@ux sources : Pierre Rabhi
Un paysan, un vrai. Un modèle ? Pierre Rabhi, que Maja est allée rencontrer dans sa ferme en Ardèche, est un symbole pour tous ceux qui pensent que l'agriculture peut être raisonnée, que les cultivateurs doivent contribuer à préserver la terre qu'ils exploitent, et maîtriser leurs semences. Français né en Algérie en 1938, agriculteur et écrivain, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique, dont il transmet les principes depuis plus de 30 ans en Afrique. Inspirateur du Mouvement Colibris, de l'association Terre & Humanisme et de sa propre fondation, l'homme refuse pourtant d'être un gourou.
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Derniers commentaires
Un lien fort intéressant ici
Je travaille sur l'idée de devenir autonome en me rapprochant de la culture de la terre.
Ca me fait peur, mais chaque fois que je croise Pierre Rabhi, je me sens rassuré, conforté.
Comme s'il s'agissait de mon grand père, qui me dirait : ne t'inquiète pas, tout va bien se passer si tu fais les choses comme il faut.
Merci encore.
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La force d'une vie, d'une réflexion sur la société.
Une chose, vers la fin de l'interview me laisse perplexe: il parle à plusieurs reprises de la nécessité de "changer l'humain".
Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Ceux qui s'y sont essayé n'ont pas laissé de bons souvenirs.
Changer l'organisation de la société, changer les règles, les institutions, les projets,OK.
Pour donner aux hommes et aux femmes la possibilité d'exprimer ce qu'ils ont de meilleur en eux, la solidarité , le partage, l'acceptation de l'autre ...
Mais la volonté de changer l'autre ? Brrr... non.
Il a écrit en particulier "La planète au pillage", traduction préfacée par Pierre Rabhi justement.
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merci maja pour ces 3 bijoux. Trois grands messieurs
Mais bon, quand même, sur cette émission, c'est un sacré robinet d'eau tiède.
Ce qui me frappe surtout, c'est cette manière (dans cette émission) de dire "nous". "Nous" ne respectons pas la nature, "nous" ne nous rendons pas compte du danger, "nous" ne voulons pas changer, "nous" ne voulons que dominer… Mais, enfin, qui ça "nous", au bout d'un moment ?
Il va jusqu'à parler des voitures, en disant qu'"on" veut faire du fric en multipliant la bagnole.
Mais qui, "on" ? Moi je veux pas faire du fric avec la bagnole ! Et tout un tas de gens sont esclaves de la bagnole ! Et tout un tas de gens ont juste envie de vivre correctement, et pas de faire du fric à tout prix !
Du coup, ce "nous" noie complètement dans cet entretien, tout critique sociale. "Nous" sommes vilains, et hop, exit le fait qu'il y a des dominants et des dominés, exit le fait que la surexploitation délirante de la nature est au service de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre, etc. Quand l'écologie évite absolument de produire une critique sociale, pour juste parler Nature, je tique.
Et puis, au final, il en arrive (fatalement) à ce que l'"humanité est méchante", de toute façon. L'Homme n'est bon qu'à être vil, à être rapace, à être violent et dominateur, donc.
Oui, bon, ben dans ce cas y'a strictement aucune raison de se battre pour le faire survivre. Ce genre de considération, c'est scier la branche sur laquelle on est assis. C'est un discours anthropologique totalement négatif - pas très loin d'ailleurs, du mythe très libéral du "loup pour l"Homme".
Or, il se bat bien, pourtant, il agit bien pour quelque chose. Ce "quelque chose" aurait donc mérité vraiment d'être approfondi, plutôt que de le survoler à coup de "nous".
2) Par contre, Rabhi a un discours trop répétitif et théorique. Qu'il parle posément est très agréable, mais son propos est trop souvent "philo générale", sans intérêt. Si bien qu'il participe lui-même à la sur-information qu'il dénonce. Il aurait mieux fait de parler des actions, des anecdotes, un peu comme lorsqu'il raconte son parcours.
Maja aurait pu aider à être plus concret, en le coupant un peu - lui ne se prive pas de la couper parfois.
3) DOMMAGE MAJA ! Rabhi n'avait rien d'intéressant à dire sur les médias. C'est comme s'il ne réfléchissait pas aux détails, il ne tire pas de diagnostic fin et complexe, il balaye simplement la question par l' "ambivalence humaine", et autre soupe dialectique. Il aurait pu au moins donner des exemples, comme peut-être des blogs d'expériences écolo.
exemple : le blog de l' "oasis" La Belle Verte
Alors ahem... comment vous dire... le concept d'agriculture raisonnée a été développée par l'association FARRE qui regroupent les entreprises de produits phytosanitaires de l'UIPP. On y trouve Bayer, Monsanto, je vous fais pas un dessin vous voyez le genre... Donc le concept de l'agriculture raisonnée inventé par ces gens-là, c'est de respecter les doses homologuées. C'est-à-dire mettre les doses indiquées sur le paquet. Ni +, ni -. Ou comment ne rien changer au modèle et à la pollution des milieux tout en faisant croire qu'on fait quelque chose pour en mettre moins?
Et tout le monde tombe dans le panneau, même AsI. Pour bien faire, il aurait fallu écrire agriculture biologique, ou a minima intégrée ou bas intrants.
Voilà, cela doit vous paraitre du coupage de cheveux en 4, mais lire que Pierre Rabbhi cautionne l'agriculture raisonnée, au même titre que Bayer et Monsanto, ça me fait carrément mal au cul. Je ne peux pas y croire.
A part ça c'était super! Il y a trop rarement des poules qui picorent sur le plateau d'AsI, non?
merci d'etre allé en Ardèche !
Ouf, ça fait du bien.
Encore merci.
... divertissement estival. Sorbet : rafraichissant.
mais ça m'a quelque peu laissée sur ma faim.
Parce que tout de même il y a, dans la vision du monde de cet homme, quelques bricoles que je suis loin de partager, et que j'aurais aimé voir développer de façon plus solide — car faute d'argumentation construite, on est devant une sorte d'imaginaire flou, qui semble enthousiasmer certains, qui, moi, me met plutôt mal à l'aise. Par exemple l'inscription dans la "théologie de l'éveil" et la pensée de Teilhard de Chardin, l'idée d'un "ordre naturel", ou le discours sur "le féminin" et la complémentarité (ces jours-ci on ne peut guère rester insensible à la connotation du terme) du "féminin" et du "masculin", "complémentarité" qui semble s'accommoder assez bien de la caricature des "valeurs" supposées masculines... j'avais déjà lu ça sur le site de Colibri : "La subordination du féminin à un monde masculin outrancier et violent demeure l’un des grands handicaps à l’évolution positive du genre humain. Les femmes sont plus enclines à protéger la vie qu’à la détruire. Il nous faut rendre hommage aux femmes, gardiennes de la vie, et écouter le féminin qui existe en chacun d’entre nous."... ces niaiseries genristes ont le don de m'énerver, je suis la seule ?
Ça ne m'empêche pas de le rejoindre sur certains propos, certains choix de vie, de trouver très jolie l'idée de "sobritété heureuse", et de penser que la coopération et la solidarité sont des forces de changement plus essentielles que le pouvoir "au sommet".
Mais l'ambiance "catéchisme", visite de l'ermite en sa chartreuse pour se désaltérer aux sources de la bonne parole... bah.
(mais ça doit être ma part (maudite) de masculinité (pas complémentaire) qui me ferme à l'éveil des consciences).
... mais ce n'est pas ce que je dis : sinon je me mettrais dans le lot, puisque moi aussi je l'ai lu.
Il y a dans son discours une forte influence/affinité, voilà ce qu'il me semble, et j'aurais bien aimé qu'il fouille un peu ça — cette conception du monde et de son devenir, vision fondamentalement monothéiste d'une humanité, d'un monde tendu vers un devenir "d'élévation" spirituelle, d'harmonie de conscience (noosphère), etc. Et qu'il énonce un peu plus en quoi il adhère et s'il a des réserves ou des distances.
Ces croyances, que je ne partage pas, ne me gènent pas, au contraire : tans qu'elles se déploient à côté d'autres, différentes et parfois opposées, elles font partie de la diversité et pour tout dire du joyeux bordel de la pensée humaine, et non seulement je ne pense pas qu'on puisse éradiquer ce joyeux bordel, mais je ne le souhaite pas. Mais pour jouir pleinement de cette diversité, il faut la regarder en face et pas la noyer sous la chantilly.
Pour aller dans votre sens, il faudrait peut être que les interviews soient mieux préparé pour permettre de relancer sur certains sujets, certaines idées mais je crains que trouver un journaliste capable de parler politique avec un libéral, un social-libertaire, ou un communiste soit difficile, ce sont des mouvements de pensées qui disposent d'un lourd bagage conceptuel et intellectuel, et donc il est difficile d'y traquer les attendus, les hypothèses surtout avec des personnes qui connaissent réellement de ce dont ils parlent etc ...
aucune "attaque ad hominem", la référence explicite ou implicite à Teilhard de Chardin je suppose qu'il l'assume fort bien, ça fait partie de sa pensée, et c'est donc normal qu'on puisse l'interroger.
donc, j'insiste, ça me semble la moindre des choses lorsque quelqu'un se présente comme souhaitant "élever le niveau de conscience" qu'on ait le droit d'exercer sa comprenette sur son ontologie, son épistémologie, sa conception du monde et ses références.
Tout ça, je le répète, sans aucune hostilité vis à vis de sa personne, plutôt une certaine sympathie, mais ça n'oblige pas au consensus béat, si ?
pour le reste, j'ai pas de leçons de journalisme à donner, j'exprime ce que j'ai ressenti — j'ai trouvé cet entretien un peu faiblard question contenu.
(mais sympathique, hein)
Le monsieur ne fait qu'essayer de mettre ses actes en accord avec sa pensée, qu'il sait fluctuante, évolutive et faillible.
Qu'elle "leçon" définitive voulez vous qu'il délivre? Celle qui vous permettrait de vous positionner vous même?
il me semble pourtant qu'il passe beaucoup de temps, aussi, à diffuser sa pensée...
quant à moi... ai-je eu l'air de souhaiter une "leçon définitive" ?
faut-il adhérer à tout ce qu'il dit sans se poser de question pour avoir l'air de "comprendre ou même seulement accepter" ?
z'inquiétez pas trop pour mes positions : elles sont un peu évolutives, fluctuantes, et faillibles, mais pas complètement non plus, et c'est, entre autres, parce que depuis que j'ai claqué la porte du catéchisme je m'autorise à douter et à interroger. :)
Et l'idée de "sobriété heureuse", si jolie soit-elle, sans un brin de religiosité, de mystique, ça me parait compliqué.
je ne vois pas en quoi la sobriété changerait quoi que ce soit, le statut des femmes dans les sociétés améro-indiennes était absolument horrible, et c'était des sté trés respectueuse de la nature.
Ce ne sont bien entendu pas les robots ménagers qui ont libéré celle ci, mais leur indépendances (du moins dans la loi) le controle de leur corps, la limitation ou la suppression de l'allaitement (la culture quoi)
parfois acceptée lorsqu'être enceinte est aussi un bonheur.
parfois refusée (vive la contraception et le droit à l'avortement).
et l'allaitement, s'il peut être un plaisir et une joie, est aussi une contrainte, c'est parfois fatigant pour la mère, ça suppose beaucoup de disponibilité. Croyez pas que ça serait bien qu'une femme puisse avoir le choix ? Au lieu de subir le prosélytisme des uns, ou des autres, chacun convaincu que "sa" (enfin, "sa", quand les hommes décident de ce qui est bien en matière de grossesse ou d'alaitement, ça fait toujours un peu zarbi) solution est "la" bonne.
Je dis par là les couches culottes, ça a moins de 50 ans, seul les pays occidentaux en disposaient y a moins de 10 ans c'est en train d'arriver en chine : je vous dis pas la montagne de déchets ( pour ne pas dire autre chose) que ça va engendrer est-ce que cette évolution est pérenne, j'ai un gros doute pourtant je trouve que c'était une belle idée . J'ai envie de dire que tout les terriens aient pris l'avion pour voyager avant la fin du siècle c'est une belle idée mais elle est pas très réaliste. On peut aussi se poser la problème de la pilule qui est une bonne idée mais qui est en train de polluer nos rivières ainsi que pas mal de médicaments, et jusqu'à maintenant la recherche n'a pas trouvé de processus d'élimination des substances chimiques médicamenteuses dans les effluents pourtant personne n'a envie de remettre en question les médicaments. (peut-être une solution pour diminuer les doses par médicament en augmentant la capacité d'absorption de l'organisme mais bon c'est encore des sujets de recherche)
Je pense juste que les "bonnes idées" doivent être un peu plus étudiées que d'analyser le résultat auprès de notre propre petite personne.
et sur les couches jetable j'ajouterais que si on fait le compte du temps passé à les trimballer, propres, puis sales, et à gagner le pognon pour les payer, les lavables représentent moins de boulot, en fait.
(enfin, à condition d'avoir un lave linge tout de même. parce que sans être accro à l'électroménager, pour la lessive y a pas photo)
C'est un peu le défaut de cette émission, il me semble que pas grand chose de concret ne s'est dit.
J'aurais bien aimé qu'on lui pose la question moi : "ça veut dire quoi, 'travailler sur l'humain ?'",
plutôt que de le regarder avec un air entendu et admiratif....
Parlait-il vraiment des lave-linges au Danemark ???
La mère n'est pas forcément la seule à qui incombe la préparation de la purée de brocolis bio ou celle du surgelé industriel.
Nous sommes le résultat d'une culture avec bien sur une part de libre arbitre.
Il y des évolutions dans les relations des gens qui peuvent étre analysé et qui montre que les études sociologiques, démographiques sont valable pour expliquer la plupart des comportements
Les études montrent par ex, que l'allaitement exclusif renvoit pratiquement à chaque fois les femmes à l'esclavage des taches ménagères (méme chez les couples ou le partage de celle ci était une réalité)
Tandis qu'exercer un boulot mal payé et déconsidéré, c'est pour la vie!
Les études sociologiques font la part des choses, ou sinon ce sont juste des leurres, pas des études.
Car si il y a quelque chose pour lequel on peut se sentir un produit autonome c'est bien l'allaitement. C'est justement ça le problème, le nombre de gens qu'il faut envoyer promener pour pouvoir allaiter tranquille. Car on a besoin de rien ni personne.
Alors que le travail est un véritable briseurs d'autonomie à tous les niveaux.
"exercer un boulot mal payé et déconsidéré, c'est pour la vie! " ah bon?
En tout cas je ne sais pas si je fais la part des choses mais vous....
Pour le reste je n'ai jamais dit que l'allaitement n'était pas transitoire, c'est ce qui suit qui ne l'ai pas.
L'étude que j'avais lu et que reprenais Badinter, fait que la mère, avec l'allaitement EXCLUSIF devient centre des besoins de l'enfant, pour celui ci et pour le père, et dans la plupart des cas se récupère ainsi toutes les taches ménagères
Cela ne veut pas dire qu'il faut rejetter l'allaitement, mais nous avons et nous devons faire comprendre, méme à un bébé, si tu as faim, tu peux attendre 5mn, je ne suis pas entièrement à ta disposition. J'ai aussi d'autres choses à faire.Le biberon est terminé et il faudra attendre pour le prochain
Vous raisonnez sur des poncifs, pas sur du vécu. Être disponible quand cela l'exige est plus libérateur pour réussir à ne plus l'être quand c'est le moment.
Éduquer le bébé dès le plus jeune âge à ne pas vous imposer son rythme, en le mettant au pas militairement grâce au "biberon magique": croyance ridicule. Trouver le rythme au biberon, c'est pareil qu'en allaitant. Si les chiffres et le rituel des préparatifs méthodiques rassurent les anxieux, c'est tant mieux, mais c'est illusoire, même au lait en poudre bébé est un tyran, mais innocent.
L'important est la cohérence dans le présent. Si on est en plein extase professionnel, c'est certain qu'on va apprécier de déléguer l'alimentation du bébé et se rattraper autrement dans le relationnel avec lui. La mère est consentante à être très disponible pendant les premiers mois d'une manière ou d'une autre, pourquoi la contrarier? (le père aussi, d'ailleurs, pourquoi les mettre en concurrence avec cette histoire que la mère ne doit pas allaiter?) Par contre si on s'amuse à contrarier le bébé dès le début, (comme vous l'envisagez en accusant l'allaitement d'être le signe "je suis prête à bondir à ton service"), soyez sûr que le bébé va vous contrarier le plus longtemps possible :-) et adieu la liberté.
Par un principe supérieur exiger que les femmes n'allaitent pas, c'est aussi insupportable que d'exiger qu'elles allaitent.
Surtout que comme d'habitude et alors que c'est un sujet intime, les gens concernés sont dépossédés de leur choix par des "spectateurs".
Je ne prends pas pas pour une instance supérieur, je ne condamne pas l'allaitement,
j'aime mon mon métier et je ne suis pas en extase
on va arréter la bonne soirée
Et l'extase c'était pour dire vite que quand on exerce un métier non routinier il arrive que des périodes soient plus importantes que d'autres. C'est ce que je voulais prendre en compte. Quelques mois de parenthèse professionnelle sont plus ou moins un lourd sacrifice et on ne peut pas seulement prendre pour jauge qu'on aime son métier ou pas.
euh donc pour l'extase je ne parlais pas de vous non plus.
Votre condamnation ou non condamnation de l'allaitement n'est pas le problème, on ne se calque pas sur vous aveuglément que je sache. Ce sont vos arguments sur les tâches ménagères en mode "ne peuvent être vendues séparément" et le renvoi de la femme à une piètre condition qui serait évitable en allaitant.
En trois points, vous ramenez tout à votre personne. Défaut de jeunesse, ou bien est-ce vous n'auriez pas justement été un bébé qui n'a jamais été mis en face de "je ne suis pas entièrement à ta disposition"? Et vlan vous rapportez tout à vous comme un bon centre du monde qui se respecte.
Ce n'est pas un gros défaut mais cela peut engendrer quelques problèmes relationnels ou de communication qui doivent vous semblez inexplicables et incompréhensibles, sauf à croire que l'on vous en veut...
Encore des poncifs. Désolé.
Demandez à un psychiatre de lire la discussion.
Je suis un tas de "frustrations" et certes j'ai des comptes à régler avec des gens qui m'ont empêché de trouver ma place parce que eux d'abord en tant que "centre du monde" devaient occuper le terrain. Et ça a certainement un impact sur le fait que ça me saute aux yeux ou pas. C'est certain que notre sensibilité se forge sur notre vécu. Mais là si vous lisez bien, ce n'est pas contre votre personne ou pour me positionner que je vous réponds sur vos 3 points où vous dites "je" pour des "notions" pas individuelles piochées dans mon commentaire. Je ne vous mange la laine sur le dos. Exploiter votre égocentrisme à mon avantage pour avoir le dernier mot, je sais faire aussi et là j'étais pas à fond pour dites. Je sais que "me faire Maximilien" ne résoudra pas mes frustrations.
N'en parlons plus, c'est un défaut de jeunesse je vous dis. Ça vous passera avant que ça me reprenne. C'est pour que vous voyiez pourquoi les discussions tournent court et pourquoi vos arguments ne portent pas car ils sont indigestes dans leur formulation naïve. C'était juste pour pas que vous vous pensiez persécuté sur ce forum, c'était bête!
fin
D'un point de vue privé, le pc internet c'est bien pour écouter et lire ASI ou médiapart ainsi que wikipédia bien sur.
Je crois qu'il faut s'en contenter, il reste toujours livre journaux radio ...
Bonne continuation.
Le mode de vie prôné et adopté par Pierre Rabhi, n'est à priori, pas plus aliénant pour son environnement féminin que n'importe quel autre choix d'organisation socio-familiale.
Dans l'histoire humaine, seul les sociétés industriels ont permis (parfois) une meilleurs égalité des hommes et des femmes (méme quand ce n'était pas des démocraties, avec les pays communistes)
Je n'ai jamais compris l'admiration qu'avait certain pour les manières de vivre des mongols (on voit de yourthes se construire dans le Gard) des Thibétains (qui ont été trés heureux de voir arriver les chinois il y a 60 ans, pour mettre fin à un système d'esclavage) ou des Amérindiens (ils respectaient certe la nature, mais le statut des femmes était une horreur absolue )
Accessoirement, je m'abstiendrai de tout commentaire sur les "libérateurs" chinois.
Pour le reste donnez moi un exemple de sté naturaliste (qui suivent et obeissent à la nature) ou les femmes n'étaient pas considérés comme de la merde
Jaulin aussi, qui a écrit un grand ouvrage sur l'ethnocide des Indiens d'Amérique du Nord (parce qu'à mon avis, c'est plutôt le colonisateur -Espagnol ou Anglais- qui considéraient les Amérindiennes comme de la merde... c'était plus pratique pour tuer tout le monde ou filer des couvertures dégueulasses pleines de virus afin d'exterminer femmes, hommes et enfants plus vite). Parce que ça n'est pas ce que j'ai entendu justement dans les cours d'ethno auxquels j'ai assisté...
Mais bon, vous savez tout visiblement sur les cultures Amérindiennes... si c'est à partir des westerns que vous avez atteint ce degré de culture, permettez-moi alors de rigoler doucement...
Je sais ce lien n'a rien d'universitaire http://vanilie.centerblog.net/rub--amerindiens-la-femme-amerindienne-.html
Prouvez moi que j'ai tord
Les liens de famille sont très compliqués, j'ai un peu oublié les détails.
Chez le colon, les femmes s'écrasaient, attendaient leurs "navigateurs", les indigènes étaient raptées, violées, tuées, exploitées... (les hommes aussi d'ailleurs) puisqu'"ils étaient comme des animaux" et qu'ils refusaient de travailler...
Si les rituels de la vie des Indiens d'Amérique du Nord vous intéressent, plutôt que ce site internet un peu infantilisant, je vous suggère de lire des polars qui se passent en Arizona, au Nouveau-Mexique etc... dans des réserves indiennes. Tony Hillermann est un très bon "passeur" sur les moeurs des Indiens d'Amérique du Nord (contemporains)...
En tout cas, les Indiennes que j'ai vues à Flagstaff (Arizona) lorsque j'y étais passée ne ressemblaient en rien à celles qui sont peintes sur le site que vous donnez en lien. C'étaient des pauvres femmes obèses, déjà ivres mortes à 9h du matin, affalées sur les trottoirs de la ville, leurs gosses accrochés à elles... Et là on peut remercier la belle culture occidentale qui a apporté la misère, les maladies et l'alcool à des populations indigènes absolument pas préparées à cela, histoire de mieux les asservir...
Mais c'est une autre histoire ;o((
Promis je vais rechercher Tony Hillerman.
OK sur les crimes de la colonisation et sur le génocide, ainsi que sur les moeurs trés arriérés et raciste des colons (ce n'est pas moi qui vous direz le contraire)
Mais méme si les éléments que vous donnez sont certainement vrai, et mon site est un truc pour les gamins, je ne sais pas si les deux ne sont pas complémentaire.
Je vais lire ce que vous me recommendez
Or, nous (c'est un "nous" complexe et traversé de conflits) sommes en train de tenter d'inventer autre chose : une société où les individus soient considérés sans a priori, et dotés des mêmes droits (et pas seulement dans les lois). Ça n'a jamais existé : de ce point de vue Maximilien a raison.
sauf que des société "qui suivent et obéissent à la nature", ça n'existe pas : le rapport à la nature est toujours un rapport travaillé par la culture, l'imaginaire, les représentations sociales, l'état des connaissances, etc.
pour revenir à Rabhi, moi je ne partage pas du tout l'idée d'une "complémentarité naturelle de l'homme et de la femme" qui s'imposerait à nous si nous "respections la nature".
(dans le sens "suivent et obeissent à la nature")
D'où la coutume, les usages, les rituels, les cultes etc...
Moi je suis pour une égalité de tous, toutes, nature = animaux = homme = femme : puisque nous sommes tous dans la même galère, et que notre avenir devrait dépendre de l'harmonie entre ces 4 pivots.
La société occidentale a tendance à mettre l'homme au centre du monde, et à organiser "le reste" autour... c'est l'erreur de départ qui nous envoie dans le mur.
Mais c'est une conclusion très hâtive et très schématique de ma part, j'en conviens ;o))
... je ne comprends pas "fonctionnent à l'inverse". De quoi ?
... vos "4 pivots" je ne vois pas trop... "les hommes les femmes les animaux", ça fait aussi partie de la nature non ? et "les hommes les femmes", des animaux ? Je ne me sens pas du tout caractérisée "en tant que femme" comme "un pivot" parmi 4.
.. et pour ce qui est de l'harmonie, elle est toujours partielle et passagère, la vie c'est aussi du conflit, des contradictions.. qu'on peut, parfois, arriver à dépasser :)
Les tabous tombent en même temps que la société "évolue"... mais dans le passé, beaucoup sont tombés à cause de l'endoctrinement religieux occidental (qui a d'autres tabous... dont la femme = beark, la femme "colored" = ouh, rééduquons-les de force dans des pensionnats, adoptons-les, etc.)...
gamma
gamma
Je voulais justement dire que peut-être il va nous falloir nous départir de cette hiérarchisation systématique que nous faisons culturellement : l'homme d'abord, l'animal, le végétal (la nature) etc... l'homme (être humain) étant "sujet" (enfin, de moins en moins) et le reste étant "objet"...
Mais je dois mal m'exprimer... parce que vous n'avez pas saisi ce que je voulais dire...
Un peu "embrouillé" de toutes façons car j'avoue être encore en plein questionnement... mais pour revenir au sujet, je trouve qu'extrapoller à partir d'une phrase de Pierre Rabhi sur le "rôle des femmes" est peut-être un peu exagéré...
Mais je suis une thuriféraire de Pierre Rabhi... donc j'admets que je n'ai certainement pas beaucoup d'objectivité quant à ce qu'il dit en général et dans cette émission.
je ne suis pas certaines que "les femmes soient plus enclines à protéger la vie qu’à la détruire", et n'ai pas du tout envie d'être promue "gardienne de la vie". En outre, je trouve qu'il ne faut pas ignorer que nombre de crimes sexistes sont commis par des femmes : par exemple, ce sont des femmes, toujours (à ma connaissance), qui pratiquent l'excision...
le tour de passe passe qui consiste alors à parler de masculinité/féminité, et d'en appeler à "la part de féminité en chacun de nous" (pour sauver les hommes des affres de la "masculinité" ?) aboutit à un verbiage inconsistant — pourquoi appeler "féminité" ce qui appartiendrait, tout autant, aux hommes ?
pour ce qui est de Mead (lecture très ancienne), il me semble quand même que vous racourcissez pas mal :)... ce qui m'avait marquée c'est qu'elle montrait la grande variation des attributs de genre... toujours vécus comme absolus, évidents.
pour ma part, je répugne à ce qu'on puisse m'assigner une fonction sociale et une place dans le monde "en tant que femme". Pourquoi pas "en tant que blonde", tant qu'on y est ?
bon, moi, chuis pas du genre thuriféraire... mon côté mécréante, sans doute :)
En tant qu'ex femme "viriloïde", (mais grande et ex blonde), j'ai beaucoup souffert que ma mère dise de moi que j'étais un "garçon manqué" (parce qu'elle avait le désir que son benjamin soit un mec et pan, me v'là, encore une fille)...
Et j'ai dû mal interpréter une de vos phrases, mais je n'ai pas le temps de revenir en arrière...
Bizarrement je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu ce que vous écrivez dans la voix de Pierre Rabhi... mais peut-être suis-je une pauvre femme aveuglée par la virilité sobre de Pierre Rabhi ;o))
"Respecter la nature"
Ca s'appelle nager et/ou faire la planche...
La "complémentarité naturelle de l'homme et de la femme" vous parait elle inexistante? inconcevable?
Certaines femmes sont surprises de voir que je les traite exactement comme je traite les hommes... Etrange, non..?
Mon indépendance financière est trés limité aussi, je souhaite juste que les personnes puisse par exemple quitter une personne quand elle le souhaite.
Les "conditions de dépendances" désolé mais c'est des notions ou je baisse les bras (pour faire du vent moi aussi)
se réaliser professionnellement... ou pas professionnellement. bénévolement, par exemple.
d'autre part je ne pense pas que "sobriété" signifie "autarcie", et encore moins "femme au foyer".
mais une croissance scolaire pour les centaines de millions de filles qui n'y ont pas accés.
Croissance des toilettes et du traitement des eaux usés(le monde diplomatique avait fait 1 dossier trés interressant la dessus l'année dernière)
Croissance pour développer tous les transports publics.
A notre niveau, bien sur que l'on peut conserver un téléphone portable plusieurs années, mais je pense qu'il ne faut pas se culpabiliser si on consomme. Ce que font les 5 pour cent des plus riche, c'est ça le pbm
mais engraisser les fameux 5% les plus riches en bossant pour acheter des conneries encombrantes et qui pour finir servent à rien qu'à faire sonner leur tiroir caisse, beuh.
nous vivons dans une société de consommation, et ça signifie ça : alors que dans la société "de production", à la grande époque de l'industrialisation, la source principale d'aliénation et d'exploitation était le travail de production, dans une société de consommation, la source principale (l'autre n'a pas disparu pour autant, me faites pas dire ce que je ne pense pas) d'aliénation et d'exploitation est le travail de consommation.
(ça va pas durer : on glisse de plus en plus vite dans une société du déchet, où le travail ou la consommation seront très largement devancés par les opérations de production, de tri, d'acheminement et de retraitement de déchets*, et l'inévitable débordement de ceux-ci).
nous n'avons pas "besoin de croissance", parce que la croissance est un concept caduc, qui fait eau de toute part (trop réducteur, trop déconnecté du concret des échanges, de la production, et de la complexité de l'économie réelle). Nous avons besoin d'invention, de progrès, et pour certains biens et certains services, oui, d'augmenter leur production et sans doute la productivité. Et nous avons aussi besoin, urgemment, d'arrêter de produire de la merde si nous ne voulons pas crever engloutis sous des décharges ou passer notre vie à trier des poubelles (y aura plus assez de couleurs bientôt, au train ou on va — "et dans la jaune orangé légèrement saumonée, je mets les emballages avec paraben, ou sans ?")
*et ce ne sont pas que des déchets matériels, songez au foisonnement de contrôles en tout genre qui étouffent toute activité productive aujourd'hui, toute attribution de prétendues aides, songez aux heures passées en paperasses redondantes et en chiffrages absurdes, en projets et projets de projets, en... fouyouyou... tout ça se "vend" comme "production" et rentre dans l'évaluation du PNB et de la croissance. Croissance mon cul, wé.
D'accord sur votre critique (mais il faudrait creuser) d'une société de consommation qui produit autant de déchets, et ensuite vous critiquez les controles que l'état met en place, et qui pour vous ettoufe l'activité productive.
Je prends 2 exemple
Je suis dans la construction aeronautique, et je croule sous une documentation de régles de normes nous imposant un recyclage total de toutes les pièces que nous utilisons. Je trouve ça trés bien.
Dans l'agriculture, les paysans se plaignent en permanence du nombre de documents et de formulaires qu'ils doivent remplir, mais ils reçoivent (au niveau européen) 45 milliards d'euros chaque année. Sans connaitre le détail de ces formulaires il me semble qu'avec de tel somme des justifications me semble pertinante.
J'ai bien sur la méme critique que vous sur ce que croissance (ou décroissance) veut dire, mais il ne me semble pas anormal qu'un controle rentre en ligne de compte dans un chiffrage de richesse créé
quant aux "aides" aux agriculteurs... oh pétard, je suis prise d'une énorme fatigue, là. Tout ce système est tellement pervers par quelque bout qu'on le prenne !
Je ne sais pas si "les paysans se plaignent en permanence", mais moi je suis effarée quand je les vois se débattre avec les unités de bétail et les surfaces de parcours, c'est ubuesque. Je ne doute pas que certains tirent leur épingle du jeu : mais ce sont probablement les meilleurs agents administratifs, pas les meilleurs paysans. En tout cas, vue la complexité du truc et sachant que les règles changent tous les ans, ça c'est sûr, ça doit donner du taf aux contrôleurs.
si votre chiffre est bon, c'est, si mon calcul est bon, en moyenne 4500€ d'aide par agriculteur. Je serais curieuse de savoir combien ces 4500€ représentent d'heures de travail, pour les agriculteurs, et pour les services instructeurs et contrôleurs.
allez hop, je colle les aides de la Pac dans le fonds "revenu universel", et on arrête ces conneries :D
bon enfin. Les con(trôleurs) sont sur orbite. M'est avis qu'il faut les laisser tourner, et continuer en douce à créer de la richesse incontrôlable.
ça n'est pas absurde de se demander si une façon de vivre risque de "détruire la planète" et c'est absurde de se demander si une façon de pratiquer l'agriculture peut "nourrir la planète" ?
ces personnes se sentent responsables, pas seulement de leur survie/profits, mais de développer une agriculture à la hauteur des enjeux mondiaux : ça ne me semble pas "absurde", et il est bien évident qu'aucun d'entre eux ne prétend "nourrir la planète" à lui tout seul — faut pas les prendre pour des débiles :)
De l'autre côté de l'Atlantique, on a des agriculteurs chef d'entreprises qui face au fléau de l'amarante dans les cultures de Soja round up ready disent on comprends pas pourquoi les Européen font pas pareil ça a marché 10 ans bon maintenant c'est la catastrophe ils sont obligé d'abandonné les terrains incultivables du fait la prolifération de l'amarante résistante au glyphosate ...
- Croissance des toilettes et du traitement des eaux usées: vous avez entendu parler des toilettes sèches?
- Croissance des transports publics (oui, mais pour aller où, faire quoi? Mon père allait à pied à son boulot en dix minutes, je me tapais tous les jours deux fois 45 minutes de transport).
- Croissance du tas de téléphones portables inutilisés que des enfants vont dépiauter pour en extraire quelques grammes de métaux rares?
Vous avez besoin de faire croître, et pas qu'un peu, votre niveau d'information sur la "croissance" et la "décroissance", et surtout sur ce que Pierre Rabhi appelle la "sobriété heureuse".
PS: Je vois plus loin que vous travaillez dans l'aéronautique... je comprends mieux les limites que vous mettez à votre réflexion.
Il considère que les stagiaires sont du travail déguisé, mais, pour avoir vu comment ça se passe dans mon AMAP quand nous venons aider, faut pas croire que les gens de passage abattent le même travail qu'un salarié : on commence par s'oindre de crème solaire, on va beaucoup moins vite, on parle beaucoup, on fait des conneries, on met une bonne heure avant de trouver des astuces pour standardiser le travail, on n'est pas discipliné, on a besoin d'être encadré... L'aide est joyeuse mais assez symbolique au final, dans une production. Je dirais qu'à 6 amapiens, on met la demi journée à planter des salades quand 2 salariés auraient mis une heure. En ce sens, le travail fourni n'est pas comparable, c'est un coup de pouce. et comme se sont des bénévoles, des stagiaires, tu ne peux pas les diriger comme un salarié, il faut faire avec les susceptibilités de chacun. C'est comme ça que je comprends la réponse de la jeune fille. Les aspects pratiques de l'exercice me semblent échapper complètement à l'auteur de l'article.
Après, je le rejoins sur le coté ésotérique qui n'est jamais très loin dans ce milieu, il n'y a qu'à traverser une foire bio pour s'en rendre compte...
Les cadrages artistiques et le vent dans le micro ne sont pas un probleme, continuez !
Place a la créativité, vous avez raison même si je comprends que ça puisse surprendre certains
Maya pose des questions utiles qui orientent bien le sujet. C'est un bon complément aux livres de Pierre Rabhi.
Merci.
Ne faites plus de déplacement pour rien.
Pour filmer des poules (ou des gens qui n'ont rien à proposer) vous pouvez vous rendre en Seine et Marne
Vous y trouverez des gallinacés à profusion ainsi que des gens en rupture de sté faisant des fromages de chèvres.
Pour le son, contentez vous du vent dans les arbres, ou dans vos cheveux, sur votre téte (qui est d'ailleurs trés belle)
Ce sera mille fois mieux que la diarrhée verbale habituel sur l'aliénation du au travail, et à la consommation qui est le mal absolue de notre société
mais ça reste du vent (les marchands d'armes, les spéculateurs, le lumpen-prolétariat peuvent-étre tranquilles ce genre de personnes ne viendront jamais les déranger)
pardon mot à prohiber tu as peurd 'utiliser Internet c'est comme si il y a 1 siécle tu disais j'ai peur du téléphone. c'est pareil
il ne faut pas prononcer le mot technique INTERNET
MAIS DIRE SIMPLEMENT AVANT IL Y AVAIT UN MONOMEDIA PAR EXEMPLE LA RADIO TODAY NOUS AVONS LA POSSIBILITE D AVOIR UNE APPROCHE MeDIA MULTIPLES
TEXTE SON PHOTO VIDEO ,,,,,,
PIERRE INVITES MOI ET EN 15 MINUTES TU MAITRISERAS CET OUTIL
MON GRAND PERE ET MA Grand MERE S Y SONT MIS
IL NYA AUCUNE RAISON TU NY ARRIVES PAS
je te lances ce defi .
allez à plus tchacks
joel
mais c'est bien gentil tout cela
mais c'était mieux avant me fait peur
on est jamais surinforme chacun s'informe comme il veut c'est le ba ba de la liberté
Pierre vous etes un gros réac humaniste
[sub]Je ne connaissais pas non plus Sankara. Quelle mine d'information, cette entrevue.[/sub]
Fondateur de "La gueule ouverte", précurseur du mouvement écologiste, militant antinucléaire, sa vie fut malheureusement très brève, mais ceux qui le lisaient et suivaient de près ses combats, ne l'ont pas oublié.
Pour ce qui est du "hors-sol humain" (dixit Pierre Rabhi) que constitue les villes, j'espère que Pierre Rabhi s'est déjà rendu à Hong Kong ou dans d'autres mégapôles. Ce sont les plus grands spécimens de hors-sol humains avec ses fleuves marrons-gazeux et ses immeubles-villes.
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Pour la forme par contre, c'est laborieux.
Et je reste toujours aussi sceptique quant au réel talent de Maja pour l'exercice de l'interview.
Néanmoins quand l'invité est intéressant, ça reste secondaire :-)
L'itinéraire de son fils est intéressant : ingénieur, il dépose un brevet pour permettre aux véhicules d'économiser du carburant (taux de compression variable). Un petit colibri ;)
Merci du fond du coeur
Merci pour l'émission... Je charrie un peu, c'est tout.
J'avoue que je trouve ses rondeurs craquantes. C'est trop beau!
Qu'elle ménage ce futur bout de choux!........ en lui évitant les voyages trop agités en seconde.....
Facile de prévoir le pire pour la planète. Utile ?
Et le café du commerce de Lablachère est même pas un cyber-café.
S'il vous plaît, faîte un tout petit effort sur la forme... Ou sinon, faîte des reportages audio.
Payez à François Rose une deuxième caméra qu'il puisse mettre en fixe en plan large, ça lui permettra de faire de beaux plans de coupe et un jolie montage final (sans ajouter bcp de boulot).
Merci pour le tout le boulot,
++
Romain.
Et horreur pour Maja qui doit voyager en seconde ...
Et arriver à rendre Pierre un peu ennuyeux il faut le faire ... alors que c'est quelqu'un qui captive son auditoire et qui parle avec des mots simples (pour tous ceux qui ont pu assister à ses conférences)
Content que @SI découvre enfin ce grand bonhomme mais ça nous en dit long sur le fossé entre la capitale et les territoires !
Un excellent boulot de Maja (rien n'est plus beau qu'une femme enceinte) qui inspire les monts monsieur Rabhi, dans son petit coin de paradis près de Lablachère que les pétroliers ont en ligne de mire http://barjac.blogs.midilibre.com/archive/2011/02/26/mobilisation-contre-les-gaz-de-schiste.html
L'occasion bien sûr de se (re)plonger dans ses écrits
https://cafemusique.wordpress.com/2011/06/06/il-faut-que-je-lise-ce-livre
https://cafemusique.wordpress.com/2011/06/26/retour-en-terre-desperance-avec-pierre-rabhi
- D'un coté, quelqu'un qui part du local et de l'humain.
- De l'autre, une personne qui pose le problème des structures générales.
Je fais un peu exprès de tirer cette conclusion mais ça peut lancer un débat intéressant sur le forum ... sur ce bonne émission pour ceux qui n'ont pas pu encore la regarder (ou l'écouter).
Merci du fond du coeur
yes !
Bonjour Maja, François :-)
je continue.
Je déplore le silence médiatique sur l'agriculture suicidaire : on tue les sols, on empoisonne la nourriture, on jette les paysans du tiers-monde dans la misère, on perd notre indépendance alimentaire... alors que la baisse de l'offre du pétrole va tôt ou tard réduire la circulation des marchandises.
Il faut produire localement, en réduisant les pesticides et les engrais
- qui sont fabriqués avec des gaz d'hydrocarbures,
- qui n'améliorent pas davantage les rendements que les engrais verts,
- qui tiennent les paysans dans un état de dépendance (en plus de celle vis-à-vis des semenciers, autre scandale, voir Kokopelli),
- qui font chuter la teneur nutritionnelle en tuant les sols (pauvreté de la microbiologie, absence de lombrics, etc.)
L'objectif de chaque pays, de chaque région, devrait être de redonner vie aux sols et d'assurer son autonomie alimentaire.
Ne comptons pas sur le monde politique pour faire quelque chose avant que l'opinion publique le réclame.
Quel bel été sur @si !!!
Merci Maja de nous faire connaître tant de bonnes personnes.
En revanche et comme un contrepoint à ces agaçants remuements, Maja fait preuve d'une sérénité et d'une attention bien appréciable. Qu'elle en soit remerciée.
Je respire un grand coup et retourne voir le film.
@pompastel : merci pour le lien, je ne savais pas que la rtbf permettait de revoir des émissions si anciennes.
http://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_noms-de-dieux?catchupId=11-TMCEN100-006-PR-1&serieId=11-TMCEN100-000-PR
...Maja est vraiment trop, trop,... trop mignonne, avec son joli ventre rond.
Cela en devient presque difficile de se concentrer.