Un genre de grand délire
Avec l'hystérisation du débat sur la "théorie du genre", certains médias - et certains politiques - racontent un peu tout et n'importe quoi sur ce sujet. Récemment, il y a eu rumeur autour de la masturbation à l'école. Nous en parlions dans cette émission. Mais aussi, un article du Point qui fait remonter l'origine des études de genre à un obscur sexologue des années 60. Cafouillages aussi dans l'émission Mots Croisés et au Petit journal sur des "militants LGBT" qui interviendraient dans les écoles. Décryptages.
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http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Selection-contentieuse/Selection-des-decisions-faisant-l-objet-d-une-communication-particuliere/CE-15-octobre-2014-Societe-Confederation-nationale-des-associations-familiales-catholiques
et puis ce n'est pas une question de sexisme, le lait sexiste ne veut rien dire si on s'arrête à la biologie pure. Le sexisme s'utilise quand il s'agit de social et non de biologie, en biologie on parle de différences.
Hinde pense dur comme fer que cette différence existe chez l'humain mais elle ne l'a pas (encore?) prouvé. Et si des biologistes le prouvent un jour cela ne voudra pas dire- comme certain-nes le pense- que "la nature parle d'elle meme" ou je ne sais quoi, vu que nos différences physiques ont lien avec le social, tellement le social et l'environnement interviennent sur les corps. Ceci dit en tant que sociologue, je pense que les différences physiques et biologiques qui existent entre les filles et les garçons ne sont pas suffisantes pour qu'elles imposent aux corps des femmes une différenciation sur la composition selon le sexe . En tout cas en occident et au XXI siècle.
je le vois ici >> Two preliminary studies indicate that there are sex biases in milk synthesis in human mothers. In 2010, Powe et al. reported that among 25 Boston-area women, mothers of sons produced ~25% higher energy density in milk than mothers of daughters. However there are several caveats to this study- the vast majority of mothers were on their first pregnancy so it may be that this was an infant sex & primiparity effect similar to the one found in the rhesus monkeys. Additionally, the milk energy density calculation the authors used underestimated the energy value of protein by about a third, but we don’t know how much protein concentrations differed between the milk for sons and that for daughters. Lastly the study only investigated milk composition, not milk volume. Regardless of these limitations, the results from this study are the first, to my knowledge, to indicate that there are differences in milk energy density between milk produced for sons and milk produced for daughters in humans.
More recently, Fujita and colleagues (2012) revealed sex-biases in the milk fat concentration among 72 women in rural Kenya. On average, mothers of sons produced significantly higher fat concentrations in milk. However there was an interaction between infant sex and maternal socio-economic status. Relatively wealthier women- women whose household owned more land and more dairy animals (such as camels, cattle, goats, and sheep)- produced milk with higher fat concentrations for sons. But relatively poorer women produced higher fat concentrations for daughters. Interestingly, higher socio-economic status was associated with lower mean fat concentrations in milk, possibly because such mothers were producing more milk. However investigating milk volume among Ariaal people in Kenya presents ethical and cultural challenges. The data from this study suggests that sex-biases in milk synthesis among humans may be sensitive to cultural and economic factors. These results provide support for the Trivers-Willard hypothesis (1973) that mothers in the best condition should favor sons because they will likely have high reproductive success, but that women in poor condition should favor the “safer” investment in daughters.
La première est biaisée, la deuxième est à prendre avec des pincettes et à re-contextualiser. Ensuite Hinde parle d'une autre étude ( de Ed. Yong je crois) qui tendrait à prouver cette différence et d'une autre qui prouverait qu'il n'y a pas de différence ( cf Elisabteh Quinn).
Ensuite quand Hinde parle de "mothers" elles parlent de mamans singes ou vaches ou autres.( J'ai moi même été surprise). Et quand elle parle de bébé filles ou garçons elle emploie le mot " daughters" and "sons" je ne sais pas si c'est une spécificité de l'anglais ou une déformation professionnelle de biologiste passionnée d'animaux. C'est peut être pour éviter la répatition 'male' 'female'. Un exemple d'utilisation du mot "daughter" à la place de "baby female" : "In a follow up study of 46 hind-calf pairs ( elle parle de faons cf partie sur l'iberian red deer) ', the same research team revealed that mean concentrations of calcium and phosphorus were higher for daughters".
Donc quand elle conclut ceci : "Taken collectively, these studies reveal that mothers make milk differently for males and females" elle parle des mothers mamifères en général (d'ailleurs elle utilise cette expression aussi) mais surtout des animaux vous l'aurez compris au vu des rares études sur les femmes aux côtés de nombreuses études sur les animaux. :)
Bonjour, et merci d'avoir relayé l'information.
Il faut préciser que: les médias dont tu parles ( et d'autres ) ont en effet repris une information erronée sur les résultats de différentes études menées par la chercheuse Katie Hinde ( professeure en biologie à l'université d'Havard) sur le lait maternel. Cette chercheuse à surtout travaillé sur le lait de vache et de macaque. Et chez ces animaux il existe une composition différente du lait selon que les femelles nourrissent un bébé mâle ou femelle. CETTE DIFFERENCE N'A PAS ETE PROUVEE CHEZ L'HUMAIN contrairement à ce qu'a affirmé le Daily Mail en rapportant des propos que la chercheuse n'a jamais tenus. Ils existent quelques rares études contradictoires sur le lait maternels donT la plupart sont biaisées,
Katie Hinde s'explique ici > http://mammalssuck.blogspot.fr/2014/02/terrible-reporting-by-daily-mail.html
et voici les résumés des études sur le lait maternel humain effectuées jusqu'à ce jour :
http://mammalssuck.blogspot.fr/2012/08/boy-milk-vs-girl-milk.html ( la partie concernant les femmes est à la fin)
http://mammalssuck.blogspot.fr/2014/02/daughter-dearest.html
Ce week-end, on a pu "tomber" sur cette étrange révélation:
Ici: France Info
Là:RTL
Et encore là: Huffington post
ou là:20 minutes, édition 17/02/2014
POURTANT, un échange sur Twitter entre @IsabelleRam et @Mammals_Suck, auteure de l'étude citée sur le lait maternel, révèle que cette étude portait en fait sur des filles et des garçons...macaques! Voyez plutôt: Twitter @IsabelleRam
Cordialement.
Plumes et maquillage, on sourit pour ces dames.
mon petit zemmour toujours pertinent.
Désolé mais vous ça me gonfle vos théories à 2 balles.
[...] Il est d’abord important de signaler que les nombreux sites mis en place par les opposant·e·s à la « théorie du genre » se présentent comme des sites d’information et proposent différentes définitions du « gender ». Aucune de ces définitions ne correspond à celle du concept employé par les chercheuses et chercheurs en études de genre : elles ont un but uniquement polémique.
Le genre est un concept qui fait l’objet de théorisations variées dans un champ de recherches pluriel, qu’on désigne le plus souvent comme les « études de genre » (traduction de l’anglais gender studies).
On peut définir les études de genre, de façon très large, comme « l’ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin ». Les auteur·e·s de l’Introduction aux études de genre (de Boeck) mettent en évidence quatre dimensions fondamentales du concept, que l’on peut reprendre ici pour clarifier le propos. [...]
http://arstechnica.com/science/2014/02/talking-past-each-other-bill-nye-vs-creationist-ken-ham-on-evolution/
http://www.chick.com/reading/tracts/1636/1636_01.asp
Une des particularités de l’intolérance à l’homosexualité, nous venons de l’évoquer, réside dans son lien avec la construction sociale des genres qui repose encore en partie sur le mépris du féminin. Homophobie et féminophobie (définie ici comme un rejet du féminin) participent de l’ordre sexuel dans
lequel les rapports sociaux de sexe correspondent à une hiérarchie des genres, des sexes, des comportements sexuels et des sexualités. Il nous semble intéressant, notamment pour penser la prévention, de replacer l’homophobie dans le cadre du sexisme.
Si de jeunes hétérosexuels peuvent aussi être victimes d’agressions homophobes, cela signifie que la stigmatisation porte moins sur la sexualité effective des individus que sur des traits apparents et des comportements qui sont jugés comme transgressant les normes de genre (certains traits peuvent être perçus dès la petite enfance). Un chercheur a étudié le sentiment de solitude et les idées suicidaires durant l’adolescence sur un échantillon d’adultes (LGB et hétérosexuels) de Californie (Harry ?983). Il a observé que les personnes qui avaient eu, durant leur enfance, des comportements ne correspondant pas aux stéréotypes de genre (dans le domaine des jeux et des activités sportives) avaient été plus souvent solitaires et avaient davantage éprouvé des idées suicidaires, que ces personnes appartiennent ou non à des minorités sexuelles à
l’âge adulte, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes. Ses observations rejoignent celles portant sur les personnes qui s’interrogent sur leur sexualité et
sur leur orientation sexuelle. Ce qui semble donc en jeu dans les relations sociales à cet âge, c’est le maintien de la distinction entre les sexes
et les comportements sexués, distinction sur laquelle s’appuie en général la domination du masculin, et la dévalorisation du féminin.
Les entretiens auprès de jeunes qui agressent un camarade par des injures homophobes montrent que, dans leur esprit, leur action est moins en lien avec le comportement sexuel effectif du collégien qu’avec des codes sexués qu’il leur faut imposer pour affirmer/confirmer leur statut de genre (Rey & Gibson ?997, Plummer ?999). Comme le soulignent Gilbert Herdt et Theo van de Meer (2003) : « L’homophobie (...) est une arme du sexisme et, comme l’hétérosexisme, un autre moyen de sujétion des femmes en essayant d’éradiquer tout ce qui peut être considéré comme féminin chez les hommes. »
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1142068-daniel-schneidermann-l-idiot-utile-des-dieudonnistes.html
ça fait peur!!!
Attendez, je suis bien en train de lire ça sur un site "observatoire du journalisme" ? Je veux dire, Laure Daussy, elle y est allée, dans ces classes ? Elle a un échantillion de témoignages qui se recoupent pour dire que tout est bien propre, pas militant ? Si on est près à raler quand un expert sur un plateau, ou un prof dans une école, est affiliée à l'école de Chicago sans le dire pour proférer un point de vue "expert" en économie, quelle raison logique empêche de dire que c'est tout aussi problématique de faire traiter ces questions à l'école par des militants (au moins, eux ne se cachent pas derrière le petit doigt, ils écrivent ce qu'ils sont sur l'étiquette...) LGBT ? Si on doit parler de sexualité, ne devrait on avoir, à minima, un panel de gens de toutes sexualité ? En fait, pourrait il être représentatif des nombres réels, pour respecter l'état des lieux initial sans postuler de le changer ?
Le Monde, sous la plume de Samuel Laurent, a également fact-checké les "sources" de Zemmour.
Idem, ce "fact checking" est rempli d'erreur, à commencer par dire que l'on voit à l'image que la source est E&R, ce qui est faux. Au lieu de faire votre travail d'investigation, vous reprenez cette affirmation, etc.
Qu'on se comprenne bien, le problème n'est pas l'opinion de l'auteur, mais le fait qu'ici on paye pour avoir un travail de journalisme. Les papiers "faisons le point sur la polémique" d'@si font en général ça très bien, ce qui correspond à un besoin réel. Ici, on n'est plus dans ce domaine: si c'est pour reprendre ce que dit Le Monde sans regard critique, ben... y a Le Monde. Et c'est gratuit.
Je me souviens de mon désarroi quand la copine avec laquelle je rentrais du lycée en 6e m'a demandé :
- est-ce que tu te masturbes ?
Elle venait de l'école catholique, moi de l'école laïque...
Je ne sais pas ce que je lui ai répondu mais j'ai dû avoir l'air très con...
Je n'avais absolument aucune idée de ce que ça pouvait être. En rentrant à la maison, j'ai donc, en faisant mes devoir, exécuté une plongée dans le dictionnaire Larousse que nous avions à la maison... masturber ! Ah ! Pratiquer l'onanisme ! Mince... qu'est-ce que c'est que ce truc...
Je me précipitai donc quelques pages plus loin du même dico : onanisme... (où il était question de plaisir solitaire) ! Quelle déception d'avoir cette réponse grammaticale après avoir été allèchée par l'oeil aigrillard de ma copine.
Dans quelle école était M. Zemmour quand il était petit ? ;o))
Contrairement à ce qu'affirme Zemmour, il ne s'agit pas d'un questionnaire, mais d'un moyen de montrer que l'hétérosexualité n'est pas la seule norme. "Le tableau ci-dessous montre la multiplicité des situations individuelles. Même si elle est majoritaire et présentée comme norme, l’hétérosexualité n’est pas la seule voie. Le contexte (lieu, moment, durée, à deux ou à plusieurs…) est aussi un facteur déterminant du vécu de chacun-e", peut-on y lire.
Si rien ne permet à Zemmour de dire que ce tableau s'adresse à des enfants à partir de 11 ans, rien ne permet d'affirmer non plus que cela s'adresse à des lycéens ou des étudiants. C'est écrit nul part.
Les affiches présentent dans les collèges (quel âge ?) et lycée, promeuvent le N° d'appel "LigneAzue" et le site Internet.
Et l'éducation nationale ne fait pas référence uniquement à la ligne d'appel s'agissant de LigneAzur, mais "à un numéro et des documents pour aider les élèves".
http://www.education.gouv.fr/cid27781/lutte-contre-homophobie.html
Il ne s'agit pas d'un questionnaire ?
Un peu quand même. Car si vous avez reproduit ce qui est écrit au dessus du tableau, vous avez évincé ce qu'il y a en dessous et notamment la question : "Et vous dans ce tableau, où vous situez-vous ?".
Mais pratiquer de telles expériences (enfin, une !) pour élaborer une "théorie" m'apparaît du domaine du délire total... Quelle idée de penser à la place de cet enfant et d'hypothéquer complètement son avenir à partir d'une croyance !
C'était un Mengele à sa façon...
Et les bras m'en tombent d'apprendre que la fachosphère s'excite à partir de ... nib, rien, pipot... parce que se baser sur une théorie élaborée suite à une castration forcée et mal-appropriée pour faire causer dans le landerneau de la fachosphère, c'est de la connerie pure. Pas d'autre mot.
En tout cas, merci Laure, cette mise au point était indispensable.
Or, si cet enfant a subi un changement de sexe forcé, ce n’est pas parce que le médecin remettait en question les rôles de genre, mais parce que lui, tout comme les parents, étaient profondément acquis aux normes de genre traditionnels : ils considéraient qu’un petit garçon, et plus tard un homme, ne pourrait pas vivre une vie de "mâle" sans "pénis normal". Ce sont eux, qui pour correspondre aux attentes traditionnels de la masculinité, on préféré le transformer en fille.
il suffit de regarder en arrière pour constater que ces débordements s'étaient étouffés depuis longtemps.Mais le mauvais feu couvait...Les Dieudonné-Soral-Zemmour-La Pen-Boutin-Bourge etc etc profitent de ces moments de crise et d'inquiétude pour leur propagande. Les autres,à droite rêvant de récupérer le pouvoir grâce à ça oublient lâchement de les condamner ou comme Mariton, les accompagnent.
On n'arrive plus à sortir de l'écoeurement et du malaise. Est-ce que ça s'arrêtera,et quand ?
A force de blagounettes, de simplifications et par fainéantisme, certains journalistes veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Mais quel est l'intérêt de payer ce genre de personnes?
Eh! les vigies des médias! Avez-vous vu un débat intéressant sur nos grands médias? Non? Alors, c'est de la vraie merde?
J'imagine que si, dans cette classe, il y avait eu une intervention éducative pas seulement sur le harcèlement, mais aussi sur le respect qu'on doit à tous, quelle que soit leur orientation sexuelle réelle ou supposée, cela aurait permis aux victimes de cette petite bande de machos de ne pas se laisser faire. C'était en 5ème ou 6ème, mais ça peut commencer dès la primaire. Alors, ceux qui essaient de nous faire croire que les enfants sont innocents et qu'on les pervertit en parlant de "ces choses" feraient bien de se renseigner.
Il y a également des garçons qui, très tôt, se sentent attirés par les autres garçons. C'est moins voyant, mais pas moins douloureux, pour les filles. Très souvent, parfois avant même d'en prendre eux-mêmes conscience, ces enfants sont "repérés" par d'autres qui les harcèlent, leur "foutent la honte". Là aussi, une éducation appropriée permettrait de sensibiliser l'entourage et de protéger les victimes.
Ce que font actuellement les manifestants roses et bleus qui prétendent protéger l'enfance, c'est du sale boulot. Qu'ils se renseignent sur le nombre de jeunes "homos" qui se suicident, et qu'ils se demandent pourquoi.
Comme l'a dit Boutin, les digues sont tombées entre les deux.
Enfin un sujet sur lequel elle ne risquait pas de se vautrer.
Merci Laure pour ce billet.
Il faut se mettre d’accord avec votre copain le figaro , la promotion de ce site se fait à partir du collège.
"
Nous ne visons d'ailleurs pas les enfants mais les adolescents et les adultes». Le site reçoit plusieurs milliers d'appels par an émanants de personnes «âgées en moyenne de 16 à 50 ans», affirme-t-il. Pourtant la promotion du site ligne Azur recommandée par le ministère de l'Éducation nationale se fait à partir du collège. «Dans les faits, c'est évoqué à partir de la classe de troisième, classe où l'éducation sexuelle fait"
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/05/01016-20140205ARTFIG00205-la-ligne-azur-plus-que-jamais-au-centre-des-polemiques-sur-le-genre.php
Contrairement à ce qu'affirme Zemmour, il ne s'agit pas d'un questionnaire, mais d'un moyen de montrer que l'hétérosexualité n'est pas la seule norme.
Oui donc de la propagande , Peillon fait la même chose ce n’est pas la théorie du genre à l’école mais lutter contre les stéréotypes .La bonne blague .
""Ligne Azur prévient que « les relations sexuelles avec un-e mineur-e de moins de 15 ans, même consenties, sont une infraction punie pénalement ». Elle oublie de préciser que, dans le cas d’un mineur de plus de 15 ou plus, elle est punie de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende lorsqu’elle est le fait d’un ascendant ou de toute autre personne ayant sur le jeune mineur une autorité de droit ou de fait mais aussi d’une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions…""
Mince je n’ai pas vu de démenti dans l’article
http://www.ndf.fr/nos-breves/25-02-2013/pedophilie-et-godemiches-ligne-azur-retropedale
C'est Sarko qui devait etre content d'avoir Villepin comme premier ministre...
C'est tellement affligeant que l'on doive, encore aujourd'hui, justifier la lutte contre les préjugés, les discriminations et les injonctions essentialistes ; que l'on doive justifier un champ de la recherche scientifique, juste parce qu'il dérange un groupe d'imbéciles obscurantistes.
L'objectivité n'existe pas, on ne justifie pas on milite...
L'objectivité n'existe pas
Ouch, plus de 2000 ans de sciences viennent de s'évaporer devant cette soudaine révélation.
Objectivité :
A) Qualité de ce qui existe en soi, indépendamment du sujet pensant.
B) Qualité de ce qui donne une représentation fidèle de la chose observée.
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=2055582285;r=1;nat=;sol=0
Cela dit, je ne suis pas convaincu non plus que la "dé-désinformation" soit efficace : il n'y a pas pire sourd que qui ne veut pas entendre, ça peut même être contre-productif (forcément, puisque c'est le méchant complot LGBT qui manipule les médias !)
A) Qualité de ce qui existe en soi, indépendamment du sujet pensant.
B) Qualité de ce qui donne une représentation fidèle de la chose observée.
A : L'objectivité existe à la condition de ne pas être pensée.
B : La représentation fidèle nait de l'être pensant. On est pas mal d'êtres pensants.
Je ne défendrai pas ma position qui tient un peu de la provocation, mais pour avoir discuté avec des anti MPT par exemple, je cherche encore l'argument objectif définitif.
Le militant anti MPT : "des parents, c'est un papa et une maman"
Le scientifique objectif : "pas nécessairement, parce que s'il l'on considère sur un plan anthropologique.... Et puis, sociologiquement parlant.... D'ailleurs, d'un point de vue purement biologique...."
Le militant anti MPT : "un papa, une maman!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Manuel Valls : "Pour la GPA et la PMA, on va laisser tomber."
C'est justement parce que ça se joue très loin du terrain de l'objectivité. On touche là quelque chose de très sensible, une représentation du monde ancrée depuis des tas de millénaires dans le subconscient collectif.
Il y a sur ce sujet (aussi) une fracture béante entre les milieux plutôt éduqués, urbains, libéraux (au sens d'origine, pas économique !) et les plutôt peu diplômés, péri-urbains, traditionnels* : d'une part les premiers s'adaptent par définition plus facilement, tandis que les seconds ressentent le besoin de repères forts (déjà bien ébranlés sur le plan professionnel, mondialisation etc.) ; et d'autre part les premiers se sont de fait habitués tranquillement depuis au moins 20-30 ans à côtoyer des homos (ouvertement) et n'ont plus aucun problème avec ça, alors que dans beaucoup de petites/moyennes communes c'est encore très tabou et donc invisible, ce qui renforce l'impression d'invasion brutale.
Et je pense que cette focalisation sur les enfants, y compris à travers ces délires de propagande à l'école, est un symptôme du gros malaise psychologique lié à la transmission des valeurs. Pour beaucoup, les fameuses "valeurs traditionnelles"** c'est la chose la plus précieuse qu'ils possèdent; là c'est comme si on leur balançait dans la tronche que ces valeurs que leurs parents leur ont inculquées, qu'ils s'appliquent à reproduire tous les jours et à transmettre à leurs propres enfants, ce sont des mauvaises valeurs, un truc d'arriérés qui n'a aucun sens. Y a de quoi se sentir un peu offensé...
Donc d'une certaine façon ils n'ont pas tort de hurler : de fait, certaines barrières symboliques très importantes du vieux monde du patriarcat sont en train de tomber, c'est un bouleversement mental pour pas mal de gens, et c'est ça qu'ils sentent confusément. Tout ça pour dire que tous les meilleurs arguments objectifs du monde n'y pourront probablement pas grand chose, parce qu'ils sont dans une forme de panique collective et que ça prendra du temps de changer les moeurs.
Bon en plus si on ajoute l'extrême-droite qui veut sa part du gâteau, la droite bourgeoisie-coincée pour qui un gouvernement "de gauche" c'est pire que d'avoir un clodo à dîner, les masculinistes qui prétendent aussi s'inquiéter des enfants, et j'oublie probablement pas mal de parasites à la sauce poujadiste, bref, rien de tel pour que tout le monde s'excite un bon moment.
* c'est évidemment pas une règle absolue, plutôt une corrélation statistique je suppose.
** qu'il serait bien difficile de définir objectivement aussi au passage, ce qui fait que c'est une adhésion de l'ordre de la foi.
houla je me suis encore surpassé moi ce soir, je sais pas ce qui m'a pris ;-)
Je cite plus bas le roman dont on parle pas mal ces derniers temps et que j'ai lu. Il s'agit de "Pour en finir avec Eddy Bellegueule". En gros, écrit avec un style des plus efficace, ce que peut vivre un jeune homosexuel dans les milieux pauvres et ouvriers. Terrible!!!
Moi qui ait grandi dans ces milieux et qui ne suis pourtant pas homosexuel, j'ai ressenti et retrouvé à la lecture, la violence inhérente à ce qui se trimbale au niveau de la virilité. Dans les quartiers Nord de Marseille, devenir un homme n'est pas un long fleuve tranquile... Alors est-ce des " valeurs traditionelles" dont il est question (un homme c'est comme ça et comme ça...et ça fait ça et pas ça) ou alors le résultat de la violence qui circule, des hommes envers les femmes, des ouvriers envers les chomeurs, des chomeurs envers les étrangers, de tout le monde envers les homos (je cite l'auteur de ce roman très fort)
Bref des milieux qui pour des tas de raisons violentent l'altérité
Je sais que tout cela va à l'encontre de l'idéalisation du monde ouvrier...chère aux milieux des classes moyennes
Super ;o)
Ce sera mon 1er e.bouquin ;o)
Bravo ! Vous êtes un véritable progressiste
et c'est à bon droit que vous pouvez vous féliciter d'avoir ainsi apporté modestement votre petite pierre à la construction de l'avenir radieux qui nous attend tous :
"houla je me suis encore surpassé moi ce soir, je sais pas ce qui m'a pris ;-)"
À part ça vous aviez quelque chose à apporter à la discussion, ou bien c'est juste pour le plaisir de transformer le propos des autres ?
Cet argument des antis-MPT (un papa, une maman) et son dérivé (on ment aux enfants) c'est soit se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate, soit de la mauvaise foi. Que ce soit par adoption, par GPA, par PMA... un enfant aura nécessairement un papa et une maman biologique. Personne ne dira le contraire, surtout pas la loi, c'est absurde. Que dans les faits les enfants soient élevés par 2 hommes ou 2 femmes, ou un homme seul ou une femme seule, ou une grand-mère, ou un orphelinat ne change pas ce fait. Les parents, ou beaux-parents, ou grands parents, ou éducateurs, ou n'importe quelle autre cas de figure envisageable, ont toute la liberté de révéler aux enfants leurs origines biologiques, en y mettant les formes qu'ils souhaitent. De toute façon un enfant né dans un couple homosexuel, il y a nécessairement un age où il saura que ses deux parents ne peuvent pas être ses parents biologiques, à moins de l'élever dans une cave. Ca marche comme avec le père noël, la cachoterie ne peut tenir qu'un temps, ensuite on peut dire aux gosses ce qu'il en est d'emblée ou progressivement, les laisser découvrir par eux même, ou inventer une autre histoire. Chacun est libre et responsable de ses marmots.
Tous les enfants ont un papa et une maman, c'est un fait objectif ;-) Z'avez qu'à leur dire ça, aux antis...
Après y'a toujours la parthénogenèse, le clonage, le saint esprit... Là ouais, le fait objectif du un papa-une maman ne marche pas. Mais Valls ne l'a pas encore proposé...
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Votre démonstration est limpide :
- le père : le mâle producteur de sperme
- la mère : la femelle dotèe d'un utérus
Hum, pas bien sur de dans quoi vous souhaitez m'embarquer ici... Mais donc en réponse à l'argument des anti-MPT comme quoi l'adoption par les couples de même sexe serait un mensonge légal qui ferait croire à l'enfant qu'on peut naitre de deux personnes de même sexe, je répond que c'est absurde, tout individu résulte de la rencontre d'un gamète male et d'un gamète femelle et par conséquent a un papa, et une maman biologiques. La loi ne prétend pas le contraire.
Après je n'ai jamais dit que les parents biologiques sont les seuls parents légitimes, la différence entre parents et parents biologiques n'a pas attendu le mariage homosexuel.
Je ne sais pas si c'est plus clair...
Mais il faut quand même répondre, et systématiquement, quand on lit/entend des mensonges éhontés: parce qu'il y a quand même, autour des abrutis, des gens à qui ces discours sur la prétendue "théorie du genre" foutent les jetons. Quand je dis "répondre", je ne pense pas spécifiquement ou uniquement aux médias. Je pense qu'une directrice d'école qui explique en face-à-face en quoi consistent les ateliers ABCD en vrai, qu'un parent d'élève bien informé, qu'un élu local sur un marché peuvent très bien démonter certains des mensonges sur ce sujet.
rire
En tout cas, la question est de savoir d'où viennent ses normes.
D'une normes qui s'impose naturellement, objectivement, ou bien d'un besoin irrationnel de norme de la part de ceux qui les produisent.
A ce sujet, je recommande une lecture qui interpelle : "une vie de Jésus" de Coetzee... Ca interroge plus que ça ne répond à nos questions, mais ça nous fait avancer à mon avis.
Merde ! Merde moi aussi ! On doit être tous formatés pareil.
C'est d'ailleurs pour ça qu'on se retrouve tous ici. Quelque chose comme l'endogamie.
Je répondais au "rire" de mister cocktail pour donner mon propre point de vue, différent en partie du vôtre. Je pense que chaque société sécrète ses normes, et que, quand les choses évoluent et que les normes doivent changer, certains en sont plus conscients que d'autres. Mais à mon avis, aucune société ne saurait échapper aux normes, La question c'est celle de leur pertinence (Procuste avait des "normes" bien à lui), de leur souplesse ou de leur rigidité, de la manière dont une porte de sortie est laissée (ou pas) à ceux qui ne peuvent s'y plier vu la diversité des humains, et des moyens plus ou moins coercitifs (revoilà Procuste) qu'on emploie pour assurer l'application de ces normes.
D'où l'idée qu'il s'agit bien d'un choix de société, celui d'une société qui bouge et doit revoir ses règles, choix pour lequel on peut, évidemment, militer. J'ai fait le mien, et je milite à l'occasion pour que le respect d'autrui devienne... la norme.
Allez tous à poil sur la plage, homme, femme et enfant et allons nous amuser avec nos petits jeux derrière une dune.
mais oui le chien tu peux venir, ramène ta balle aussi .Elle pourra peut être rentrer quelque part .
vive la liberté
j'ai le droit de rire . Vouloir abolir les normes est grotesque.Son discours est beaucoup plus pervers que le mien.
Vous avez parfaitement le droit de rire, Monsieur (qu'il reste tout de même quelque plaisir dans votre vie); nous avons parfaitement le droit de penser que c'est le ricanement d'un petit garçon mal à l'aise avec son zizi.
Plus sérieusement, et ce qui suit ne s'adresse pas particulièrement à vous, je me demande toujours quelle image de la sexualité (la leur, celle des autres) ont les personnes qui fantasment sur la pédophilie et/ou la zoophilie dès qu'ils entendent libération des mœurs. S'imaginent-ils que nous couchons avec nos enfants, que nous nous envoyons en l'air à chaque porte cochère, que nous salivons à la vue d'un caniche-nain ?
Ils balancent sur autrui ce qui leur travaille les entrailles...
Ils ignorent simplement que le corps n'est que physique, il est également psychique.Et bien que nous pouvons en théorie multiplier les aventures sexuelles sans que la société ne nous punisse, en réalité peu d'entre nous ont une sexualité semblable à une divinité païenne .tout simplement parce que la perspective de la moindre étreinte n'est pas seulement une promesse de plaisir mais doit aussi jouer avec le besoin de reconnaissance, notre éducation, la rencontre de l'autre et de son corps, la peur ou le désir de solitude...bref, c'est beaucoup plus complexe que "Plus de norme, vous allez transformer la société en un immense cloaque ! Hi ! Hi ! Hi !hou ! Les cochons qui font l'amour tout nu !"
En réalité, nous ne sommes pas contre les normes; notre norme n'est simplement pas basée sur une morale sexuelle culpabilisante (pas besoin de ça pour culpabiliser) et frustrante. Elle se base sur l'individu, son corps, sa liberté et l'absolu du consentement. C'est pour cette raison que le viol devient un crime (et n'en déplaise à nos moralisateurs ricanants la morale traditionnelle ne l'a pas toujours regardé comme tel, je renvoie à l'étude de Vigarello aux éditions Seuil "Histoire du viol"; entre l'occultation du viol masculin et la méfiance envers les victimes femmes et enfants, cette morale censée protéger nos familles est bien moins protectrice (toute en étant pernicieuse-la crainte engendrant la violence) que la liberté.
Hier j'avais peur de ma virilité , maintenant c'est de mon zizi. Arrêtez de faire les tests psycho de marie claire.
lus de norme, vous allez transformer la société en un immense cloaque
Quelles sont les références historique de vos délires ?
notre norme n'est simplement pas basée sur une morale sexuelle culpabilisante (pas besoin de ça pour culpabiliser) et frustrante.
Vous avez des exemples de cette eden perdu dans l'histoire ?
Elle se base sur l'individu, son corps, sa liberté et l'absolu du consentement.
Comment délimitez vous le consentement , un embobineur, rentre dans quelles cases?
Vigarello aux éditions Seuil "Histoire du viol"; entre l'occultation du viol masculin et la méfiance envers les victimes femmes et enfant
Déjà lu merci , vous n'avez pas du comprendre grand chose .
cette morale censée protéger nos familles est bien moins protectrice (toute en étant pernicieuse-la crainte engendrant la violence) que la liberté.
Je confirme.
Hier j'avais peur de ma virilité , maintenant c'est de mon zizi. Arrêtez de faire les tests psycho de marie claire.
Vous avez mal compris mes propos d'hier, délicieux Monsieur; je n'ai jamais dit que vous aviez peur de votre virilité mais que les commentaires des intervenants d'E&R étaient mus par une affirmation ostensible de leur masculinité; ce qui, vue de l'extérieur, provoque un certain malaise. On a l'impression d'une bande de gamins pas bien dans leur peau.
Après, si vous l'avez pris pour vous, je dirais, qui se sent morveux se mouche.
Par contre, vos ricanements envers le message de Gondalah, effectivement, ne donnent pas l'image d'un homme adulte, avec un esprit très sain...
Pythias (enfin, phrase coupée...)
lus de norme, vous allez transformer la société en un immense cloaque
mister cocktail
Quelles sont les références historique de vos délires ?
Auriez-vous des problèmes de lecture ? Je ne parlais de votre conception du monde, je reformulais (avec plus de tenue, il faut l'avouer) la perception que vous aviez de la sexualité de vos adversaires politiques. Je n'ai donc aucune références historiques, merveilleux Monsieur, à vous donner. Relisez votre poétique message à base de dunes, de chiens, d'enfant et de balle...
Je ne vous jette pas la pierre, il arrive à tout le monde de faire un contresens, et n'y voyiez aucun reproche de ma part.
Pythias:
notre norme n'est simplement pas basée sur une morale sexuelle culpabilisante (pas besoin de ça pour culpabiliser) et frustrante.
mister cockail:
Vous avez des exemples de cette eden perdu dans l'histoire ?
Vous lisez mal, vous n'écrivez pas très bien non plus.
mais je vais prendre la faute sur moi: je n'ai pas compris votre question.
Que vient faire la nostalgie d'un paradis perdu dans cette histoire ?
Je vais chercher à être plus limpide: je vous parle de la tentative de se libérer des normes et de la morale sexuelle traditionnelle, pas d'un monde qui serait révolu. J'ai plutôt l'impression que ce sont les tenants de votre idéologie qui se raccrochent à un monde passé et fantasmé.
Pythias:
Elle se base sur l'individu, son corps, sa liberté et l'absolu du consentement.
mister Cocktail
Comment délimitez vous le consentement , un embobineur, rentre dans quelles cases?
Ah ! Ces soraliens! Mêler dans la même question la problématique du consentement, et les malentendus et les jeux-parfois cruels-de l'amour ! ça laisse pantois !
Dans Misères du désir votre gourou (ce phare de la pensée) explique que, sauf acte de barbarie, un violeur est simplement un séducteur trop pressé. On comprend mieux que vous demandiez la définition et les limites du consentement.
Un embobineur ,c'est un peu flou comme terme mais je suppose que vous cherchez à parler d'un séducteur, d'un menteur ?Qui "baratinerait" les filles et les femmes pour coucher avec elle). Dans ce cas, je crois qu'on est loin du viol, non ? Les chagrins d'amour ne relèvent pas de la loi, le viol si. Pff! ! Confondre ainsi, comme le dernier triste sire, séduction et viol ! En général, pour mieux banaliser le second (attention retenez vos doigt vengeurs et suspendez l'insulte qui vous brûle si souvent les phalanges, je ne dis pas que vous banalisez le viol, mais que la plupart des argumentaires qui confondent séduction et viol le font souvent à dessein afin de mieux banaliser le crime sexuell -sauf si le violeur est considéré comme un ennemi-le violeur c'est toujours l'autre, jamais l'ami).
Pythias:
Vigarello aux éditions Seuil "Histoire du viol"; entre l'occultation du viol masculin et la méfiance envers les victimes femmes et enfant
mister cocktail
Déjà lu merci , vous n'avez pas du comprendre grand chose .
C'est vrai, vous l'avez lu ? Franchement ?
Pardonnez ma surprise, et croyez bien qu'il ne s'agit pas d'une pique déguisée en étonnement, mais je n'aurai jamais cru que vous lisiez des essais historiques, encore moins que vous connaissiez des historiens si proche du Système. On ne connait des asinautes que leurs messages, et à travers les vôtres, je ne voyais pas cette facette de votre personnalité.
Ce doit être à cause de votre conversation sur Hitler, vous avez été peu convaincant (un peu trop agressif et perdant tout esprit lorsque ça ne va pas dans votre sens, par conséquent votre argumentation-déjà laborieuse-en a pris en coup dans l'aile).
Toutes mes excuses d'avoir cru que vous ne pussiez lire autre chose qu'un site internet et les livres de votre "sociologue". C'est impardonnable de ma part de vous avoir obligé à me l'écrire noir sur blanc après tant de messages de votre part.J'espère ne pas me tromper encore une fois en comptant sur votre indulgence.
Pythias:
cette morale censée protéger nos familles est bien moins protectrice (toute en étant pernicieuse-la crainte engendrant la violence) que la liberté
mister cocktail
Je confirme.
Vous aurai-je convaincu que votre vision des normes sexuelles engendre ignorance, crainte et violence ?je n'ose y croire et je crains que vous ne fassiez de nouveau un contresens.
A moins qu'encore une fois je ne saisisse point la finesse et l'ironie de votre réponse. C'est très dur de discuter avec un homme supérieur, mais ainsi j'apprends l'humilité. Pour cela, merci.
je croyais que c'était les jeunes homosexuels qui n'étaient pas bien dans leur peau et qu'il faut les aider .
je vous parle de la tentative de se libérer des normes et de la morale sexuelle traditionnelle
Je sais bien , mais comment on fait ?
Aucune civilisation à réussit à le faire.Alors ne me laissez par sur ma faim, expliquez moi votre puissante réflexion sur le sujet .
Dans ce cas, je crois qu'on est loin du viol, non ?
Je parle de consentement , vous glissez sur le viol .Pourquoi ne pas répondre à la question posé ?
Pardonnez ma surprise, et croyez bien qu'il ne s'agit pas d'une pique déguisée en étonnement,
et la mienne
Vous aurai-je convaincu que votre vision des normes sexuelles engendre ignorance, crainte et violence ?
Le mystère pour moi c'est que vous lisez des livres mais vous avez des réflexions d'enfants de 14 ans .
Son livre démontre, le changement de notre regard par rapport au viol.C'est le cas aussi de la violence comme pour tout enfaite .Il n'y a pas une ligne sur votre conclusion débilitante sur la liberté cette morale censée protéger nos familles est bien moins protectrice (toute en étant pernicieuse-la crainte engendrant la violence) que la liberté.
Si c'est le cas citez moi le passage .Lire Vigarello pour une synthèse aussi merdique , c'est lamentable.
Aucune civilisation à réussit à le faire.Alors ne me laissez par sur ma faim, expliquez moi votre puissante réflexion sur le sujet .
euh, chaque civilisation à sa propre morale sexuelle traditionnelle, explique nous ta puissante réflexion à se sujet Mistercocktail
Il y a un mot qui fut mis en honneur à la Renaissance, et qui résumait par avance tout le programme de la civilisation moderne : ce mot est celui d’ « humanisme ».
Il s’agissait en effet de tout réduire à des proportions purement humaines, de faire abstraction de tout principe d’ordre supérieur, et, pourrait-on dire symboliquement, de se détourner du ciel sous prétexte de conquérir la terre ; les Grecs, dont on prétendaient suivre l’exemple, n’avaient jamais été aussi loin en ce sens, même au temps de leur plus grande décadence intellectuelle, et du moins les préoccupations utilitaires n’étaient-elles jamais passées chez eux au premier plan, ainsi que cela devait bientôt se produire chez les modernes.
L’ « humanisme », c’était déjà une première forme de ce qui est devenu le « laïcisme » contemporain ; et, en voulant tout ramener à la mesure de l’homme, pris pour une fin en lui-même, on a fini par descendre, d’étape en étape, au niveau de ce qu’il y a en celui-ci de plus inférieur, et par ne plus guère chercher que la satisfaction des besoins inhérents au côté matériel de sa nature, recherche bien illusoire, du reste, car elle crée toujours plus de besoins artificiels qu’elle n’en peut satisfaire.
Le monde moderne ira-t-il jusqu’en bas de cette pente fatale, ou bien, comme il est arrivé à la décadence du monde gréco-latin, un nouveau redressement se produira-t-il, cette fois encore, avant qu’il n’ait atteint le fond de l’abîme où il est entraîné ?
J'ai du mal à croire que celui qui vient d'écrire ce post ci-dessus est le même qui a écrit les édifiantes apologies du nazisme et autres phrases illuminées précédentes.
Edit: ou alors, un immense copié-collé de quelque part, ce qui expliquerait le changement radical de la syntaxe...
http://sergecar.perso.neuf.fr/textes_2/guenon2.htm
Un coup d'oeil sur les citations du maître à penser de MC :
http://fr.metapedia.org/wiki/Vincent_Vauclin
Ça clope tip top, notamment son avis sur l'antifascisme, "gangrène intellectuelle"
Ha, un hasard, sans doute :-)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Metapedia
A 7h58 (merci les enfants...) je m'apprêtais à en faire autant... Vous m'avez coupé l'herbe sous le pieds... Vilaine.
J'ai trop voulu cacher l'auteur ........................
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1310553,1310806#msg-1310806
J'avais pas creusé plus loin cette nuit.
Z'êtes super forte pour la recherche, c'est bien pratique
Au passage, je me demande si ce Monsieur Vauclin amateur de putsch connaît le code pénal.
Art. 413-3. : "Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Lorsque la provocation est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables."
En tout cas, vu sa biographie, je suppose que M. Vauclin n'a jamais mis les pieds à l'armée pour demander aux militaires de faire un coup d'Etat.
Ce serait presque d'une naïveté rafraichissante si ça ne pouvait donner de nouveaux Brunerie.
Peut-être que la France s'ennuie comme on disait juste avant Mai 68, peut-être que certains rêvent de nouvelle épopée glorieuse, d'un peu de souffle pour une société ne semblant se soucier que de taux de croissance ou des prothèses de Nabila, mais ça m'étonnerait qu'une révolte sous la forme d'un coup d'Etat militaire ait un quelconque sens dans la France d'aujourd'hui.
Et je me demande si M. Vauclin voit le lien entre des adolescents partant en jihad en Syrie et ses propres aspirations, ou si pour lui, il n'y a rien d'autre à voir que des "razzias de quelques centaines de racailles analphabètes au Trocadéro" quand c'est du pas-tout-à-fait-blanc qui se révolte.
En tout cas, il doit faire une lecture particulière de Abd al-Wâhid Yahyâ alias René Guénon, pour penser qu'il faut lutter contre "l'anéantissement ethnique" de la France.
D'ailleurs, a-t-il pensé à interroger Loge maçonnique "René Guénon" avant de faire un dossier spécial "Franc-Maçonnerie, affairisme et pédophilie" ?
Edit : j'avais oublié le titre de l'article en discussion, "Un genre de grand délire"...
Il est fréquent que les adolescents se révoltent pour se révolter mais bon, une fois adulte, on est censé aller vers des attitudes plus... adultes.
D'ailleurs, ces fascinations juvéniles pour le militaire me font penser à un passage de Spinoza : "comme les enfants ou les adolescents qui ne peuvent plus supporter d'une âme égale les réprimandes de leurs parents se réfugient dans le service militaire, préfèrent les inconvénients de la guerre et l'autorité d'un tyran aux commodités domestiques et aux punitions paternelles, et souffrent qu'on leur impose n'importe quel fardeau pourvu qu'ils se vengent de leurs parents."
Vive la révolte ! Enfin libre ! Finis les "range ta chambre !", je n'ai à plus qu'à combattre et obéir au chef...
A moins bien sur qu'on se fasse révolté professionnel, dans un sens un jour, dans l'autre le lendemain, selon l'air du temps ou les cachets offerts pour ce travail d'artiste (c'est du boulot la révolte professionnelle...).
Je parierais qu'on peut trouver des textes de l'Antiquité en parlant déjà.
http://www.youtube.com/watch?v=yydjQ6rYfBQ
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1359219,1359811#msg-1359811
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1351648,1360207#msg-1360207
Et au passage, même si vous êtes trop bête pour en avoir conscience, c'est pompastel qui a surtout réglé le vôtre, de cas.
Le mot étant bien choisi en ce qui vous concerne.
guillements à une citation et qu'il lit un vrai livre.
Ya pas de justice.
http://traquenardgourmand.blogs.marieclaire.fr/media/00/01/809ecffe8c30d0721649516dd4212acc.jpg
Sûre que vous étiez un gamin charmant, en cours de récré.
Si c'est votre cas, on attend toujours que votre amour de l'histoire fasse un détour par la méthodique installation du troisième Reich.
Au passage un petit détail : si ma mémoire est bonne, en histoire de la philosophie le changement majeur de perspective de la Renaissance est analysé comme le résultat de la conjonction de
- d'un côté, la redécouverte des sciences dans la civilisation grecque, essentiellement étude de la nature par observation, et non modification en effet (car la nature est vue comme sacrée)
- et de l'autre côté, notre vieil ami le christianisme, qui apporte une contribution non négligeable en plaçant l'Homme au centre de la création divine, ce qui implique que la nature n'est plus sacrée et est même au contraire au service de l'Homme.
A ma connaissance il n'est donc pas encore question dès la Renaissance de faire abstraction de tout "principe supérieur", mais en effet un mouvement s'amorce où l'Homme réalise qu'il n'est limité que par ses propres capacités intellectuelles.
tentative parfaitement réussie si on pense à l'épisode tout récent des amours entre François-Valérie ("la femme de sa vie") et Julie
On dirait que vous rechignez à le formuler, vous allez probablement dissiper sous peu cette impression.
Vous raconte bien que des conneries, comme toujours.
Vouloir abolir les normes est grotesque.
Pourquoi ? Les normes, au sens de ce qui définit la normalité, n'arrêtent pas de changer, de tous temps et dans tous les domaines. Par exemple, il y a un siècle ou deux il était parfaitement acceptable de battre ses enfants; à l'inverse il était anormal qu'une femme puisse avoir un emploi. Et on pourrait trouver des milliers d'autres exemples : normes de beauté, normes d'hygiène, normes linguistiques, normes comportementales, normes scientifiques, normes politiques, etc... L'évolution des sociétés est constante, je ne vois pas en quoi accompagner ces changements de normes sur un plan légal serait grotesque, c'est même plutôt l'inverse qui le serait, a priori.
il était anormal qu'une femme puisse avoir un emploi.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/11/22/la-nouveaute-du-travail-des-femmes-est-une-legende_1794723_3246.html
Très bien mais il parlait d'abolir les normes et non pas de les modifier .
Je m'excuse si j'ai raté quelque chose, mais qui est ce "il" qui parlait d'abolir les normes ?
D'ailleurs abolir ou transformer ça ne fait pas grande différence : si la norme consiste en une règle exclusive telle que "un couple officiel ne peut être qu'hétéro", il est impossible de seulement modifier cette norme : la nouvelle norme doit nécessairement remplacer et annuler l'ancienne, sinon elles se contredisent.
Je vous remercie pour l'intéressant article sur le travail des femmes, au vu duquel je reformule mon exemple : il y a un siècle ou deux, il était anormal qu'une femme puisse avoir un emploi salarié, visible et autonome.
L’époque de la petite femme humiliée n'a jamais existé .Les féministes sont malhonnêtes.Elles font que des contres vérités de l' histoire tronqué et chiffres truqués .
Vous êtes dans l'anachronisme .C'est un peu comme se plaindre de l’époque ou les femmes n'avaient pas de compte en banque alors que 90 % des hommes n'en avaient pas non plus .
L’époque de la petite femme humiliée n'a jamais existé .Les féministes sont malhonnêtes.Elles font que des contres vérités de l' histoire tronqué et chiffres truqués .
1) Pourriez-vous m'expliquer en quoi "je serais dans l'anachronisme" svp ? Je n'ai cité cet exemple que pour montrer que les normes d'une société changent au cours du temps, ce que vous sembliez avoir du mal à accepter (je peux d'ailleurs vous en proposer d'autres si celui-ci ne vous plaît pas).
2) A ce propos, veuillez excuser mon côté pinailleur mais j'aimerais juste clarifier un point : quand vous m'aviez répondu "Très bien mais il parlait d'abolir les normes et non pas de les modifier", vous parliez de qui ? C'est bien vous qui aviez écrit que "Vouloir abolir les normes est grotesque", non ?
3) Je n'exprime pas de "plainte" ni ne compare qualitativement les norme passées aux normes actuelles. Je constate simplement qu'elles sont très différentes, et on sait qu'historiquement certains changements ont été difficiles. Je précise que ce constat, en lui-même, n'a rien à voir avec une quelconque morale, au cas où il y aurait un malentendu sur ce point (contrairement aux normes elles-mêmes, qui très souvent sont prises comme repères moraux : dans la norme c'est bien, en dehors c'est mal).
4) C'est anecdotique puisque comme je disais l'exemple n'a pas plus d'importance que cela dans mon propos, mais l'existence de diverses formes plus ou moins graves d'oppression des femmes dans certaines sociétés est loin d'être un mythe inventé par les féministes comme vous semblez le penser, la meilleure preuve étant qu'on en trouve encore des exemples flagrants à l'heure actuelle dans certains pays, y compris sur le plan légal (alors qu'il n'existe à ma connaissance aucune société donnant moins de droits aux hommes qu'aux femmes). Et pardonnez-moi encore d'être pointilleux sur les faits, mais au XIXè siècle une femme ne pouvait pas exercer librement un métier indépendant si son mari n'y consentait pas, encore moins si elle n'était pas mariée (à part bien sûr la prostitution, rôle que la rumeur attribuait d'ailleurs automatiquement à une femme indépendante). Elle ne se sentait pas pour autant nécessairement "humiliée", puisque les normes étaient ainsi faites, mais le fait que la norme était asymétrique est difficilement contestable : l'homme était le chef de famille, la femme lui devait obéissance. Ce n'est donc pas comme si les femmes avaient juste "un tout petit peu moins" que les hommes, elles étaient considérées comme leur étant "hiérarchiquement" inférieures.
Ce qui me pose problème c'est que des minorités remettent en cause les fondements de notre société.Une norme évolue mais sur des siècles voir des millénaires .Aujourd'hui il y une accélération évidente .Le mariage est à peine voté , qu'on parle deja de GPA GPA .JE refuse de participer à cette folie collective .
La vérité c'est que notre crise économique est lié a notre crise morale.
Pour le reste je ne peux pas être d'accord avec vous .Les femmes aux 19 siècles ne voulaient pas travailler.Pour aller dans les usines, à la mine ?
C'est anachronique de vouloir greffer votre conceptions de liberté et d'égalité des siècles en arrière .
La hiérarchie était normal à l'époque, mais ne croyez pas que la femme n'avait aucun pouvoir.
Les français par exemple n'ont jamais fais la révolution pour abolir la liberté .C'est un mythe de notre école républicaine .
Bref arrêtons de parler à la place des morts.
Dites, les Français ont élu un Président qui avait quelques annonces dans son programme.
Le mariage pour tous, par exemple.
De quelle minorité parlez-vous ?
JE refuse de participer à cette folie collective .
La GPA n'est pas à l'ordre du jour, mais si vous prenez l'exemple de la PMA, généralement associée par glissement/amalgame : une idée de la manière dont la Belgique (qui accueille depuis longtemps de nombreux couples homosexuels français souhaitant devenir parents) est devenue folle, ces dernières années ?
Concernant le travail des femmes au XIX° siècle, vous ne comprenez pas ce qu'Erwan vous propose comme réflexion.
C'est une fuite en avant .La GPA aura lieu.
Certain pays pratiquent deja l'eugenisme d'autres veulent cloner les humains .
Vous êtes responsable.La boite de pandore est ouverte , on ne pourra plus la refermer.
"Alerte, le libraire est homosexuel."
"Alerte, ma belle-soeur manque de respect à son mari."
"Alerte. le maître d'école enseigne l'évolution aux enfants."
Historiquement c'est la gauche qui à collaboré sous l'occupation .
Essayez de parler sans salir un truc, pour changer.
Je déclare personnellement MC comme troll, tant qu'il n'aura pas répondu à ce qu'il pense de la Belgique (société décadente qui court à sa perte, à cause de sa tolérance à l'homosexualité, ou preuve que la tolérance à l'homosexualité ne fait globalement courir aucun risque à la société).
Sachant que s'il la pense comme décadente, la charge de la preuve lui en incombera.
L'utilisation de la troisième personne n'est pas fortuite.
La décadence est à son comble.
Sus aux fachos obscurantistes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La législation autour de la GPA est déconnectée de celle des droits civiques homosexuels. LA GPA est autorisée depuis les années 80 en Grande-Bretagne, or à cette époque la question du mariage des couples de même sexe n'était même pas une revendication. Les deux autres pays de l'Union européenne ayant une réelle législation sur la GPA sont la Roumanie et la Grèce qui sont également parmi les pays de l'Union où les droits des homosexuels sont les moins avancés.
En outre, dois-je vous apprendre que ce merveilleux pays qu'est la Russie de Poutine qui comme vous le souhaitez interdit la "propagande homosexuelle" et de fait encourage les persécutions et les ratonnades des homosexuels autorise la GPA et est même un des principaux pourvoyeurs de ventre d'Europe... ventres qui ne sont réservés qu'aux couples hétérosexuels.
les normes ont toujours évolués et c'est normale .
Donc il n'est pas "grotesque" de vouloir les "abolir", je suppose ?
Ce qui me pose problème c'est que des minorités remettent en cause les fondements de notre société.
A mon humble avis vous vous trompez sur deux points :
- ce n'est pas seulement la minorité homo qui veut le MPT, c'est la majorité de la société (pour simplifier on pourrait dire tous ceux qui ont voté Hollande, à quelque chose près). En effet on peut être hétéro et estimer qu'il est souhaitable pour la société d'accéder à la demande de la minorité homo, surtout quand cette demande consiste à corriger une injustice (et d'autant plus si la société en question est supposée avoir pour valeurs égalité, liberté, fraternité).
- Il est normal qu'un changement de normes sociales (surtout très anciennes) cause de l'inquiétude voire de l'angoisse, mais on a vu dans le passé de très nombreux changements qui semblaient tout autant sinon plus "remettre en cause les fondements de la société", et la société est toujours là... Selon le point de vue, on peut soit en déduire que les normes ne sont pas aussi fondamentales pour la société, soit que celle-ci est capable de se renouveler sur de nouvelles bases.
Une norme évolue mais sur des siècles voir des millénaires .Aujourd'hui il y une accélération évidente .Le mariage est à peine voté , qu'on parle deja de GPA GPA .JE refuse de participer à cette folie collective .
Tout est relatif, certaines normes peuvent évoluer beaucoup plus vite : il y a 50 ans la grande majorité de la population était catholique pratiquante, aujourd'hui les églises sont vides. Il y a 30 ans prendre une douche chaque jour était exceptionnel dans la population.
De toute façon quoi qu'on en pense personne n'a la manette qui contrôle l'évolution de la société, ni d'ailleurs les progrès scientifiques et techniques (qui sont bien souvent synchrones avec la société). Donc oui, on peut prévoir que les évolutions continueront sur ce sujet comme sur d'autres, si la société choisit de les mener.
La vérité c'est que notre crise économique est lié a notre crise morale.
Sans doute qu'il y a une forme de crise morale, mais quand on a dit ça on n'a pas dit grand chose parce que chacun met un peu ce qu'il veut derrière la "morale". Personnellement je pense que le concept de morale est trop subjectif, je parlerais plutôt de problèmes liés au modèle de société actuel, et de la nécessité d'en repenser certains aspects fondamentaux (dans mon esprit la question des LGBT n'en fait pas partie d'ailleurs).
Pour le reste je ne peux pas être d'accord avec vous .Les femmes aux 19 siècles ne voulaient pas travailler.Pour aller dans les usines, à la mine ?
C'est anachronique de vouloir greffer votre conceptions de liberté et d'égalité des siècles en arrière .
La hiérarchie était normal à l'époque, mais ne croyez pas que la femme n'avait aucun pouvoir.
Les français par exemple n'ont jamais fais la révolution pour abolir la liberté .C'est un mythe de notre école républicaine .
Bref arrêtons de parler à la place des morts.
Heu, vous avez lu l'article dont vous m'avez fourni le lien ?
Les femmes travaillaient (la plupart comme agricultrices), mais n'étaient pas (et n'auraient pas pu être) autonomes.
Concernant l'anachronisme, c'est justement pour ça que je vous avais précisé que je ne comparais pas les époques qualitativement et que "ce constat, en lui-même, n'a rien à voir avec une quelconque morale, au cas où il y aurait un malentendu sur ce point". Il n'y a pas d'anachronisme à dire que les normes ont changé entre cette époque et la nôtre.
J'ai surtout l'impression que c'est vous qui semblez vouloir tout ramener à la morale : certaines femmes avaient probablement une certaine forme de pouvoir en effet, et alors ? est-ce que ça rééquilibre la balance, c'est plus acceptable moralement ? La morale est justement une super-norme très variable, il est donc préférable de l'éviter au maximum pour raisonner sur des faits (historiques ou non).
Bref arrêtons de parler à la place des morts.
Ce que je ne crois pas avoir fait.
(en revanche j'ai noté que certains anti-MPT parlent beaucoup à la place de futurs enfants).
Tiens cette perle m'avait échappé, merci Erwan.
On se demande, vraiment, qui du lobby gay ou du lobby féministe fait le plus de ravages, à ses yeux. Le lobby sionnisto-lesbien, peut-être ?
Quelle chance pour le forum.
Comme par exemple, tiens: la diffamation et l'injure reposant sur l'orientation sexuelle sont interdites.
Articles 32 et 33 de la loi sur la liberté de la presse, modifiés en 2004
Idem pour la diffamation et l'injure sexistes, d'ailleurs, même si ce n'est que très rarement appliqué (récemment, si, à Orelsan).
Je suis ravie que vous défendiez ces belles normes. Si seulement vous mettiez en pratique...
l'homosexualité et la pédophile c'est la même chose ?
informer les adolescent d'une ligne d'écoute pour personne en détresse c'est faire l'apologie du viol de mineur de plus de 15 ans ?
mister cocktail vous partez vraiment dans tous les sens
PF