"Répondre sur l'antisémitisme me fait trop mal"
C'est une série de réactions en chaîne que Le Monde selon K., ouvrage de Pierre Péan, a entraîné autour du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Le livre révèle l'existence d'un conflit d'intérêt entre deux casquettes du ministre : celle d'avant sa prise de fonctions, qui l'a conduit à conseiller des chefs d'Etat étrangers et notamment le président du Gabon Omar Bongo, et celle, aujourd'hui, de ministre (Davantage de détails ici). Pour sa défense, Kouchner dénonce un ton "nauséabond". Ce livre est aussi celui d'un journaliste d'investigation chevronné, dont les nombreux ouvrages ont souvent déclenché la polémique (voir l'article d'@si). Il est notre invité.
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Derniers commentaires
Je fais revivre ce forum, sans doute de sinistre mémoire (désolée), après avoir discuté avec un riverain de Rue89 qui me conseille de lire Carnages de Pierre Péan (sur le Rwanda). Ce que je vais faire, ainsi que "Noirs Fureurs, Blancs menteurs".
Mais cet échange m'a fait un peu replonger dans la "rwandasphère", à savoir les discussions suivant le génocide du Rwanda.
Tentative de résumé (vous connaissez sans doute tout cela, mais cela peut être utile pour les autres)
Le génocide du Rwanda a eu lieu en 1994. Selon l'ONU et l'ensemble des nations, le génocide, mené en trois mois, a vu mourir 800 000 tutsis et hutus modérés de la main des milices hutus interahamwe, jusqu'à ce que le FPR de l'actuel président Paul Kagamé envahisse le Rwanda et mette fin au génocide.
La guerre entre le FPR et le régime rwandais, toile de fond du génocide, avait débuté en 1990, suite à une attaque du FPR (composé en majorité de tutsis et descendants de tutsis exilé du Rwanda depuis les persécutions ayant eu lieu dans les années 60, à l'indépendance). Les fautes respectives des camps varient selon les commentateurs. C'est durant cette guerre, affirment en général les observateurs, que le génocide a été préparé par le biais d'une rhétorique violente utilisée par certains des partis tous neufs du Rwanda (le multipartisme venait d'être mis en place), avant que l'assassinat du président Habyarimana ne lance le génocide à proprement parler.
Jusqu'ici, les choses semblent simples : des éléments extrémistes, plus ou moins proche du pouvoir, ont mis en place et effectué un génocide dans un contexte tendu par une guerre, les tutsis ayant pris, à leur corps défendant, le rôle de "cinquième colonne".
Problème : la France était, de 1990 à 1994, engagée aux côtés du gouvernement rwandais dans la lutte contre le FPR, et l'est restée durant les trois mois du génocide : les dirigeants du gouvernement génocidaires sont restés en contact avec Paris, qui a reconnu ce gouvernement, et la force Turquoise mise en place à la fin a permis de protéger une partie du Rwanda, mais n'a pas toujours su empêcher les massacres et a permis de couvrir la fuite vers le Zaïre d'un grand nombre de responsables du génocide, au milieu d'un exode massif de populations (la plupart des images "du génocide rwandais" que nous avons vu en France à l'époque ne sont pas des images du génocide en lui-même, mais des images des populations hutus en fuite à Goma, au Zaïre).
Pour postuler que la France agi de la bonne façon, il faut donc :
- Soit postuler que le génocide des tutsis n'a pas eu lieu
- Soit postuler qu'il y a eu deux génocides, et que le FPR a également commis un génocide
Sinon, la France est coupable d'un aveuglement assez incroyable, ou alors d'une complicité de génocide.
Il y a beaucoup à dire sur la couverture médiatique de l'époque : on a utilisé toute la vulgate des conflits inter-ethniques pour quelque chose qui, en fait, était tout autre.
Il y a encore beaucoup à dire sur une couverture cacophonique, aujourd'hui, où des acteurs, d'une fiabilité parfois douteuse, disent dans l'indifférence quasi-générale (du point de vue du grand public) des choses parfaitement contradictoires et souvent très graves.
Rappelons un peu les faits :
En 1994, le gouvernement français, c'est
- François Mitterrand, président de la République (qui a porté, dès 1990, l'engagement auprès du Rwanda)
- Premier ministre, Edouard Balladur ; ministre de la défense, François Léotard, ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, porte-parole du gouvernement, Nicolas Sarkozy.
En 1994, Kouchner va sur place au Rwanda et témoigne le même désarroi face au génocide que la plupart des instances internationales, et ONG.
Pierre Péan reproche à Kouchner d'avoir rompu avec la diplomatie concernant le Rwanda (qui consistait en un déni du génocide et des attaques contre le gouvernement de Kagamé) : en effet, selon Péan,
- Le FPR est responsable de l'attentat déclencheur du génocide, et donc du génocide
- Il n'y aurait eu "que" 280 000 tutsis tués, contrairement aux chiffres généralement admis par la communauté internationale, et le FPR serait responsable de massacres de hutus beaucoup plus importants, ce qui accréditerait la thèse du double-génocide
- La France a eu raison sur toute la ligne au Rwanda
- Ceux qui disent le contraire sont les partisans d'un alignement sur les Américains qui supplantent les français dans le pré carré africain et sont beaucoup plus capitalistes et durs.
C'est un retournement, par rapport à ce qui est admis par les institutions internationales, tout de même assez énorme ! Il me semble que cela prête beaucoup plus à interrogation que l'utilisation du mot "cosmopolitisme" (même si celui-ci, à vrai dire, dévoile un "patriotisme" qui peut expliquer certaines sympathies au niveau de ses thèses).
Les ouvrages de Pierre Péan sur le Rwanda ont, par la crédibilité de leur auteur, redonné du souffle au tenants du déni du génocide (c'est à dire, soit ceux qui considère qu'il n'y a pas eu génocide des tutsis, soit ceux qui considèrent qu'il y a eu double génocide).
Pierre Péan n'est pas le seul dans ce cas : le journaliste Stephen Smith, par exemple, après s'être inquiété de la montée de la haine au Rwanda entre 1990 et 1994 dans Libération, fait surtout écho aux accusations contre le FPR dans le Monde après 1994, et affirme dans "Négrologie" que la France a eu raison au Rwanda ; il a après écrit avec Antoine Glaser "Comment la France a perdu l'Afrique", mais je ne sais pas ce qui y figure, ne l'ayant pas lu.
Dans les autres journaux, le jeu des sympathies avec les différents journalistes impliqués pour une thèse ou l'autre, l'historique de la couverture du génocide à l'époque, ou encore les sensibilités idéologiques amènent à des prises de parti variables, et, d'ailleurs, pas toujours les même dans les mêmes journaux (vous avez fort justement cité deux articles contradictoires parus dans Libération suite à la publication de Noires Fureurs, Blancs Menteurs).
Par ailleurs, les responsables politiques au pouvoir en 1994 ont souvent eu des déclarations tout à fait sinueuses concernant le Rwanda :
Exemple : Juppé, face à l'association France-Turquoise (qui vise à défendre l'action de la force Turquoise) :
"(…) Quant au Rwanda, je distinguerai mon sentiment personnel, que je garde pour moi, et l'intérêt de la France. J'espère seulement qu'un jour la vérité historique sera faite sur ce qui s'est passé au Rwanda à partir de 1993. Un rapport du Conseil de sécurité, qui n'a pas fait l'objet d'une grande publicité jusqu'à présent, pointe les crimes commis en République démocratique du Congo. Sur un plan diplomatique, nous avons intérêt à avoir de bonnes relations avec le Rwanda et le processus amorcé par le Président de la République doit être poursuivi dans des conditions convenables. M. Kagamé a dit que je ne serais pas le bienvenu au Rwanda, et je lui ai répondu que je n'avais pas l'intention d'y aller tant que circulerait le rapport qui met en cause M. Mitterrand, M. Balladur, M. Védrine, M. de Villepin, M. Léotard, moi-même et l'armée française. Ce tissu d'inventions et de mensonges est destiné à créer un contre-feu à l'instruction judiciaire menée en France. Comme je l'ai dit devant la commission de l'Assemblée nationale présidée par M. Quilès, l'opération Turquoise est à l'honneur des militaires français qui ont sauvé des centaines de milliers de vies."
De Villepin a, par ailleurs, parlé de "double-génocide"
A noter, dans aucun pays à part la France (et dans la diaspora rwandaise de Belgique) on n'entend parler de "double-génocide" !
L'instruction judiciaire menée en France est celle du juge Brugière, concernant la responsabilité du FPR dans l'attentat qui a tué le président Habyarimana, son homologue burundais. Pierre Péan la cite dans l'émission, et a l'air de s'être appuyé sur cette instruction (un des témoins-clé de l'instruction, Abdul Ruzibiza, est abondamment utilisé par Péan).
Jusque là, le gouvernement de Kagamé poussait des hauts cris face à l'instruction du juge Brugière, affirmant que le dossier était monté pour masquer la responsabilité de la France. On pouvait être tout a fait méfiant vis à vis de cette opinion, le gouvernement de Kagamé ayant aussi de nombreux torts (dont ceux pointés par Juppé, qui n'ont cela dit pas de lien direct avec la réalité ou non du génocide tutsi). Cela dit, de nouveaux événements, en 2011, laissent planer un doute raisonnable, puisque le juge Brugière (qui a abandonné ses fonctions pour briguer un mandat électif aux couleurs de l'UMP), est accusé depuis 2011, dans le cadre du dossier de Karachi, d'avoir laissé de côté des éléments qui ne cadraient pas avec la thèse officielle, notamment pour cacher des histoires de rétrocommissions incriminant... Balladur. Sans vouloir tout mélanger, cela n'introduit-il pas néanmoins des doutes sur la validité d'une instruction qui arrangeait tellement le gouvernement Balladur ?
Sinon, dans le camp des contempteurs de la France au Rwanda / de ceux qui reconnaissent le génocide :
- L'association Survie - plutôt marquée à la gauche / extrême gauche, avec quelques relais chez les verts, accusée par ses adversaires (dont Péan) de servir de relais aux thèses du gouvernement rwandais actuel
- Colette Braeckman, journaliste au quotidien belge Le Soir
- Patrick de Saint-Exupéry, journaliste au Figaro, qui a écrit l'inavouable.
On remarque aussi des journalistes, comme Jean Hatzfeld, qui s'intéressent peu à l'implication de la France, mais évoquent la mécanique génocidaire contre les tutsis : de fait, les livres de témoignages d'Hatzfeld vont donc plus dans le sens d'une reconnaissance du génocide.
Enfin, il y a effectivement, comme le dénonce Péan, la sphère humanitaro-atlantiste, à savoir Kouchner, BHL, Glucksmann (plutôt Glucksmann fils d'ailleurs) - mais aussi l'ONU et la communauté internationale, n'oublions pas !
Les débats autour du Rwanda portent de tels enjeux que toutes les personnes évoquées plus haut, quel que soit leur camp, sont plus ou moins accusées de mensonge ou d'erreur (selon leur crédibilité), voire de racisme, par leurs adversaires. Pourtant, les enjeux sont trop importants pour que l'on laisse ces batailles de boue faire obstruction à la vérité...
Difficile d'y voir plus clair avec les chercheurs : en effet, les rares chercheurs sur la région des grands lacs s'opposent sur la place (centrale dans notre cas) de l'ethnie, et ont souvent travaillé au Rwanda ou Burundi, ce qui semble conditionner leurs sympathies... Les articles sur Jean-Pierre Chrétien, André Guichaoua, Filip Reyntjens ou Bernard Lugan dans wikipedia sont assez révélateurs des sympathies et oppositions.
(je passe les enquêtes internationales, la commission d'enquête belge, la mission d'information française, etc.)
Au-delà de l'enjeu, énorme, de savoir exactement quelle a été l'implication de la France dans un cas de génocide, ce débat pose d'autres questions tout à fait essentielles :
- La pertinence de la grille ethnique appliquée à tort et à travers, en France, à l'analyse des conflits africains (@si a déjà évoqué le sujet et le débat dans un article de Justine Brabant) : en effet, les tenants de "la France a raison" affirment la prégnance de cette grille, que contestent les autres.
- La remise en cause ou non de la politique et diplomatie française en Afrique. Si la France a eu tort au Rwanda, où elle a été par une politique d'alliance et d'engagement armé indépendant, au nom de la francophonie, hors débat national (décision par l'exécutif), alors cela remet radicalement en cause sa politique en Afrique en général, qui répond aux mêmes principes. Sinon, cela veut dire que cette politique peut être considérée comme bonne, voire meilleure que l'influence Américaine en Afrique. La question se pose de moins en moins, vu que la France perd progressivement son influence en Afrique ; mais son bon droit au Rwanda est défendu par Pierre Péan sur ces principes, par exemple.
Etc.
Au vu de tous ces enjeux, il est absolument aberrant que les débats sur le Rwanda soient à ce point considérés comme des querelles de spécialistes !
Il serait véritablement essentiel qu'un acteur extérieur à ces querelles vienne exposer les enjeux du débat et tester la solidité des affirmations lancées de part et d'autre...
Nous aurions vraiment besoin d'@si sur ce sujet. Vraiment.
Quel dommage, l'emission partait bien et ... dérapage béhashelien (N.m : attitude de BHL) et godwiniste, la question méritait d'être posée, mais pas de s'y attarder, qu'est ce qui pèse le plus lourd dans la balance ? que P.Pean ait utilisé le mot cosmopolite dans son dernier livre ou qu'il ait réalisé des livres avec des collaborateurs juifs ... allons Daniel ... pour le coup c'est kouchner qui par des moyen alambiqué a cherché a atteindre son détracteur sachant que l'évocation même du mot "anti-vous voyez qui je veux dire" soulève toujours un buzz carnavalesque.
Et je comprends le départ de Péan, comment prouver ce qu'on est pas ?
Et pour dire vrai, et au risque de vous paraitre niais, je n'avais jamais fait gaffe que Kouchner était juif.
Bien dommage cette fin d'émission. Mais c'est bien de pouvoir voir ça aussi.
A.? Vieilli. Personne qui, refusant les limites d'une nation, se déclare citoyen du monde.
Anton. nationaliste :
1. ... je suis né nationaliste. Je ne sais pas si j'ai eu la bonne fortune d'inventer le mot, peut-être en ai-je donné le premier la définition. J'ai reproduit ici mes articles; j'aurais pu y joindre : La querelle des nationalistes et des cosmopolites.
Barrès, Mes cahiers, t. 2, 1901-02, p. 248.
? Emploi adj. [En parlant de l'attitude ou de l'état d'esprit d'une pers.] Notre tradition est révolutionnaire et cosmopolite (Tharaud, Dingley, 1906, p. 37).
B.? Personne qui voyage à travers le monde sans se fixer, par goût ou par nécessité (politique ou professionnelle).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Cosmopolitain, subst. masc. Synon. vieilli de cosmopolite. b) Cosmopoliter, verbe intrans. ,,Parcourir le monde`` (Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 131).
? Emploi adj.
1. [En parlant d'une forme d'esprit] Qui est propre au cosmopolite. Cette curiosité cosmopolite assemble volontiers dans une même page les disparates de plusieurs siècles et les contrastes de plusieurs civilisations (Taine, Dern. Essais crit. et hist., 1893, p. 39).
2. [En parlant d'une collectivité hum. ou d'une chose créée par l'homme] Qui rassemble des personnes ou des éléments de plusieurs pays du monde. Foule, port, quartier, ville cosmopolite. Une macédoine cosmopolite aussi diverse que Jérusalem au moment de la Pentecôte (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 277).
3. BIOGÉOGRAPHIE. Qui connaît une très large répartition géographique. Animal, espèce, plante cosmopolite :
2. Zoologiquement considérée, l'Humanité nous présente le spectacle unique d'une « espèce » capable de réaliser ce à quoi avait échoué toute autre espèce avant elle : non pas simplement être cosmopolite, ? mais couvrir, sans se rompre, la Terre d'une seule membrane organisée.
Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain, 1955, p. 268.
outre les archive du net il y a aussi une société qui a créée ce le site internet d'IMEDA.
http://www.comcicomca.com/texte/nosclients.php5?nom_court=imeda
@+
je
Quant au mot qui dérange, "cosmopolitisme", il signifie "citoyen du monde", et c'est un compliment. Si certains l'ont dévoyé de son sens étymologique, c'est un autre sujet.
Et vous me demander de parrainer l'émission ???
Il me semble que la maladresse (consciente ou non) de Péan au sujet de ce mot ne méritait pas tout ce tapage. Si ça rappelle de douloureux souvenirs à certains, c'est aujourd'hui que l'Afrique se meurt dans l'indifférence quasi générale. Le "rapport" de Kouchner est à cet égard navrant.
http://frenchcarcan.com/
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Quant à l'argument-clef de Kouchner,. "le cosmopolitisme anglo-saxon" rappel nauséabond des années trente , c'est une échappatoire facile. Personnellement j'y vois plutôt le rappel de son "américanisme": n'oublions pas qu'il était favorable à l'intervention en Irak par exemple.
C'est une défense habile de la part du misitre mais très déloyale car l'accusation d'antisémitisme disqualifie d'emblée la contradiction . Dommage que D.S ait cru bon de suivre.
P.G
Je crois que le problème de la fin de l'interview n'est pas un problème de forme, ni un problème de technique d'interview, ni un problème de professionnalisme. C'est un problème de fond de la presse française, engluée, paralysée par les campagnes dans lesquelles on brandit l'arme de la dénonciation de l'antisémitisme pour, justement, détourner l'attention, ou faire taire, ou faire peur.
L'accusation d'antisémitisme est de toute évidence un stratagème trouvé dans l'urgence par Kouchner. C'est son avocat qui a trouvé la faille (un mot dans 400 pages, sorti de son contexte) il est dans son rôle et il est bon, il faut voir l'efficacité d'une telle accusation, mais un journaliste spécialisé dans la critique des médias est-il dans son rôle en relayant lourdement cette accusation grotesque ?
Je ne comprends pas DS qui est franchement malhonnête dans cette interwiew. Du moins c'est comme ça que je le ressent. Je suis déçu mais c'est parceque j'en attends toujours le meilleur...
En plus je suis convaincu que si certaines personnes sont intouchables car s'attaquer à eux est forcément antisémite, il y aura bientôt un éffet boomerang : à savoir une résurgence très forte de l'antisémitisme, et ça me met hors de moi...
Il y déplore que chez beaucoup de juifs la réalité d'aujourd'hui soit toujours perçue à travers le souvenir du nazisme, et de l'antisémitisme qui l'a précédé. Ils n'ont pas vaincu Hitler dans leur tête, ce qui déforme leur perception de la réalité d'aujourd'hui et les conduit à des prises de positions absurdes. Sur la politique israélienne bien sur, mais c'est vrai aussi sur quantités d'affaires franco-françaises, Mermet, Morin, Siné, Enderlin...
Ce serait dommage qu'ASI soit victime de cet aveuglement. Pour un site de critique des medias, c'est assez ennuyeux.
J'ai souvent alerté sur ce risque et je suis un peu désespérée de voir que DS tombe encore dans le piège.
Et qu'une autre, toujours sur ce site, appelle au meurtre de Mohamed Sifaoui.
En effet ce livre lui vaut de "terribles emmerdes" comme il le dit et cela se comprend. Lisez son livre puis lisez celui de Roméo Dallaire (commandant de la MINUAR) "J'ai serré la main du diable" et faites vous votre opinion.
D'autant plus que je suppose qu'il insiste à nouveau dans son livre sur l'attitude "irréprochable" de la France pendant cette période. Cela laisse pantois quand on pense que même que la mission d'information parlementaire menée en 1998 soulève bien des questions sur le rôle de la France pendant ce génocide, on y voit le médecin de Mitterrand (Bernard Debré) qui affirme que la France a continué à livrer des armes au Rwanda (à l'AGR) après le 6 avril 1994.
P. Péan s'est justifié sur le mot cosmopolitisme que D. SCHNEIDERMAN considère comme antisémite.
P. Péan connaît d'ailleurs bien ce mot qui a été utilisé entre les deux guerres à l'encontre des juifs.
Ce point est à charge contre lui.
Mais ce n'était pas le sujet de l'émission qui était les informations portées contre BK et amplifiées par Marianne et la TV.
Pour ceux qui n'ont pas eu le temps de lire le livre nous avons appris quelques chose sur la comportement de BK à l'égard
du Rwanda et de Paul Kagamé, pdt du Rwanda. Ce pays sent le souffre à cause des génocides et le livre de PP est sensé
y apporter un éclairage. Dommage que l'émission ait dérivé ; nous restions sur notre faim.
D.SCHNEIDERMAN vous nous devez une autre émission sur le sujet, mais P. Péan acceptera t-il de revenir ?
http://www.rue89.com/2009/02/15/pierre-pean-un-enqueteur-au-service-du-pouvoir
C'est quoi ça!tu sous-entends, tu supputes tu insistes dans ta logique, nous dans ces réponses nous ne trouvons pas une once d'antisémitisme et toi avec tes gros sabots tu continues à t'enliser. Il y a dans tout cela Daniel un inconscient qu'il te faut revisiter. Pour le reste je vais pas quitter arrêt sur images c'est trop bien. Tout le monde peut se tromper mais là quelle démonstration. A quand une émission sur comment traiter et critiquer des citoyens de confession judaïque, ou sur comment les journalistes évitent ce sujet tabou dans notre société.
Maunoir Charbonnel
Déjà l'été dernier j'avais été sidéré de son accusation d'antisémitisme proférée presque mécaniquement à l'égard de Siné, mais je m'étais dit que l'erreur était humaine et que l'on pouvait se laisser prendre un jour à hurler avec les loups.
Encore une fois, je suis frappé par son refus obstiné de s'excuser.
J'en viens à soupçonner un symptôme de grosse tête caractérisé.
Comme l'a dit très bien avant moi un autre abonné, le fin mot de cette histoire, c'est que le téléspectateur reste sur cette idée choc que Péan est soupçonné d'antisémitisme. En ce sens, le méprisable écran de fumée lancé par Bernard Kouchner dans l'hémicycle a parfaitement atteint son objectif : faire diversion.
Que cela ait marché jusque dans les studios d'Arrêt sur images, cela me consterne.
Au JT de TF1, va encore, mais sur ASI, non ! (car, faut-il le rappeler, je paie pour voir ASI).
Quant à cette phrase écrite par Daniel suite à l'émission, elle me fait tout simplement froid dans le dos :
"Je connais mieux son ex-co-auteur Philippe Cohen, patron de Marianne 2, qu'il serait évidemment absurde de soupçonner de quoi que ce soit."
Faut-il comprendre que la seule façon d'échapper à l'accusation d'antisémitisme est de co-écrire ses livres avec un juif?
Parce qu'un auteur juif ne saurait taxé de la même manière qu'un goy d'antisémitisme?
Si c'est ce que vous croyez, Daniel, je vous invite à réviser ce classique du terrorisme (intellectuel celui-ci) : le "self-hating jew".
Le propre de la folie n'est-elle pas quelque part d'avoir toujours réponse à tout?
JHM
PS : à la prochaine attaque de paranoïa, je demande mon désabonnement, car les limites de la décence ne peuvent être indéfiniment franchies.
MISERERE NOBIS !!!!
Pourquoi?
C'est très simple: Péan Pierre est un anti-sémite (déguisé, comme la plupart de ceux qui ont sur ce "Blog" désapprouvé, parfois d'une manière "obsessionnelle" l'attitude de D.S.) donc il (Pierre Péan) n'a droit qu'à être jeté aux chiens...
Et surtout, surtout, ne partez jamais en vacances avec lui (Pierre Péan).
" Ite, Missa est."...
Il a été lui même assez victime d'intolérance pour ne pas tomber dans ce travers.
En un mot, justement il faut qu'il ait toujours le dernier mot.
J'ai très souvent constaté cette propension chez daniel Schneidermann à ne pas laisser à l'autre développer ses arguments, à l'interrompre.
La réaction de Pierre Péan devrait l'amener à s'interroger sur sa façon d'appréhender l'autre.
N'est ce pas aux spectateurs/internautes de juger de la sincérité du propos?
Peut-être D.S. a-t-il oubli ses auditeurs, transformant l'émission en un module de formation journalistique?
en Afrique et on s'indigne de l'attaque de Mr PEAN à son encontre.
C'est une vieille recette maintes fois éprouvée: les petits délinquants pris la main dans le sac se font passer pour des victimes du racisme.
Mr PEAN s'est trompé et le reconnaît. Mais, au fait, quelle est son erreur? Le mot "cosmopolitisme" serait-il condamné à être éternellement
associé à l'antisémitisme parce qu'il a fait partie de la rhétorique extrêmiste? Mais il faudrait réécrire tous les dictionnaires de
toute les langues du monde!
Mr KOUCHNER a donné le change et Mr SCHNEIDERMANN est tombé dans le panneau. La violence de l'insinuation "Je ne suis pas dans le secret de votre âme", formulée à deux reprises, me fait mal. Je viens de revoir cette séquence et je souffre. Je souffre de l'injustice infligée
à un homme que je crois de bonne foi.
Je suis un téléspectateur assidu d'ASI depuis longtemps. Aujourd'hui, j'ai la nausée. Je comptais me réabonner dans deux mois, mais je ferai
l'économie de 30€. Malheureusement.
zero pointé pour daniel. le problème c'est kouchner, pas pean, qui parait fatigué...le sujet n'est pas la...
Yannick
Je les trouve étrangement silencieux sur le sujet.
Vous croyez que Péan est antisémite ? et alors ! ses allégations en sont-elles pour autant nécessairement mensongères ? Et s'il disait la vérité sur Kouchner, faudrait-il la nier au prétexte que sa motivation pour la dévoiler est son hypothétique antisémitisme ?
Sacré dilemme ! La vérité doit-elle nécessairement se parer de la vertu ? Les motivations à dévoiler une vérité interfèrent-elles avec cette même vérité. La décrédibilisent-elles ? La rendent-elles moins véridique ?
La méthode utilisée par K en dit long sur sa connaissance de la nature humaine, mais cela non plus, ne doit pas jeter le discrédit sur sa moralité.
J'ai acheté le livre : je me forgerai ma propre opinion (en lisant ceux qui l'ont précédé si nécessaire).
Daniel dit que Pean a écrit dans son livre (....Et Péan nous dépeint Kouchner "comme mû par une urgence absolue" se levant pour écouter le God save the queen, et se rasseyant quand éclate La Marseillaise....)..je sais pas si c'est vrai, Daniel n'a pas cherché à le savoir. Si c'est vrai moi je trouve que venant d'un ministre de la républic c'est très grave, surtout lorsque l'on reproche aux "jeunes" des banlieux de siffler la Marseillaise!!! il est ou l'exemple ?!!
N.B.: C'est ma contribution au débat, j'espère qu'elle ne sera pas virée comme la précédente...merci.
JP Voirin
Déjà quand j'ai écouté Kouchner demander à l'assemblé avec un ton professoral :
"cosmopolite çà ne vous rappelle rien ?"
j'ai pensé eh ben non, moi personnellement çà ne me rappelle rien, et qu'est ce qu'il attend pour nous le dire ce professeur K. ?
Donc en regardant le clip sur internet à cette minute je ne comprennais meme pas où était le problème...
Mais peut etre suis je trop jeune, pourtant 52 ans, ou peut ne suis je pas assez cultivé...
...alors j'ai cherché sur internet.
J'ai pu comprendre que le qualificatif "anglo saxon" avait quelque chose d'un peu antinomique avec "cosmopolitisme" (volontairement sans doute de la part de Péan), selon moi Péan a voulu le paradoxe pour exprimer que les anglo-saxons ont une vision du cosmos qui s'arrete à eux, pour exprimer que tout l'espace leur appartient càd qu'il se sentent partout chez eux.
Et la photo qui fait la couverture du bouquin de Péan m'évoque aussi cela : le président américain est dans une attitude assez désinvolte et familère par rapport à B.K. où l'espace corporel de celui ci est envahi par l'autre. En effet par son bras, l'américain s'appuye sur les épaule du français, sans réciprocité du geste d'apres la photo...
Compte tenu de la crise que nous traversons en 2009 grace aux subprimes made in USA, les termes de Péan me parlent... mais pas d'antisémitisme. Non vraiment je ne vois pas ce que l'antisémtisme vient faire là dedans.
Il aura fallu isoler le mot "cosmopolitisme" de son contexte et en plus rappeler un autre contexte (vieux de 75ans et donc sans rapport), pour arriver à l'antisémitisme des années 30... Pour arriver à faire dire à quelqu'un ce qu'il ne dit pas, n'est ce pas un peu "tordu" comme méthode !!!
En regardant l'émission, comme pas mal d'asinautes, j'ai vraiment l'impression que Daniel perd son objectivité vers la fin, il dérape dans des pensées suspicieuses et donc irrespectueuses envers Péan, qu'est ce qui se passe, qu'est ce que Daniel veut faire dire à P.Péan ?
Déjà il ne laissait guère le temps à Péan de répondre complètement aux questions, en le coupant trop souvent, c'en était un peu pénible pour le spectateur que je suis et qui aurait bien aimé savoir ce que Péan avait à dire jusqu'au bout du sujet.
Mais ce qui m'a le plus dérangé c'est lorsque Daniel prononce cette petite phrase :
"je ne suis pas dans le secret de votre 'âme"
A quel titre parler de l'âme de son interlocuteur devant des milliers de spectateurs, là tout d'un coup ?
A mots couverts cette réflexion présume Péan ne pas être sincère. Alors à quoi bon l'interroger finalement ?
mais surtout quelle maladresse et quelle offense de répéter une deuxième fois la petite phrase !
Que pouvait répondre Péan à ce qui n'est même plus une question mais un déni de confiance.
Sa réponse a été de quitter le plateau sans agressivité, et il a eu là une attitude digne et appropriée je trouve !
De toutes façon l'âme de Péan est en amitié avec un certain Ph.Cohen qui, si j'ai bien compris, est juif. Alors est ce qu'un juif peut être antisémite ou être l'ami d'un antisémite ?
Je trouverais bien que Daniel ait envie de s'excuser sincèrement vis à vis de P.Péan et qu'il permette à ce dernier de prendre connaissance du contenu de ce forum, car ce forum porte en lui même une formulation d'excuses : il importe que les interviewés ne se sentent pas sous le seul jugement du journaliste mais aussi sous celui des spectateurs, lesquels peuvent être en désaccord avec le journaliste.
Meme si ici Daniel a fait une gaffe, je ne serai pas du genre cependant à dire : je ne m'abonnerais plus. Nous avons tous des droits à l'erreur et le boulot de Daniel et son équipe est remarquable et reste très intéressant (surtout si il reste à l'écoute de ses asinautes!)
Or justement le boulot de PP, c'est d'être précis dans ses mots !
A moins que vous pensiez qu'il est désormais normal pour un journaliste de mal écrire pour éviter les accusations idiotes.
Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la compréhension de ce qui vient de passer , je vous invite à écouter Pierre Péan sur le site de Télérama (http://www.telerama.fr/idees/pierre-pean-le-soupcon-d-antisemitisme-ca-je-ne-supporte-pas,39116.php )
Autour de moi les gens sont excédés par le comportement méprisable de Bernard Kouchner qui a réussi comme un lâche à focaliser l'attention des gens sur l'antisémitisme .Je viens de lire les commentaires de Daniel Cohn -Bendit , qui bien que juif , se montre bien sévère avec lui .A force de jouer avec le feu , on s'y brûle .Si certains pensent que l'on peut museler le peuple avec les arguments utilisés de cette façon honteuse , ils se trompent .Et dire que j'ai offert pour Noël des abonnements à @si .....Triste .
Ce que je veux encore dire, c'est que j'ai trouvé énormément de plaisir à lire la plupart des contributions, intelligentes, cohérentes, justes et très humanistes .Merci à vous pour ce que vous m'avez apporté .
A un moment dans l emission DS evoque des consequences indirecte suite a la sortit d un livre de Pean, du temps ou DS travaille pour le Monde.
Est ce que c est consequences peuvent avoir un raport avec ce qu il s est passe dans l emission ?
Dans une emisson precedente Sine a aussi essuyer dans attaques racite, mais bien moin insiste (je trouve) et aussi defendu par le reste de l equipage. Pean n a pas recu le meme traitement
Il y a t-il une bonne facon sur un plateau de prouver que l on est pas anti-semite ? je suis pas sur
Est ce que cela change le travaille d investigation realise par pean ?
Poser de telles questions est légitimes. Mais une fois que Péan a répondu (que peut-il apporter de plus que de nier l'accusation et de dire qu'il ne recommencera pas ?), cela ne sert à rien d'insister lourdement ! Surtout quand l'accusation porte sur un malheureux petit mot dont la majorité des personnes ne soupconne même pas la connotation antisémite ...
Peut-être péan est-il anti-sémite, mais à chacun de se faire son opinion à partir du débat. L'erreur est de reposer plusieurs fois la même question.
Insister sur la même question quand la réponse la plus aboutie a déjà été donnée, c'est révéler sa conviction, son désaccord avec cette réponse. Ce n'est plus du journalisme, c'est un interrogatoire. Il ne s'agit pas de fuir le débat, puisque le journaliste ne laissait plus de place au débat...
ne soyez pas étonnée si je ne renouvelle pas mon abonnement.
Il a fait son boulot de journaliste qui pose des questions et insiste quand il n'a pas la réponse alors que l'invité a accepté de venir répondre à des questions justement.
DS veut savoir (et avec lui chacun d'entre nous ) si le livre de Pean a des relents d'antisémistime oui ou non, il pose donc les questions qui nous permettront de nous faire une opinion.
Le départ de Pean donne une piste de reflexion...
C'est à Pean de s'excuser d'accepter un débat et de ne pas etre capable de le tenir jusqu'au bout, DS est dans son rôle et l'autre ne joue pas le jeu, d'autant qu'il a la plume bien acérée quand il s'agit que dire que le million de tutsis massacrés est responsable meme si victime...
Il ne vient à personne l'idée que ce type est un sale type et que son "parler d'antisémitisme me fait trop mal" n'est qu'une posture puante de mauvaise foi ?
C'est parce que DS est capable de ce type de débat que je suis abonnée à ce site. Merci à lui.
Backchich continue ses enquêtes et cela n'est pas fini pour Bernard Kouchner . Honte à lui et à Daniel Schneidermann de s' être engouffrés dans cette voie nauséabonde . Si l'on ne peut sonder l'ame de Pierre Péan,ce que cette affaire a révélé ne grandit pas les auteurs de cette dérive qui laissera des traces plus proccupantes qu'il ne paraît .
J'ai eu l'impression de revoir la scène sur le plateau d'ASI. A tel point qu'une personne qui m'est proche m'a dit: "Mais Schneiderman, doit être juif?". J'en suis tombé des nues, car je ne m'étais jusque-là (et je regarde ASI depuis sa création) tout simplement jamais fait ce genre de réflexion, tellement la détection du juif à travers son patronyme n'est pas un réflexe chez moi (ni chez mon amie d'ailleurs).
Et voilà le résultat de ces pitoyables insinuations : je vais dorénavant commencer à repérer la "nature" des personnes qui participent à un débat avant de juger rationnellement leur argumentaire. L'accusation même larvée d'antisémitisme réveille ... une forme d'antisémitisme larvé !
Bien fait ? Si on sait que le fond de l'âme n'est pas sondable, inutile d'y faire allusion. Faire confiance à son interlocuteur et laisser les spectateurs juger des arguments, voire des termes utilisés, devrait largement suffire dans cette émission.
Il eût été bienséant de repérer qu'au contraire l'insinuation de plus en plus répétitive d'antisémitisme dès que l'on attaque l'action d'un homme public est en soi un phénomène sociologique et médiatique digne d'être étudié comme n'importe quel autre sujet, par exemple sur le plateau d'ASI.
J'attends fermement l'émission.
Francis Commarrieu.
Daniel Schneidermann aurait dû voir et ressentir la violence qu'il lui faisait. Il aurait du savoir arrêter.
Deux journalistes européens ont été interpellés au Gabon
NOUVELOBS.COM | 11.02.2009 | 09:28
Pierre Morel et Olivier Ponthus tournaient un reportage sur "l'affaire" Kouchner pour l'émission de Canal + "L'Effet Papillon". Ils ont été relâchés mardi soir. Caméra et cassettes devaient leur être rendues mercredi matin.
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias__pouvoirs/20090211.OBS4187/deux_journalistes_europeens_ont_ete_interpelles_au_gabo.html
Je me suis abonné pour soutenir @si croyant que vous n'étiez pas comme les autres, que vous pouviez apporter qqchose au débat publique, et voilà que vous vous retrouvez à pratiquer le même terrorisme intellectuel que le reste de vos confrères de la télévision de qui on se détourne tellement on en a marre de la pensée unique et du formatage idéologique dont ils font preuve.
Moi j'en ai marre de ces histoires d'anti sémitisme, pour tout et n'importe quoi, toujours pour les mêmes raisons pour essayer de discréditer quelqu'un quand il tient des propos ou des idées qui dérangent.
Péan a raison, un mot a un sens, et quand il s'agit d'exprimer une idée, si ce mot correspond le mieux à cette idée, rien ne doit l'empécher d'utiliser ce mot. Sans cela cela commence par un mot, et puis c'est un autre, et au final on se retrouve dans l'impossibilité de penser librement ...
Quand à votre argumentation Daniel Schneiderman elle ne tient pas la route, il est aussi bien plausible, aussi chevroné qu'il soit, que dans sa réflexion Pierre Péan a plus eu à l'esprit les révélations qu'il voulait faire, que de s'inquiéter des faux-procès qu'on pourrait lui faire avec l'utilisation de tel ou tel mot.
Et même si Pierre Péant, tel aux échecs, a quand même pris le temps d'essayer d'imaginer à l'avance les possibles coups de son adversaire pour "déminer" comme vous dites, aussi chevronné qu'il soit, qu'y a t il d'impossible à ce qu'il n'ait pas pensé à tous les coups possibles, Pierre Péan n'est pas Kasparov non plus ...
Il était donc profondément ridicule et absolument impardonnable d'insister ainsi, et on a sentit votre parti pris, votre déraison, qui visiblement s'active dès lors qu'il s'agit de parler d'antisémitisme, c'est laid, ce n'est pas ce qu'on attend de vous.
Pourquoi est-ce que cela vous touche autant que vous en venez à perdre la tête dites-nous ? Vous ètes juif ? Vous avez été victime d'actes antisémites ? Vous avez eu de la famille déportée ? Ou alors vous ètes un fervent défenseur de la cause anti-raciste ou anti-anti-sémite ? Je n'en sais rien et je ne veux franchement pas le savoir et j'aimerais que tout cela qui ne concerne que vous même ne vienne pas surgir en pleine émission où on s'attend de voir un journaliste objectif essayant de mettre à la lumière certaines idées ou de poser des questions de manière raisonnée, et non pas un homme avec son histoire qui agit de manière déraisonnée et passionnée ...
J'adresse à Pierre Péan toute ma sympathie et mon soutien, j'admire beaucoup les journalistes d'investigation, il en faudrait beaucoup plus.
Et honte à Daniel Schneiderman vraiment.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Faut-il alors en conclure que pour DS tous les @sinautes qui ont critiqué sa dernière émission sont des antisémites plus ou moins refoulés ? Si pour lui, comme il a semblé le signifier, son seul méa culpa est d'ordre "technique" (j'aurais dû mieux "gérer", j'aurais dû mener l'interrogatoire plus "habilement, et professionnellement"... ) alors on peut se demander si ce n'est pas ce qu'il pense, "dans le fond de son âme" à lui, de tous ceux qui ont osé le critiquer non pas sur la forme de son entretien (là il en est d'accord et il s'en "excuse"), mais sur le fond, sur son intention de transformer l'émission en tribunal et à se prendre lui comme juge suprême...( " PPéan est parfaitement sincère, quand il assure ne pas être antisémite"- DS a parlé).
L'objet des émissions à venir va-t-il renforcer cet aspect ? Cette "ligne "éditoriale" de @Si va-t-elle s'amplifier, se systématiser? Quel rapport entre ceux qui ont signé la pétition il y a un an pour sauver "arrêt sur image" (le maintien de la seule émission télé de décriptage des images) et le caractère que prennent les émissions actuelles ? Sommes-nous toujours dans le droit à l'information, le respect des images télévisuelles... ou avons nous versé dans "autre chose" ? Pourtant dans sa campagne de promotion pour mettre @SI sur internet DS nous avait averti : cette nouvelle émission "ne sera ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ». Que voulait-il dire par "ni tout à fait la même" ? Que de zones d'ombre ! Or, chacun peut constater que DS ne s'exprime jamais dans l'interaction sur le forum (contrairement à d'autres de ses coéquipiers). Il n'est pas dans le dialogue (un "forum" n'est-il pas fait pour ça ?) et donc on ne sait pas ce qu'il pense des questions posées par les @sinautes (mais comme on le sait il y a des sillences assourdissants !) C'est pourquoi, une prochaine émission où il serait lui, l'invité, pourrait être l'occasion d'apporter des éclairages à tout ceci.
"J'exècre l'antisémitisme et toute forme de racisme";
Si j'ai besoin de le déclarer chaque fois que j'aborde, par exemple, l'épineuse question de la politique israelienne en Palestine, qu'il y ait ou non des Juifs parmi mes interlocuteurs, c'est que je redoute d'être taxé d'antisémitisme.
Une forme de culpabilité, tapie au fond de ma conscience, et qui n'a pourtant pas lieu d'être, m'inhibe, paralyse ma réflexion et je dois me combattre pour exposer mon point de vue ; j'ai bien dit exposer, quant à le défendre, cela requiert du calme, de l'énergie, des circonlocutions ; je m'expose, imprudent, au choix malheureux d'un mot, qui aura dépassé ma pensée et dont mon interlocuteur va se saisir, bloquant du coup, toute possibilité d'échange.
cette culpabilité, j'y suis tellement habitué, que je ne la remarque même plus. Pourtant elle influence mon comportement, entrave ma liberté.
C'est ce que je ressens quand j'ai la malencontreuse idée de me hasarder dans ces discussions. Je le fais de plus en plus rarement, le jeu, pour moi n'en valant plus la chandelle.
Toutefois, il est vrai que le mot de cosmopolitisme m'a choqué.
J'apprends aujourd'hui ce qui semble agiter les media depuis une semaine. Je n'ai pas la télé ; je ne lis pas les journaux. Je ne suis informé que par "arrêt sur images" et quelques autres sites que je lis distraitement.
Je réagis donc calmement, n'ayant pas l'esprit échauffé par la polémique.
L'emploi du mot de cosmopolitisme me dérange, mais c'est sans doute parce que ma profession m'oblige sans arrêt à revenir sur l'histoire de l'URSS (que je connais toujours mal) sur celle de Staline (que je connais encore moins bien). Et cela me fait réfléchir, car à aucun moment je n'ai cru à la fable de "Péan antisémite"
Le contexte n'est-il pas différent aujourd'hui ? Nous ne sommes plus dans l'entre-deux guerres, ni en Allemagne nazie, ni même en URSS. Nous sommes à l'époque d'internet, il n'est pas rare de parler une langue étrangère, de voyager dans d'autres pays. Fréquenter un étranger ou l'accueillir n'est pas puni par la loi. Le cosmopolitisme tel qu'on le concevait en Allemagne nazie et en URSS, deux pays aux nationnalismes exacerbés, est tombé en désuétude. Je me vois mal dire à quelqu'un : "espèce de cosmopolite" même si le ridicule ne tue pas. Les antisémites devront inventer un autre mot pour injurier les Juifs.
Je maîtrise le russe et me débrouille, vaille que vaille, en anglais. Je me considère comme un citoyen du monde. Je suis donc cosmopolite et ne suis pourtant pas Juif. Je crois que le cosmopolitisme, selon la définition du "Robert", c'est quelque chose de bien. Déclarons-nous cosmopolites. Revendiquons cette qualité. C'est le moyen de faire pièce à l'accusation de Bernard Kouchner et de revenir sur le fond.
Car ce dernier n'apporte aucune preuve à ses dénégations (si j'en juge par la vidéo d"arrêt sur images"). Il se justifie en évoquant son passé, ses oeuvres et clôt la discussion en assénant, à mots couverts, son accusation d'antisémitisme. Et pourquoi n'annonce-t-il pas qu'il va poursuivre Pierre Péan en justice pour diffamation ?
Le mot de cosmolitisme a bien joué son rôle de censeur.
Quant aux deux protagonistes d'"arrêt sur images", ils se sont montrés humains. Ce qui ne laisse pas de me rassurer, moi qui suis pétrifié d'admiration et de jalousie, quand je vois tous ces personnages télévisuels briller et paraître infaillibles.
A quand un "arrêt sur image" consacré à l'importance illusoire, factice, trompeuse...des mots dans les media, sur la façon dont les hommes politiques en usent quand ils n'en mésusent pas.
Je savoure à l'avance la richesse d'un débat que nourriraient messieurs Schneiderman et Péan entourés de tous ceux que nous avons le plaisir de retrouver une fois la semaine.
-Il s'est avéré incapable d'apporter la moindre preuve matérielle du contraire !
-Il s'est dit blessé: parce qu'il n'y a que la vérité qui blesse !
Eh ben ça c'est du journalisme de haut niveau !
Je crois moi aussi que vous avez merdé DS.
Ca peut arriver.
Il m'en faudra plus pour me désabonner, mais qu'on ne vous y reprenne plus !
Je ne comprends pas.
Je veux dire à Péan que ses réponses dans la première partie de l'émission m'ont permis de modifier l'opinion que je m'étais faite un peu rapidement sur lui. Je respecte maintenant son travail et je crois à ses explications sur le mot cosmopolite. Je lui fais certainement beaucoup plus confiance qu'à Kouchner.
Je veux dire à Daniel qu'il a raté la fin de son entrevue. C'est dommage, mais ça arrive. De là à regretter mon abonnement, certainement pas. Asi m'est indispensable, comme l'était l'émission sur la 5.
La remarque d'un Asinaute à propos du fait que Daniel était seul me parait très pertinente.
Comme à chaque fois que j'ai terminé le visionnement d'une émission, j'attends impatiemment la prochaine.
Cela étant dit, c'est à mes yeux un excellent journaliste, il est non seulement nécessaire mais indispensable, bien qu'il puisse déraper, comme tout le monde.
Jusqu'à 47'40'' cela pouvait aller, mais après trop c'est trop,
Comment peut-on dire que trop c'est trop ?
Cela se ressent, ce n'est pas intellectuel, c'est subtil et je pense que D.S. n'est pas le meilleur dans le registre de la subtilité.
Tout le monde sait trés bien que personne ne peut se mettre dans l'âme de l'autre, et de plus le répéter c'est réthoriquement inattaquable mais cette fois-là manquant totalement d'humanité.
Dommage pour DS, pour @SI et surtout ce jour pour P.P. qui a eu raison de clore en partant.
A un moment les mots ne servent plus à rien.
Le malaise que j'ai ressenti dans un premier était accablant pour DS.
Je verrai dans quelques jours en revisionnant la fin de l'émission ce qu'il en sera.
François Lapérou
J’ai appris avec les remous du livre de Pierre Péan que Kouchner était juif. Je n’aimais pas trop cet homme avant, dois-je l’aimer à présent ?
Je ne lisais pas Charlie Hebdo mais depuis les démêlés de Siné avec Philippe Val j’achète Siné Hebdo chaque semaine, suis-je antisémite ? Aidez moi Monsieur Schneidermann je suis perdu.
Là vous dépasser les bornes. Etant d’origine arménienne je sais ce qu’est un génocide et je ne demande même pas aux turcs de le reconnaître. Du moment que mon pays le reconnaît cela me suffit. Et, bien sur, je reconnais également le génocide juif. (Cela me fait drôle d’être presque obligé de l’écrire). Seulement une loi pour interdire de penser autrement me gène beaucoup. Si en plus il faut bannir des mots auriez-vous l’obligeance de me donner tout les mots interdits qui pourraient offenser ou blesser la communauté juive. Je les rayerai de mon dictionnaire, de mon âme et de mon inconscient.
Quel acharnement contre Péan. Vous appelez ça du journalisme ?
Le débat était si intéressant. Je vois que vous êtes tombé dans le piège de Sarko et son staff qui voulaient déplacer le débat de fond vers ce sempiternel antisémitisme que l’on distribue à toutes les sauces aujourd’hui.
C’est vrai qu’avec ce phrase "Je ne suis pas dans votre âme" on peut soupçonner tout le monde.
Je termine en vous envoyant une partie du texte d’une chanson d’Aznavour qui parle de l’Arménie :
Moi, je suis de ce peuple qui dort sans sépulture
Qu’a choisi de mourir sans abdiquer sa foi
Qui n’a jamais baissé la tête sous l’injure
Qui survit malgré tout ET QUI NE SE PLAINT PAS.
Je ne suis pas dans l’âme d’Aznavour et j’avoue que c’est loin d’être mon chanteur préféré mais je pense qu’avec cette dernière phrase il comparait les deux peuples.
Je précise que je suis non croyant et qu’avec ce harcèlement continu sur l’antisémitisme plus ce discours exacerbé sur toutes les religions en plus de la crise économique, cela devrait nous amener vers des jours assez noirs. ALORS S’IL VOUS PLAIT. ASSEZ.
Jacques TCHERKESSIAN
Francisé : Jacques CHEREZE
Un énième regard sur la fin de l'émission.
Je ne me pose pas en tant qu'érudit sur la question du cosmopolitisme ; pour preuve, je ne connaissais pas l'utilisation du mot, à mon sens dévoyé ( je crois que ce sont aussi les termes de Péan), dans les années 30 par les antisémites. Pierre Péan a fait une erreur de terminologie, il l'a reconnaît ( à son niveau de plume, c'est peut être sidérant...passons) Daniel Schneidermann fait son boulot de journaliste en le secouant pour voir l'âme du bonhomme .... (un peu trop longuement passons encore )
A t il ( daniel ) depassé lui aussi la ligne jaune???S'agit il d 'un acharnement du premier sur le second ou d'une procédure d'interview a la régulière ( puisque le second a les moyens de se défendre)???
S'il faut se placer au regard de la situation journalistique et sur ce qu'elle nous livre de vérité sur les préméditations de l'écrivain, je pencherai en faveur de l'invité ( Daniel 1 - Péan 2). Plus pour la forme que pour le fond!
Merci Daniel pour ce bon boulot que vous faites merci a Péan des éclairages sur les relations France Afrique
Ah oui une dernière chose... Titrer en légende que l'invité quitte le plateau, c est aussi vendeur que la photo de couv du livre de Péan... Autre situation mais même procédé! Match nul!
Une chose est sûr, il faut du temps et des angles de vue différent pour se faire une idée d'un bonhomme. Ce n'est ni Bernard K, ni Pierre P ou Daniel S qui me contrediront?
Je vous laisse , je vais balayer un peu devant chez moi (...)
sébastien
La foule d'abonné(e) timides qui ont pris leur plus beau clavier pour écrire les quelques lignes de leur premier post afin d'exprimer à Daniel Schneidermann leur désaccord sur sa conduite de l'émission "Péan" ont en quelque sorte répondu au questionnaire.
C'est pas dans ça que nous avons investi. C'est pas en ça que nous déposions notre confiance. C'est pas ça que nous demandions. C'est pas ça qu'on veut. C'est pas ça qu'on acceptera à l'avenir.
Je dois dire que je suis sidéré.
S'il y a une "pensée unique" dessus, c'est bien qu'une accusation d'antisémitisme vaut brevet d'honorabilité, surtout si elle se couple avec la dénonciation d'un complot américain ou de ses séides français. Comment peut-on en arriver là? Et dire que le public d'ASI était à mon idée plus fin et cultivé que la moyenne! C'est inquiétant quand on réfléchit alors à ce que peuvent dire et croire des gens moins instruits et nuancés.
"Comme on le voit dans la vidéo(6) , la question initiale sur l'expression "cosmopolite" employée par Pierre Péan dans son livre (mais pas à l'endroit de Bernard Kouchner, faut-il le préciser...) est parfaitement justifiée, dès lors qu'elle a déclenché une polémique. Mais le malaise s'installe très vite : le présentateur coupe la parole de son interlocuteur à plusieurs reprises ; celui-ci peine à trouver ses mots, sans doute parce qu'il se retrouve dans "une position d'accusé" assez inattendue. Plus encore, Daniel Schneidermann DONNE LA LECON PLUSIEURS FOIS A PIERRE PEAN )7), EVOQUE D'ANCIENNES ACCUSATIONS D'ANTISEMITISME... On a alors largement dévié du sujet du bouquin, son auteur, sur la sellette, étant sommé de s'expliquer sur son antisémitisme supposé(8).
Un nouveau palier de bêtise est franchi lorsque le présentateur précise que, pour évoquer BHL, l'auteur écrit "Lévy" (sans le précéder du titre honorifique 'Bernard Henri') ; LE SOMMET EST ATTEINTLORSQUE SCHNEIDERMANN ESTIME QUE "BEAUCOUP DES LIVRES" DE PEAN TOURNENT AUTOUR DE LA "QUESTION JUIVE" ET DE "L'ANTISEMITISME", , qui sont "au coeur du livre avec François Mitterand". Nous n'avons pas dû lire les mêmes livres de Pierre Péan.
Finalement, écoeuré, ce dernier quitte le plateau lorsque résonne le "JE NE SUIS PAS DANS LE SECRET DE VOTRE AME", prouvant que le maître des lieux NE LUI ACCORDE QU'A PEINE LE BENEFICE DU DOUTE.
Daniel Schneidermann est parfaitement dans son rôle d'interviewer lorsqu'il ne se contente pas d'être le simple porte-micro d'un écrivain venu vendre son livre. Mais visiblement, le contenu de l'ouvrage semble moins lui importer que LE sujet pouvant apporter une polémique (et donc de l'audience ?). Il est à peu près clair que les explications fournies par Pierre Péan ne l'intéressent que très moyennement ; jamais il ne s'écarte du postulat que l'expression "cosmopolite" ne peut-être qu'antisémite. Et donc celui qui l'emploie.
¨Cette émission tente d'organiser son autocritique en relation avec Internet¨ (©wikipedia)
Alors évidemment, on pourrait rétorquer que Daniel Schneidermann ne se cache pas derrière son petit doigt et s'expose à la critique des 'asinautes'. Ceux-ci ont réagi très vivement au comportement du patron sur le forum du site. Certes. Cet épisode peu glorieux est difficilement occultable, et une entreprise doit rendre des comptes à ses clients. On peut faire observer que le site est payant depuis un an, les premiers abonnements arrivent donc à échéance. Les critiques du forum interne ne viennent par ailleurs que de personnes plutôt bien disposées à l'égard de l'ancien présentateur vedette de France 5, puisqu'elles sont abonnées de leur plein gré, ce qui leur donne d'ailleurs tout leur sel.
On a vu, à l'époque de feu-BigBangBlog(9), ce que valait l'autocritique à la sauce Batmann.
Il est d'ailleurs symptomatique que la première réaction de Daniel Schneidermann, une fois Pierre Péan reparti dans la circulation parisienne, est de s'excuser, NON PAS DE SON COMPORTEMENTpeut-être un peu excessiff, mais UNIQUEMENT DE NE PAS AVOIR MENE L'INTERVIEW A SON TERME !!!!!(10)
Bref, le taulier pourra toujours récupérer l'incident à son compte et faire un grand numéro d'enfumage dont il a le secret(11)
Toi et moi, on est comme connectés !
Au final, à aucun moment il n'aura été question du livre. Daniel Schneidermann, allié malgré lui du mari de Christine Ockrent ? Outre leur manière douteuse de disqualifier certains de leurs contradicteurs, ces deux hommes ont eu d'autres points communs : une carrière basée sur l'image qu'ils veulent bien donner d'eux-mêmes et l'exploitation qu'ils peuvent en tirer, une autocritique en berne, des contradictions gênantes sous le tapis, quelques cadavres dans le placard, le mépris avec les faibles, la courtisanerie avec les puissants.
Dès lors, est-il vraiment surprenant que le journaliste préfère insister lourdement sur une erreur de pure forme de Pierre Péan pour invalider le fond ? Une émission réellement critique n'aurait-elle pas dû démonter la défense honteuse du ministre, sans jamais jouer le jeu de ce dernier ?
Daniel Schneidermann a bien choisi sa victime : ELLE N'EST PAS DU COTE DU POUVOIR, elle n'est pas classée parmi les personnalités préférées des français, elle n'a pas le soutien du président de la République. Elle ne lui sera d'aucune utilité pour redorer un blason terni par le bide retentissant de sa chaine sur la Freebox, par des abonnés déçus par le contenu du site et qui ne renouvellent pas tous leur abonnement ; et par une dispensable chronique dans un journal que plus grand monde ne lit.
On sait depuis longtemps que Daniel Schneidermann s'est servi de la critique des médias nettement plus qu'il ne l'a servi. Aujourd'hui, alors que le bateau @SI coule dans l'indifférence générale, la brillante sortie de son capitaine vendredi dernier ressemble à un sabordage. Il ne lui reste plus qu'à attendre qu'un gros paquebot luxueux, sur lesquels naviguent déjà les Val, Askolovitch, Aphatie et autres repentis issus de la "gauche", ne viennent le recueillir et lui faire une petite place. En fond de cale ?"
Comme invité, il pourrait y avoir DS lui-même, justifiant ses initiatives récentes, s'expliquant sur la finalité d'@si, sur l'orientation de cette émission, etc... (en espérant que les interviouveurs ne le fassent pas fuir...définitivement le plateau). Il resterait à choisir un panel représentatif de questionneurs, le milieu journalistique n'en manque pas...
Je vous en veux de cette fort mauvaise prestation où l'on vous voit aussi faire la morale à Péan, c'est de l'arrogance et c'est dommage.
J'ai eu la curiosité de chercher dans le dictionnaire le mot "cosmopolite" : je ne me souvenais pas qu'il avait jadis eu une connotation sulfureuse! Mais aujourd'hui , il est clair que cela relève des livres d'histoire ou bien d'une argumentation désuète !!
On utilise aussi les expressions; "une ville cosmopolite "(juive??), "des influences cosmopolites" , "une foule cosmopolite" (sémite??) ....
et le mot a plutôt une connotation festive, exubérante, multiculturelle!
Les livres de Péan, avec leurs imperfections, sont d'heureuses manifestations d'une démocratie qui est actuellement fort malmenée:
si les investigateurs façon Péan étaient plus nombreux (il y en a quelques-uns tout de même, mais malheureusement moins médiatiques!) ,
on aurait une plus grande moralisation de la vie politique et économique.
Nous savons que nous sommes honteusement manipulés (ce n'est pas à vous que je vais l'expliquer!!!), il serait sain que tous ces personnages douteux qui s'abrittent dans les rouages de l'Etat et de l'économie et en profitent, vivent dans la crainte que leurs turpitudes viennent un jour à la surface. La réaction de Kouchner qui se met à hurler à l'antisémitisme témoigne de sa stupéfaction, il devait se sentir protégé par une totale immunité!!
Je suis chagrinée que vous ayez laissé planer le doute sur Péan, votre argumentation était pour le moins subjective et l'objectivité n'en exige pas tant!! Du coup j'ai un doute sur vos propres motivations!!
A-F Abéasis
Et il est bien plus facile d'insister quand on se trouve de l'autre côté.
Qu'est ce vous espériez Mr Schneidermann? Qu'il vous le confesse?
Il ne faut donc pas plus d'un mot pour être souillé de ce soupçon, faut il toujours le rappeler, infâme?
A moins que vous n'ayez eu la réaction escomptée...
Quoiqu'il en soit, arrêtez de brandir le spectre de l'antisémitisme tout le temps en toute circonstance,
vous y gagnerez beaucoup en crédibilité
L' impression que m'a laissée votre face à face tel deux boxeurs sur un ring ou plus exactement deux escrimeurs à la pointe accérée
est plus qu'un sentiment de malaise, car l' idée que vous aviez un compte à régler avec Monsieur Pierre Péan m' a traversé l'esprit.Avant
de m' exprimer et de donner mon humble avis, j'ai regardé une deuxième fois votre émission et j'ai cru sentir un sentiment d'animosité que
vous aviez envers Monsieur Péan.Je me trompe ,je l'espère car cela ne serait pas digne de l'image et de l'opinion que je m' étais faite de vous
Qui manipule qui?
J'ai vu un Pierre Péan discuter honnêtement, sans chercher à biaiser, comme quelqu'un qui se sent en confiance.
Puis je l'ai vu se liquéfier sur la fin, en découvrant son interviewer se muer en Procureur, de plus en plus glacial à chacune de ses dénégations.
Daniel, bienvenu dans le camps des "screwed up" !
(Je vote pour la proposition 6 de Jidem. Ce n'est pas pour moi que je souhaite des excuses, mais pour Pierre Péan).
P.S. Cosmopolitisme est un joli mot que nous ont transmis les philosophes grecs. C'est vrai qu'il a été sali par les staliniens et l'extrême-droite.
Raison de plus pour le reconquérir...
je n'ai pas lu tous les commentaires, mais les deux dernières émissions me font poser question. La voici :
Que vaut il mieux : des journalistes complaisants du type qui interrogent le "petit père du peuple" et lui lèchent tellement le "c..." qu'il n'aura pas besoin de se laver d'ici un bon moment ? Ou des journalistes qui essaient d'avoir un autre regard, d'aller au fond des choses, et qui parfois dérapent ?
Moralisateurs, les journalistes d'@si le sont sûrement... Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal... Mais ne vous trompez pas de cible dans vos commentaires, la propagande insidieuse des médias traditionnels à besoin de contre -pouvoir... Et parfois il faut prendre parti, même pour un journaliste...
Choisir 2 parmi les réponses possibles:
Jugez vous que Daniel :
1- A été bon.
2- A été mauvais et est excusable.
3- A été mauvais et n'a pas d'excuse.
4- Ça fait déjà quelques émissions qu'il dérive
5- A depassé la ligne jaune.
6- A dépassé la ligne jaune et doit s'excuser.
7- A dépassé la ligne jaune, doit s'excuser et j'ai envie de ne pas renouveler mon abonnement.
8- Après les dernières émissions mon regard sur ASI a changé.
9- Cette émission n'a pas changé mon regard sur ASI .
10- La vie continue.
A+
j'ai pourtant été choqué par l'attitude de Daniel. Il a posé une question, Péan a répondu clairement. Daniel a insisté, il s'est fait procureur, juge, et c'était pour le moins indélicat, voire méchant.
Daniel, je pense que vous devriez prendre le temps d'y penser. Et de nous revenir meilleur
Samuel
Colorado
fidèle @sinaute, je lis, vous lis et regarde les émissions avec plaisir.
Oui j'ai été étonnée des 2 dernières émissions, dans ce qu'elles portaient de jugement, mais non je ne suis pas décue.
La majeure partie des émissions, sont, pour moi, excellentes. Je suis étonnée que tant d'@sinaute, en soulignant leurs surprises quand à la conduite de DS, en viennent à parler de ce désabonner ou autre réactions des plus fortes et ce pour une très petite proportion des émissions.
Pour en finir, j'ai l'impression que l'erreur n'est pas permise et l'excellence naturelle. Un peu dur de mon point de vue. L'erreur est humaine ( même pour @si ;) et l'aptitude à apprendre des erreurs est là essentielle.
Et je fais confiance à l'équipe d'@si pour trouver un équilibre, certes difficiles puisque partant d'un concept de départ "engagé" mais vital à l'analyse des structures de nos médias.
Bonne soirée à tous.
Nathalie
donc on a dit : tout est permis ... mais peu à peu la liste des interdits se rallonge dangereusement .....
et les condamnés tombent les uns après les autres.... interdits de parole.
Si votre voisin vous dérange, prouvez qu'il est antisémite, apparemment c'est la pire insulte et la pire infamie.
C'est simple, on peut toujours trouver un mot piégé, une petite phrase, une intention cachée , un acte manqué,
C'est efficace, personne ne pourra vous en vouloir, et vous n'aurez plus rien à justifier
C'est très pratique, surtout si vous avez quelque chose à vous reprocher vous lui aurez cloué le bec à moindre frais plus personne ne voudra l'écouter....
Mais au fait ça veut dire quoi ces antisémites qui se mèlent de tout, des banques, des tours de NY qui tombent bizarement ,des projets d'invasion de l'Iran, .....de tous les sujets qui fachent , en somme ?
Déçu de voir un invité de poids gaspillé par un question déjà posée 2 minutes avant et 1000 fois les jours précédents et dont quel que soit la pensée de l'auteur, il ne pouvait y avoir de réponse.
Il me semble que nous humbles internautes avions déjà donné des avertissement à DS. C'ést toujours difficile d'apprendre par les autres plutôt que par ses propres échecs, ce qui est dommage c'est que ce la soit arrivé avec un chouette invité.
En espérant que vous ayez appris pour le prochain.
PS : moi aussi la chasse à l'antisémitisme sur les positions de virgule dans les phrases me fatigue. L'antisémitisme , ça se voit comme au nez au milieu de la figure, comme Mgr Williamson. Pourquoi à chaque fois que quelqu'un sort un scoop, il faut toujours lui rabattre qu'il est antisémite : Siné, Péant, Meyssan... ?????????????? en voilà une question...
Pourrait-on reparler du fait que le sujet était que BK financerait, au moins en partie, son train de vie au détriment de pays pauvres (un 3è signalé récemment par Backchich!), et que pour se défendre, il sort 1 SEUL MOT du livre ne touchant pas à ce sujet, et hop, exit le sujet!
Et si DS a fait une erreur (je n'en fais jamais, moi?, et vous?), bon, ça vaut peut-être 10 mn de commentaires, mais peut-on revenir au sujet?
Dans ce cas, PP en a fait 1 aussi, et une grosse, car on ne parle plus de ses enquêtes, et ce n'est pas pour 1 mot de son livre qu'on va l'acheter. Je continue de ne pas comprendre (s'il n'a pas un très douloureux passé) sa faiblesse devant une accusation à laquelle j'aurais répondu "antisémite toi-même!", au lieu de dramatiser. Après tout, lui balance aussi des accusations gratinées, et pas depuis hier, faut bien s'attendre à des retours. Remettons les choses à leur place. Le sujet -l'un d'eux, mais je suis totalement incompétente pour le Rwanda - est: BK financerait son train de vie au détriments de pays pauvres. Ce n'est pas illégal, dixit Sarkosy, et tant d'autres, mais c'est fort navrant de la part d'un ministre de mon pays. BK, démission!
Mr Apathie lui aussi a fait ce meme numéro sur le plateau de Canal.
Arretez d'utiliser cette arme comme argument ultime, pour couper court à toute discussion.
J'enrage (selon une formulation du théâtre classique) ! Je suis en rogne (selon une formulation plus contemporaine) !!!
On tourne autour du pot…
Rémi Jeannin écrit (12:30 le 09/02/2009) :
« (…) revenir à quelques propositions simples :
- Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant, en dehors de maladresses qu'il regrette volontiers et d'une volonté de certains de ses critiques de ramener chacune de ses enquêtes à cette question de l'antisémitisme, l'injure suprême (car, en effet, c'est un péché mortel) dont un intellectuel ne peut pas se relever.
- Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme, s'est construit à lui même un piège dont il n'a pas su sortir. Il le reconnaît et analyse correctement l'erreur.
(…) reconnaissons à ces deux grands professionnels le mérite de reconnaître et de chercher à décrypter ces erreurs.
A Daniel en particulier, j'ai envie de dire (…) de continuer ce travail en adoptant toujours cette position du "petit scarabée" qui en apprend tous les jours. »
Postulat : avec un peu d'ouverture d'esprit, nous apprendrons toute notre vie, en sachant que nous finirons imparfaits. C'est bien, c'est beau, c'est magnifique, mais ce n'est qu'un principe de base pour se mettre au boulot.
Avec le coup du « petit scarabée » (dans "La boîte noire"), DS nous "la joue" modeste et sentimental. Il nous interprète le rôle de l'Enfant dans sa fragile innocence (je vous laisse choisir le film).
Aussitôt, pleins de fans s'exclament : « Voyez comme il est autocritique, voyez comme il est gentil. Arrêtez de l'agresser. »
L'effet Bisounours marche à fond.
Qu'est-ce que c'est que cette auto infantilisation ?
M… m… m… et re-m…
J'ai moi-même relevé l'intérêt "humain" de ce site et de ses forums, mais la plupart d'entre nous ne s'y sont pas inscrits pour se faire dorloter le cœur aussi bien que les neurones. Nous ne cherchons pas de la gentillesse, ni de la méchanceté ; il y a certainement d'autres sites pour ça. Nous voulons de la lucidité et du "parler clair".
Je ne suis pas sûr que je ne suivrai "constant gardener" sur tous les chemins qu'il emprunte, mais je suis sacrément d'accord avec lui quand il écrit (11:40 le 09/02/2009) :
« (…) La contrition ne m'intéresse pas, je ne vais pas demander à DS de se couvrir la tête de cendres. En revanche, je lui demande d'analyser, de comprendre les causes et les mécanismes du crash. »
Non, Daniel Schneidermann n'a pas tout expliqué du crash de l'émission. Il a relevé la maladresse technique du journaliste, soit. Mais il ne tente absolument pas d'expliquer comme il s'est fait que lui - lui, le pilote avec 10 000 heures de vol, ayant traversé nombre de tempêtes - a pu la commettre.
DS voulait aller "jusqu'au bout avec" Pierre Péan. J'ai envie d'aller jusqu'au bout avec DS.
Rémi Jeannin écrit donc :
« (…) 1 - Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant (…) 2 - Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme (…) »
Ces deux propositions ne tiennent absolument pas ensemble, voilà le hic. Nous serons tous d'accord pour considérer que DS est, au moins, un peu intelligent. S'il avait lui-même validé la proposition 1, la proposition 2 n'aurait jamais eu d'existence. Un point c'est tout.
Alors, marre de l'hypocrisie : je tente une hypothèse. Et tant pis si je me trompe.
Avant le début de l'émission, convaincu notamment par Jean-Michel Apathie, Daniel Schneidermann était certain que Pierre Péan est antisémite ; antisémite inconscient, honteux ou roublard, mais antisémite quand même.
À partir de là, il ne pouvait que tomber dans un questionnement semi-voyeur semi-compassionnel à la Mireille Dumas ou, pire à la Jean-Luc Delarue : « Allez, dites-nous, au fond de vous-même… Libérez votre âme… Épanchez-vous… ».
Parce qu'il est vrai que les accusations ont été énoncées avec douceur, aimablement… l'accoucheur de mauvais sentiments, le prêtre au confessionnal…
Je crois que les moines inquisiteurs eux-mêmes pouvaient ressentir ce genre de compassion… en infligeant la "question".
Même en admettant que tous les journalistes d'@si soient partis en vacances ou que Pierre Péan ai demandé à être confronté à un nombre restreint de personnes, le dispositif de face à face entre quatre z'yeux ne pouvait que complaire au grand ordonnateur.
Après le départ de Pierre Péan du plateau avec une tronche déprimée, Daniel Schneidermann concède : « (…) je souhaite (…) lui dire (…) que je le crois parfaitement sincère, quand il assure ne pas être antisémite. »
Je reformule autrement : « Je CROIS que Pierre Péan est SINCÈRE quand IL ASSURE ne pas être antisémite. »
Si quelqu'un peut m'expliquer comment on peut comprendre que l'ambiguïté est levée, je lui en serais très reconnaissant.
Car moi, je comprends seulement que Pierre Péan est très probablement un brave homme d'antisémite qui s'ignore.
Ah, s'il avait laissé DS lui prendre la main pour lui permettre son "coming out" !
Il ne s'agit absolument pas d'excuses véritables ! Le soupçon - sinon l'accusation - est toujours là.
Si DS est toujours dans ces dispositions, il n'y a guère de chance qu'il réinvite Péan et/ou que celui-ci accepte l'invitation.
Et selon moi, il y a pire : une tentation askolovitchienne de garde… Figurer sur le podium des chasseurs d'antisémite, sport médiatique à la mode.
Voilà, c'est dit.
Pour le reste, je ne peux pas me défaire d'une certaine sympathie pour Daniel Schneidermann (pour l'ensemble de son œuvre) et je ne pense pas à me désabonner…
J'ajoute que je ressens la chronique de Stéphane Guillon de ce matin sur France Inter (relevée par Bauzil, 09:21 le 09/02/2009) comme une illustration décalée mais parfaite de ma thèse, même s'il ne désigne pas DS ni personne…
http://www.radiofrance.fr/franceinter/video/humour.php
P.S. - Ci-dessus (? - 12:55 le 09/02/2009), christianfact exprime la répugnance qu'il ressent à la vision de cet enregistrement, mais il ne l'explique pas : dommage.
A l'aune de cette sentence tout le monde est susceptible d'être anti tout et n'importe quoi sans avoir besoin de preuve encore une fois puisque "je ne suis pas dans le secret de votre âme.
Daniel le décrypteur "objectif" se mue en inquisiteur fanatique!
J'espère encore une fois que c'est un accident et non une dérive.Il faut être sans le secret de l'âme de Daniel pour en avoir la certitude.
*En écrivant ce mot, je me rends compte qu'il est connoté...Comme je n'en trouve pas d'autres, je le maintiens mais sans aucune intention polémique.
L'accusation d'antisémitisme à toutes les sauces contre Boniface, Siné, Mermet, même Chomsky et Brauman (qui seraient dans "la haine de soi"!) fait perdre à celle-ci tout son sens. Et si on arrêtait d'insinuer que toutes les personnes qui disent une bétise sur un juif sont antisémites et qu'on se focalisait sur les véritables antisémites Et si on harcelait de la même manière tous les gens qui ont une fois ou l'autre tenu des propos ambigus ou généralisateurs sur une catégorie de la population ou une autre. Personnellement je suis athée, j'ai dans ma famille des protestants, des catholiques, des francs maçons et des juifs. "Donc t'es juif! je me disais aussi, t'as le physique!" me dit-on souvent! Bon ben voilà, les gens qui me disent cela sont-ils antisémites? Est-ce que cela enlève toute crédibilité à ce qu'ils peuvent dire par ailleurs? Je ne m'étais jamais posé la queston de la religion de Kouchner, mais je trouve dégueulasse qu'il utilise sa judéité pour esquiver les reproches qui lui sont faits! Je suis scandalisé que le rapport sur Total ne lui ai pas oté toute crédibilité et qu'il faille attendre la publication de ce livre pour lui demander des comptes.
Enfin, je tiens à vous dire que j'apprécie énormément le travail que vous faites et que je vous en remercie.
Cordialement.
1 - Je n'ai pas encore compris l'intention que l'on cherche à démasquer. Quel pourrait bien être le mobile du journaliste intelligent et expérimenté, connaissant donc parfaitement les résonnances du mot "cosmopolite", et persistant à l'utiliser ? Je comprends qu'un Le Pen cherche à se faufiler dans le cadre légal en utilisant des mots connotés pour envoyer des signaux à son électorat . Mais Le Pen est aussi le roi de la novlangue et sera le premier à rejeter un mot trop connoté quitte à en sélectionner un autre, que ses partisans se dépêcheront d'adopter, avec un sourire malin aux lèvres et un clin d'oeil pour les plus bouchés. Si j'étais un journaliste machiavélique et expérimenté, "connaissant le poids des mots", et que je cherche à donner à une victime un costume anti-france, atlantiste ou sioniste, je me garderais de reprendre un vocable périmé. Il n'est plus question là d'envoyer des signaux codés, mais plutôt de masquer une intention honteuse. C'est avec bonheur que remplacerais "cosmopolite' par le premier synonyme venu. Certain que ce petit sacrifice aiderait à la diffusion de mon venin. Alors, Pean : intelligent ou stupide ?
Je suis certain que c'est devant cette impossibilité de formuler un mobile qui tienne la route, et de profiler un coupable cohérent que Mr Schneiderman nous entraîne vers l'hypothèse du subconscient débordant. Pean, ce modèle de journalisme qu'on ne peut soupçonner de légereté, incapable d'erreur pour tout dire, en devient à la fois diabolique et ingénu, opaque et transparent. Ce qui fascine Mr Schneiderman.
2 - A l'origine de ce happening : Mr Kouchner. Tout le monde l'accuse de faire feu de tout bois pour élever son rideau de fumée. J'en suis témoin comme nous tous. Mais pourquoi prétendre qu'il s'agit uniquement d'une stratégie de contre-attaque réfléchie, orchestrée, impliquant des communicants, des avocats, des amis politiques, des lobbyistes et des journalistes, plus ou moins conscients que leur partition est écrite ailleurs. Je ne suis pas plus naïf que vous, mais je manque de preuves pour affirmer la stratégie au point de nier la réaction épidermique, précipitée, désespérée.
Je préfère m'en tenir à sa déclaration suggérant qu'il a pris le mot "cosmopolite" comme une claque dans la gueule. Et je relève également le deuxième axe de sa défense évoquant "la jalousie". Et je ne suis pas trop surpris au fond d'apprendre que Mr Kouchner puisse considérer que toute personne qui l'attaque est soit un raciste ou un jaloux. Je ne suis pas surpris. Je n'en attendais pas plus en terme d'ouverture à la critique et de capacité de remise en cause. J'aurais aimé que quelqu'un m'éclaire sur la nature de la jalousie évoquée : veut-il parler des socialistes envieux de son maroquin, ou des journalistes qui ragent devant la réussite de Mme Ockrent ?
Tout ça pour dire qu'il n'y a toujours pas pour moi une affaire Pean. J'en suis un peu déçu d'ailleurs : j'aurais moi aussi aimé cramer cette idole dont je ne partage pas toutes les opinions. Et j'imagine que Mr Schneiderman s'est également pris le mot cosmopolite dans la gueule, une première fois dans le livre, avec un effet boomerang sur ce forum. Pour moi, son inquisition loin d'être machiavélique était plutôt ingénue, affective. La pire attaque était dans le titre de l'émission, car elle n'avait pas l'excuse de la spontanéité. Mais tout ça est joyeusement banal en ce moment. Et dans cette discussion que nous offre Mr kouchner, la vraie question qui ressort est celle de l'infâmie du lynchage médiatique anti-raciste, de son mécanisme de propagation par l'indignation et la répétition d'informations tronquées ou interpretées, de ses acteurs occasionnels ou récidivistes, des conséquences sur la vie du lynché, et surtout de son impunité royale. Voilà le projet d'émission auquel je tenais à m'associer.
Pour en parler aussi clairement, bien entendu, je suis soit noir, soit juif, soit arabe. Conscient que c'est le seul moyen de lutter contre les racismes. Et qu'il faut bien que quelqu'un dise ce que mes amis blancs-de souche-gaulois-100%-depuis la nuit des temps, pourrait avoir envie de dire et qu'il ne devraient pas sous peine de compliquer leur quotidien.
Ahh c'est pour ça que le matin parfois, on a un peu la gueule dans le c..
pardon
le premier c'est le face à face complètement différent des autres émissions et qui ma foi me laisse une petite impression d'acharnement...
le deuxième : ce sont les non dits, les questions pas posées, les sous entendus... Judith peut-elle nous faire une analyse des questions de Daniel? je cite "je ne conclue pas" (mais en fait si je conclue qu'il y a un problème car je n'arrive pas à trouver une réponse claire au fait que vous soyez antisémite ou pas), il y a encore "cela me laisse sans voix"; ou encore " je ne suis pas dans le secret de votre âme..." (propos très particulier qui laisse entendre que dans les tréfonds de l'âme de tout un chacun peut se cacher un antisémite! l'antisémitisme doit-il se juger aux actes ou aux tréfonds de l'âme?!!!!!!!!!!!). Et ce quelque soit le souci réel ou pas...
Je suis sidéré de l'inculture crasse de tous ceux qui s'indignent que DS ait trouvé plus que suspecte l'utilisation du mot "cosmopolite" associé (en plus) au thème de l'antifrance !!
Que tous ceux qui s'indignent de la sorte aillent tout de suite ouvrir un livre (j'ai dit un livre et pas wikipedia) sur la montée des fascismes dans les années 30 !
L'insistance de DS est plus que légitime : Péan a repris mot pour mot la thématique de l'extrème droite fasciste de ces sombres années.
Evidemment, Pierre Péan ne peut, lui, être suspecté d'inculture crasse. Pas plus que son éditeur. Le doute n'est pas permis, Péan a agit en connaissance de cause. Paradoxalement, je pense qu'il n'est pas antisémite. Mais il aura probablement voulu taper là où ça fait mal.
Ou alors…
Et là encore je suis très surpris de la totale méconnaissance de la plupart de ceux qui s'expriment ici sur le génocide rwandais.
Et oui, il faut le savoir mais les thèses de Pierre Péan sur cette horrible affaire sont celles des génocidaires (hutus) et de ceux qui tentent de minimiser l'importance du génocide par tous les moyens (un peu comme les révisionnistes du génocide juif). Elles ont le mérite de disculper totalement la France et surtout les "amis" politiciens de Pierre Péan largement compromis.
Les thèses de Péan sur le génocide ne tiennent pas la route (pas le temps de détailler ici). En plus elles lui ont déjà values un procès d'incitation à la haine raciale. Du coup il lui est peut être plus facile de répondre à d'ignobles accusations sur son antisémitisme présumé que sur son analyse (proprement scandaleuse) du génocide rwandais et de la complicité de la France (totale !).
Alors finalement pourquoi sortir ce livre ?
L'arrestation en novembre dernier de Rose Kabuye, une proche de Paul Kagamé, a relancée toute l'affaire. Pour les amis de Pierre Péan (qui étaient aux affaires au moment du génocide et portent une large responsabilité dans les massacres) les temps deviennent difficiles.
En effet, Rose Kabuye fait partie des rwandais accusés par le juge Bruguières d'avoir organisé l'attentat contre l'avion du président Habyarimana. L'accusation se base sur les témoignages de 2 anciens soldats du FPR (le mouvement de résistance tutsi de Kagamé avant qu'il ne chasse les génocidaires du pouvoir).
A priori il y aurait d'autres éléments dans le dossier d'accusation… mais personne ne les connaît. Même pas les rwandais. En effet pour avoir accès à ces éléments, il faudrait que les accusés acceptent de se rendre devant la justice française.
Du coup comme par un curieux hasard, un jour de novembre, Rose Kabuye prend un avion pour aller en Allemagne. Si elle était venue un jour plus tard avec la délégation officielle de l'Etat rwandais, elle aurait bénéficié de l'immunité diplomatique. Mais non.
Elle est bien évidemment arrêtée.
Par un autre curieux hasard, les 2 témoins ex-FPR se rétractent…
L'affaire est dans le sac, les rwandais découvrent le dossier d'accusation. Et vu ce qui s'en est suivi, cela devait être bien maigre sans les témoignages des 2 ex-FPR (pas si "ex" que ça finalement…).
Et là ça commence à devenir intenable pour les Villepin, Védrines et cie ! Le paravent (le dossier d'accusation de Bruguières et de ses 2 successeurs) qui permettait de renvoyer la balle dans le camp des rwandais s'est méchamment fissuré !
Heureusement l'ami Péan est là, fidèle à son poste !
Alors pourquoi s'en prendre justement à Kouchner ?
Simple, c'est le SEUL homme politique à avoir dénoncé le génocide au moment des faits, à affirmer que les militaires français déployés sur place, au lieu d'intervenir pour mettre fin aux massacres ont protégé les génocidaires des soldats du FPR.
De là les accusations de Péan sur l'anti-France. Oui Kouchner n'a pas (au moins ici) joué le jeu de la raison d'Etat. Et bravo à Daniel pour sa question sur le rôle du journaliste !
Du coup c'est le seul homme politique français à qui Paul Kagamé accepte de parler (et on peut le comprendre). Et c'est probabement l'unique raison de la présence de Kouchner dans le gouvernement. Avec Kouchner c'est tout le clan Villepin qui est hors jeu !
Je ne crois pas du tout Pierre Péan anti-sémite. Par contre il fait vraiment un sale boulot sur le Rwanda. Je suis persuadé qu'il se sait à bout d'arguments et que sa seule défense reste à se positionner délibérément en "victime" d'accusations anti-sémites.
On re-parle du Rwanda et surtout de ses thèses à lui. Par contre on "débat" sur son anti-sémitisme et pas sur le fond !
Bravo M. Péan !
Lamentable… Je suis écœuré ! Comment peut on salir ainsi la mémoire d'un million de morts ?
En tout cas chapeau à DS et @si pour cette excellente interview et la finesse de l'analyse !
WALDEN
Elle se trouve ICI.
cordialement
C'est une série de réactions en chaîne que Le Monde selon K., ouvrage de Pierre Péan, a entraîné autour du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Le livre révèle l'existence d'un conflit d'intérêt entre deux casquettes du ministre : celle d'avant sa prise de fonctions, qui l'a conduit à conseiller des chefs d'Etat étrangers et notamment le président du Gabon Omar Bongo, et celle, aujourd'hui, de ministre (Davantage de détails ici). Pour sa défense, Kouchner dénonce un ton "nauséabond". Ce livre est aussi celui d'un journaliste d'investigation chevronné, dont les nombreux ouvrages ont souvent déclenché la polémique (voir l'article d'@si). Il est notre invité.
L'émission est animée par Daniel Schneidermann, et réalisée par Dan Israel.
La vidéo dure 50 minutes...
j'avoue que je n'ai rien compris sur le mot propre levy???? pourquoi une telle réaction et pourquoi Daniel insiste lourdement!!! je suis nul?
help me!!
Les mises à mort s'enchaînent et ne semblent guère vous émouvoir. Peut-être choisirez-vous de mettre la pédale un peu plus douce lorsque l'invité quittera l'émission juste après s'être assis. Votre insistance sur la fin était des plus inconvenantes. Que peut répondre quelqu'un convaincu d'antisémitisme à la quatrième insinuation alors que par trois fois il vous dit qu'il regrette d'avoir choisi un mot dont l'une des interprétations est douteuse ? Rien. Ca aurait pu durer encore une heure. Vous attendiez quoi ? un coming out ? Vous vouliez que votre invité demande l'absolution devant la caméra ? Quelle naiveté ? En revanche, vous auriez souhaité colporter un peu plus l'accusation que vous ne vous y seriez pas pris différemment.
Cette prétention moralisatrice à vouloir confondre le malséant tourne au ridicule. On à presque envie d'accorder du crédit à Morandini, c'est dire si vous nous plongez dans des abîmes de perplexité. Après la séance calamiteuse de la semaine dernière où Sainte Judith de la Répulsion nous a gratifié de l'une de ses meilleures prestations, on se dit que l'émission va pouvoir s'enrichir d'une maxime : "Morituri te salutant". Son dégoût de bon aloi faisait plaisir à voir. Il faut dire que l'accusé méritait les pires châtiments pour les crimes qu'il avait commis. Viols, rapts, tortures, coups et blessures ? Non, non, là il aurait était digne de pardon et de sollicitude.
Je regrette franchement la tournure des événements. Ressaisissez-vous, de grâce !
OBJECTIVITE !!!!!!
Pourquoi, dès lors, continuer à le cuisiner: "Vous êtes écrivain, vous connaissez le poids des mots...."
Quand Péan pose la question: "Vous me croyez antisémite?" et que Daniel Schneidermann lui répond: "Je n'en sais rien!" Oui, on comprend la réaction indignée de Péan. A sa place, je n'aurais pas agi différemment. Quand on débat, un minimum de confiance et de respect est nécessaire. A ce stade de la discussion, ce n'était plus le cas.
Moi aussi j'ai pris un coup aux connotations, et même si on en apprend chaque jour, (ou chaque semaine) il est des dérives et dérapages qu'il vaudrait mieux contrôler. Merci, s'il est nécessaire , d'Instruire à charge et à décharge.
peut etre aurait il fallu un troisième homme ou femme pour retenir ds qui a completement dérapé pour moi à la fin.
Faute avouée, pour le coup, totalement pardonnée. On pourrait même ajouter qu'@si pourrait faire une émission consacrée à l'utilisation du terme antisémite, lequel est dévoyé à force d'être cuisiné à toutes les sauces. L'antisémitisme est une chose grave et ce n'est pas faire à ceux qui en furent et en sont victime que de l'employer à tours de bras.
En tous cas, merci Daniel d'avoir réagit à nos suppliques, c'est une preuve d'intelligence que de savoir prendre en compte les critiques bienveillantes. Pas de soucis, en ce qui me concerne, je me réabonnerais sans hésitation.
Je me laisse aller à rêver que désormais, les journalistes et autres faiseurs d'opinion reconnaissent leurs erreurs et fassent leur méa culpa ... enfin, ne rêvons pas. Daniel, vous avez su faire preuve de bon sens et de professionnalisme, je vous en remercie.
Je déclare donc, en ce qui me concerne, que le drame est fini. Puissions nous revoir Pierre Péan au plus vite car il en a des choses à dire !
.Par contre , porter un jugement quelconque contre une personne au nom de sa religion, de sa couleur de peau, de son origine sociale , là ça me fait bondir .
Si Péan a le droit de se planter sur le choix des mots (si tant est qu'il n'ait pas le droit de s'en servir dans l'acception qu'il entend lui donner !), je soutiens que Schneiderman a aussi le droit de ne pas être parfait dans son rôle (et je me garderais bien de donner des leçons de journalisme)... Il me semble que c'est tout à l'honneur de ce site que de ne pas nous proposer des interviews préfabriquées... J'allais dire des interviews "avec des vrais gens"...
Roland
Alors si l'on peut plus appelé un chat un chat ou va t-on ? Quelle polémique pour un mot que chacun peut interpréter ou utiliser suivant qu'il est ..... etc...etc... Daniel reconnaît avoir trop insisté et blessé, à l'évidence comme bon nombre d'entre nous, l'apprentissage se fait durant toute notre vie . Allons cessez donc de dramatiser les temps sont durs en périodes de crises ,d'autant qu'elles font toujours ressurgir de vieux démons .
Alors sans oubliez pour autant ce qui s''est passé ,retrouvons notre lucidité ,reprenons nous que diable restons soudés .
Pour moi de terminer ce (rare) post par cette citation de Montaigne.
"je donne mon avis non comme bon,mais comme mieux"
Alors si l'on peut plus appelé un chat un chat ou va t-on ? Quelle polémique pour un mot que chacun peut interpréter ou utiliser suivant qu'il est ..... etc...etc... Daniel reconnaît avoir trop insisté et blessé, à l'évidence comme bon nombre d'entre nous, l'apprentissage se fait durant toute notre vie . Allons cessez donc de dramatiser les temps sont durs en périodes de crises ,d'autant qu'elles font toujours ressurgir de vieux démons .
Alors sans oubliez pour autant ce qui s''est passé ,retrouvons notre lucidité ,reprenons nous que diable restons soudés .
Pour moi de terminer ce (rare) post par cette citation de Montaigne.
"je donne mon avis non comme bon,mais comme mieux"
La vision de cette émission m'a fait une mauvaise impression, celle de voir DS changé en BHL...est-ce possible? la "bien-pensance" aurait-elle atteint le plateau?
Toujours est-il que d'insister si lourdement sur un mot connoté antisémite est pertinent mais pas nécessaire, la question sans réponse se suffisait, aux spectateurs de juger!
Un mot chargé d'histoire doit être répété et utiliser si on veut le laver...à mon sens Péan n'est pas antisémite, pas plus que Siné et tous les autres qui sont accusés chaque jours!
Espérons que la prochaine émission ne dérive pas...
Tout cela ne serait pas si grave, si DS en tant qu'actionnaire unique d'@si, n'était confronté à une réalité économique incontournable. Faire de l'audience, alimenter le "buzz" et essayer de trouver de nouveaux abonnés. Ce n'est pas condamnable en soi. Le problème c'est qu'il se trompe de cible en nous balançant des sujets qui ne nous intéressent pas : Télé-réalité, énorme couverture du congrès du PS en novembre dernier et pas un mot (ou à peine, pour défendre une journaliste de l'AFP suite à une polémique lors du lancement du parti) pour Mélenchon qui au même moment créait le Parti de gauche, Carla Bruni, Rachida Dati ... DS croit sans doute que tout le monde s'intéresse à ces sujets, mais je ne pense pas que les abonnés d'@si payent pour cela. Je me trompe peut être, mais il me semble que les quelques milliers d'abonnés recherchent un journalisme courageux capable de poser de vrais questions et non d'entretenir un buzz censé rameuter des internautes sur le site d'@si.
Comme je l'ai dit dans un commentaire précédent, j'ai voulu croire à l'honnêteté de DS et de son projet, mais après quelques mois d'abonnements et un peu de recul, j'ai le sentiment que DS est complètement passé à côté. Pour réussir à tenir un modèle économique "pur" comme celui d'@si (pas de pub, pas de connivences), il faut aller jusqu'au bout de sa pensée. Il faut savoir oser affronter les tabous de notre société, mais sincèrement je ne pense pas que DS en soit capable. C'est bien dommage, car la période actuelle est pourtant propice à cela.
Par contre, je vous livre ici une petite réflexion. Tout le monde est raciste, antisémite, xénophobe. Ce sont des ressentiments propres à l'être humain. Nous avons une raison qui nous permet de contrôler ce côté primaire qui existe en nous à différents degrés selon les individus. Il est donc légitime que la "raison" s'attaque à des personnes qui cherchent à donner de fausses informations afin d'amplifier ces ressentiments. Mais s'attaquer systématiquement au moindre écart par rapport à l'idéal que nous cherchons à atteindre est une forme d'intolérance face aux êtres humains imparfaits que nous sommes. C'est du nihilisme de l'être humain. L'ouvrage de Péan n'a visiblement rien d'antisémite et c'est là que l'on retrouve l'un de vos travers de JOURNALISTE, à savoir s'engouffrer dans le piège que Kouchner a tendu en ne parlant pas du fond du livre, mais bien d'UN MOT qui a beau être connoté (d'ailleurs, la plupart des gens ne le savent pas, ou ne voient pas le rapport), il reste tout de même un mot de langue française dont vous pouvez trouver la signification dans n'importe quel dictionnaire. Je vous rappelle que l'usage des mots n'a un sens pour communiquer qu'à travers une définition.
Je viens d'acheter le Siné Hebdo, que c'est bon la parole brute sans faux raisonnements de derrière les fagos pour pseudos-intellectuels. Et oui, finalement, je ne peux m'empêcher de vous attaquer parce que ce que vous avez fait dans cette émission, Daniel est honteux et n'est pas digne de votre intelligence. Je ne m'exprime pas sous le coup de l'émotion, mais bien sur le coup de l'indignation, je croyais que depuis l'affaire ciné dans laquelle vous vous étiez lamentablement planté au premier coup, vous aviez finalement compris votre erreur, on voit bien que vous n'en avez pas tiré toutes les leçons, c'est dommage, mais je vous pardonne.
Ce génocide soutenu par la France est un sujet très sensible, touchant de nombreux responsables politiques, militaires, et Monsieur Péan participe de façon répétée à la négation des horribles responsabilités françaises. Peut-être est-ce pour cela que Péan, Kouchner ou d'autres réagissent si violemment, l'accusation est très lourde. Ce génocide est relativement récent (1994), peut-être que dans quelques années on admettra en France une version un peu plus honnête et moins honorable des faits.
A ce titre, je suis choqué par la désinformation entretenu par M. Péan, qui dispose de relais médiatiques puissants, et oser lui poser des questions à ce sujet, insister, demande du courage : BRAVO.
Pour l'accusation de racisme à l'égard de Péan, lisez cet article de Rue89 (ainsi que les commentaires) : Procès Péan : il n'est pas raciste de trouver les Tutsi menteurs
Pour comprendre mieux les luttes de pouvoirs, la désinformation sur le Rwanda, Péan et Kouchner, lisez le billet de Colette Braeckman, envoyée spéciale en afrique, et spécialiste du quotidien Le Soir, Désireux d’immoler Kouchner Péan fait flèche de tout bois
Dommage que l'on ne puisse pas faire une émission poussée sur la Françafrique, le rôle de certains "spécialistes" comme Péan dans la désinformation et la négation des responsabilités françaises... Ce n'est peut-être pas le rôle d'@si et demanderait sans doute beaucoup de temps.
Par contre, comme les autres @sinautes, je trouve dommage cette fixation sur l'antisémitisme (peut-être que je ne connais pas assez Péan?). Comment un mot regretté par l'auteur peut-il justifier ces accusations répétées? Cela me fait aussi penser à l'affaire Siné et à cette pensée unique en France dans les mass-médias et chez les pseudo intellectuels/philosophes qui consiste à accuser quelqu'un d'antisémitisme pour le critiquer, une sorte d'insulte suprême. Et ceci même si la personne n'est pas antisémite.
Bref, dommage que DS n'ait pas pu continuer l'interview sur la désinformation dans le cas du génocide rwandais.
Refuser toute complaisance avec ce jeu très à la mode qui consiste à frôler l'antisémitisme, c'est donner du poids à votre refus de cet autre jeu, tout aussi à la mode, qui consiste à instrumentaliser l'antisémitisme.
Sang froid, lucidité : c'est à ça que je me suis réabonné.
Merci et bonne continuation.
Merci Daniel.
La répartie est plutôt bonne.
Nous ne sommes pas dans le secret de chaqu'un.
Sur ce coup la, je botte en touche. Mais ne regret pas mon abonnement ^^.
Bise à tous ;)
Whiteh
"Il n'y a que ceux qui ne travaillent pas qui ne font pas d'erreur".
J'ignore si cette citation est de quelqu'un en particulier, ou s'il s'agit d'un dicton populaire, mais je l'emploie régulièrement et je trouve qu'elle s'applique assez bien à cette émission.
Le sujet était particulièrement intéressant au regard de l'actualité et des personalités et du parcours (si si !) de messieurs Kouchner et Péan.
Donc dommage de n'avoir pu entendre Pierre Péan jusqu'au bout.
Mais c'est trop facile, à postériori, de juger de l'attitude de l'un ou de l'autre, des questions de l'un ou des réponses de l'autre.
C'est tellement plus facile de faire un match (personnellement c'est le rugby, je haie le foot), le cul posé dans son fauteuil avec une bière à la main !...
Longue vie à ASI !
Matthieu
Dommage, le début de l'émission était passionnant. Etait-ce parce que j'en connaissais l'issue que je sentais déjà une certaine émotivité de Péan? Etrange homme dont le travail exige une force considérable et la fragilité qui semble la sienne...
De l'attitude de DS, je pense qu'il s'est dit que son interview de PP pourrait et serait interprétée par ses éventuels détracteurs sous un angle historique :
"Si je ne suis pas insistant à interroger PP sur son éventuel antisémitisme on pourrait m'accuser par la suite d'avoir été conciliant avec lui.
- Or lors de l'attaque par PP du monde "la face cachée du monde", on ne peut pas dire que j'ai fait preuve d'un zèle à défendre mon employeur ce qui a entraîné mon licenciement de ce journal.
- Il faut que je sois irréprochable et donc extrêmement agressif avec PP, pour ne pas qu'on m'accuse d'un soutien à celui qui avait attaqué les patrons du journal qui m'a viré."
De l'attitude de PP:
"Juridiquement je ne craignais rien: mes avocats avaient relu entièrement mon manuscrit. Médiatiquement je ne craignais personne: le procureur implacable que je suis des origines du génocide du Rwanda ne pourra jamais se retrouver au banc des accusés. Je suis un journaliste justicier et mon dossier était tellement béton que je me fichais complètement des contre-attaques forcément partisanes et grossières de mes vils détracteurs. De plus, je suis tellement à mille lieu d'être antisémite et irréprochable sur ce point depuis toujours de par mes faits journalistiques que je ne me suis pas focaliser sur l'emploi du mot cosmopolitisme qui dans mon esprit était à l'origine sans connotation antisémite mais qui recouvre une pensée que je partage bien qu'ayant été dévoyée dans les années 30. D'ailleurs j'ai survécu à ces accusations la dernière fois. Mais je regrette cet emploi du mot cosmopolitisme, ce fut contre-productif, je ne m'attendais pas du tout à ce que la tarte à la crème me revienne en pleine face; c'est dégueulasse cet enfoiré de Bernard Kouchner s'en tire à mes dépens à bon compte."
De l'attitude de Philippe Cohen (éditeur):
"Une fois les fax de la société de Bernard Kouchner publiés, qui va acheter le livre? Personne s'il n'y a pas un petit plus provocateur dedans. Une éventuelle polémique médiatique sur la personnalité de PP ne peut être qu'un atout marketing qui fera que les lecteurs l'achèteront autant pour connaître la vérité sur l'affaire Kouchner que sur le prétendu antisémitisme de l'auteur. D'autre part, moi-même éditeur PC, reste à l'abri de toute accusation d'antisémitisme."
J'attends le suivi d'asi, et tout en partageant l'impression majoritaire qui s'exprime sur ce forum concernant l'interview de péan, je conserve ma confiance à l'équipe.
1) mettre en évidence la réalité de l'anti-sémitisme de votre invité?
ce à quoi Pierre Péan a répondu que rien dans sa vie ne permet d'accréditer cette accusation.
Vous n'avez rien objecté, donc vous deviez lacher le morceau et passer à autre chose, faute d'argument.
2) Défendre le langage politiquement correct, ce qui sous-entend accepter le prêt-à-penser qui va avec.
Il me semble pourtant que jusqu'à présent vos émissions encouragent le penser par soi-même et l'esprit critique.
Autrement dit, en tant qu'asinaute, je suis perdu après avoir regardé votre émission que je juge comme une des plus pitoyables.
Et pour ma part, j'aprécierais que vous présentiez vos excuses à Pierre Péan car la force des images montre bien comment votre entêtement absurde l'a blessé dans son honneur.
Sur le fond, s'il y avait un fil rouge à dénoncer dans l'action de Pierre Péan, ce n'est certainement pas son anti-sémitisme, mais son mitterrandisme. Que ce soient ses livres sur François Mitterrand, sur le Rwanda et aujourd'hui sur Kouchner, Péan défend la Mitterrandie avec un certain fanatisme.
Pour ma part, je pense donc que vous êtes passé à côté de votre interview.
J'ajouterais que votre statut de journaliste ne vous autorise pas à déshonorer quelqu'un.
Définition de "cosmopolite"
Wiktionnaire
Définition 1 :
cosmopolite
Qui s’inspire de nombreuses cultures. New York est une ville cosmopolite où on peut entendre parler des centaines de langues différentes.
Définition 2 :
cosmopolite
Composé de, ou fréquenté par, des citoyens du monde entier, des personnes d'origines différentes. Quartier cosmopolite. Une société cosmopolite.
Définition 3 :
cosmopolite
Qui est présent en de nombreux endroits du monde entier. La tortue luth est une espèce cosmopolite.
Définition 4 :
cosmopolite
Qui se déclare citoyen du monde, qui refuse de se laisser enfermer dans le cadre étroit de l'appartenance à une nation. Esprit cosmopolite.
Définition 5 :
cosmopolite
Qui s'accommode aisément des mœurs et des usages des pays où il vit. Mœurs cosmopolites
Personnellement, je l'aime bien ce mot et l'emploierait plus souvent dorénavant, car il répond à un "idéal" humaniste et, justement, anticommunautaire qui me plaît bien !
Connotation antisémite
Le terme « cosmopolitisme » a également été utilisé sous Staline à la fin des années 1940, début des années 1950 via l'appellation « cosmopolite sans racine » pour défendre des arguments antisémites. Pierre Péan l'a appris à ses dépends lors de la sortie de son livre sur Bernard Kouchner, Le Monde selon K. On peut noter pour la défense de Péan que Bernard Henri Levy l'a plusieurs fois utilisé pour défendre ses idées pro-américaines. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmopolitisme
Si l'on est n'est pas d'accord avec les mondialistes de tous bords selon lesquels l'idée de nation doit disparaître, alors on est antisémite? parce que Staline a utilisé cette expression en 1950. L'accusation est facile.
Kouchner soupçonne Péan d'antisémitisme et de révisionnisme:http://www.lexpress.fr/actualite/politique/kouchner-soupconne-pean-d-antisemitisme-et-de-revisionnisme_738658.html
C'est vraiment tiré par les cheveux cette histoire, il ne fallait pas s'y attarder, Daniel. Vous êtes tombé dans le piège tendu par ceux qui voulaient faire diversion. Il aurait fallu prendre du recul au moment de l'interview. Une telle question ne doit pas être posée au premier degré.
Tout cela prendre des proportions inquiétantes, faisant le jeu de nos adversaires. Il est temps d'arrêter de nous tirer une balle dans le pieds. Daniel doit nous revenir en bonne forme et pourquoi pas un large débat s'instaurer avec des abonnés sur le prochain plateau d'ASI ?
Ne gâchons pas, ce qui s'appelle du respect, une grande confiance en nous, un soutien fort s'impose à cette aventure, ce nouveau média. L'équipe aurait pu passer sous silence cet incident, soyons conscients de cela, comportons nous en gens responsables, acceptons cet espace de débats avec ses défauts, rien n'est parfait dans ce Monde, c'est encore la meilleure garantie de notre liberté.
Voilà du TRES rigolo. Et qui pourrait être appelé à un certain succès.
Quoi donc ?
Rien d'autre que BHL qui, dans une itw au Nouvel Obs, déclarait en 2007 : "je suis un cosmopolite résolu."
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Quoi, c'est pas possible? Vous dites? C'est le patron! Ah et l'unique actionnaire?
Bon, alors, comment on fait?
Comme quoi les vieux modèles économiques ont du bon!
Au delà de cette boutade, je trouve MISERABLES tous ces chantages aux abonnements qui se multiplient dans les messages.
Pour moi, ASI n'est pas un objet de consommation jetable.
L'appel au désabonnement, c'est pour ASI la peine capitale, votée à chaud et à main non pas levée, mais ... cachée derrière un pseudo!
Donc "cassez vous ..... .....", pour ma part, j'accepterai volontiers, si nécessaire, de payer un peu plus cher l'an prochain pour vous remplacer.
Cela dit, sur le fond, je crois en effet qu'il y a eu "dérapage", ... et j'espère surtout qu'il n'y a eu que "dérapage".
Aussi, en tant, "qu'actionnaires mécontents " la question plus générale du remplacement à la direction de DS ne se pose-t-elle pas ? La question mérite aujourd'hui d'être posée.
A moins qu'il ne s'agisse simplement d'une erreur de parcours, d'une fausse manoeuvre, d'une bourde de sa part et de ceux qui dans son équipe l'ont soutenu... Le mystère demeure. En tout cas, clairement assumées ou non, dans tous les cas et de mon point de vue, des explications, des mises au point sur ces orientations récurrentes s'imposent. Il s'agit de clarifier le cap de @si présenté il y a quelques mois comme une aventure collective et dont certains se demandent aujourd'hui s'ils ont eu raison de s'y embarquer...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Refuser de répondre clairement à des accusations en se cachant derrière sa judaïté est un peu trop commode !
A force de prendre la Shoah comme prétexte à tout bout de champ et sur n'importe quoi, ne risque - t - on pas au contraire de développer un réel anti - sémitisme ?
Marie - Christine Gaubiac, anti - raciste, anti - sioniste, et anti - manipulateurs de tout poil
Est-ce que vous remboursez l'abonnement ?????
Et alors, je me marre, car c'est juste le contraire d'une invitation à l'antisémitisme, à ce qu'il me semble...
Que l'intoxication médiatique n'a jamais été aussi puissante pour déterminer les sujets dont il est bienséant de parler et pour vider de contenu le peu de liberté d'expression qui nous reste.
Dommage
je découvre cette affaire à l' instant après avoir lu les articles dans marianne qui dénoncent l' ignominie de..... monsieur k ! qui effectivement a placé lui même sa défense sur le terrain de l' antisémitisme, mais marianne = gringoire ?
je suis extrêmement étonné, sinon déçu, par la réaction de ds qui a particulièrement dérapé
où est la recherche de la vérité dont cette émission et ses animateurs se faisaient les chantres ?
je m' interroge d' ores et déjà sur mon réabonnement
Peut-être un peu sévère, ce matin, juste après le malaise Péan. Parce que j'aimerais qu'@si -qui me manque de plus en plus- se ressaisisse pour plus de rigueur, plus de recul, plus d'imagination et plus d'à propos dans le choix et le traitement de ses sujets.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Monsieur DS, dites moi, que vouliez vous entendre de la part de M. Pean qu'il n'a su vous dire ?
toutes vos émissions sont un nouveau souffle dans l'image que j'ai des journalistes, de la politique...et en somme sur les relations humaines et l'évolution des hommes qui font le monde, et je crois que vous avez un train d'avance, qui est trop difficile d'accès pour beaucoup...les gens sont capables de se faire "enfiler" de tous côté sans broncher...mais pas d'accepter qu'un journaliste comme DS qui donne la parole à Pean creuse pour connaître le fond, non antisémite, mais plutôt dépassé ! et assassiné, pas par DS, mais par l'hypocrisie ambiante FRANCAISE !
il faut se le dire Monsieur K est un escroc...comme beaucoup d'autre ! et quand on révèle les agissements secrets d'un escroc...il faut s'attendre à être éliminé d'une manière ou d'une autre !
alors hommes de voix, hommes d'internet...continuez à donner toutes ces visions cosmopolites qui existent...le monde a besoin d'un souffle !
Tien n'y a-t-il pas une émission sur France-inter qui se nomme Cosmopolitain ?
allez je m'casse ...
Sans vouloir donner des conseils, @si fait un mauvais choix stratégique. Si l’émission marche aussi bien, c’est parce qu’elle offre autre chose que ce qu’on voit habituellement a la télé. Or, j’ai constaté depuis quelque temps que @si se standardise de plus en plus.
Si c’est pour voir Morandini avec moins de moyens et en payant un abonnement, je croix que ca ne vaut pas la peine.
Très déçu et choqué après avoir vu la fin de votre entretien avec Pierre Péan, je tiens à vous écrire mon premier commentaire sur le site auquel je suis encore abonné.
Ne pensez-vous pas, Monsieur Schneidermann, que le chantage permanent à l'antisémitisme peut créer un effet de dopage sur l'antisémitisme ?
Je pense que Pierre Péan avait raison de quitter votre plateau.
J'avoue que j'ai du mal à comprendre votre attitude.
Vous devez, il me semble, des excuses à Mr Péan et à vos abonnés
Cordialement
Péan m'est apparu affecté suite au théâtre kouchner, bravo l' artiste ! Le docteur faisant du tapie, pleurant le jour de son audition en commission des finances ! la boucle est bouclée.
kouchner vous a tendu un piège ! il a parfaitement fonctionner en nous privant sans doute de juteuses révélations. En visionnant l'émission Daniel, vous devez regretter vos quelques mots de trop, les mots une fois lâchés, prononcés, on ne les arrête plus.
Ce passé nous hante tous, plus jamais ça ! semble s'en éloigner, l'histoire est à un tournant, le docteur devrait demander à Péan ce qu'il a voulu dire. Car j'imagine mal un journaliste d' investigation obtenir du concerné les bonnes informations ? !
Daniel cette émission doit se terminer, la grandeur d'un homme est de reconnaitre s'être trompé, tout le monde commet des maladresses, si Monsieur Péan accepte de revenir suite à votre invitation, notre bonheur serait complet de voir deux hommes se réconcilier, se pardonner, ou alors comment trouver des raisons à deux ennemis de signer la Paix ?
Je suis étonné de l'affirmation de Daniel Schneidermann et de l'attitude de Pierre Péan qui semble cautionner la première sur ce point.
L'expression de "cosmopolitisme anglo-saxon" utilisée par Péan dans son livre est certes suspecte, mais je pense que l'on ne peut pas raisonnablement soupçonner Pierre Péan d'antisémitisme.
Maxime Benoît-Jeannin et Ida Lounsky, Bruxelles.
Si nous avons eu cette émission, ne serait-ce pas un peu à cause des vacances (largement méritées) d'une partie de l'équipe?
Quoiqu'il arrive et meme si mes participations au forum ne sont que sporadiques, mon abonnement vous est acquis pour de nombreuses années. Je ne saurais me priver d'une telle source qui ose se passer de pub mais qui accepte la critique.
PS: je viens de finir le dernier livre de DS et de CS : je le transmettrai au jeunes générations auquel il est destiné. Je n'oublie pas que ma première rencontre avec ASI était un livre que j'ai lu à 20 ans et que 15 ans plus tard ASI vit encore. Merci...
Mais ce que j'avais envie de préciser, en tant qu'abonnée et non en tant que juge, c'est que: Daniel, ça fait deux émissions de suite que ça clash, et il faudrait penser à calmer le jeu, un peu. Deux émissions ou l'épidermique prend le pas sur l'intérêt journalistique de l'émission et finit par l'étouffer, cet intérêt même qui m'a poussée à m'abonner une fois, puis deux fois. Sérieusement, j'ai failli me croire chez Ruquier. Et si je vous lis, si je conseille votre site à mes amis et ma famille, c'est tellement, mais alors tellement, pour m'éloigner de tout ça, que ça me fait mal de voir asi, même un court instant, tomber dans le même panneau. Vous valez, à mon très humble avis, mieux que ça!
Être soupçonné d'antisémitisme, la pire des injures par les temps qui courent, la faute impardonnable mise à toutes les sauces, utilisées à tort et à travers, l'accusation dont on ne peut pas se défendre, sauf à être juif, et encore. Je conseille à tous de lire à ce sujet l'excellent éditorial de M. Cohen sur le site de Marianne ! Monsieur Péan qui semble un homme sympathique et courtois, faisant œuvre de salubrité publique, s'est vu reprocher d'utiliser le terme de cosmopolitisme au sujet de BK. Personnellement, oserais-je l'avouer, je ne suis pas une adepte béate du cosmopolitisme, un concept qui me semble présenter bien des dangers.
Un membre de ma famille s'est converti au judaïsme et lors de procédures d'ordre civil je me suis vue accusée d'antisémitisme, un de mes conseils a subi le même sort, et j'ai constaté à quel point la Justice hésitait, tergiversait, acceptait l'inacceptable du seul fait qu'il posait en préambule le risque de subir une forme d'antisémitisme. J'ai subi et je n'ai jamais pu m'en défendre, tout demeurant dans le non dit. Je comprends la souffrance de Pierre Péan. J'ai toujours trouvé BK imbuvable et insupportable et j'ai aimé que Daniel intervienne dans son procès avec D. Mermet. Je comprends d'autant moins sa réaction qui me semble celle dictée par BK et ses réseaux pour discréditer le travail de P. Péan et détourner l'attention pour ne pas avoir de comptes à rendre.
Je ne sais pas si P. Péan va lire le forum, si oui, je lui envoie un salut amical et solidaire.
2. ras le bol d'entendre des accusés se défausser ainsi. N'y a-t-il que les juifs qui soient riches en France? N'y a-t-il que des juifs qui se rélèvent capables de détournements de fonds (même seulement au sens moral, puisque tout le monde dit que la loi est respectée). Je ne crois pas.
3. un soupçon me vient: pourquoi les journalistes sont-ils aussi facilement obnubilés par l'anti-sémitisme, au point d'oublier d'autres aspects importants du sujet qu'ils traitent? Je me souviens avoir entrevu une émission de télé où 4 présentateurs discutaient, et soudain s'apercevaient qu'ils étaient tous les 4 juifs (c'est comme ça que j'ai appris que Drucker était juif, et d'ailleurs c'est pas mes oignons, et je m'en fiche). Je ne savais pas non plus -et je n'ai pas compris de suite, que BK était juif (et d'ailleurs c'est pas mes oignons, et je m'en fiche). Et tout d'un coup, l'inquiétude: quelle est la proportion de non-juif dans l'équipe d'@si? (d'accord, ce n'est pas mes oignons, sauf si cela influence trop souvent sur les sujets traités et la manière dont on les traite). C'est un sujet tabou? (pardon de la question, mais je me suis toujours refusée à essayer de reconnaitre un Juif d'un autre, et je sais, suite à un passage au Maghreb, combien cela m'évite d'erreurs)
4. est-il possible que cette "fragilité" de Péan, qui balance des vacheries énormes à d'autres, et a dû en entendre d'autres, soit authentique?
En paraphrasant un peu votre propos, je souhaite d'abord vous dire que -moi non plus- je ne suis pas dans le secret de votre âme, mais s'agissant d'un journaliste chevronné, il y a des imprudences de comportement qui laissent un peu sans voix. Par votre acharnement, vous vous êtes érigé en procureur de la république, sorti de votre rôle premier pour aider à la compréhension et au décryptage de l'information et de l'image. Résultat : ce n'est pas Péan qui frôle la ligne jaune mais c'est bien vous qui la franchissez avec une sortie de route en bonne et due forme.
La camera ne triche pas et vous le savez : votre invité semble disponible, de bonne foi. Il s'explique, argumente , se défend comme il peut mais comme un toréador vous voulez la mise à mort la bête. C'est vraiment dommage, l'émission était bien partie et finalement c'est Péan qui est parti.
Alors, ceci m'amène à me (vous) poser certaines questions telles que : quel était le but de votre jeu? Est-ce une stratégie de diversion pour relayer la défense de Kouchner? En voulez-vous personnellement à Péan (j'imagine que non) comme l'évocation anodine de vos difficultés au Monde peut laisser le sous-entendre? Ou alors tout simplement, ce n'était que la volonté délibérée de créer un évènement pour alimenter et assurer la discussion dans les forums.
renifler le derrière d'autrui, pour y sentir son âme, c'est pas de bon goût, non?
Vous aviez commencé à démonter la machine promotionnelle de P Péan. Cette Machine est elle un mal nécessaire ? C'est un aspect à traiter, aussi. Une édition bouclée à la hâte pour ne pas manquer le créneau de vente.... c'est déjà tout un programme ! Trois semaines d'enquête manquantes..
Sincèrement, qu' importent les patronymes-initiales des pantins penseurs de la diète médiatique ! Le sujet de P Péan est pour une part monsieur K mais, on espère que ce n'est pas que si peu de choses. Le fond du sujet est vraisemblablement ailleurs et l'intérêt n'est finalement pas d'évaluer le degré de vertu de monsieur K. En revanche le contexte du Rwanda et des parties d'Afrique concernées est très mal connu. En toute modestie, un exposé des thèses de P Péan sur cette question, avec la restriction de l'enquête baclée pour raisons éditoriales, auraient infiniment mieux correspondu à ce qui me parait être les attendus d'@si.
Je ne peux pas balayer d'un revers de main vos mérites mais clairement il y a là une grosse lacune. N'étiez vous pas prêt sur ces questions africaines ? Je ne veux pas le croire. Il fallait donc prendre le temps de se préparer ou inviter qui il fallait pour vous seconder. C'est de mon point de vu votre travail.
On ne peut pas en rester à démasquer les ficèles promotionnelles et les relectures juridiques...
Gardez le temps de travailler vos sujets, surtout ceux qui sont soigneusement étouffés.
J'imagine bien une ré-invitation de P Péan, et un repositionnement du débat faisant la part du fond et de la compromission promotionnelle. C'est juste une question de travail bien fait. Vous n'allez pas ajouter au désespoir ambiant en démontrant que ce n'est pas possible ?
Bien sincèrement à vous.
Du côté de Daniel, je ne m'attendais pas à une telle attitude ; après avoir lu son livre -que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié, j'avais en tête les valeurs d'objectivité, de droiture, et il m'a semblé là que son attitude lors de l'entretien a été influencée par le fait qu'il ait été touché par le livre de PP ("la face cachée du monde") il y a quelques années. Y a-t-il une certaine rancune qui explique un "acharnement" ???
J'imagine en tout cas que les 2 ont été déçus chacun dans leur mesure par cet entretien.
De mon côté je suis également déçue ; je n'ai pas encore bien saisi la teneur exacte de tout ce dossier et j'aimerais bien avoir une explication moins technique et plus pédagogique que ce que j'ai pu lire pour le moment ; en attendant de lire le livre de Pierre Péan.
Merci
M. Schneidermann, vous nous devez réponse par rapport à votre attitude.
Une seule question: comment M. Péan pouvait-il sur le plateau de votre émission apporter la preuve de son innocence? Comment prouve-t-on qu'on n'est pas antisémite?
Ainsi, dans notre dictionnaire, il y aurait des mots qu'il ne faut plus utiliser. personne ne peut parler de Kouchner en faisant abstraction de ses appartenances religieuses. personne ne pourrait juger BHL en faisant abstraction de sa religion, dont je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'il soit pratiquant.
Finalement la défense de Kouchner est plutôt facile, un modèle du genre. Il lui a suffi de dire que Péan est antisémite.
Bonne chance à M. Péan pour prouver le contraire.
Attention M.Schneidermann. Votre émission s'appelle Arrêt sur Image et non Arrêt sur Mot. Ce mot "cosmopolite" soutend, comme vous l'avez dit d'atroces connotations. Mais pourquoi insister, re-insister, revenir sur ce mot. Cela n'apportait absolument plus rien à votre démonstration. J'enrage de n'avoir pas entendu plus longtemps PP. Il avait certainement d'autres "confidences" à faire car l'émission était très bien partie.
Re-attention vous n'avez pas de formation de psycholoque, psychiatre ou autre psy. N'allez pas trop loin, vous allez nous priver de ce qui faisait et fait notre intérêt et notre bonheur: l'Arrêt sur Image.
je me suis abonné à @si au moment de "l'affaire siné" et j'avais été convaincu par l'émission que vous aviez fait avec ce dernier, je vous avez trouvé, vous et vos collaborateurs (ah ... pardon ! ce mot doit-il être rayé de la langue française ?), intéressants, et vous aviez su poser les enjeux du débat sans trop prendre parti, du moins, en exposant votre position sur cette affiare.
Depuis, j'ai regardé nombre de vous émissions et je dois dire que je ne regrette pas mon abonnement. Du moins, je n'avais rien à redire.
Or, hier soir, en regardant l'émission, j'ai été fortement choqué par la façon dont vous avez traité M. Péan qui a toujours su faire preuve de courage et d'indépendance. L'accusation grotesque dont il est la victime n'est qu'un contre-feux destiné à le faire taire.
Que vous vous soyez fait l'écho d'insinuations aussi graves, et que vous ayez poussé Pierre Péan à bout (regardez l'émission et vous verrez son émotion et sa sincérité) alors qu'il restait tant de choses à dire, tout ceci me déçoit profondément.
J'espère que vous reconnaitrez votre faute et que cela ne se reproduira plus. Le but d'@si n'est pas de faire du sensationnel (du "clash") mais d'aider à mieux comprendre l'actualité et les médias.
J'ajoute que vous étiez seul face à Pierre Péan, ce qui mériterez une EXPLICATION ! Pourquoi ce "face à face" ? Il semblerait que vous ayez quelque chose à lui reprocher ...
Enfin, quel dommage d'avoir gâché cet entretien, il y avait matière à une formidable émission tant ce livre et son accueil disent des choses sur notre société.
J'espère qu'un tel gâchis ne se reproduira plus, sans quoi, je réfléchirai sérieusement, le moment venu, à mon réabonnement.
Cordialement.
Un "c'est à dire" à faire craquer l'invité. Vous espériez peut être qu'ils perdent raison et commence à raconter n'importe quoi.
Ou alors c'est un magasine antisémite ?
Comment ça aucun des deux ?!? Il y as encore des non-juif pas antisémite ?
Un événement comme celui-là n'arrive pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il y a depuis quelques temps un virage qui est pris par ASI. C'est pour moi une dérive.
Une dérive moralisante et de justicier que je trouve également de plus en plus à travers les interventions de Judith Bernard et d'Alain Korkos par exemple.
Cette dérive culmine avec cette faute de Daniel Schneidermann.
L'évolution dramatique de cette émission est terrible. L'acharnement de Daniel est horrible. Quand on pervertit à ce point ses talents professionnels, alors il faut s'interroger, et l'auto-justification-explication-excusation, même sincère, n'est pas suffisante.
J'ai été, vous le vérifierez, un des premiers abonnés à ASI, et mes messages d'encouragement vous ont accompagné dès le début. Je me suis réabonné cette année malgré des difficultés matérielles.
Je n'attends pas d'ASI qu'elle me dise ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais. J'attends d'ASI qu'elle me donne les éléments pour que j'affine mon idée du bien et du mal, du bon et du mauvais.
Ce n'est pas à ASI de me dire si Pierre Péan est antisémite ou non, si Bernard Kouchner mélange intérêt général et intérêt personnel de façon "universaliste" ou non. Etc. J'attends d'ASI qu'elle me donne les éléments pour en juger par moi-même.
C'est à moi citoyen de m'engager, pas à ASI de s'engager pour moi. L'engagement citoyen d'ASI, c'est de me donner les moyens de ma réflexion pour agir. En sortant de cette "mission" vous dérivez gravement, jusqu'à cette sortie de route grave.
Je ne renouvelerai pas mon abonnement l'année prochaine si vous décidez de rester dans cette posture. Revenez à ce que vous savez faire : donner les éléments pour comprendre, mais pas plus loin.
Bien à vous.
Daniel vous êtes dans votre rôle lorsque vous mettez PP face a la communication "mensongère" de son livre autour des revelations sur les prestations de conseils (20 pages sur 300).
Daniel vous êtes dans votre rôle lorsque vous questionnez Pierre Pean sur son accusation d'antisemitisme. L'actualité est la. Tous le monde en parle et souhaite voir Péan réagir.
Tout au long de cette échange, je découvre un personnage qui passe par differentes émotions: confiant lors de l'échange complice entre deux journaliste aguerri, confident lors des révélations sur ces problèmes cardiaques, blessé lors de l'allusion a son antisémitisme. PP n'est pas une machine a répondre aux accusations. Il me semble sincère.
Mais bordel lorsque PP commence a bafouiller, a ne plus savoir quoi repondre. Ouvrez vos yeux et regardez les siens! Vous y êtes au tréfonds de son âme. Il ne ment pas lorsqu'il vous répond.
Daniel avant d'analyser les images sur les supports papiers ou pixels, essayer de lire les gens que vous interviewez et lorsque Pean menace une première fois de quitter le plateau. S'il vous plait, tournez la page! Vous avez montré la réaction d'un homme profondément blessé de pouvoir être mis dans le même sac que Lepen. Vous avez fait votre boulot! Mais votre entêtement vous a joué un vilain tour.
Je crois que DS pensait vraiment que Pean est antisémite, et c'est ce qui explique son insistance, et sa phrase "je ne suis pas dans le secret de votre âme..." DS doit s'excuser auprès de Pean et des abonnés d'@SI.
Reprenons depuis le début :
1- Kouchner dit à l'Assemblée : "l'accusation de cosmopolitisme, en des temps difficiles, ça ne vous rappelle rien ?"
2- DS, à qui ça rappelle quelque chose, demande à Péan, à qui ça rappelle quelque chose aussi, pourquoi l'écrivain utilise un mot dont il n'ignore pourtant pas la connotation.
3- là-dessus, Péan prend un air abattu et s'étonne d'être mis en position "d'accusé".
Alors de mon point de vue :
1- L'insinuation vient de Kouchner et non de DS.
DS fait son boulot de journaliste quand il profite d'avoir Péan en face pour lui poser la question.
D'ailleurs, voulez-vous donc bien m'expliquer pourquoi cette question serait tabou ? On questionne Banania quand ils ressortent le slogan "Y'a bon Banania", et c'est très bien ainsi, on questionne Péan quand il accuse Kouchner de cosmoplitisme, et c'est très bien aussi !
2- Péan est tout de même gonflé de se présenter en victime alors même qu'il écrit une attaque personnelle de 320 pages contre Kouchner dont la couverture le présente dans les bras de Bush. On ne peut pas d'un côté sortir un bouquin polémique et de l'autre, jouer l'enfant désoeuvré quand on est soi-même attaqué. Je suis même très étonné de l'apparente fragilité d'une telle personnalité devant la polémique.
Que de pinaillage sur les mots, qui certes contournent encore les faits, mais que de recoupements significatifs... Allons, on voit très bien ce qui se précise, et il faut être fort aveugle pour éviter ce qui crève l'écran. Ce qui est en cause, ce sont des comportements. Et ce qui les protège, ce sont des interdits historiques. Ceux-ci, malgré l'exhortation quotidienne et dogmatique, s'usent d'autant plus qu'on s'en sert aussi bêtement. Ceux là, sur le mode obsidional, celui de la forteresse assiégée, délirent toujours davantage, sur le mode d'une fuite en avant dévastatrice, convaincue d'élection, de maîtrise absolue et démente, illustrant obscènement l'adage latin : Corruptio optimi pessima... D'autres, recrus de corruption réelle, que hurle l'actualité de la dépression, illustrent un autre adage, entendu dans mon septentrion natal : Si j'en ai l'honneur, pourquoi pas le profit ? Weltanshauung de la pure vénalité.
Il faut être les chrétiens stupides que nous sommes, et hélas de plus en plus calvinistes, pour confier aux rescapés de nos lamentables sacrifices la propriété intégrale de la vérité, de la justice et de la morale. Un minimum de psychologie nous persuaderait que la victime survivante n'en demande pas tant. Un peu de calme, quelques soins, le silence, et enfin peut-être la vengeance, ce serait plus vraisemblable...
Ou est-ce par souci d'équité, vous ne vouliez pas être accusé de traitement de faveur à un cardiaque ? Dans ce cas là, une faute de goût, car nous aurions sûrement préféré entendre l'auteur et des questions moins incidieuses pendant plus longtemps.
Il me semble que vous venez de passer à coté de vos responsabilités, vous qui d'habitude savez revenir sur le sujet intéressant, pensiez-vous que vos abonnés vous attaqueraient si vous ne titilliez pas assez l'auteur sur ce sujet ? Si c'est le cas, il faut arrêter de lire le forum.
Vous avez pris des risques, mais je crois pas les bons.
* Juste un petit point technique possiblement inexact, a propos de la disparition irremediable de page web mentionnée par Péan:
bien souvent elle est encore dans le cache google, mais surtout il faut savoir qu'internet est archivé dans http://archive.org qui enregistre les contenus successifs d'un lien (qu'il faut connaitre). Certes, il y a parfois des lacunes, je n'avais pas assez d'info pour verifier sur ce cas précis.
* Sur le déroulé de l'emission:
Tout se passe pas mal et de façon interessante (mise a part ce hors sujet vis a vis du but d'ASI), jusqu'à 40'.
Les 8' suivantes (et finales) tournent autour du mot cosmopolitisme et de l'accusation d'antisémitisme.
visiblement, Péan est assez vite proche de craquer, et souffre de cette question en se contenant difficilement. Ca saute aux yeux, mais Daniel (ça lui arrive souvent) remet le couvert encore et encore et encore sur le même point... ça n'avance pas, mais a quoi pensait-il ou esperait-il arriver ??? et comme je ne vois pas ce qu'aurait pu repondre, ca enferme et enfonce.
Et ca se termine de façon surréaliste par les mots+ton bizarres de DS sur "je ne sais pas, je ne suis pas dans votre ame". Et plus bizarre encore, ça devient... le titre de l'émission ! pourquoi diable ? etait-ce donc le vrai sujet visé ? ou juste l'opportunisme du "scoop" ? en quoi ce point est-il crucial concernant le bouquin ?
J'ai vraiment du mal a decoder ce qu'il se passe:
je n'ai pas lu les livres de Péan, je ne decode pas ce mélange de complicité et de soupçon entre DS et PP, je ne connais pas l'historique de l'accusation d'antisémitisme (juste qu'elle est récurrente).
Oui l'expression "cosmopolite" est maladroite (était-elle mise en avant par l'auteur, ou juste un mot pêché sur 300 pages ?), en meme temps c'est anecdotique sur le sujet (ou alors est-ce que les "victimes" de Péan sont juives ? pardonnez mon provincialisme mais j'ai du mal a suivre, les tenants de l'accusation ne sont pas explicites). Par ailleurs c'est devenu bien commode à des opposants d'accuser de racisme pour faire contre-feu, il faut vraiment avoir du biscuit serieux pour embrayer (et quand bien meme: si le livre n'est pas une cabale mensongère, une motivation personnelle douteuse rendrait moins importantes les revelations ?). Et en meme temps c'est inattendu et paradoxal de decouvrir si fragilisable un auteur de brulôts.
* sur la page "Péan quitte le plateau, coulisses"
> dans le secret de son âme (ou de son inconscient, selon les chapelles
hou, le vilain faux dilemne.
La théorie Freudienne de l'inconscient est aussi une forme de croyance, qui n'a plus guère cour qu'en de rares pays dont la France (mais quelle place dans les médias !)
> Les quelques maladresses de formulation de son livre
je parle sans avoir lu, mais a nouveau, dans 300 pages, n'est-il pas toujours possible de debusquer une phrase secondaire utilisable hors contexte contre son auteur ? ou est-ce lui-même qui l'a mis specifiquement en avant ? bref, est-ce caractéristique ou anecdotique 1:en soi 2:vis à vis du sujet du livre ?
> "cosmopolitisme", il sait que ce mot a été utilisé, galvaudé, rendu
> presque infréquentable.[] A travers les décennies, ce mot pue encore.
ce me semble du superficialisme de journaliste. et aussi une façon d'abandonner le terrain linguistique aux autres.
Je parle fréquemment de Grenoble comme d'une ville cosmopolite, parceque je suis fier d'y voir toutes les couleurs et d'y entendre toutes les langues, jusque dans la montagne, et personne n'a jamais trouvé le mot déplacé. Cosmopolitan n'a pas jugé utile de changer de titre non plus.
Ne-pas-confondre-les-mots-et-les-concepts !
Quel dommage de n'avoir pas su vous même choisir les mots, ceux-là même qui aurait permis la poursuite de cette passionnante discussion en évitant toute insinuation.
En effet lorsque vous dîtes "y'a des imprudences de plume qui laissent un peu sans voix" j'entends la même chose que Pierre Péan lorsqu'il vous répond "et qui sont si je vous entends bien (il vous laisse alors pourtant la possibilté de vous corriger) révélatrices" et là plutôt que de reformuler comme il vous en laisse l'occasion vous choisissez de porter l'estocade avec ce terrible "j'en sais rien, j'conclu pas, comme j'vous l'disais je ne suis pas dans le secret de votre âme". C'est le coup de grâce, vous ne lui laissez plus aucune possibilité de répondre car tout est dit, l'insinuation est si lourde qu'elle vaut condamnation.
Mieux que de simples excuses il serait formidable que vous parveniez à faire revenir Pierre Péan dans votre émission afin que vous ne laissiez aucun malentendu déservir le fond de l'affaire.
Que le monde se sépare entre deux clans binaire : l'antisémite et le juif.
Que tout le monde est potentiellement antisémite.
Qu'il ne s'agit même plus d'humour, mais de "choix des mots".
Que pour ne pas être antisémite, il faut ne rien dire, ne rien laisser entendre, ne pas prendre de position sur tout ce qui touche aux juifs, à Israël, au sionisme.
Raymond Barre antisémite, Siné antisémite, Bigard antisémite, Péan antisémite (etc)
Quand j'étais petit, ma mère me lisait l'histoire du berger qui crie "au loup". Mais quand le loup sortira pour de bon du bois (espérons que cela n'arrive pas) , combien de villageois se déplaceront pour aider le berger?
La manière dont on utilise systématiquement ce mot pour tout et n'importe quoi devient... Devient... "Lourdingue" ?
J'ai l'impression d'entendre ce mot tout le temps et à n'importe quelle sauce . "Antisémitisme" , de l'entendre à la télé, à la radio, de le voir sur internet, toujours et tout le temps. Alors quoi, y'a-t-il réellement un parti nazi, qui, secrétement, prépare un coup d'Etat? Ou n'est-on pas en train de péter les plombs avec ces suspicions régulières et redondantes ?
Je n'écrirai plus "cosmopolitisme" 2 fois
Je n'écrirai plus "cosmopolitisme" 3 fois
Je n'écrirai plus "cosmopolitisme" 4 fois
Je n'écrirai plus "cosmopolitisme" 5 fois
...
Je n'écrirai plus ...
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Je trouve que le travail d'interviewer de DS a été correctement fait, qu'il a été jusqu'au bout, pas à la manière d'un procureur, car ce qu'on ressentait, c'est plutôt le respect pour l'homme et une sincère envie de savoir ce qui titille Péan à tourner autour du pot de l'antisémitisme depuis si longtemps. Mais que cet angle mort, cette dimension de soi n'était pas dicible par Péan, parce qu'aveugle à lui-même.
Alors fallait-il aller jusqu'au bout ? Péan s'attendait probablement à trouver un allié, DS l'a souvent soutenu, comme il le disait, par le passé.
Ce qui ressort de l'entretien, c'est que quiconque enquête et met en cause, peut s'attendre à être lui-même mis en cause, et il ne l'était pas abusivement, il l'était sur un climat, sur un "cosmopolite", un "Lévy", oui, cela n'est pas anodin d'utiliser ces mots-là, et DS l'a interrogé sur sa posture d'intellectuel, en fait sur son intentionnalité : derrière les fax, les faits, les preuves, il y a les énervements de Péan, les camps qu'il se choisit, pro-Védine, contre Musso, bref il est partie prenante dans le débat, pas seulement comme journaliste, mais comme acteur de l'histoire.
Par ailleurs, il n'est pas à écarter qu'une inconsciente volonté provocatrice ne soit pas absente dans l'emploi de ces mots, une envie de créer le buzz, de faire vendre, une vanité qui serait plus forte que la crainte de se faire traiter d'antisémite, et pas plus dicible devant DS.
Le retour sur soi permet d'interroger ses propres présupposés, d'où l'on écrit, comme on disait dans les années 70. Cela ne semble pas être fait par Péan.
Qu'il ait été blessé, heurté, touché, ému, nul n'en doute, mais cette posture défensive peut avoir beaucoup de causes, vexé dans son amour propre, déçu de perdre un allié. Oui il s'est passé quelque chose dans le secret de son âme, comme dit DS, quelque chose qu'on ne saura jamais.
http://anthropia.blogg.org
Dans un commentaire précédent, ici même sur @si, j'avais parlé des moyens qu'utilisent certains pour dicréditer des écrivains, journalistes, et universitaires osant dire une vérité (la vérité qu'ils défendent en tout cas) qui dérange les puissants. En France, le plus utilisé est le procès d'antisémitisme. La liste de personnalités ayant subi cela est de plus en plus longue, et voici qqs exemples : P.Boniface, D.Mermet, Siné, T.Ramadan, H.Chavez, E.Sivan, M.Gibson, ...
L'accusation d'antisémitisme est devenue tout simplement une arme de dissuasion qui permet aujourd'hui de faire taire toute critique s'attauqant aux comportements de certaines peronnalités médiatiques ou encore à la politique de l'Etat d'ISraël. Trop souvent, ce ne sont pas les antisémites (les vrais) qui sont attaqués ou détruits dans les médias puisque dans ce cas seule la justice suffit pour les condamner définitivement. Mais, ce sont les vrais "faux" antisémites héritant des procès de justice et des procès d'intention médiatiques qui subissent les pires des expériences de salissement dont la répétition de mensonges (parfois même en présence de l'accusé, mais que répondre sinon la même chose à la même accusation formulée par plusieurs journalistes et/ou intellectuels médiatiques ?) et des sous-entendus douteux finissent parfois par atteindre l'objectif escompté...
Il est important de constater que ce jeu médiatique honteux ne fait plus, aujourd'hui, l'honneur de ceux qui le pratiquent. Le nombre de commentaires sur ce forum en est une preuve...
Banaliser l'injure d'antisémitisme, c'est en faire la promotion. M. Schneidermann, vous etes sorti de votre rôle car il aurait été plus judicieux d'interroger M. Péan sur d'autres aspects de son livre au lieu de faire des allusions nauséabondes ("je ne suis pas dans le secret de votre âme").
J'espère que ce genre de dérapage ne se reproduira plus, car Pierre Péan est l'un des derniers investigateurs faisant preuve de courage en s'attaquant aux questions qui fachent. Même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il peut dire (son livre sur le Rwanda m'avait laissé perplexe), je suis choqué que vous n'ayez pas pris plus de recul vis à vis de la campagne qui s'est déclenchée contre lui.
Cordialement.
ps: j'espère que vous saurez reconnaitre, M. Scheidermann, que votre insistance vous a conduite à franchir une ligne rouge.
Sur le fond de la question, je suis un peu désemparée : j'ignorais la connotation négative du mot "cosmopolitisme" (et oui, je suis encore jeune et inculte !) et je ne sais pas dans quelle mesure ce mot est réellement ambigu. Visiblement, Daniel Schneidermann a l'air convaincu que Pierre Péan ne peut pas l'avoir utilisé sans avoir conscience du risque qu'il prenait. Pierre Péan n'est tout de même pas tombé de la dernière pluie, il devait connaître aussi bien que DS la connotation de ce mot... Bref, effectivement la question posée par Daniel Schneidermann me semblait légitime, ce point méritait un éclaircissement, et les réponses de Péan ne m'ont pas beaucoup éclaircie (et n'ont apparemment pas éclairci DS non plus, d'où son insistance).
Sur la question justement de l'insistance, déplacée ou pas, même embarras. J'ai eu l'impression qu'à un moment donné, "DS, le journaliste" laissait la place à "DS, l'individu". Pour peu que l'on regarde @si régulièrement, on sait à quel point Daniel Schneidermann est attaché à la vérité, aux faits ; c'est un des rares animateurs qui me donnent l'impression de ne jamais perdre le fil de la conversation, de ne jamais laisser les invités éluder les questions ou répondre à côté de la plaque, bref, il y a une rigueur intellectuelle dans sa façon de mener les débats qui, selon moi, le rend très efficace - mais parfois aussi très agaçant. C'est, à mon avis, cette obsession de vouloir tout comprendre, de vouloir à tout prix s'expliquer quelque chose que lui-même, en tant qu'individu, ne s'expliquait pas, qui l'a poussé à insister sur la question, et effectivement à se retrouver "sans voix" lorsque Péan se révèle incapable de fournir une explication qui le satisfasse (mais comment fournir une réponse satisfaisante à quelqu'un qui veut des faits, des preuves, alors que la seule preuve qu'on peut avancer est sa simple parole ?).
Je n'ai aucun moyen de connaître les convictions de Schneidermann, mais en voyant l'émission, je n'ai pas pensé, comme la plupart ici, qu'il accusait Péan d'antisémitisme (je suis peut-être un peu naïve !) Pour moi, son insistance ne vient pas de là. Elle vient de son incompréhension, qui le place face au mur : comme l'a déjà dit quelqu'un plus haut, Schneidermann est comme bloqué, il n'arrive pas à quitter le terrain sur lequel il n'a pas obtenu de réponse satisfaisante, alors que de toute évidence le dialogue est bouché de ce côté-là.
Par ailleurs, j'ai été tout aussi déstabilisée par la réaction de Péan. On assiste quand même à un débat entre deux journalistes chevronnés, pas des bisounours. Voir un homme de la carrure de Péan aussi peu combattif sur ces questions m'a un peu étonnée. Visiblement, l'accusation d'antisémitisme l'affectait beaucoup. Mais Schneidermann devait-il s'interdire de le questionner pour le ménager ? Devait-il s'interdire d'aller aussi loin que sa conscience professionnelle le poussait ?
Encore une fois, le problème majeur que j'ai cru constater entre ces deux personnages, c'était un problème d'incommunication entre un homme qui cherche à tout prix des explications rationnelles, et un homme qui n'a aucune explication rationnelle à donner. Je pense pouvoir comprendre que Daniel Schneidermann, avec son esprit archi-cartésien, n'accepte pas cela. C'est vrai que ça semble difficile à avaler : comment un type comme Péan, et son éditeur qui plus est, ont-ils pu laisser passer une bourde apparemment aussi évidente ? Mais est-ce que, pour autant, Schneidermann devait pousser Péan dans ses derniers retranchements ? Est-ce que la décision de Péan de quitter le plateau était démesurée ? Est-ce que c'était une solution de facilité ou un acte de dignité ? J'envie ceux qui se sentent capables de trancher sur ces questions, personnellement ça ne me semble pas si aisé !
Ces gens, tout journalistes qu'ils sont, sont des êtres humains, et d'un côté comme de l'autre c'est le côté humain qui l'a emporté sur le côté professionnel - en l'occurrence, journalistique.
Voilà mon interprétation des choses, qui finalement est plutôt une non-interprétation truffée de précautions oratoires, d'hypothèses, d'incertitudes et de questions sans réponses. Mon idée en postant ici était juste d'émettre un avis un peu plus nuancé et un peu moins lapidaire que celui de la majorité, que je ne me sens pas capable de partager. Manque d'expérience ? De sensibilité ? De maturité ? Je ne sais pas, toujours est-il que je me suis sentie beaucoup plus intriguée que choquée ou indignée en voyant la façon dont s'est terminée cette émission (dont les 40 premières minutes, personne ne me contredira sur ce point je pense, étaient tout à fait passionnantes - ceci dit les dernières minutes étaient passionnantes aussi, au vu des passions qu'elles déchaînent !)
Quoi qu'il en soit, pour moi le principal est que cette émission ait aussi bien rempli sa mission que les précédentes : me faire réfléchir. Le jour où, à la suite du visionnage de l'émission, je ne me poserai aucune question, où j'aurai l'impression de n'avoir rien appris, où mon cerveau n'aura plus de grain à moudre, ce jour-là je pourrai remettre en cause mon abonnement à @si. Pour l'heure, @si me fait réfléchir et me pousse à exercer mon esprit critique (en essayant d'aller plus loin que les première impressions dictées par l'émotion, de rester juste et sans concessions, et ça c'est dur !), et si l'émission et ses intervenants étaient parfaits, ce serait certainement beaucoup moins intéressant !
Pardon pour ce pavé, et merci à ceux qui auront eu le courage de me lire !
Danorah
Franchement, là où vous avez manqué de finesse Daniel, c'est que Péan vous dit qu'il est malade du coeur et qu'il ne supporte plus les attaques personnelles. D'ailleurs, étions-nous là pour juger l'homme ?
Que Kouchner tente de faire passer les attaques dont il fait l'objet pour de l'antisémitisme, c'est son boulot et celui du communicant qui a écrit sa défense.
Maintenant, montrer que cela a existé, c'est à dire que Kouchner se serve de cet argument d'antisémitisme pour essayer de se défendre, il fallait sans doute le faire.
Mais essayer de creuser dans cette direction, autrement dit colporter ce système de défense par la religion, ça n'est pas le boulot d'ASI. Bien au contraire, à un moment donné peut-être y a-t-il intérêt pour ASI de faire la critique de ce système de défense par la religion, qui, on ne peut que le déplorer, sert à tuer bien des débats : Quand quelqu'un fait une enquête qui ne plait pas et qui désigne les fautes de quelques personnalités, s'il suffit de chercher dans son texte le moindre mot qui pourrait être interprêté comme étant de la xénophobie (ici en particulier de l'antisémitisme), pour décrédibiliser le contenu de l'enquète, eh bien, c'est simple, il n'y aura plus jamais d'enquètes, ni d'enquéteurs...
Alors, cher Daniel, je vous adresse un "pas glop" de plomb pour cette fin d'émission, signifiant ma déception. En d'autres termes "pas vous aussi Daniel, pas vous, l'Homme d'ASI".
Je ne suis pas dans le secret de votre âme.
Il me parait intéressant de s'interroger sur la signification de cette phrase qui sous-entend que, dans le secret de notre âme, il y aurait des interdits. Peut-être que, dans le secret de son âme, Péan est antisémite et alors ? Dans le secret de son âme, il peut être raciste, violer des femmes, sodomiser des petits garçons, écorcher vif sa belle-mère... Si lui, comme nous, ne pouvions le faire en pensée, il n'y aurait pas de littérature, pas de cinéma, pas de bande dessinée, que sais-je encore. La question qui compte, ce n'est pas les secrets de l'âme mais en quoi les horribles mauvais sentiments qu'elle peut contenir sont transformés ou pas. Ce n'est pas la pensée qui est interdite, c'est le passage à l'acte. L'emploi du mot «cosmopolitisme» serait, chez Péan, l'équivalent d'un lapsus montrant que, dans son inconscient, il est antisémite. Et alors ? (bis). A-t-il déjà frappé un porteur de kippa, a-t-il craché sur le trottoir en croisant un Loubavitch, s'est-il déjà affiché aux côtés de Le Pen et de Dieudonné ? Je pense que, si c'était le cas, vu le nombre d'ennemis que compte Péan, ça se saurait.
vous êtes antisémite ? vous êtes antisémite ? dites-le, dites-le, oui ou non alors ? vous êtes là pour répondre !
y en a marre de ces quelques émissions avec les petits procureurs, judith la semaine dernière qui allume pendant toute l'émission le vendu à l'ile de la tentation et cette semaine on fait quoi ? allez, on se place à côté du débat sur la fin pour savoir s'il est antisémite ou pas. (morandini n'aurait pas fait mieux !).
LA question débile qui revient EN PERMANENCE comme un coup bas pour ne pas répondre aux questions du vrai débat (voir la diversion de kouchner à la fin de sa tirade "mesdames et messieurs ça ne vous rappelle rien ?" (le dire avec une voie tremblante)).
cosmopolitain est désormais un mot d'antisémite ou alors il faut mettre une note dans le livre précisant le contraire. sinon et bien sinon tout le monde pensera que vous ne supportez pas les juifs. quoi ?!! oui c'est aussi débile que ça.
merci à daniel schneidermann de rendre la liste des mots antisémite publique, tous ceux qui emploieront ces mots seront soit des antisémites soit des gens qui aiment qu'ont leur pose la question "tu l'es ou tu l'es pas ?".
fort heureusement, daniel n'est pas dans le secret de notre âme.
[
- daniel : regarde justine, tu as vu toutes ces réactions sur le forum, l'émission à bien marché, on recommence la semaine prochaine.
- justine : oui papa, j'apprends bien mon métier avec toi.
]
bonne journée.
unknownperson
J'aime votre capacité à questionner,
j'aime votre capacité à soulever les ambiguïtés,
j'aime votre capacité à relever les indélicatesses d'écriture journalistique,
j'aime beaucoup pour tout dire votre façon de faire votre métier,
je vous aime beaucoup... Vous l'aurez compris.
Face à M. Péan vous semblez bien décider à lui faire dire qu'il n'aurait pas dû écrire ses mots à forte connotation antisémite, et vous y arrivez avec brio et beaucoup de sincérité. Cependant, même après avoir eu cet aveu, vous semblez entretenir un doute, un doute, comme si, lorsqu'un homme quel qu'il soit, face caméra, face à vous Daniel, vous dis clairement, qu'il n'est pas antisémite, dans le "secret de son âme" pour reprendre votre expression, il pourrait l'être...
Peut-être auriez-vous dû être accompagné, Judith aurait pu désamorcer le malaise qui peu à peu prend place entre vous, en expliquant qu'un mot peu reprendre sa place dans un texte sans signifier forcément ce qu'il signifiait lors de son utilisation infâme par le passé.
David aurait sans doute pu équilibrer votre propos ou votre volonté d'aller plus loin, jusqu'à chercher à percer "le secret d'une âme"...
Peut-être auriez-vous dû...
Mais c'est fait, je vous aime toujours autant, pour de très bonne raison. Sans connaître le "secret de votre âme".
Et permettez-moi Daniel de vous dire que je ne veux pas le connaître tout comme je n'aimerai pas que vous cherchiez à connaître le mien.
Même si, je vous l'écris, du "secret de mon âme", cette fin d'émission m'a frustrée, car je nous sens lésé d'une conclusion pleine de retenue et de sincérité, le genre de conclusion qui nous laisse la capacité intact de construire nos propres certitudes.
Bien à vous.
Richard Manière
Exemple de questions fallacieuses auxquelles il ne faut jamais répondre :
« prouvez moi la non existence de …. »
je suis incapable de vous prouvez que je ne suis jamais allé aux Amériques, mais je peux prouver mes séjours en Afrique.
En logique mathématique,
Si A entraîne B
Alors
Non-B entraîne non-A
Exemple :
si tous les nazis étaient antisémite, il est certain que si je rencontre quelqu’un qui n’est pas antisémite, il n’est pas nazi.
Si la formulle suivante est avérée :
« Un antisémite critique toujours les juifs, même avec des moyens détournés et/ou indirects en employant notamment des mots à connotation négative. »
Le contraire n’est pas :
Vous avez employé un mot négatif, donc vous êtes antisémites….
Dans ce cas les Télétubies sont antisémites : [s]parce que[/s] passque Tinky Winky collabore avec Po.
Mais :
« Vous n’avez pas employé de mot négatif, donc vous n’êtes pas antisémite ! »
En cherchant bien tout le monde, tout les jours emploie des mots à connotations négatives (dans ma jeunesse, j’évitais de dire le mot collaborateur pour désigner un assistant), surtout parmi ceux qui sont nés post-soixantehuitars.
Dans ces conditions, comment, ces milliers de personnes, peuvent prouver qu’elles ne sont pas antisémites ?
Monsieur Daniel Scheidermann, si vous avez la réponse et la solution à cette question, faite la nous partager…
Faites la partager aux mauvais avocats de Péan qui sont responsables
Eric BERNE
PS : Et je vous évite l’analyse transactionnelle de votre émission :
« comment transformer un accusateur en accusé ».
1) il ne faut plus utiliser le mot « cosmopolite », c'est sale ;
2) il ne faut pas dire « Levy », c'est sale. Préférer « BHL », plus tendance, plus médiatique ;
3) il faut poser et reposer sans cesse sa question jusqu'à ce que l'invité donne la réponse souhaitée.
Eh bien moi, je ne me suis pas abonné à @si pour entendre ce genre de conneries !
J'aurais aimé au contraire :
1) comprendre comment un seul mot (sur 320 pages) peut constituer une défense légitime et/ou crédible.
2) que soit présentée une synthèse de ce qu'en disent les médias (après tout, n'est-ce pas la vocation première de ce site ?). Au sujet du livre de PB, j'ai un peu l'impression que le média qui en parle le plus, c'est a@si. Pourquoi pas... mais dans ce cas, qu'@si fasse son autocritique de la même façon qu'il critique les autres médias.
3) que ce site continue de tirer les choses au clair au lieu de tirer sur l'invité.
DS quel intérêt de poser pour une x° fois la question sur des relents ?
N'auriez - vous pu l'aborder autrement ?
Juste lui demander si cette polémique ne signait pas la fin des discussions sur son livre ?
Pour ceux qui n'auraient pas compris , en France , la discussion est close .
Réinviter Péan est la moindre des politesses juste pour un droit de suite .........
Je ne reprendrai pas les différents arguments sur les limites du journalisme en tant qu'interviouveur et interviouvé, enquêteur et sujet d'enquête, dès que l'on peut user du mot antisémitisme pour anéantir la crédibilité de quelqu'un et de son travail.
J'attendais impatiemment la suite de votre entretien avec Pierre Péan quand vous vous êtes embourbé dans cette question de vocabulaire et oui ou non êtes vous antisémite Monsieur Péan "nous avons les moyens de vous faire parler" (j'exagère mais c'était presque ça).
Je vous prierai donc, cher Daniel, de rappeler Monsieur Péan, afin de terminer cette discussion sur des sujets autrement plus intéressants que l'antisémitisme de quelqu'un qui vous supplie de le croire qu'il ne l'est pas.
à Monsieur Péan ou son attaché de presse (s'il a l'occasion de lire ces lignes),
Merci de décrocher votre téléphone lorsque vous verrez D.S. s'afficher sur votre écran, ou répondez à son courriel.
J'ose même pas imaginer la réaction de Morandini. Ça me fout déjà en rogne rien que d'y penser.
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Bravo Daniel Schneidermann (???)
A propos de "cosmopolitisme"... c'est moins nazi comme emploi que stalinien (rappelez-vous les vomis accusatoires de Kanapa ou avant lui Duclos... sans aller rechercher l'article dans le "Dictionnaire philosophique" des Editions de Moscou du temps de Djougachvili)... tout ça pour dire, comme les Allemands : "Si l'oncle Adolf avait aimé les escalopes milanaises, on n'aurait plus le droit d'en manger".
Je ne développe pas, le livre est admirablement bien écrit et j'en profite donc pour faire de la publicité. Il va dans le sens des "certitudes" de Péan tout en abordant une approche analytique et in fine un point de vue différent pour arriver à la même conclusion (Kouchner dessert effectivement les intérêts à moyen et long terme de la France en alignant son idéologie de facto sur les intérêts des états-unis).
Todd est également très bon dans ce registre là. Bref, cela aurait pu être creusé puisque Kouchner se défend d'avoir jamais desservi la France, alors que du point de vue d'au moins Jacques Sapir, c'est tout à fait le cas.
A quand une émission sur les insupportables moyens utilisés dans les médias pour faire taire les débats sur :
le sionisme : être contre la politique d'Israël c'est renier le droit à Israël d'exister et donc d'être antisémite
le protectionnisme : être pour le protectionnisme c'est être xénophobe et mène à la guerre
le libéralisme : critiquer l'idéologie libérale c'est s'enfermer dans un carcan idéologique en niant toutes les réalités du monde d'aujourd'hui
Par le passé D.S. a montré qu'il était capable de s'extraire de la bien-pensance ambiante et d'inviter des personnes remettant en cause de façon argumentée et rationnelle les dogmes médiatiques, politiques et philosophiques établis. Le voir ainsi plonger tête baissée dans cet absurde "utiliser le mot cosmopolitisme" fait immanquablement penser aux années 30 est d'un pathétique navrant.
Je suis une fidèle d'@si depuis vos débuts et suis désolée de vous dire que votre comportement face à Pierre Péan est inacceptable.
Avez-vous laissé à P. Péan une autre alternative que celle de son départ ? Non. Quel dommage, car l'émission avait bien démarré !
Je suis en train de lire "Le monde selon K" qui est très intéressant et argumenté. Aussi, cette question d'antisémitisme est un véritable fumigène. Pendant que l'on parle d'antisémitisme, on enfume les bonnes questions. Y-a-t-il conflit d'intérêts ? Ma réponse : oui.
Pierre Péan ne parle jamais d'illégalité. Lors d'un interview, B. Kouchner dit : "J'ai toujours agi dans la légalité" C'est faux.
Il est toujours patron de sa boîte de conseils "B.K. consultants", car toujours immatriculé au registre du commerce et des sociétés, ce qui dans le cas d'un ministre est illégal et surtout inconstitutionnel.
Pour éviter de répondre à des questions précises et sûrement embarrassantes, le nouveau credo de Bernard Kouchner repose sur l'antisémitisme relayé par la plupart des médias.
Vous semblez, Daniel, sur la même ligne que B. Kouchner. C'est indigne de vous.
Vous souvenez-vous de vos premiers écrits dans le cadre de l'affaire Siné-Val ? Vous avez rectifié le tir et vous avez bien fait.
A mon humble avis, vous devez présenter vos excuses à Pierre Péan. C'est une simple question d'honnêteté intellectuelle.
Cette levée de boucliers indignés me paraît tout de même quelque peu exagérée. N'oublions pas, @sinautes, que Pierre Péan est un journaliste d'investigations pas moins acharné que DS, voire sans doute beaucoup plus. PP n'a pas effectué 30 ans de journalisme d'enquêtes en étant poli, en lâchant les basques de ces interlocuteurs à la première dénégation indignée. PP est lui aussi un bulldog, qui ne lâche pas son os tant qu'il n'a pas obtenu ce qu'il voulait entendre (ou compris dans les propos de son interlocuteur ce qu'il voulait comprendre :)). Quand on se pose en accusateur, ici qui plus est en accusateur moral, en défenseur de l'éthique, on se doit d'être prêt à être soi-même accusé !
Quant au propos initial de DS, il est pertinent, quoiqu'on en pense. Les mots ont un sens, voulu ou non. Surtout lorsqu'un ouvrage est aussi relu que ce livre l'a été (ce qui est reconnu plus avant par Péan).
Ce que je me demande, c'est si l'insistance malsaine, déconstructive (et donc pleine de sens aussi), de Daniel, ne serait pas plutôt liée au travail précédent de PP, sur Le Monde, qui eut un tel effet sur sa vie... Péan fut l'un des dominos qui aboutit à cette fameuse crise du Monde (sur laquelle il pourrait être intéressante de revenir un jour sur @si) qu'évoque DS en début d'émission. Alors, Daniel, cette coupable insistance _peu compréhensible de la part d'un journaliste habituellement plus subtil, n'y aurait-il un soupçon de rancune inconsciente ?
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Le problème avec les accusations d'antisémitisme les plus médiatiques (Siné, Péan) de ces derniers temps est qu'elles sont infondées (ou fondés sur des "secrets de l'âme" ...) ce qui nuit évidemment à la lutte contre l'antisémitisme (de même pour toute autre forme de racisme). Dommage que Daniel Schneiderrman soit tombé dans le piège ...
2 ème émission "foirée" avec celle du canard.
3 ème victime après dieudo et siné de la perte (grave mais qui commence à être contre productive) de liberté de paroles sur le sujet.
il faut une émission pour réparer et s'expliquer.
1° Succès paradoxal (mais prévisible) de l'émission puisqu'elle suscite autant de réactions (variées d'ailleurs).
2° Jouons sur les mots, et le moindre succès n'est pas de faire de l'internaute à son tour le commentateur d'un "arrêt sur image", et pour cause !
3° Précision : je crois qu’on ne peut aller au delà de ce que quelqu’un affirme en son âme et conscience, et j’ajouterai en raison (laissons l'inconscient !), pour peu que ces paroles ne soient pas démenties par ses actes.
Sans rancune et bon vent pour la suite de @si.
Je vous remercie pour cet entretien car on y découvre un vieux briscard du journalisme (je parle de Péan) avec ses fragilités, ses blessures, sa part d’ombre. J’ai eu le sentiment d’y apprendre (ou plutôt ressentir) des choses sur la nature humaine.
Maintenant, je suppose qu’après un incident comme celui-ci vous vous posez quelques questions sur votre façon d’interviewer.
Bien entendu, il est facile de mettre en cause votre attitude a posteriori, en connaissant l’issue de l’entretien, mais il me semble que vous avez parfois une approche trop froide, trop peu attentive à la part humaine de la personne qui est en face de vous.
M. Péan vous dit avoir « de petits problèmes cardiaques » et « se protéger » face aux attaques ; sachant cela, et le voyant bredouiller, baisser la tête face à certaines questions, peut-être auriez-vous pu y mettre un peu plus de rondeur.
Déjà lorsque vous l’interrogez sur sa légitimité à défendre la « continuité de l’Etat », vous avez tendance à enfoncer le clou au lieu de prendre acte de sa réponse : il considère que la position de la France est, en l’espèce, la bonne, donc il la soutient. Inutile à mon sens de réitérer votre mise en cause puisqu’on a bien compris ce que vous pensiez.
Ensuite sur l’emploi du mot « cosmopolite », je partage votre avis sur le fait qu’il est chargé de sens, et que l’on peut se poser des questions sur son emploi par Péan, sur ce qui s’est passé dans son inconscient ou, comme vous dites, son « âme ».
Je ne pense pas que le fait d’avoir travaillé avec Philippe Cohen l’exonère automatiquement de tout sentiment antisémite, dans ces domaines tout n’est pas noir ou blanc.
Maintenant, une fois l’attaque portée, pourquoi insister comme cela ? Pourquoi tourner le couteau, fouailler dans la plaie ? Le résultat, c’est que, si vous aviez d’autres questions intéressantes, vous ne les poserez jamais.
Ho pis DS il a même pas compris que Kouchner lui aussi il c'est lui le méchant, et pour se défendre il fait rien qu'a dire du mal du gentil de l'histoire.
Mais cette émission était géniale. On en ressort désorienté , choqué, on ne sait plus à quel sentiment se fier. Et pourtant DS n'a fait qu'avoir un dialogue intelligent, puissant, sans compromis avec un homme qui est bouleversé, qu'est ultra sincère, et qui fait des erreurs grossières (son éditeur aussi dit donc!). Les mecs faut vous réveiller, quand un mec du calibre de Péan sort un livre, il écrit pas la lettre au Père Noël, il écrit comme si c'était son testament, et chaque mot, chaque concept est évalué. Si plusieurs indices laissent passer des sous-entendu, il faut se poser la question de la signification, car la sincérité ce n'est pas un gage de pureté.
Au-delà de la question qu'il fallait poser, était-il nécessaire de l'enfoncer pendant 10 minutes? De s'interroger sur son "âme"? Je crois qu'il a parfaitement répondu à vos questions: à partir du moment où vous enlisez le débat de la sorte, il ne peut que répondre en jurant ses grands dieux que non, il n'est pas antisémite en vous suppliant de le croire.
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Ce cas de figure avec Péan ne déroge pas à ce qui risque d'être une nouvelle règle : on ne parle plus ni du fait que ce soit un ambassadeur de France qui demande à un pays Africain de régler ses notes à une société de consulting privé, ni du rôle de la France au Rwanda. Au lieu de ça, DS insiste sur le probable antisémitisme de Péan (par deux fois "je ne suis pas dans le secret de votre âme" -c'est lourd- jusqu'au ridicule "Bernard-Henri Levy, vous l'appelez Levy"). Très très déçu que DS et à travers lui ce site soit tombé dans le panneau.
Pierre Pean est loi d'être une donzelle qui découvre le monde. Ses livres sont marqués par une parfaite connaissance et implication dans la plupart des réseaux de la françafrique, où ne se retrouvent pas les plus tendres de nos politiques et hauts fonctionnaires.
DS a raison de dire qu'il est surprenant de penser qu'un historien puisse se tromper en pensant "universalisme" lorsqu'il parle de "cosmopolitisme". Mais la raison plus profonde qui me laisse convaincu de la dangerosité du bonhomme c'est son obsession négationniste sur le génocide du Rwanda. Mr Pean ne vaut pas mieux que Faurisson lorsqu'il défend livre après livre la thèse selon laquelle il y aurait eu "des" génocides au Rwanda dont la France serait innocente. Imaginez un nouveau Faurisson vous expliquant avec aplomb que les juifs ayant été aussi les auteurs de massacres, on ne peut parler d'un seul génocide, mais quasiment bien plus d'une guerre civile... C'est exactement ce que dit Pean aujourd'hui et c'est tout simplement abject.
La vérité c'est que les "informateurs" de ce monsieur grenouillent depuis longtemps dans les bas fonds de la mitterandie et du chiraquisme. Que DS poussent Pean comme il l'a fait était donc normal. Evidemment, il était au final plus payant pour Péan de passer pour l'homme blessé que de répondre aux questions.
Je ne sais pas si c'est dans votre âme que vous avez trouvé le secret de la formule à faire péter le forum parfois trop mou, mais c'est tellement réussi que vous méritez toutes interventions venant alourdir un peu plus ce fil.
Après Mille on ferme, dommage ! Ça vous aurait donné la pèche de revenir lire ici, chaque fois que vous ne vous sentez pas d'attaque le matin.
C'était une bonne idée de reprendre Judith la semaine dernière avec son attitude limite pro. Vous êtes un chouette boss, vous ne vouliez pas la laisser seule. Merci.
PS: blague à part, je comptais me réabonner. Mais qu'on ne vous y reprenne plus nom di dju!
Bravo Pierre Péan. Il a eu tout à fait raison de quitter le plateau. Daniel Schneidermann a commis
une grave faute. Revenir une fois sur la question ca va, deux fois encore, mais pas comme il l'a
fait avec un insistance lourde.
Faire des erreurs, ca peut cependant arriver à tout le monde. Esperons qu'il se reprenne.
Il garde toute ma confiance ainsi que toute l'équipe d'ASI. Visiblement le thème juif reste
toujours un sujet très délicat en france.
Mon analyse rapide et de mauvaise qualité de l'émission et de la thèse de Mr Schneidermann (ma thèse étant que Mr Schneidermann avait une thèse et un message à faire passer dans cette émission):
Préparation: Mr Péan est un nationaliste
minute 26:16, résumé du livre par Mr Schneidermann: "(vous dites que) 1 Kouchner n'aime pas las France, il n'est pas patriote... (Mr Schneidermann étant malhonnête en finissant la séquence minute 27:06 "je n'ai pas mis d'ordre")", suivi de plusieurs essais de le démontrer dans la suite de ce passage en résumé: vous ne dites pas la vérité si cela nuit à l'image de la France, minute 32:04 "la vérité,(...) qu'elle soit a l'honneur du gouvernement français...(regardez l'expression de Mr Péan, apparemment choqué)... Il serait intéressant de relever le nombre de fois où Mr Schneidermann emploie le mot France ou des termes s'y référent.
Thèse: "Mr Péan est un antisémite....
minute 41:14 jusqu'à minute 41:53, après l'intervention de Mr Kouchner, Mr Schneidermann dit: "alors, il est allusif, je vais préciser, cosmopolitisme c'est un mot qui a été extrêmement fréquemment utilisé par les antisémites des années 30, ... j'imagine que vous connaissez ça par cœur" tout ce temps pour ne pas réussir à poser la question qu'il se propose de poser: êtes-vous antisémite? avec comme sous entendu la préméditation. Puis Mr Schneidermann devient plus "personnel" et perd son objectivité 42:12 "le poids d'un mot", 43:20 "c'est stupéfiant ce que vous me dites", 44:33 "on finit pas par faire gaffe (registre familier), ... vous aimez ça (être décrit comme un antisémite)", puis minute 45:05 "Bernard Henri Levy, que vous appelez Lévy" pour se faire démasquer par Mr Péan: minute 45:16 "vous véhiculez l'accusation que je serais antisémite". Même à ce point, Mr Schneidermann refuse d'accepter son intention, et essaye de s'en sortir par une pirouette "non, vous êtes là pour répondre". Et on remet la préméditation minute 46:10 "c'est des questions brûlantes autours desquelles beaucoup de vos livres tournent"
....et un menteur"
(à rapprocher de l'idée de préméditation ou de connaissance de cause au-dessus) minute 47:50 et 48:08, Mr Schneidermann dit: "je ne suis pas dans le secret de votre âme"
Mr Péan prévient 3 fois qu'il va partir, minute 44:45, 45:09, 45:48, avant son départ 48:12.
De plus, il semble effectivement que Mr Schneidermann avait préparé cette émission de manière particulière, puisqu'il était seul avec l'invité.
Le problème ici n'est peut-être pas de savoir si Mr Péan est antisémite, nous sommes assez grands pour aller lire ses livres et nous faire notre opinion, mais révèle quelques points intéressants sur le métier de journaliste aujourd'hui:
Son métier n'est pas de découvrir la vérité, mais bien de trouver le moyen de faire accepter au plus grand nombre sa vision subjective de la vérité.
Le journaliste n'envisage pas de s'excuser clairement si il a blessé quelqu'un. Il est, minute 49:09, "navré" pour la personne blessée ET pour ses auditeurs à lui, et n'a "pas souhaité blesser" cette personne, mais ne s'en excusera pas et laissera ses auditeurs "juger et se faire son opinion" suggérant qu'en effet, de lui-même, il ne se reproche rien quant à son comportement vis-à-vis de cette personne.
Mr Scneidermann, désolé, mais vous êtes un journaliste. La seule chose qui vous sauve, c'est la remontée de pantalon avec probable main au slip, comme quoi l'humain n'est pas loin, hihihihih!
Plus sérieusement, je vous re-demande et je re-invite tous les participants de ce forum a vous demander de consacrer la prochaine émission à une analyse en profondeur et de qualité de cette émission par l'ensemble de vos collaborateurs qui pourraient vous recevoir en tant qu'invité.
Bref, il s'agit probablement que l'émission d'@si la plus lamentable qu'il nous a été donnée à voir! A cause de Daniel Schneidermann, bien sûr. Des excuses me semblent indispensables, mais le plus pertinent serait de consacrer toute une émission à ce sport qui consiste à voir de l'antisémitisme partout. Schneidermann s'est rendu complice de l'opération piteuse (mais réussie) de diversion de Kouchner.
Pierre Péant a brusquement les mains jointes devant sa bouche après un changement de caméra, alors qu'elles étaient baissées avant.
Je croyais que ASI ne coupait rien de ses émissions... mais je me suis peut être trompé...
Daniel, n'avez-vous pas ce soir trouvé votre maître? Vous avez eu en face de vous ce que Morandini vois en vous : un bon journaliste, un meilleur journaliste. Et vous l'avez titillé... cédant vous aussi aux sirènes que vous passez pourtant votre temps, avec votre équipe, à dénoncer...quel dommage. Mais l'on voit bien que vous ne parvenez pas à combattre ce démon qui vous habite et cela en dépit du bon sens. Comme Morandini doit jubiler bien au chaud dans son blog. Rien que d'y penser ça me file des frissons...
Par ailleurs, j'estime que si quelqu'un au sein de la rédaction d'ASI était à même d'éclairer le débat (et le dépassionner) sur l'emploi du terme "cosmopolitisme", c'était Judith. Peut-être n'était-elle pas disponible ce soir. Dommage.
Introspectez, introspectez : bon courage, car si vous êtes un homme honnête (ce que je ne cesse pas de penser), la remise en question va vous bouffer.
Sortez-en grandi malgré tout.
Les asinautes déçus sont malgré tout des asinautes et ne demande qu'à le rester.
à bientôt!
Blague à part, très bonne émission selon moi, malgré les dix dernières minutes assez difficiles à regarder, non seulement l'intervieweur est insistant à l'extrême mais surtout 'l'accusé' n'a plus ni l'envie ni la force de se défendre (semaine éprouvante?) si c'est calculé je décerne un oscar !
Je me sens un peu concerné car mes propres enfants sont juifs et heureux de l'être. Bien que séparé de leur mère depuis quelques années, je garde avec elle et avec sa famille des liens d'affection auxquels je tiens. Je n'ai que de l'amitié pour ce peuple et, je l'avoue, une certaine admiration pour la façon dont il a su préserver ses traditions, au fil des siècles, dans des conditions souvent difficiles.
Cela ne m'empêche pas d'avoir de sérieuses réserves sur la politique du gouvernement israélien, ce qui est également le cas d'un certain nombre de juifs français, déchirés entre leur amitié légitime pour l'état d'Israël et leur conscience d'êtres humains, choqués par la violence et l'injustice (j'ai cru comprendre que c'était également le cas de certains des membres de l'équipe d'@asi).
Sur ce point, je suis un peu énervé des accusations d'antisémitisme qui s'abattent très souvent sur ceux qui mettent en question cette politique. Je n'ai pas l'impression que les questions (ou insinuations, comme disent certains) de Daniel entrent dans ce cadre, mais !?
D'un autre côté, je suis troublé par l'attitude de Péan, qui me semble avoir du répondant. S'il se sentait parfaitement à l'aise sur la question, pourquoi avoir fui ?
Mais je ne suis pas dans le secret de son âme...
Que pensiez-vous réaliser en insistant si lourdement sur ce supposé "antisémitisme" de Péan? Vous vouliez lui faire croire, abracadabra, que décidément il n'aimait pas les juifs, "Daniel Schneidermann grand hypnotiseur"? Péan n'a pas succombé à votre charme, et à même du vous trouver un peu "bizarre", ça ne s'improvise pas, l'hypnose.
Baisser de rideau, fondu au noir.
Par contre, sur le fond. Sur le cosmopolitisme.
Effectivement, "cosmopolitisme", c'est connoté. L'association du mot "juive" avec la notion d'intérêt et d'argent a joué aussi un sale tour à Siné cet été. Au bout du compte, il est des sujet où on se demande à quel point on peut exprimer encore quelque chose qui ne soit pas interdit d'exprimer...
Bon, je quitte un sujet sur lequel je n'ai pas les compétences linguistiques, ni les avocats, pour écrire deux lignes sans me prêter aux pires allusions, comparaisons, accusations... J'en reviens à la politique. C'est plus confortable.
Un mot à la mode: la réforme. Le problème, c'est que la réforme, ça peut être la privatisation de La Poste, ou la nationalisation d'une banque en difficulté. Ca peut être bon, ou mauvais. C'est un mot connoté. Il ne veut plus dire ce qu'il devait exprimer. La réforme, dans les médias, c'est forcément bon. C'est un mot "conquis" par une idée. Il a été approprié, mais approprié, il manque. Il masque, il bloque l'idée qu'il véhiculait. Il s'ensuit que je me suis déjà surpris moi-même à être contre la réforme. Contre la modernité. Une honte. Pourtant, je ne comprends pas pourquoi je devrais avoir honte d'être contre une réforme lorsque je la juge mauvaise...
Autre mot: la lutte des classes. Ridicule, hors d'âge. Pourtant, à l'aune des inégalités sociales, aujourd'hui à la hauteur de ce qu'elles furent en 1900, ce mot devrait pouvoir renaître dans une forme modernisée. Pourtant, il a été conquis. Il n'est plus exprimable. Il n'existe donc plus de lutte des classes, non pas parce que ce n'est pas une réalité, mais parce que le mot ayant été tourné en ridicule, aucun mot, donc aucune réalité exprimable, n'est venu remplacer ce fait. Ce qui ne s'exprime pas n'existe pas.
Voilà. J'espère que vous m'aurez compris. Refouler un pan de vocabulaire, c'est refouler un pan de la pensée. La police de la pensée nous interdit d'utiliser le vocabulaire pour ne plus pouvoir exprimer d'opinion dissidente. La police de la pensée nous oblige à approuver les réformes, sans plus d'explication sur leur nature. Elle nous oblige à nous moquer de la lutte des classe, forcément surannée.
Elle nous oblige à considérer quiconque utilise une fois en 320 pages le mot "Cosmopolite", comme antisémite.
Daniel, comme nous tous, vous êtes une victime de cette police. Mais vous animez un lieu spécialisé dans ce genre de déchiffrages; j'espère que vous pourrez nous en entretenir prochainement.
DS devrait s'excuser sinon la réputation et les objectifs affichés d'@si vont s'en ressentir sévère!
Il ne m'importe même pas de connaitre l'âme de Péan. En tant qu'abonné, je me sens un peu floué par rapport à la "ligne éditoriale" d'@i. Cela vient en plus après une émission qui sombre également dans le psy-schow à propos d'un thème sans véritable intérêt et d'un invité sans envergure, juste "envoyé à la casse". Péan a une envergure que DS ne parait malheureusement pas encore posséder (même si j'en suis le premier surpris). J'ai trouvé l'invité très digne, et sa dignité est le plus cinglant démenti aux allusions plus que lourdes de DS.
Il faudrait effectivement inviter M.Péan à nouveau mais si je me mets 2 secondes à sa place, il serait hors de question que je revienne. Alors même s'il ne lit probablement pas ce forum, je signale que je me désolidarise totalement de cet acharnement. Moi-même professeur d'histoire, c'est l'insistance de DS que je trouve bien plus choquante que l'emploi d'un "cosmopolite" ou d'un "Lévy".
De plus DS annonce en sommaire une réflexion sur le secret des sources, des conditions de sortie, etc... (partie très intéressante par ailleurs). Mais absolument pas de se défendre face à des accusations ou allusions. On a l'impression nette que Péan se sent piégé.
2° Je m’étonne tout de même de la fragilité de Péan sur le soupçon d’antisémitisme. On se dit qu’il en a dû en entendre ou en lire bien d’autres à son sujet, que c’est un dur à cuire des médias, et qu’il est logique que son portrait charge contre BK donne lieu à des contre-attaques, loyales ou non. C’est le moins qui peut arriver à un polémiste, car c’en est un, non ? Or on se surprend à plaindre PP comme s’il était une victime naïve et désarmée alors qu’on attendrait au contraire de sa part du répondant. C’est la posture naturelle de DS, qui semble lui même déstabilisé par ce décalage qu’il ne parvient pas à maîtriser.
3° L’échange s’arrête aussi parce que DS reste à son tour presque paralysé, ou, comme il le dit je crois, « sans voix ». Comme s’il n’arrivait ni à quitter le terrain de l’antisémitisme, ni à aborder un autre terrain. DS s’est laissé enferrer dans une erreur (humaine), puisque responsable de l’ITW, il est aussi responsable de la relation qu’elle crée. Or, malgré lui, il fait en sorte que PP et lui n’aient plus rien à se dire.
4° Je ne crois pas du tout PP antisémite. Il est navré par l’emploi d’un mot litigieux (le seul dans le livre, semble-t-il), lourdement connoté il est vrai, ce qu’il reconnaît bien volontiers. Il le retire donc. (S’il n’y avait tout le reste, cela aurait suffi en d’autres temps à éviter une rencontre sur le terrain entre BK et PP). Mais à supposer même que l’inconscient ait soufflé ce mot malheureux à PP, nul ne peut à mon sens être tenu pour pénalement ni moralement responsable de la part de soi sur laquelle nul n’a prise. Je veux dire que l’antisémitisme et le racisme sont des parts d’ombre de l’être humain parmi beaucoup d’autres guère plus avouables (chacun plus ou moins les siennes), mais que ce sont de surcroît des tabous des médias qui deviennent selon les cas des armes ou des pièges. Or la situation est ici effectivement piégée, et bloquée. Car PP estime ne plus pouvoir répondre, et DS estime ne pas devoir lâcher le morceau, quand même !
5° Émission pas si mauvaise, au fond, puisqu’elle fait réfléchir. Et on espère que PP et DS s’en remettront. Quant à BK, on a fini par l’oublier. C’est là le problème, non, même si DS, conscient de la chose, nous supplie de ne pas nous en tenir à la fin.
Daniel Schneiderman semble n'avoir aucune éthique, "le fond de son âme" n'est pas clair.
Ce n'est pas du journalisme, c'est la toute-puissance de l'accusateur qui jubile.
La meilleure réponse était de partir.
Malgré la qualité des invités, je regrette déjà mon réabonnement à ASI.
Je n'ai pas lu le livre de péan, mais accuser quelqu'un d'antisémitisme parce qu'il a employé le terme de "cosmopolitisme" dans son livre semble vraiment poussif.
Après l'affaire Siné il y quelque mois, on a vraiment l'impression d'une "chasse au sorcière" tant Péan et Siné paraissent vraiment très loin d'être antisémites.
Quand a d'autre cas un peu plus tendancieux comme Dieudonné ou Faurisson qui ont tout deux été trainés devant les tribunaux et réduit au silence médiatique, on voit bien qu'ils continuent d'exister et qu'ils ont même acquis une espèce d'aura de provocateurs persécutés qui les rends encore plus redoutables que quand on les laissait s'exprimer publiquement.
Je regrette moi aussi que Daniel Schneidermann ait semblé suivre cette tendance au cours de l'émission.
Mais bon, tout le monde peut déraper....
c'est la première fois que je vous écrits et je trouve bien dommage que ce soit en cette triste circonstance.
Ces derniers jours je lis et relis, écoute et entends les éditos assassins, les reportages à charge et je me disais qu'enfin sur le plateau d'asi on aurait un débat apaisé...quelle ne fut pas ma surprise de vous voir insister lourdement sur de supposées allusions antisémites de la part de Péan.
Ce sont des réactions comme la votre et d'autres journalistes qui finissent par faire le lit de ce que vous prétendez combattre: ensuite vous viendrez nous expliquer pourquoi les spectacles de Dieudonné font le plein.
Il est une chose excellente, c'est la bonne éducation de Mr Péan, parce que sans cela un autre vous uarez collé sa main dans la figure.
Je lisais votre papier sur l'incident avant de régarder l'émission sans vraiment comprendre, mais là c'est pire que tout. Désormais c'est sur que je regarderai -si je regarde d'ailleurs encore- votre émission de manière différente.
http://www.marianne2.fr/Supplique-a-Aphatie,-Le-Monde,-Le-Nouvel-Obs-et-les-autres-oubliez-nous,-oubliez-les-juifs-!_a174744.html
D'ailleurs cette mise en scène, vous seul avec lui? N'y avait-il donc personne de disponible pour modérer et mitiger cette rencontre?
Un gachis.
Cordialement,
Bakary
j'apprends (sinon il n'y aurait pas eu d'"affaire") que Kouchner et Lévy (j'ai le droit Daniel de ne pas mettre ni de Môsieur, ni les prénoms de ces personnes que j'abhorre parce qu'ils prétendent être de la même famille politique que moi? Et quand on dit Sarkozy, Daniel... c'est antisémite? et Hortefeux sans rien devant, c'est antisémite????).
Bref, Kouchner et Lévy seraient donc juifs (puis-je mettre le conditionnel puisque je me contrefous de leur religion et que je n'ai pas envie de chercher de confirmation, ce qui pourrait m'entraîner dans les limbes du ouebe que j'essaie d'éviter? Car ce n'est pas parce que l'on a un nom d'origine juive – ce qui nécessite d’avoir des connaissances somme toute… «particulières» et que je n’ai pas (coucou monsieur Gilles Klein ;0) et n’ai aucune envie d’avoir!) – que l'on considère que l'on est de confession juive ni même que l'on appartient au peuple Juif...).
J'apprends donc également que du coup il est des mots à ne pas employer du fait que ces personnes seraient juives...
Et parmi ceux-là le mot cosmopolite... (d'ailleurs je ne trouve pas de synonyme pour ce mot (et celui que propose Péan n'en est pas un - notez encore l'absence du prénom))
Le problème repose donc sur l'emploi d'un mot en rapport avec certaines personnes étant considérées ou se considérant comme appartenant à une "communauté d'individus" (pour élargir le problème)...
Donc cosmopolite (pour des raisons) historiques ne devraient pas être utilisé lorsque l'on parle d’une personne (d’origine) juive... ET CE MÊME SI un auteur (par exemple) considère que cela caractérise parfaitement (à tort ou à raison) son sujet d’étude… et ne fais aucun lien avec son (ou sa supposée) appartenance à une "communauté d'individus" : celui-ci n’a pas droit au bénéfice du doute, à la présomption d’innocence ! Non le doute est là et sera toujours là puisqu’on ne peut avoir accès à son âme.
D'où alors la nécessité qui résulte de ce mode de pensée de faire des recherches afin de savoir si la personne concernée est ou non (d’origine) juive... ou si on a cette "connaissance", de conserver tout le temps à l'esprit cette "information"...
Je ne doute pas que l’on puisse étendre cela à toutes les « communautés d’individus » ayant connu une forme de persécution.
On ne peut ("doit" en fait) pas dire à une femme qu'elle doit s’occuper de ses gosses, car on présume que l’on ne dirait pas la même chose à un homme. Que l’on est sans doute sexiste, qu’il faut choisir ses mots avec précaution parce que cette présomption d’innocence n’est pas la norme.
N'atteignons nous pas le sommet de la connerie???
La réponse est dans la question
Et puis, j'apprends également qu'il suffit donc de se voir insulter, prêter des pensées qui ne sont pas les nôtres 2, 3 ou 4 fois, et ainsi vous devenez à jamais suspect CAR si ON l'a si souvent dit... c'est que ce doit être vrai... quelque part... même si on ne peut avoir accès à son âme...
Daniel, vous n'aviez qu'une question à poser à Péan (toujours pas de prénom): auriez-vous utilisé le terme cosmopolite pour définir Kouchner s'il n'était pas juif?
Vous ne l'avez pas fait...
Admettez que c'est CETTE erreur qui a fait que Péan s'est barré du plateau et que du coup votre émission se retrouve être un émission sur l'antisémitisme (comme l'indique le titre...)
Et vous avez insulté un homme parce que vous ne lui avez pas laissé le bénéfice du doute.
Cordialement
Davy Borde
Une chose me chagrine cependant, c'est une phrase qui passe presque inaperçue (j'ai donc dû rechercher l'endroit et à cette heure je suis aussi un peu crevée...)
vous évoquez le livre que Péan a écrit sur "Le Monde" et qui " a eu des conséquences indirectes pour moi.. mais passons..." ditesvous
Cette phrase me laisse perplexe.
A tête reposée, pourrez-vous vous en expliquer ?
Bonne nuit
Doit-on soupçonner de Pétainisme les chefs d’entreprise qui emploient le terme de "collaborateur" ?
Je n’arrive pas à comprendre comment Daniel a pu insister si lourdement en voyant à quel point il blessait P.Péan.
Il est déjà usant et rageant de voir à quel point est utilisée, par P.Val, BHL, Askolovtich, Finkielkraut, etc., la technique consistant à accuser certain-e-s d’antisémitisme pour le décrédibiliser lorsqu’il est impossible de passer sous silence leurs travaux/propos (cf. Chomsky, Alain Badiou, E.Morin, Mermet, etc.), mais il était jusqu’alors impensable pour moi d’assister à l’utilisation d’un tel procédé par ASI, qui, de surcroit, prétend analyser de façon critique les médias. Je m'attendais plutôt à voir cette technique analysée que reprise par ASI.
Votre chronique suite à son départ du plateau ne fait malheureusement que confirmer vos accusations nauséabondes et injustifiées à l’encontre de P.Péan
Tout le monde peut déraper, mais la moindre des corrections serait de présenter des excuses à P.Péan et aux membres d’ASI.
Vous poussez Péan à quitter le plateau, il se dit blessé par cette question, vous l'interogez quand même(normal), il s'explique( il semble clair, convaincant), vous y revenez, soit il est bon de rappeler et de faire dire l'erreur( il reconnait s'il avait su ce que ça lui vaudrait alors il aurait changé ses mots), il commence à s'agacer et n'a visiblement rien d'autre à ajouter.
Ça aurait pu s'arrêter là mais non il a fallu que vous balanciez cette allusion à Lévy(BHL). Alors peut-être qu'à l'image de Péan vous avez fait une erreur professionnelle, lui comme écrivain et vous simplement comme journaliste. Comble de la morale vous aussi vous fourvoyez sur un terrain dans lequel( ne rougissez pas) vous excellez.
Vous dites n'avoir aucune idée sur la matière, alors pourquoi ne pas vous contenter de sa réponse déjà répétée? Pourquoi rester, à piétiner là-dessus? Pourquoi essayer de lui faire dire ce qu'il ne dit pas et qu'il n'a d'ailleurs pas à dire. Sa réponse touche à la vérité ou alors l'homme est d'une perversité impensée chez moi. Mais finalement ici je me rappelle ici comme il est dur d'être journaliste.
P.S: Vous vous êtes trompé de cible?
J'écris simplement pour rajouter un message de plus car ce n'est pas digne de ce que j'attends d'@si, et j'espère que DS va se remettre en cause devant un tel tollé des abonnés d'@si.
Comme d'autres, je suis mal et je me demande si j'ai bien fait de m'être ré-abonné...
Je m'associe également à tous ceux qui attendent des excuses publiques envers Pierre Péant.
Tous les lecteurs, ou presque, de @si seraient donc en quelque sorte des complices de l'antisémite Péan? antisémites, eux aussi?
A l'arrivée...un fameux, un sévère dérapage, Daniel, j'ai l'impression, non?
Dommage un sujet interessant raté.
Dess 42
M.Péan maladroit dans son bouquin c'est évident.
Il n'est même pas nécessaire d'étudier la rhétorique des ligues d'avant la GM2, seulement avoir en mémoire le vocabulaire bien contemporain d'un Le Pen ou d'un Golnisch par exemple pour jauger du sens de comopolitisme, c'est presque un code chez eux.
C'est une faiblesse regrettable dans la démonstration d'un homme - M.Péan - courageux.
C'est une aubaine pour un autre homme - M.Kouchner - dont la morale semble toute diplomatique.
Opportunité d'esquive inespérée, polémique fumigène et au final, pour nous, le sentiment plus fort encore que le pouvoir flétrit tout.
Un autre point : il faut réinviter M.Péan.
En tant qu'abonné je m'en sens redevable.
Il peut toujours décliner l'invitation.
Trés cher, j'espère !
Vous connaissez Péant.
Alors, pourquoi l'avoir mis sur le grill de cette façon ? Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ?
J'aimerais comprendre.
La question méritait d'être posée, mais c'est cette insistance qui finit par être nauséabonde. Comme en témoignent les commentaires, elle a mis mal à l'aise tout le monde, et la condamnation finale de l'invité à peine voilée est écoeurante. Le problème, c'est qu'il faut plus d'éléments pour jouer au procureur et salir quelqu'un de la sorte. L'accusation est très grave.
Moi aussi, quand je vois ça, je ne peux m'empêcher de me poser des questions. Pourquoi donc cette sortie de route aussi grossière ? Si les commentaires étaient partagés, je ne dis pas, mais là tout le monde est d'accord, c'est bizarre ! Je soupçonne l'existence de fils invisibles qui m'échappent lors de cette émission, mais enfin, "je ne suis pas dans votre âme".
[quote=PP]J'enlèverais le mot évidemment...quand je vois son impact...
Et vous DS? Au vu des réactions de PP en premier lieu et des forumeurs par la suite, si vous deviez reposer votre question ( car vous la reposeriez ), iriez-vous jusqu'à l'acharnement?
il faut maintenant nous répondre,
ne nous ne décevez pas.
Merci d'avance.
Or, le journaliste essaie d'obtenir quelque chose. Ce n'est pas exactement la même chose. Et il me semble que cette interview, dès la deuxième partie, sur le Rwanda, présente un dérapage. Quand le journaliste parle plus que l'invité, quand il le coupe sans même avoir bien vu où l'invité en venait, on n'interroge plus, on obtient des aveux, comme mesure de vérité. (Concile de Latran, XIIe, qui marque la naissance juridique de l'aveu comme critère de vérité, permettant l'inquisition) On peut interviewer quelqu'un sans chercher pour autant à le remettre en question.
C'est cette limite que monsieur Schneidermann a franchis. Et cette limite une fois franchie, l'invité est déjà sur la défensive, déjà prêt à mal prendre des choses relativement simples. Alors quand en plus les questions commencent à aborder un sujet vraiment délicat et qu'en plus à cela s'ajoute des questions très mal formulées, le résultat devient conséquence logique. on ne joue pas avec le feu impunément.
D'autres avant moi l'ont écrit et je suis d'accord, c'est un vrai cas d'école. un cas d'école journalistique. Ici l'on est censé décrypter les médias. Alors interrogeons la méthode. Et la méthode ici n'est pas bonne, n'est pas une méthode de savoir, c'est une méthode inquisitrice, au sens où l'on arrache des aveux que l'on suppose d'entrée de jeu. Je semble créer une figure d'un Schneidermann en rouge avec des instruments de torture qui juge coupable l'invité. Ce n'est pas là où je veux en venir. J'entends par là qu'à force de remettre en cause la parole de l'invité (qui est en soi un contre-pied à l'habituel rôle de porte-micro typique de la télévision), à force de remettre en cause cette parole on semble finir par oublier qu'il a des choses à dire que le journaliste ne sait pas. Qu'il a aussi besoin d'un espace d'expression. Qu'il a aussi besoin d'un espace de respiration. Cette espèce de pression, de volonté de contrôle, de direction de la discussion. C'est cela même qui ici pose problème, c'est cela même qu'il faut savoir bannir à certains moments, c'est cette méthode journalistique qui doit savoir évoluer, se raffiner, changer, s'échanger aussi. Le marteau et le burin, ça sculpte mais ça ne polit pas. On ne peut pas tout faire au marteau.
Voilà ce que je retiens, tout comme je l'ai retenu de certaines autres émissions, ici ou ailleurs, sur ce site comme à d'autres endroits. Et c'est cela qui me laisse toujours la sensation que l'on a tant parlé pour ne rien dire d'autre que ce à quoi on s'attendait...
L'issue était à prévoir, tellement l'insistance de DS devenait "lourde"
Première fois que je ressens un tel "mal à l'aise" en regardant une émission d'ASI
Dommage et bien regrettable!
Ce soir je viens de découvrir en vous un homme qui sait manier et la mauvaise foi et l'acharnement .
Il aurait été plus interessant de démonter justement l'utilisation de ce mot pour décrédibiliser son auteur. Cela me parait plus dans le sujet qu'un procès d'intention.
Je me rappelle l'émission sur le documentaire traitant de "Loose Change" où il était clairement démontré que derrière tout cela (la théorie du complot au sujet du 11 septembre) on trouvait un nombre certain et identifié d'antisémites, révisionnistes et négationnistes notoires et vous n'avez pourtant pas insisté plus que cela sur le sujet (qui pour le coup était plus pertinent).
Bref plus que l'utilisation de mots "connotés" (quelle absurdité tout de même) il me semble que le recours à l'argument de l'antisémitisme pour noyer le débat est plus symptomatique du problème relatif à la médiatisation de l'"affaire" Kouchner.
A partir de votre réponse , on pourra débattre plus clairement
Cordialement
Il est clair que le mot "cosmopolite" chez Péan est aussi ambigu que le mot "race" chez Zemmour.
Qui a condamné le second doit se tordre le nez devant le premier.
Je constate cependant des réactions différentes des deux hommes face aux accusations dont ils furent l'objet.
Zemmour assume, enfonce le clou, insulte la "bien pensance" et l'"unicité de la pensée" dont ses détracteurs font selon lui état?
Péan, est bouleversé. Cela le retourne.
Tandis que Zemmour se flatte presque d'être traité de raciste.
Ca fait une sacrée différence.
Et cela, ajouté au texte de Cohen sur Marianne défendant à fond son pote Péan, et s'autorisant de sa judéité pour dédouaner Péan de toute forme d'antisémitisme, me persuade totalement que l'auteur du "monde selon K." n'est motivé par aucun antisémitisme d'aucune sorte.
Et que cela sert de très regrettable écran de fumée à tout le reste.
Il me semble que souvent vous prêtez des propos antisémites, là où il n’y a que des informations récurrentes sur les rouages de notre société, tel que « Le Groupe Bilderberg », ou « L’argent Dette » voir l’article @si et la vidéo 1/7.
Vais-je être traité d’antisémite, si j’écris que l’escroc Bernard MADOFF est juif ?
Heureusement que Philippe Cohen est là pour calmer les esprits.
Monsieur Scheidermann, titiller Pierre péan en le poussant dans ses retranchements (dans votre vision de son antisémitisme Monsieur Schneidrermannn, pas dans son esprit), n’est assurément pas le rôle d’un journaliste.
[heureusement que Pierre Bérégovoy n’était pas juif, sinon les journalistes, de statuts chiens, seraient passé aux statuts dogues allemand.]
Monsieur Pierre Péant, avait lui-même dit qu’étant cardiaque, il évite les trop grandes émotions en ne regardant ni écoutant les propos [diatribiques] de lémédias, et qu’il préfère les apprendre par ses [large][s]collaborateurs[/s][/large] [mince j’emploie un terme vichyssois faisant référence aux tortionnaires français, des Juifs pendant la seconde guerre mondiale, après relecture je vais employer un synonyme] [large]assistants.[/large]
Errare humanum est…………….
J’attends Monsieur Scheidermann des excuses, sinon :
…………………………persevare diabolicum.
Philippe Cohen écrit sur mariane2 :
« Il a été écrit partout dans le monde que l’escroc qui a fait de la cavalerie avec l’épargne de quelques milliers de riches s’appelle MADOFF et qu’il est juif. »
Houille, houille, Houille, le journaliste, Philippe Cohen est antisémite, lorsqu’il va au charbon et descend à la mine !
stan 1000g
P.S. 1 : c’est dernièrement en lissant les commentaire sur l’affaire K que j’apprends que Bernard Kouchner est juif ainsi que Bernard Madoff en lisant l’article de Philippe Cohen …
(cf. mon post B2B, qui vannait uniquement deux Bernard !… comme le Paguroidea (Bernard l’ermite) et le Bernard Tapie…).
Stanley MILGRAM
P.S. 2 : Je rappelle que j’ai pris ce pseudo, parce que Stanley Millgram avec ses expériences « Soumission à l’autorité », à montrer comment de simple quidams pouvaient obéir à des ordres monstrueux ou laisser faire les pires exaction, Oradour-sur-Glane hier et le Rwanda aujourd’hui
Je pense aussi que le choix des termes devait être évoqué afin d'obtenir des précisions de l'auteur sur ce qu'il avait voulu écrire parce que "aux origines douteuses" me paraît bien plus étrange que "cosmopolite".
Mais ensuite ?
Une fois que l'invité a répondu qu'il n'est pas antisémite et qu'il est impossible de trouver un soupçon d'antisémitisme dans son histoire, on trouve d'autres exemples ou on passe à autre chose.
Qui pourrait répondre à l'accusation d'être antisémite dans son inconscient ? ( mais si peut-être un peu, allez, cherchez bien, à la manière de "il n'y a pas de fumé sans feu" )
Personne, même pas un juif depuis Freud en fait, tout simplement parce que ... c'est de l'inconscient et donc que l'on ne peut apporter aucune réponse à un tiers ayant valeur d'argument.
Que cherchiez-vous Daniel ? Quelle est la réponse qui vous aurait fait lâcher l'affaire ? C'est cela qu'il convient de préciser parce que sinon je ne comprend pas comment les conséquences auraient pu être différentes. Votre invité n'avait plus d'issue autre que la porte puisque quoi qu'il dise vous lui renvoyiez son inconscience au museau.
La seule explication qui me vient à l'esprit parce que c'est la seule qui aurait pu me faire agir comme vous c'est que, pour une raison ou une autre indépendante de la vie publique de M.Péan ( livres, articles, passages à la télé ), vous avez des raisons d'être persuadé qu'il est raciste ou antisémite et vous vouliez vous le "payer" sur ce point.
Dans la mesure ou cette conviction ne peut être affichée sans preuve publique il eut été beaucoup plus sage de se contenter de la première réponse et de lui poser des questions sur le reste.
Que pense-t-il de la réponse du président de la république qui écarte la morale en se limitant à la lettre de la loi ? Par exemple.
Enfin, même si j'ai tout faux et que vous n'avez fait que déraper sur l'emballement de la succession des questions et réponses sans prendre garde à votre insistance assez pénible je ne vous en garde pas grief. De même que M.Péan qui nous avance sa vie entière pour défense je prend en compte l'ensemble de votre "œuvre" pour évaluer ce que je considère comme une erreur. Et en regard de ce que vous et vos collaborateurs nous apportent depuis tant d'années, ce n'est pas bien grave. Disons qu'inconsciemment vous considérez le roquet comme la forme abouti du journaliste d'interview.
On attend d'ailleurs de savoir de quelles "formulations" il s'agit...
La ligne jaune, comme vous le dites si bien Daniel, c'est vous qui l'avez franchie, avec cette allusion débilissime (excusez-moi...) "Vous appelez BHL Levy" . Ah bah oui, bien sûr, vous vouliez qu'il l'appelle comment ? Si je vous appelle Schneidermann, je vais être taxé de... tiens, de quoi, d'ailleurs ? Au pire, d'impolitesse parce que je n'ai pas dit "Monsieur".
A force, ça devient pénible. Il semble qu'il ne soit plus possible de faire la moindre ébauche de commencement d'entame de critiquounette à l'égard d'un citoyen de confession juive (même supposée) sous peine d'être livré à la vindicte médiatique (au moins). Pourtant, ces citoyens sont sans doute tout aussi critiquables (pas plus, mais pas moins non plus) que les autres. Mais la nasse médiatique (et la loi aussi, un peu) crée une sorte de discrimination positive que je trouve vraiment très très très agaçante.
OK, on peut poser la question à Péan sur ce malheureux terme employé. Mais insister aussi lourdement, c'est de l'hystérie. D'autant plus que ce n'était pas le sujet principal, ni du livre, ni de l'émission.
Je suis, comme d'autres, extrêmement déçu par ce passage, et ce dérapage. Je n'en déduis rien sur DS (et pas seulement parce que "je ne suis pas dans le secret de son âme"...) ni sur l'évolution du site @si, mais j'aimerais toutefois que Daniel réponde clairement aux (nombreux, me semble-t-il) commentaires qui vont dans le même sens que le mien. Cela permettra de clarifier les positions.
Mais je ne doute pas qu'il le fera puisque, tout le monde le sait, Daniel est un intransigeant en quête de vérité et de transparence.
Dans l'attente de vous lire, donc...
je l ai adorée.
Daniel continuez ainsi votre travail,Péan n est pas antisémite mais son interprétation du génocide rwandais est une réecriture de la vérité;
ces réponses bafouillées aux questions de Daniel sont édifiantes...
et la défense accusatrice de Kouchner minable!
"au secours,je me noie" dit la Vérité
Un certain nombre de journalistes se sont abaissés à reprendre l'argumentaire honteux de Bernard Kouchner insinuant que le livre de Pierre Péan est limite, voire antisémite. Ce sont eux les vrais fourriers de l'antisémitisme qui vient..."
Il a raison Philippe Cohen (dans Marianne)
Au passage, je me souvient d'avoir vu un débat entre BHL (coïncidence ?) et Eric Zemmour, ce dernier citant Rousseau : "Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent de remplir autour d'eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d'aimer ses voisins." (La formule avait été utilisée également par Jean-Claude Michéa dans "L’Empire du moindre mal").
Cosmopolitisme :
Le cosmopolitisme est un concept défini par Diogène, à partir de cosmos, l'univers, et politês, citoyen. Il exprime la possibilité d'être natif d'un lieu et de toucher à l'universalité, sans renier sa particularité.
Le XVIIIe siècle développa ainsi les notions de citoyen du monde et d'universalité. C'est ainsi que les jésuites sont cosmopolites : ils s'habituent aux coutumes et aux usages des pays dans lesquels ils transitent durant le Siècle des Lumières.
Le cosmopolitisme est le mélange de plusieurs identités et le sentiment d'être un citoyen du monde au-delà des nations, sans être rivé à l'une d'elles. À ne pas confondre avec le métissage, qui est un mélange de plusieurs cultures. Le cosmopolitisme est à distinguer du "multiculturalisme" et de l'"interculturel". Le cosmopolitisme est un modèle ou une recherche de modèle politique et non un sentiment. Les penseurs du cosmopolitisme (Beck, David Held, etc.)cherchent à proposer et à conceptualiser une "politique" mondiale au niveau institutionnel ( David Held) ou multidimensionnel (Beck). Georg Simmel et Ulrich Beck ont prôné la rupture avec le nationalisme méthodologique en vue de fonder une nouvelle sociologie cosmopolitique.
et peut être arriverez vous à entendre le bruit que fait la vérité en tombant.
A vouloir trop lire dans le fond de l'âme des autres, on finit par lire ses propres pensées....
Après Korkos et Gaza, Judith la semaine dernière, et vous ce jour,
nous allons de cata en cata.....,
Dommage et navrant.....ces dérapages incontrôlés.....
Il est facile d'insinuer une accusation de racisme, d'antisémitisme, en jouant sur ces citations ou des termes sortis d'un contexte, pour discréditer quelqu'un ... Comment voulez-vous en tant qu'accusé, prouver que vous ne l'êtes pas ? Quelle réponse efficace pourrait-on formuler ?
En outre, effectivement, le fumigène est tellement gros, qu'il aurait dû, il me semble, éveiller votre méfiance, surtout après l'affaire Siné.
L'émission avait bien commencé, mais rapidement, elle donne l'impression que Pierre Péan est mis en accusation.
Pourquoi, par ailleurs, cette entrevue en tête-à-tête ? Si l'équipe avait été présente comme d'habitude, le feed-back, les différentes sensibilités, vous auraient peut-être évité de vous planter.
Excusez-moi, mais pour moi, c'est effectivement ce que vous avez fait. Vous vous êtes planté.
Votre acharnement aujourd'hui était juste consternant.
J'espère qu'on aura plus d'infos la dessus.
Continus Daniel, mais reste tolèrent...
je ne supporte pas le racisme...
Comme on peut le voir ici, toutes ces acusations d antiscemitismes a chaque fois qu une affaire derange, donne l impression aux gens que cela serait une strategie de certains juifs pour eviter de poser les bonnes questions sur le fond du sujet, jusqu a faire quitter du plateau un ecrivain/journaliste. Et les gens semblent en avoir marre de toutes ces attaques qui ocultent le fond bien souvent sur des sujets pourtant des plus important. Et finalement a vouloir defendre les juifs contre des antiscemites, on finit par en creer soit meme.
Donc oui, j accuse DS d etre antiscemite !
En esperant que cela montre le ridicule que tous ceci commence a prendre.
Non, pour moi, c'est Péan qui joue injustement la carte de la sensibilité alors qu'il a passé sa vie à écrire des ouvrages d'une grande sévérité sur les autres. L'arroseur arrosé...
Heureusement que Judith n'était pas là dans son humeur inquisitrice de la semaine dernière parce que là le pauvre Péan ne s'en serait pas remis...
Je trouve normal d'aller au fond des choses, à la place de Péan j'aurais tapé des poings sur la table, mais lui, peut être se sentant médiocre a préféré s'éclipser.
Je me souviens d'une émission de 93 faubourg St Honoré, Ardisson traitant de Nazi DS dans une phrase de fin de conversation... cette phrase m'a plus choqué que l'itw de DS... alors pourquoi je parle de cette phrase d'Ardission, il y a t'il un lien avec le ton de l'itw... I don't know..
Je crains que cette émission partage, et divise malheureusement, une partie de vos "adhérents" si vous ne faites pas votre autocritique sur cette émission. Vous menez l'interview seul, ce qui n'arrive pas très souvent ces derniers temps. Vous vouliez parler du sujet de l'antisémitisme et pourquoi pas après tout; mais laissez-le parler, avec un peu de temps pour répondre, sans le stopper sans cesse pour aggraver les charges, votre honneur ! C'est un débat entre deux hommes alors ne persévérer pas trop à vouloir démonter votre partenaire du dialogue... sinon cela coupe le dialogue.
Je vais revoir l'émission pour mieux comprendre tout cela...
Certes, le mot comopolitique a parfois été employé par certaines factions politiques des plus puantes. Mais le mot a une histoire longue, qui ne s'est pas arrêté aux années 30. Aujourd'hui, le mot est même repris fièrement par certains sociologues éminents (Bruno Latour par exemple). Il eut été bon d'en parler également, non ? Pas pour dédouaner Péan, mais pour montrer toutes les faces d'une vérité. J'aurais ainsi préféré savoir si, oui ou non, Péan a une dent contre cette idée d'universalisme. Là, ça devient complexe. Est-ce que sa vision politique ne perturbe pas son travail de journaliste? Cela aurait été plus intéressant que de s'attarder sur des accusations minables d'antisémitisme, non ?
Et dire que Daniel Schneidermann sait d'habitude si bien dénoncer les "fusées éclairantes"...
Vous êtes tombé dans le panneau, comme si c'était vous qui aviez été visé par ce mot "cosmopolitisme",
C'est ce que je ressens.
Cela me choque bcp. C'est la première fois que j'écris sur un forum "asi".
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
L'émission avec Péan était très intéressante jusqu'à ce que vous évoquiez l'argument de l'antisémitisme, ce qui était légitime car cette massue est souvent utilisée par les détracteurs de Péan et les empêcheurs de bien-penser en général, et donc, il fallait aborder le sujet. Mais vous êtes devenu à la fin très massif, donneur de lecons de bien écrire. Le tout laisse une impression très désagréable, et je pense que Péan a eu raison de se "barrer".
Il est regrettable que durant ces dernières années, en France, l'argument de l'antisémitisme chez l'adversaire soit avancé à chaque fois qu'un propos déplaît. Il est devenu impossible de débattre. Et pire encore, l'antisémitisme et le racisme se trouvent banalisés dans le discours général. Je vois que vous n'avez pas su échapper à ce travers de la société médiatique francaise.
Encore une fois dommage, et cependant merci pour le reste.
Ceci dit l'émission s'était plutôt globalement bien déroulée.
Étant donné que Daniel n'a pas non plus expliqué après le départ Péan sont fond de penser je suis moi aussi déçut que ASI tombe dans le panneau de l'antisémitisme.
Je lirais attentivement le prochain papier de Mr Schneidermann.
Le début de l'émission était pourtant bien partit. Dommage...
Bien sûr que non : je ne suis pas dans l'âme de Péan mais c'est évident qu'il n'est pas antisémite...
En disant celà, j'ai soudain l'impression de le salir et d'emboiter le pas à toute la meute.
Effectivement, il y a des mots qu'on ne peut plus employer ! Effectivement... Combien ? De plus en plus !
Et c'est justement là-dessus que repose la défense de Kouchner ! Ne vous en faites pas : il ne répondra pas sur le reste, le beau Nanar...
Péan sonne français, Levy juif, Schneidermann germanique et mon propre nom polonais (sans parler de celui, arabe, de ma fiancée) : aucun d'entre nous n'étant un témoin protégé par le FBI, il serait bon d'en rester là. Le coup de BHL appelé Levy, tout de même... C'est une marque de refus d'emploi du langage médiatique, je trouve.
Bref. N'accumulez pas par trop les émissions problématiques, l'année commençait bien.
Vous avez commis une faute en sortant de votre rôle de journaliste pour vous muter en chasseur d'antisémite. Il aurait été beaucoup plus judicieux, selon moi, de continuer à l'interroger sur l'emploi du mot "cosmopolitisme", et sur le paradoxe qui existe entre la connotation très sérieuse de ce mot et la facilité avec laquelle il avoue qu'il pourrait l'ôter s'il réécrivait le livre.
soit il veut réhabiliter ce mot en retrouvant son sens premier et dans ce cas là, il ne l'enlève pas, même après la polémique, mais se justifie plutôt du sens qu'il voulait lui donner; soit il l'a utilisé consciemment pour son sens historique, et dans ce cas là, accuser le franchement d'antisémitisme.
mais votre manière de louvoyer et d'insinuer s'écarte de l'approche scientifique que vous devriez avoir pour déchiffrer les médias
Faites donc la liste de ceux qui ne le sont pas, ça ira plus vite!
Personnellement je ne savais même pas que Kouchner
était juif, et je m'en fous. La dernière chose qui m'intéresse
est la religion de quelqu'un.
Bien piètre défense que la sienne, lamentable même.
Je trouve pitoyable d'aller chercher l'antisémitisme partout.
Je suis déçu et de ce qui s'est passé sur le plateau d'ASI...
Très déçu!
Il est regrettable pour l'emission que vous ayez autant insisté. Plutôt dur comme fin d'itw, j'estime qu'il s'était suffisament expliqué
PS: Trés bonnes idées que ces RDV ainsi que l'utilisation de la banniére supérieure dans la page de présentation.
Voir ce lien
Nb. pour une fois, je ve vais pas attendre demain à 11 h 30, pour visionner l'émission sur Free (canal 94) mais, je vais la regarder, ce soir pour poster (peut-être) mon indination à DS... je souhaite me tromper et j'éspère que l'éthique et la déontologie était au rendez-vous.
Je redonne ce lien qui résume bien ma pensée, tout comme mon dernier post sur ce forum à 20:04 ce 06/02/2009
Stan 1000g
Si vous pensez, Monsieur Schneidermann, nous avoir persuadé que Péan était antisémite, vous vous trompez et votre numéro que vous aviez si bien préparé, pour moi il n'est pas aussi convainquant que vous l'espérez. Vous êtes tombé dans le panneau de Kouchner qui n'a trouvé pour seule défense que cette accusation fausse ! Alors faites nous la liste des mots interdits d'utilisation afin que nous ne puissions pas être accusé d'antisémitisme: cosmopolite, banque, riche, complot, Siné, Bourdieu, Badiou, rats, boniface, anticapitaliste, etc...etc....
Pour le reste de l'émission, je pense qu'on a déjà beaucoup trop vu/entendu Pierre PEANT sur ce sujet, il a été suffisamment questionné par les différents média (loin de moi l'idée de prendre sa défense, il faut s'attendre a se genre de conséquence lorsqu'on publie un tel livre), et je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres choses à tirer de lui. Peut être aurait-il fallut profiter du tapage autour de la sortie de ce livre, pour traiter un fait d'actualité qui justement a été occulté par cet évènement.
Il est évident qu'il a bouclé son livre à la va-vite et qu'il n'a pas fait gaffe à ce qu'il faisait...Il ne pouvait pas non plus dire qu'il s'est mal exprimé, ce serait remettre en cause ses capacités - prouvées - d'écrivain. Le bonhomme a fait une bourde, même pas bien grave, laissez le tranquille et regardez plutôt ce qui se dit sur Kouchner !
Oui ,moi aussi je suis déçu que @si tombe si facilement dans le piége de Mr Kouchner qui par cette accusation essaye de disqualifier Mr Péan du débat .C est quand même assez ignominieux de sous-entendre qu'une personne est antisémite.
Mr Péan mérite des excuses.
Cordialement
Francois
Le mot qui me vient c'est "méchant". Sérieusement, il est très mal sur la fin. Très très mal. C'est dur à suivre ça...
Aïe aïe aïe...
Difficile de parler du contenu. Dommage, le début est intéressant.
Nous en avons marre de tous ces procès, toutes ces insinuations, que cela soit contre les nonistes, les "conspirationistes", les anti-impérialisme-américain, les anti-crimes-de-guerre-israéliens, ou même les anti-systeme-financier-actuel.
Votre attitude est déplorable, vous n'êtes pas (encore) le procureur général de la pensée.
Indigne d'ASI!
c'est plus que gênant cette grosse insistance de DS à -au final - faire comprendre que dans sa tête c'est un ANTISEMITE..
C'était mal parti de fait. avec ce climat d'accuser tout le monde d'antisémitisme pour un mot qui dans ses définition n'est pas plus antisémite que banque, ça devient franchement lourd. Que ASI, en rajoute une couche, c'est plutôt inattendu et inquiétant.
On dirait du P. Val ET DE PLUS en dehors du sujet.
alain
Mais en laissant tourner la caméra qui montre un homme seul, livré à lui-même (personne ne vient aider à enlever son micro, quand on se doute bien qu'un assistant lui a installé), qui peine à se lever, vous qui partez suivi d'un fondu au noir, vous sacralisez cette sortie. Dans le monde médiatique de l'image forte qui ne dit rien, ce n'est pas neutre.
Vous ne le vouliez sûrement pas, vos desseins ne sont pas ceux de la bande de politiques et de journalistes qui a lancé l'opération Pean-antisémite. Mais c'est bien vous qui venez de lui mettre le coup de grâce.
Décidément, les accusations d'antisémitisme jetées en pâture dans l'opinion publique pour faire diversion ne portent pas chance à DS. Je me souviens qu'il avait déjà dû faire amende honorable après avoir tiré à boulets rouges sur Siné dans les premiers jours de l'affaire. Ce serait bien de prendre un peu du recul...