Valls sans les Verts : "la conséquence de tous les renoncements depuis deux ans"
Dans l’avalanche de reportages en direct sur le remaniement gouvernemental, le départ de deux ministres verts s’est taillé une place de choix. Choix de conviction ? Caprice ? Décision stratégique ultra-clairvoyante ? Les commentateurs s’écharpent. Cette décision a provoqué un débat entre les Verts eux-mêmes. Deux d’entre eux débattent sur notre plateau : Stéphane Gatignon, Maire EELV de Sevran qui pense que son parti aurait dû accepter la proposition de faire partie du gouvernement. Et Christophe Najdovski, élu au conseil de Paris, en accord avec la décision de Cécile Duflot et Pascal Canfin.
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Derniers commentaires
logie qui s'y trouve associée) étant le principal apport d'analysant - comme il s'est caractérisé dans son Séminaire - du néanmoins freudien Lacan - qui s'y définit ainsi expressément.
Lacan y découvrit notamment la formule du discours hystérique*. À savoir: "Je te demande de refuser ce que je t'offre parce que ce n'est pas çà". Or, qu'a faussement offert Valls à Duflot si ce n'est un ministère sans le pouvoir d'en disposer comme elle le voudrait: que lui a-t-il proposé d'autre que de faire une grande entrée en son gouvernement, mais au prix de son féal engagement ?
Que Duflot ait parfaitement compris le jeu et répondu comme prévu (sans doute même pas inconsciemment) ne signifie pas pour autant qu'elle ait gagné la partie définitivement. Le propre d'un discours** est de se représenter toujours à nouveau aussi longtemps qu'un autre discours, non plus puissant mais plus intelligent, ne parvient pas à le faire basculer dans son passé. Quel autre discours demandera-t-on peut-être maintenant ? - Nul autre que celui dont la réponse est dans le questionnement.
* "L'hystérique cherche un maître pour le dominer". Remarquer le neutre et l'ambiguïté dans l'énoncé.
**Défini par Lacan comme rapport social général.
J'arrive après la bataille.
Contrairement à bien des commentaires ici, je ne vois aucun inconvénient a priori à ce que deux émissions successives tournent autour d'un parti politique ou parlent de politique. Après, si les invités ne sont pas hyper passionnants... Bah, ça arrive. En revanche, si, Daniel Schneidermann, vous pouviez éviter de prendre les tics verbaux des chroniqueurs politiques ou de répéter sans distance certains de leurs commentaires, ce serait top. Exemple: Daniel, quand vous dites "une semaine de remaniement pleine de rebondissements". Je dis: où ? Quand ? Lundi, un nouveau premier ministre a été nommé. Mercredi, un nouveau gouvernement a été annoncé. Les seuls "rebondissements" ce sont les gloses des chaînes d'info continue, on va nommer Machin, ou pas, ou Truc, ah non, mais si etc. Bref, du vent verbal.
Autre exemple: l'annonce "tonitruante" de Ségolène Royal. Qui dit: je ne suis pas la seule à décider, faut voir, on va remettre à plat. Après s'être prononcée, bien avant sa nommination, contre la taxe carbone et contre l'éco-axe dans sa forme initiale. Et alors que cette éco-taxe a déjà été suspendue par le précédent premier ministre (si ça c'est pas de la remise à plat, c'est quoi ?). Bref, une non-annonce dans toute sa splendeur...
L'abstention c'est toujours donner sa voix au gagnant!
Que les citoyens du quartier Nord de Marseille s'en mordent les doigts!
En tout cas une chose semble sûre, il n'est pas question que quelqu'un dont l'intérieur ET l'extérieur ne serait pas garanti vert sans OGM ni pesticide ni souffrance animale prétende défendre une ligne écologiste : un tel affront ne peut être sous-tendu que par une soif méprisable de pouvoir, un autoritarisme foncièrement totalitaire (et le khmer vert, il est en bois ?), un plan de carrière, une duplicité longuement cultivée bref, tout ce qui fait l’extrémiste le plus commun, que l'on ne trouve évidemment que hors les frontières honorables de la politique, donc jamais chez les écologistes, car c'est impossible. Hétéroclite, ça me revient, les hétéroclites (ce doit être un très ancien parti allé se faire voir chez les grecs) sont ces malfaisants, d'extrême gauche. J'aime que les choses soient claires et simples.
Mais enfin, on peut aussi se demander ce que pense Jean-Luc Mélenchon de l'écologie. Certes, il n'est pas question que de cela, et il en coûte 1h38 de parole libre.
Conférence de JL Mélenchon à Toulouse, thème Ecosocialisme
Il suffit d'avoir la volonté politique d'affronter les intérêts, mortifères pour le reste de la société, des grands groupes EDF et Areva et de leur laquais parmi les conseillers gouvernementaux.
elle a su garder de bonnes relations avec les Verts et le front de gauche;
elle était OK pour ne pas appliquer lat axe carbone à l'époque au grand
dam du PS et des écolos car c'était farie payer les "petits" ( ceux qui vont
en bagnole à leur boulot etc ); j'espère que le ferroutage va être mis à l'honneur
ainsi que l'exploitation des voies d'eau pour diminuer le + possible le traffic
routier;
les questions de fond n'ont pas été abordées dans cette émission:
quelle avenir de la politique en France ?
quel avenir de la démocratie en France ?
comment avoir un dialogue entre les citoyens et les politiques franc et constructif ?
comment arrêter la publicité mensongère des médias sur la politique ?
Ça a failli devenir intéressant à l'acte 4, 3.3mn, quand Daniel pose la question de Grenoble. D'abord, Stéphane Gatignon élude par élargissement (2mn, c'est long...), puis (sur une mimique de DS?) revient à la question en évoquant une possible union entre les verts, la gauche du PS, et "un bout du FDG qui est quand même quelque chose d'assez mmm", merde, le mot m'échappe, que même en repassant trois fois je ne parviens pas à comprendre (merci à qui aurait une meilleure oreille que la mienne!).
Et pof, à 6.24 mn, Laure Daussy, qui n'a pas digéré apparemment le coup de l'astre mort, ramène à de l'électoralisme pur en faisant remarquer que quand même, c'est bien ingrat de leur part de dauber sur le PS, vu le copieux plat de lentilles qui leur a été servi sous forme de places d'élus. Oui, je suis fâchée, et donc encline à caricaturer. Mais à peine, reconnaissez le.
Trois minutes sur un sujet qui m'apparaît central, porteur éventuellement d'un avenir moins gris, moins deux minutes de baratin généraliste, sachant qu'un mot m'a échappé qui précisait le sens de la petite minute restante... pfffff....
En revanche je suis chaude bouillante pour le retour en fanfare de Judith et Maya accompagnées de leurs 2 consœurs. Dans le Texte et Aux Sources me manquent. Bravo à l'esprit pionnier d'ASI, toujours renouvelé.
Elle est passée où la critique sans concessions (et sans complaisance !) des médias ? (J'ai mon avis là-dessus, mais bon...)
Je n'y trouve tellement plus mon compte que je ne regarde plus aucune émission en entier (quand je les regarde).
Rajoutez à ça un Porte bien médiocre qui réserve ses bonnes vannes pour une plus grande audience...
En somme : la facilité, le confort, la peur d'en faire trop, de ne plus avoir d'invités (déjà qu'il y en a si peu d'intéressants...) etc.
Bref, je n'apprends rien, je me fais chier, et on dirait que je ne suis pas le seul.
Je ne t'en veux pas Daniel, moi-même, je suis une grosse feignasse de chômeur au rsa qui vieillit aussi...
Mais les débats inutiles et si consensuels, c'est sans moi...
Pour ce qui est d'EELV (pendant que je suis là), je pense qu'il n'y a rien à attendre d'un parti composé depuis son origine de guignols opportunistes dont le spectre des "convictions" s'étale en gros du FdG à l'UMP. A croire qu'ils sont dans ce parti parce qu'ils n'ont pas trouvé leur place ailleurs...
Dommage, un parti EELV "intelligent" (pour faire simple) au sein du FdG, ça aurait eu de la gueule.
De toute façon, quand on voit les traîtres (communistes) que le FdG se trimbale, on se dit que ce n'est pas la peine d'en rajouter.
On n'est donc pas prêt d'en sortir avec cette politique toujours plus à droite, forte avec les faibles et faible avec les puissants, bien au contraire.
Règle n° 1 : effectuez un retour radical à l’adolescence. Peu importe votre âge ou votre statut, vous n’êtes plus une femme, vous êtes une « fille ». Prenez donc exemple sur Roselyne Bachelot, que ses 67 balais et ses trois ministères n’ont pas empêchée de redevenir une « fille » dans la bande de D8.
Règle n°2 : organisez une « soirée filles » avec vos copines devant la télé. Vous n’êtes pas obligées de vous faire les ongles ou de vous posez des bigoudis (c’est sérieux quand même, faut pas déconner), mais prévoyez au moins un peu de malbouffe. Comme Bridget Jones avec son Ben & Jerry’s, il faut bien se lâcher un peu, et puis vous êtes avec des personnes de confiance, qui n’iront pas raconter que vous avez fait une entorse à votre régime salade.
Règle n°3 : Là, comme ça d’un coup, vous avez une idée. Vous vous jetez un regard complice : nous les filles, on se comprend sans paroles (ça s’appelle l’intuition féminine). Alors, vous vous asseyez en tailleur sur le canapé, vous papotez un peu avec vos copines en rigolant, et ça y est : votre projet est lancé.
Trêve de plaisanteries. C’est à dessein que je force le trait ; il n’en reste pas moins que la petite mise en scène du clip est saturée de clichés. Le fait que l’équipe soit composée de femmes est immédiatement souligné à grands coups de stéréotypes.
Étrangement, les créatrices du site se sentent obligées de se justifier, presque de s’excuser, de n’être que des « filles ». Judith Bernard s’empresse de préciser qu’elles ne l’ont surtout pas fait exprès. Tant de féminité d’un coup, c’est suspect : il faut rassurer l’internaute, nous, on n’est pas comme ces « pétasses » qui, suprême horreur, se maquillent. Bref, pour être prise au sérieux, il faut se démarquer du stéréotype de la féminité stigmatisante. Quitte à renforcer ainsi les représentations dominantes.
Mais Judith Bernard tombe de Charybde en Scylla. Certes, on n’est pas des « pétasses », autrement dit, on n’est pas trop féminines. Mais aussitôt se fait sentir le danger du soupçon inverse : peut-être ne le sont-elles pas assez ? Après la « pétasse », il faut donc éloigner une seconde figure repoussoir : la féministe. Bon, les féministes c’est comme les ours polaires, c’est bien qu’il en reste quelques unes, mais c’est pas notre affaire. D’ailleurs, n’allez surtout pas nous reprocher de n’interviewer que des hommes blancs, nous, on s’en fiche de tout ça, on veut seulement des gens qui ont des choses à dire.
A mon sens, ce dernier positionnement interroge tout particulièrement, en ce qu’il révèle un manque singulier de conscience politique. Comment se fait-il qu’à aucun moment les créatrices du site n’aient réfléchi au fait qu’elles n’avaient interviewé que des hommes blancs ? Faut-il en conclure que les femmes et les Noirs n’ont rien à dire ?
Pour un site qui prétend décrypter la culture, il me semble qu’il y aurait pourtant urgence à interroger l’absence des femmes des cercles d’influence et de pouvoir. Pour mémoire, il n’y avait qu’une seule réalisatrice dans la sélection officielle du festival de Cannes en 2013, et aucune dans les nominés aux Césars pour la catégorie « meilleur réalisateur » de cette année. Seules onze femmes ont obtenu le prix Goncourt depuis sa création, en… 1903. On peut faire le même constat dans tous les domaines de l’art et de la culture. Les mécanismes qui conduisent à leur exclusion ne méritent-ils pas d’être interrogés, au même titre que ceux qui régissent la sélection des films et leur financement ?
En effet, il ne s’agit pas seulement de représentativité. Aujourd’hui encore, être noir ou blanc, être femme ou homme implique une expérience de vie radicalement différente dans nos sociétés. Tout discours est socialement situé ; il est illusoire de croire que l’on peut extraire l’individu de ses déterminants sociaux pour en dégager une parole singulière, à portée universelle. Donner la parole aux dominé-e-s, c’est aussi bousculer les rapports de pouvoir, c’est mettre en question l’hégémonie de la vision du monde des dominants. Loin du "politiquement correct", c'est ainsi qu'émerge au contraire une parole subversive.
Si l’équipe d’Hors-série ne se saisit pas rapidement de ce questionnement, je suis au regret de dire qu’elle aura échoué dans son ambition. Prétendant porter une parole différente, elle n’aura fait que perpétuer celle des dominants, qui sature déjà l’espace médiatique. En somme, c’est ce qu’on pourrait appeler, pour en revenir au maquillage, un changement cosmétique.
Pour Hors Série, on a tourné des pilotes avec les personnes qui ont accepté - ce qui est assez cool - de nous consacrer deux ou trois heures sans aucune assurance que ça sorte un jour quelque part (puisque le site Hors Série, pour l'instant, et plus encore quand on a tourné nos pilotes) il n'existe pas. Alors le critère, c'était juste : la personne est-elle assez cool pour consentir à ça (en plus du fait qu'elle a un propos fort et une oeuvre solide) ? Et sur ce formidable échantillon sur quoi vous croyez pouvoir juger notre positionnement (trois interviews), oui, il n'y a eu que des hommes. Et blancs. Sur cet échantillon, d'ailleurs, au moins 33% de pédé : ça compte comment, dans vos statistiques ?
Pour le positionnement du teaser, c'est parce qu'on trouvait rigolo, et rare, de se retrouver entre filles, avec un gars tout de même mais pas sur le devant de la scène, qu'on a joué le clin d'oeil vers la musique de Drôle de dames - mal(e) nous en a pris : ce trait d'humour est manifestement incompréhensible (serait-ce qu'il est inconcevable que des filles aient de l'humour, et qu'elles puissent s'amuser de certains clichés, y compris sexistes ?).
Je m'énerve, là, mais c'est parce que j'ai déjà répondu à de pareilles interpellations sur le site d'Ulule. Interpellations à chaque fois copieusement développées, et faiblement argumentées.
Je ne me reconnais pas dans le féminisme androphobe, ni victimaire, ni dans celui qui fait des comptes, des statistiques, des quotas. Et Hors-série n'a pas vocation à réparer les inégalités de représentation par genre ou par couleur de peau dans les médias dominants ; ce n'est pas notre projet, pas notre ambition. Alors non, nous n'aurons pas échoué si nous n'accomplissons pas VOTRE ambition, manifestement orientée vers cette réparation. Créez votre propre site, s'il vous paraît urgent d'y pourvoir.
YES !!!
(j'avais pas le courage !)
gamma
Mais peut-être qu'être agacé peut aussi être considéré comme le but d'un entretien, hein, je ne suis pas forcément contre. À voir...
Bien à vous,
Lucas
J'ai pas eu envie de voir Nabe dans un dans le texte, mais au moins je sais que contrairement a la télépoubelle, on va lui donner de la contradiction, les asinautes et maintenant les horssériesnautes sont suffisament intelligents pour faire la part des choses non ?
Ensuite, vous dites que l'échantillon n'est pas suffisant pour juger. Mais si j'en crois la page de présentation de votre site, on passe de trois à cinq hommes blancs : https://drfhlmcehrc34.cloudfront.net/cache/4a/c2/4ac25464803f7b2a2f7706f8c2370303.png
Les autres noms évoqués pendant l'émission ne divergent pas de cette ligne (Chris Esquerre, Jacques Bouveresse...)
Je ne dis pas que vous ne devriez pas les interviewer, mais franchement, on finit par se demander comment vous les sélectionnez. Mon hypothèse est que vous avez pris des gens qui jouissent déjà d'une certaine reconnaissance dans leur milieu, et que vous aboutissez donc, mécaniquement, à reproduire les mécanismes de domination qui sont à l'oeuvre dans ces champs. Mais bon, apparemment chez Hors-série on n'aime pas trop se poser de questions, alors disons que "c'est le hasard".
Votre antiféminisme affiché (bravo pour l'accumulation de poncifs sur les féministes "androphobes" et "victimaires", by the way) ne laisse rien présager de bon pour la suite ; vous pourriez n'interroger que des mecs pendant un an, je n'ai pas l'impression que ça vous poserait un problème. Votre ambition, si j'ai bien compris, consiste à donner la parole à "des gens qu'on n'entend jamais ailleurs." Or, on entend finalement toujours les mêmes. Votre anticonformiste n'est que de posture ; en gros, ce que vous faites, c'est du mainstream intello. Au fond, Hors-série n'est pas si différent des médias que vous abhorrez tant.
Alors, non, je n'ai aucunement l'intention de créer mon site, mais il me semble que j'ai tout de même le droit de donner mon avis sur ce que j'aimerais voir dans les médias, à savoir des points de vue VRAIMENT différents, et des journalistes qui ne reproduisent pas les clichés sexistes. "Vous n'aimez pas Monsanto ? Vous n'avez qu'à cultiver votre maïs !" Ouch, touché.
Par contre zenon, je crois que vous cherchez trop loin, ce teaser est un produit sans imagination, sans intelligence, c'est juste un re-sucé de stereotype, ca ne veut pas dire grand chose.... sauf qu'ils ont opté pour une communication "large spectre", la facilité, parce que malgré toutes les critiques, analyses a la con des medias de la pub de l'art etc.... c'est quand meme le monde dominant avec ses codes patriarcales, marchand and co qui parle le plus aux gens et aussi apparemment pour attirer un public averti critique aux penchants intellectuello-artistique.
Notre projet est de construire (avec des gens qui ont une oeuvre et un propos) des entretiens approfondis qui assument une forme de radicalité (aller au bout, au delà des tabous de la parole institutionnalisée par les médias, aller aux racines - étymologie de la radicalité). C'est la qualité de l'entretien qui fait la spécificité, non pas les personnes interviewées.
La critique m'intéresse quand elle est ajustée. Votre position n'est pas "critique", parce qu'elle n'est pas ajustée : elle consiste à disqualifier notre proposition parce qu'elle n'est pas conforme à vos aspirations, à votre prisme de lecture - et c'est exactement, oui, ce qui me fatigue avec cette sorte de féminisme, prisme exclusif et aveuglant qui vous fait mal entendre et mal comprendre les objets que vous jugez, qui ne sont que des prétextes au déploiement de votre interprétation - qui devient une doctrine sourde à ce dont elle prétend parler. Votre réaction ici en est parfaitement symptômatique.
http://www.arretsurimages.net/chroniques/2014-03-14/On-vous-attend-sur-Hors-Serie-id6610
Faudrait savoir...
Visiblement, l'invisibilité des femmes ne fait pas partie des "tabous de la parole institutionnalisée par les médias" que vous comptez remettre en question. Car eux non plus, ça n'est pas leur "projet" ; résultat, seulement 20% de femmes dans les expert-e-s. Apparemment, ça ne vous dérange pas de reproduire les mêmes schémas. On a le droit de critiquer quand ce sont les méchants médias mainstream, mais pas quand c'est le gentil site alternatif intello-subversif ?
Notre projet est de construire (avec des gens qui ont une oeuvre et un propos) des entretiens approfondis qui assument une forme de radicalité [...]. C'est la qualité de l'entretien qui fait la spécificité, non pas les personnes interviewées.
Vous n'êtes pas disposée à vous interroger sur le choix de vos invités. Mais peut-être le fait que vous n'ayez invité que des hommes explique-t-il aussi la surreprésentation d'un discours (très répandu au demeurant) sur le déclin de la virilité, et la vraie femme qui n'existe plus ma brave dame, bref, un discours réactionnaire, androcentré et viriliste, sans qu'aucune contradiction ou presque n'y soit apportée. Vous allez me répondre que vous avez justement pointé le machisme de Chevallier ; mais c'est en usant d'euphémismes en vous excusant de faire de la "provocation" ! Quelle "radicalité" !
L'argument selon lequel la personne de l'interviewé ne détermine pas la spécificité de l'entretien n'est pas pertinent. À travers les choix que vous avez opérés se dessine une ligne politique, que vous n'aviez sans doute pas préméditée, mais qui est bel et bien là. Vous m'accusez, à demi-mot, d'être doctrinaire ; mais tout le monde à une idéologie, qu'elle soit explicite ou non, revendiquée ou non. Votre antiféminisme est au moins aussi idéologique que l'est mon féminisme, il joue un rôle dans la façon dont vous choisissez vos invités, dont vous conduisez vos entretiens. De même, les propos de vos interviewés sont en relation avec leur vision du monde (qui semble d'ailleurs relativement réac, au moins en ce qui concerne Wilms et Chevallier).
Aussi, plutôt que d'employer l'argument ad hominem et de me renvoyer à mon "aveuglement", à mes soi-disant "fantasmes", vous pourriez peut-être répondre à cette simple question, que je vous pose depuis le début : comment sélectionnez-vous vos invités ? Sur quels critères ? Parce que visiblement, ces critères n'ont pour l'instant fait émerger que des personnes qui possèdent les caractéristiques des dominants, et des discours sur le "c'était mieux avant".
Comment nous sélectionnons nos invités : je vous réponds pour qu'on en finisse : au coup par coup. Sans critère préétabli. En fonction du coup de coeur (pour un texte secouant, fort et discutable, s'agissant de Dans le texte) ; de la pertinence sur la question (Guiraudie s'est exprimé sur la convention collective, il est positionné politiquement, il aura quelque chose à dire sur les ressources matérielles du cinéma) ; du regard et du talent (André Wilms a les deux, et c'est par ailleurs un camarade de Maja, plus susceptible d'accepter).
Nos critères sont la promesse d'une bonne émission. C'est tout. Ça n'exclut évidemment pas les femmes (il y en aura), mais ça n'impose pas de s'intéresser prioritairement ou plus spécifiquement à elles.
Version Schneidermann : "On aimerait faire un site rien qu'à nous, dans le site. Sans critique de medias. [...] Enfin, disons sans trop de critique de media. Sans lien évident à l'actu. Avec de longs entretiens, fouillés, sur tous les aspects de la vie culturelle. Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs."
Version Ulule : "Hors-Série est un site autonome, avec sa propre ligne éditoriale : ici, ni l'actu ni le décryptage média ne sont au coeur de nos préoccupations. Nous voulons rencontrer des artistes, des penseurs, des chercheurs, et nous donner le temps de construire avec eux un dialogue approfondi, loin du babil promotionnel et des clashes circonstanciels."
Alors, certes, sur Ulule ne figure pas cette mention à des "gens qu'on n'entend jamais ailleurs", mais reconnaissez que la proximité entre les deux est susceptible d'induire les abonnés en erreur. Merci donc d'informer au plus vite Daniel Schneidermann qu'il raconte n'importe quoi.
En ce qui concerne les critères, vous ne m'avez pas répondu pour Chris Esquerre, Jacques Bouveresse, Noël Herpe, Bruce Begout, autres invités évoqués sur Ulule et dans l'émission. Mais puisque visiblement vous préférez disqualifier votre interlocutrice à grands coups d'arguments d'autorité et de petites phrases hautaines plutôt que de répondre sur le fond, il vaut sans doute mieux briser là que de poursuivre un dialogue stérile.
Je retiens tout de même que sur sept personnes que vous avez jugées "intéressantes" ne se trouve pas une seule femme, et j'en conclus que non seulement les femmes ne sont pas votre priorité, mais que vous ne les jugez pas capables de vous intéresser. Si vraiment vous sélectionniez uniquement sur le "propos", il y en aurait bien eu une ou deux dans le lot (d'ailleurs, le "propos" en question n'a pas grand intérêt, du moins pour ce que laissent entrevoir les patchwork, mais c'est là, pour le coup, un jugement purement personnel).
Le propos que vous avez privilégié semble se situer dans une certaine nostalgie — pour ne pas dire dans la réaction. La nouveauté qu'est censé apporter Hors-série me laisse donc dubitative ; malgré le travail sur la forme, le fond n'est pas très différent du langage convenu que l'on peut déjà entendre un peu partout dans les médias, ou au café du commerce. Aussi insatisfaisantes soient-elles, vos réponses auront au moins eu le mérite de me convaincre que non, décidément, je ne m'abonnerai pas à votre site.
C'est sûr, plus misogyne que Judith y'a pas. D'ailleurs, j'ai entendu dire qu'elle vérifie elle même si l'interlocuteur a bien une bite et une paire de couilles avant de commencer tout interview !
Il vous suffit de regarder la "vieille" expérience de la "poupée blanche" sur youtube pour vous en convaincre.
Concernant vos propres croyances, je vous conseil ce site, proposé par l'université d'Harvard qui vous permettra de concfronter vos croyances sur vos croyances ^^
ICI
Dire que je me suis tapé toute la prose précédente pour arriver là dessus et ouvrir les yeux sur l'ineptie de ce que vous dites. Vous rendez vous compte que ce type de raisonnement va à l'encontre de la logique élémentaire ? Concevez vous que de se retrouver en face de quelqu'un avec un marteau qui vous explique que votre hibiscus ressemble furieusement à un clou et que celui ci sera un échec si on ne lui met pas un bon coup sur la tête au plus vite, ce soit... légèrement pénible ?
C'était purement ludique et fictionnel ? Heu...
Sinon, il faut bien avouer que la présentation de Hors-série pour l'instant visible affiche plus un côté "cool-branchouille-Canal +" que celui de la radicalité.
Bien entendu, il reste à écouter les entretiens dans la longueur pour juger plus en profondeur (plus radicalement ?) du contenu, et il faut parier que bien des entretiens seront passionnants.
Mais, pour l'instant, entre l'univers entre-aperçu dans la présentation à coup de "ludique et de fictionnel" qui offre un ton plutôt en vogue (France Inter, Canal +, Libération, Elle...) d'une part, et la volonté proclamée de faire dans le radical d'autre part, on est en droit d'y ressentir un certain hiatus (en attendant d'en voir davantage).
La radicalité, c'est une excellente chose, mais ça veut dire aussi une exigence énorme de la part de ceux qui en attendent, de la radicalité. La radicalité, c'est aller aux racines de ce qui fait la domination masculine, par exemple, jusque dans votre propre fonctionnement.
Par exemple également, dans les propos de la personne (j'ai oublié son nom) interrogée par Maja Neskovic. D'une part : "maintenant le cinéma c'est envahit par les bourgeois (négatif), alors qu'avant le cinéma c'était des forains (=populaire) (positif)" ; d'autre part : "bah de toute façon maintenant on n'est plus que dans de l'entertainment (négatif)".
Bon : problème posé, que faisaient les forains, sinon de l'entertainment - du spectacle d'amusement ? Les forains ne faisaient a priori pas du Rivette ou du Godard...
Alors, les questions radicales, il y en aurait des tonnes à poser rien qu'à partir de ces deux affirmations accolées (quels différence entre le spectacle d'amusement d'hier et celui d'aujourd'hui ? C'est quoi, la bourgeoisie ? C'est quoi, le populaire ? Peut-on de manière indifférenciée valoriser le populaire, dénigrer la bourgeoisie ? Quelle est la part d'idées reçues qu'on peut se faire sur ces catégories ? etc.).
Tel quel, l'extrait de l'entretien laisse très en manque... de radicalité !
Bref, annoncer de la radicalité, ça rend très exigeant sur le résultat. C'est pourquoi, fatalement, il faut vous attendre à des réactions comme celle de Zeno, qui finalement vous prend au jeu : "vous voulez être radicale ? Ok, hé ben allons-y...".
Et la forme, ce n'est pas à vous que je vais apprendre qu'elle fait corps avec le fond. Par conséquent, la forme de la présentation actuelle peut (enfin - va -) influencer la perception du fond à venir !
"Des extraits de nos premières émissions ; non pas un "best of", mais trois patchworks. Un "best of" ce serait dire que le "meilleur" tient dans le bref, alors que, vous le savez, nous visons la qualité de dialogue et de pensée qui naît des longs entretiens - longueur impossible à rendre ici. Mais des patchworks, c'est un exercice de style rigolo auquel on s'est plu à se livrer : articuler ensemble les propos des personnalités que nous avons reçues séparément, dans chacun des pilotes que nous avons tournés, les tricoter ensemble et faire apparaître des convergences inopinées, c'est une chouette expérience qu'on a un immense plaisir à partager avec vous aujourd'hui.
Au delà des différences de personnalités et de concepts d'émission - ces trois patchworks combinent un Dans le texte, un Aux sources et un Aux ressources - ce qui ressort de l'expérience est la singularité de notre proposition : nous offrons à nos invités un espace où ils peuvent tenir des propos incroyablement libres sur le cadre - le cadre économique, le cadre idéologique, le cadre médiatique - dans lequel ils travaillent et s'expriment d'habitude. Hors-Série apparaît alors comme le formidable outil d'une sortie du cadre qui permet enfin de le discuter, de le dénoncer, et d'ouvrir des pistes pour le réinventer. On avait dit "pas de promo, pas de blabla" : vous verrez qu'on ne vous a pas trimballés !"
(mais en fait, ça sert à rien d'expliquer, je crois).
Parce que pourtant, regardez : "un exercice de style rigolo", "une chouette expérience" : du ludique, du rigolo - ça donne un ton, qui n'est pas celui de la radicalité, ni celui de la sortie du cadre (c'est, encore une fois, un ton très actuel).
Un hiatus, donc, à partir duquel il est difficile de démêler, depuis notre côté à nous du miroir, ce qui n'est que du fond, que de la forme, ce qui est réellement significatif du projet, de ce qui ne l'est pas, etc.
L'autre option dont nous disposions pour communiquer sur le futur site, c'était de balancer une seule émission, dans la longueur : ça n'allait pas non plus, parce que ça ne représentait pas la pluralité de notre offre (plusieurs intervieweuses, plusieurs concepts d'émissions). D'où le choix que nous avons fait - qui nous revient ici comme un boomerang, mais je m'y attendais un peu de la part des @sinautes.
Ha, là là là : si c'est pas ludique et rigolo, c'est que c'est un esprit sérieux chiant.
Or, cette opposition ludique/chiant, sérieux/rigolo, c'est tellement une vision des choses plein cadre des médias mainstream, pour un site que se veut hors-cadre... qu'il n'y a plus qu'à croiser les doigts que ce plein cadre ne soit qu'une question de forme.
(note : l'humour et le ludique peuvent être des choses très différentes.)
Bien sûr que j'extrapole sûrement et que je juge sur des secondes de paroles mises bout à bout, mais on parle bien de quelque chose qui est censé laisser une "impression d'ensemble", or on en sort avec un goût rance qui ressemble beaucoup trop à notre époque ; on se dit que ce sera une vision de la culture qui se trompe de radicalité, qui croit être impertinente alors qu'elle refuse encore et toujours les vrais combats esthétiques, philosophiques et politiques. Et c'est pour ça que ça donne envie d'attendre les autres invités avant de s'abonner.
(Résumé de ce post : je ne comprends absolument pas le choix de démarrer par ces entretiens-là !)
Et vous finissez par lâcher : qui nous revient ici comme un boomerang, mais je m'y attendais un peu de la part des @sinautes....
Non, mais alloooo
Laisser dire et bien faire, Judith ? On irait voir non pas pour se prouver que vous avez mal mis que monde votre bébé ou bien au contraire, mais par intérêt naturel... Tandis que là, ça devient lourd :(
Par ailleurs, je vois bien le piège où je tombe à chaque fois : n'étant ni d'accord, ni dans le mépris, je me laisse attraper dans d'interminables arguties, et pour finir, c'est la lassitude, voire le dégoût (des forums, oui, en général : j'en ai déjà parlé) qui me font m'éloigner du forum avec le sentiment d'un immense gâchis. Nous arrivons ici à ce point critique où ça commence à dégoûter tout le monde... Comme à chaque fois.
Quant à la "quantité de femmes" que vous dites avoir reçues sur @si, j'ai compté rapidement pour vérifier. Si j'ai bien compté, vous avez animé 46 émissions, et avez reçu une femme dans 13 d'entre elles (et encore, parfois avec un homme). Soit environ 28%. Vous avez donc reçu plus de 70% d'hommes. C'est donc davantage ce que j'appellerais "recevoir quantité d'hommes"...
Je revendique ça y compris contre certaines femmes promptes à occuper la place, contestée aux hommes donc potentiellement libre, de maître à penser et à agir.
Qu'on nous fiche un peu la paix, à nous les femmes (et fichons nous la paix entre nous). Trop dénudées ou trop couvertes, trop féministes ou pas assez, mères dévouées donc abusives et castratrices ou mères dénaturées, négligentes donc castratrices, dominées ou dominatrices, entreprenantes ou suiveuses, de toutes façons vous ferez mal. Alors?
Faites ce que vous voulez, [s]les filles[/s] mesdames.
Et pourtant je dois dire que je préfère, Maya, Laure et Judith à Daniel.
Non pas parce qu'elles sont des femmes mais parce que j'apprécie leur justesse journalistique!
Et je déplore qu'elles ne soient plus associées à l'émission phare et doivent faire une émission "à elles" pour pouvoir exister. (pas de commentaires svp ;-) ).
Et j'ai bien vu que Daniel essaie d'y mettre son nez (de temps en temps dit-il).
On reconnait bien là la patte de l'Homme qui veut toujours plus et tout superviser voire contrôler! (bon j'exagère ils ne sont pas tous comme ça;d'ailleurs j'en connais un ou... un ...)
Mais Daniel n'a pas tous les défauts puisque c'est son bébé quand même ! (je parle d'@si Judith. Grrr tout de suite monter dans les tours. nan nan nan).
Bon j'arrête car notre prose doit bien être fade face à toute la richesse littéraire!
Merci pourtant d'avoir eu la gentillesse de répondre aux @sinautes. C'est respectueux et respectable (dans le sens que je vous respecte pour cela aussi.) ...Grr c'est chiant cette langue qui oblige de devoir préciser pour éviter le malentendu; ce qui cocasse pour un texte d'être malentendu. Quoi? j'aime bien les digressions. Pas vous? Moi oui! :-p)
Je ne partage pas votre analyse sur le fait que chaque femme est féministe à sa manière ; si, effectivement, je pense que chaque femme, et chaque dominé de façon générale, développe des stratégies de résistance à la domination, je pense qu'être féministe implique a minima la conscience et la reconnaissance des rapports de pouvoir de genre, ainsi que la volonté de les combattre au nom d'une émancipation collective. Vous constaterez que cette définition est suffisamment large pour inclure de nombreuses opinions et formes d'action différentes.
À mon sens, donc, Judith Bernard n'est pas féministe, puisqu'elle refuse même de s'interroger sur la surreprésentation des hommes dans ses invités. Je ne parle pas de ce qu'il convient de faire ou pas, mais seulement de constater que, comme dans les médias traditionnels, ce sont toujours les hommes qui ont davantage la parole, et de s'interroger sur les mécanismes qui y ont conduit (ils peuvent être nombreux, et ne relèvent pas nécessairement d'une discrimination directe). De même que dans une réunion, par exemple, on peut souvent constater que les hommes occupent l'essentiel du temps de parole, et qu'il est alors important de s'y arrêter pour comprendre pourquoi.
Je n'attendais donc pas d'Hors-série qu'il soit un site féministe ou anticolonialiste, mais simplement qu'il s'y exerce une certaine vigilance quand à la perpétuation des formes de domination.
En ce qui concerne les clichés sexistes que j'ai relevés, il ne s'agit pas ici de dire à une femme comment elle doit diriger sa vie (je ne sais pas ce que fait Judith Bernard de sa vie privée, et ça ne me regarde pas), mais d'analyser des représentations. Le pouvoir des médias vient de leur capacité à organiser les différentes représentations (de genre, entre autres) qui existent dans la société, et de leur donner sens. Ce que je voulais montrer, c'est comment le paratexte autour du lancement du site définissait une "bonne féminité" à travers deux figures repoussoir, la "pétasse" et la "féministe". Ma critique visait donc un discours, et le fait que ce discours émane d'une femme ne doit pas à mon sens oblitérer sa dimension stigmatisante pour les femmes qui ne correspondent pas à cette norme de féminité.
En tant que femme, je me suis sentie visée par ce discours (pas tant parce que je me reconnais dans la figure de la "féministe" que parce qu'il impose une vision normative de la féminité de façon générale). Il m'a d'autant plus dérangée qu'il vient d'une femme très diplômée, qui jouit donc de nombreux capitaux symboliques et culturels (dont sa présence dans un média). En Judith Bernard, j'ai donc vu une femme qui possède une position dominante par rapport à d'autres femmes, et c'est en cela que je me suis autorisée à critiquer sa position.
Remarquons, au passage, que la figure de la "pétasse" (souvent appelée "pouffe") sert souvent à stigmatiser une forme de féminité vue comme populaire. Le positionnement de genre n'est alors pas très éloigné d'un positionnement de classe...
C'est peut-être désagréable à entendre, les critiques c'est rarement plaisant, mais c'est totalement justifié.
C'est pour les personnes que l'on respecte que l'on a de grands espoirs et de grandes exigences, pour les autres (les imbéciles) on ne s'embarasse pas à leur faire des reproches, ils ne comprendraient pas... :D
mensonge ! la preuve en video :D http://www.remixito.fr/tv-cinema/scene-culte/shining/capitaine-capitaine.html
ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve ce goût immodéré de la destruction.
Là, j'ai sursauté un peu...
On dirait qu'@si est a court d'idee...
Vers 30 minutes, les deux balancent l'un après l'autre "je suis pour que ce gouvernement réussisse, il n'y a que l'opposition et l'extrême gauche pour souhaiter son échec"
Réussir quoi, alors là s'il vous plaît n'entrons pas dans des détails qui n'intéressent personne, n'est-ce pas !
Il me semble que la volonté du gouvernement est clairement énoncée, et en voulant qu'il réussisse vous comprenez ce que souhaitent finalement ces guignols !
Encore des puceaux de l'esprit ! Allez, aux suivants de ces messieurs !
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Je fus souscripteur dès le premier jour, c'est dire si j'ai hâte que vous mettiez les gaz, mais de deux choses l'une :
- soit vous avez "oublié" de citer Rafik dans ce court entretien, et là, je porte plainte
- soit sa présence n'est plus d'actualité (donc, pas de mention)... et c'est vraiment décevant.
Renseignez nous, renseignez-moi ! Ne nous laissez pas comme çaaaaa !
De gros poutous à vous.
A.
Et pour sûr! Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets...
Sans changement, en ratifiant le Traité Européen tel quel, avec les objectifs irréalisables de réductions des déficits publics scellés dans les pactes de responsabilité et de solidarité, je ne vois pas comment, pratico-pratiquement, on peut s'en sortir, à part faire "des débats" (dans le vide) comme le propose cet invité, qui si je ne m'abuse - légère digression - gère une commune sous perfusion financière de l'Etat et que, comme toujours, on pense réussir à réformer localement et préparer les esprits, en réclamant surtout la participation solidaire du contribuable national! Mais bien sûr... Vive le débat d'idées!
L'émission avec François Chevalier ( que je ne connaissais pas) j'ai vraiment hâte!