses… »), au « pleurnichard » Marcel Barbu, en passant par le looser-maker Chevènement, et l’« emperruqué » Waechter, aucun ne mérite plus le mépris des journalistes officiels que ces candidats de témoignage.
Certes, ce n’est pas toujours le cas : parfois, les journalistes sont mieux disposés, faisant preuve de neutralité ou de bienveillance à l'égard de certains de ces petits candidats, notamment lorsque leurs résultats électoraux et/ou les sondologues les hissent sur le pavois de la notoriété. Mais c’est comme dans les compétitions de football : au début, on s’amuse et s’émerveille de voir le « petit poucet » remporter des victoires et bousculer les hiérarchies, mais à la fin, on se lasse et s’effraie qu’ils finissent par renverser la table. Quoi ! Une telle équipe représenter la France dans les ligues européennes ! Quoi, un tel candidat représenter la France dans les sommets internationaux ! Vous n’y pensez pas. Certains journalistes politiques ne sont guère mieux que leurs coreligionnaires spécialistes ès sports et vie au grand air.
Cette affaire pose, ce me semble, un deuxième problème : celui des espaces où causer politique. Ceux-ci ont pour parti disparu, ou plutôt, se sont considérablement modifiés. Finies, les grands messes, avec leur inamovible présentateur, leurs codes invariables et leurs cadres bien fixes, voire rigides. Place désormais au mélange des genres, pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire. Ainsi, les points de passage obligés où exposer ses idées sont devenus des émissions faites avant tout pour divertir, transformant la politique un divertissement. Comme ces émissions oscillent entre la politique et le divertissement, il est bien difficile de savoir sur quel pied danser. Et la rareté des émissions politiques, notamment sur les chaînes commerciales que sont TF1 et M6, a pour conséquence de pousser les candidats moyens et petits à se précipiter dans ces émissions, dans l’espoir d’accroître l’audience de leurs idées.
Le Petit Journal appartient à ce type d’émissions. On interroge et moque insensiblement les vedettes et les politiques (tout est spectacle), contribuant ainsi à les confondre. On mélange caprices de stars et maladresses langagières des politiciennes et -ciens, on compare les discours à quelques mois d'interval (le ou la politique se met en difficulté tout(e) seul(e)) et l’on questionne aux moyens d’interrogations piégeuses (le ou la politique est provoqué(e) au défaut). On fait du montage, des petits sketches, mais on fouille aussi dans les archives, on se livre à des enquêtes, on investigue. Bref, mélange des genres, des méthodes, de la qualité des sujets traités. Le tout est neutralisé par le rire : c’est pour rire, on peut se permettre de travestir un tantisoit la réalité, et tordre un peu le bâton, ce n’est que du show, lequel, c’est bien connu, doit must-go-oner. Et l’on ne peut rien faire contre le rire (qui désarme, c’est bien connu) sans quoi l’on passe pour un pisse-froid : le jeu est bien rôdé, chacun doit s’y soumettre, bon gré mal gré.
Voilà quel est donc le tort de Mélenchon et du Front de Gauche : ils ne veulent plus jouer le jeu, celui qui consiste souvent, lorsque l’on voit arriver un journaliste du Petit Journal, à se plier à la gaudriole, sachant que, quoique l’on dise, par la magie du montage-démontage, l’on serait gentiment rabroué. Le Front de Gauche a dit « rideau », on ne joue plus. Je ne veux pas faire péter de la grande théorie, surtout que j’ai déjà été bien trop long, mais l’ire des journalistes du Petit Journal, qui rappelle la procession des fulminants de l’après référendum de 2005, ou encore les cries d'orfraie des journalistes après l’incartade Bayrou-Chazal, ou Mélenchon-X journaliste de quelque importance (il y en eut plusieurs, mettez le nom que vous souhaitez), m’a fait songer à cette phrase de Bourdieu : « l’illusio, c’est le fait d’être pris au jeu, d’être pris par le jeu, de croire que le jeu en vaut la chandelle, ou, pour dire les choses simplement, que ça vaut la peine de jouer. » Les équipes du Petit Journal et leurs victimes consentantes sont prises dans cette croyance que, d’une part, le Petit Journal est tout à fait légitime à se moquer d’eux, et que, d’autre part, il est indispensable de faire bonne figure, de se soumettre à cette innocente remise en cause de son autorité. L’intérêt pour le premier, par l’ironie et éventuellement un minimum d’investigation, est de mettre en scène son indépendance, son incorruptibilité, sa liberté ; pour le second, de montrer son ouverture, sa capacité à prendre en compte la critique, son respect de l’indépendance de la presse, voire son sens de la répartie. Bref, tous deux sont pris au jeu, ont intérêt à jouer un jeu, qui leur semble valoir la peine d’être poursuivi : les bonnes images d’un côté, la bonne figure de l’autre (on se souvient du sketch des Guignols où l’on voyait les conseillers de Paris s’apprêter à l’arrivée du journaliste du Petit Journal, en préparant les effets attendus par ce dernier, qui leur permettrait de passer à l’antenne, et de gagner ainsi en notoriété).
Or Mélenchon et le Front de gauche apparaissent comme ceux qui ont rompu l’illusion, en ont marqué le caractère justement illusoire, et qui menacent ces règles, tacitement, inconsciemment, établies, entre le Petit journal et les politiques : ils refusent de faire bonne figure, ils refusent l’idée selon laquelle tout doit prêter à rire, ils refusent finalement que le Petit journal fasse autre chose que ce qu’il prétend être son magistère, du journalisme. Or, le Petit journal ne fait pas que du journalisme ; selon les règles en vogue, il produit un divertissement, de la politique-spectacle, où les règles journalistiques n’ont qu’une part. Sans doute maladroitement, le Front de gauche a ré-opéré la distinction, à son profit, du journalisme et du spectacle, et bouscule la norme qui voudrait que les deux se mêlassent. Ceci est très périlleux : cela a certes le mérite de la cohérence, mais peut avoir un coût politique, de reste difficilement quantifiable. Mais cela a mis l’équipe du Petit Journal dans une rage folle, comme le prouve son sujet, caricatural.
En somme, tout ceci n’est qu’un épiphénomène, révélateur du triste état dans lequel se trouve le débat politique (qui heureusement trouve d'autre canaux pour se produire). Et j’enrage d’avoir été si long pour l’évoquer. Et m’excuse enfin pour les gaucheries stylistiques qui émaillent ce texte.
Mais j'ai souffert en silence assidu (jusqu'à mon premier paragraphe ci-dessus) et j'ai apprécié.
En outre, je ne vois pas qui ça peut faire "rigoler" d'autres que les décervelés qui font la claque derrière ce "comique" raté.
et je lui fournis un lien où c'est fait.
Encore un petit effort pour gagner votre triple A en sensibilité à l'humour que diaaable !
Anabase parle de "même" traitement. Là ce n'est pas du tout équivalent.
Ce qui ne veut pas dire que le PJ n'ait pas emmerdé d'autres politiciens que Mélenchon pour développer notre "sensibilité à l'humour", vain Dieu.
J'imagine la même chose sur Mélenchon... et les réactions ici. :-)
??? c'est plus méchant avec Delahousse qu'avec Guéant ( qui est juste montré comme un type un peu ennuyeux, c' pas bien méchant...).
Le petit journal tourne tout en ridicule
Pas trop d'accord, justement ils n'arrivent pas à trouver un angle qui ridiculise vraiment Mélenchon et sont plus dans une vindicte frontale. Preuve que les deux parties ont un compte à regler et qu'on sort un peu du ton habituel du petit journal.
ils ridiculisent les valeurs de gauche dont Mélenchon est un des principaux porte-parole. Yan B est au service des actionnaires de Canal+ et doit grassement gagner sa vie; il faut bien rendre service à ces gens si généreux! Les militants devraient empêcher cette équipe (qui ne fait pas du journalisme mais cherche à nuire aux adversaires des liberaux dont font parties les dirigeants et vedettes de Canal + - entre autres chaines de télévision : ceci est le contraire du journalisme et de sa déontologie).
@si pourrait faire une émission sur la déontologie des journalistes, sur ce qui est du journalisme et ce qui est du divertissement, sur l'abus des mots pratiqués par Canal+ notamment avec son "Grand" et "petit Journal"; comment on est passé des "guignols de l'info" dont le nom était clair à une ambiguité permanente avec ce "Petit journal" qui, en jouant avec les codes du reportages ne produit que du mensonge et surtout de l'intoxication (voir le commentaire et les images sur le meeting et le discours de Mélenchon); tous les outils sont là pour unr propagande de haine: il suffit juste de lâcher les fauves pour que ces Denisot, Barthès et autres manipulateurs désignent à la vindict publique tel ou tel groupe qu'on leur demandera de clouer au pilori.
Faites cette émission, ce serait formidable!
Il y a bien matière à débat. Le rire ne doit pas forcément avoir de limite ni de préférence politique, mais en même temps, comment donner raison au Petit Journal ?
D'ailleurs, il y a une distinction fondamentale que personne n'a fait jusqu'ici (peut-être un peu plus bas, mais je n'ai pas encore tout lu) : il ne s'agit pas de se moquer de Mélenchon (ce qui me semble être salutaire et démocratique au plus haut point, sachant qu'il m'est plutôt sympathique). Il s'agit, dans l'argumentation de Mélenchon de ne pas se moquer des chômeurs en lutte, comme le Petit Journal s'était déjà moqué des syndicalistes. Or, là l'argumentation me semble bien plus solide. Se moquer d'un homme de pouvoir comme Mélenchon, c'est la démocratie. Se moquer du malheur des autres et de leur lutte, c'est pitoyable. C'est d'autant plus important pour le Parti de Gauche, qu'il a pour objectif de rendre sa dignité perdue (depuis la fin de la guerre froide et la sociale-démocratie libéralisante) aux luttes sociales.