Viols de Mazan : la presse découvre ce qu'est un violeur
Avait-on besoin de rappeler que les violeurs sont des gens ordinaires ? Apparemment, pour les médias, oui.
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la Depeche du Midi s. ' emeut, s' horrifie de ses viols, mais se réjouit du retour des 2 rugbymens accusés de viol .... Mais, bon. c ' était une Argentine, apreés tout .....
Ah c'est sûr, cette histoire casse le mythe de l'étranger violeur !
Et le traitement sur Cnews ?
D'une manière générale, la Presse découvre toujours, avec retard , la monstruosité de la réalité .
Ainsi, elle ne fait qu'entrevoir que Not' Président violente , avec obstination, nos institutions.
On est toujours surpris quand ces vi(...)
Derniers commentaires
A propos, j'ai des nouvelles toutes fraîches d'un de nos islamistes préférés, le serial violeur Tariq Ramadan.
Il vient d'être reconnu coupable de viol et de contrainte sexuelle à Genève. L'acquittement prononcé en première instance a été annulé et il est condamné (à 3 ans de prison dont douze mois ferme) pour avoir fait subir une nuit d'horreur à une admiratrice dans la chambre d'un hôtel genevois. Mais l'affaire peut être encore portée (en appel) devant le tribunal fédéral (d'après Le Temps).
En fait, ayant lu l'article initial du Monde qui racontait cette histoire il y a quelques mois, j'étais resté choqué par "l'industrialisation" de ce viol et le côté sordide décrit (RDV loin de chez lui, les personnes qui venait ne savaient pas où elles étaient, le mari présentait cela comme des envies de sa femme). L'affaire étant extraordinaire, c'est dans ce sens où le côté gens ordinaires surprend. Il y a peu d'article dont j'ai eu du mal à aller au bout, cet article du Monde à l'époque en fait partie. Hélas, cet histoire n'aidera pas à la reconnaissance de ce qu'est un violeur, car la présentation que je vois ressemble maintenant à une présentation à la sauce "serial killer" avec surtout l'accent mis sur le mari.
Il n'y a que moi que ça choque qu'Emile Daraï soit mis dans le même sac.
J'entends qu'il est visé par des plaintes de ses patientes pour agression sexuelle en raison de l'absence de demande de consentement pour les examens ou pour examens brutaux mais de là à l'associer à des pervers sexuels....
Bonjour à toutes,
Ici, même colère froide qui transparaît du texte d'Alizée Vincent.
Je me demande jusqu'à quand les commandos de coupeuses de couilles ne sillonneront pas nos rues et nos chemins.
Trés bon article. Merci. Je vote pour qu’il puisse être lu par le plus grand nombre
Oui, oh combien OUI !
En parler aux femmes autour de soi, cela ouvre les yeux sur la réalité. Écouter. Entendre. C’est salutaire, pour comprendre les jeux de séduction et leurs implications des deux côtés de la danse. Et contrairement à ce que pense le commun des mortels masculins, c’est une démarche riche, très riche, immensément riche d’enseignements !
Ah, et sinon : y a-t-il un seul accusé qui a d’abord parlé à la femme avant de… ? Non. Aucun n’a eu le consentement direct. Voilà.Monsieur-tout-le-monde n'est heureusement pas un violeur. Monsieur-tout-le-monde n'est pas un bourreau pervers. Le violeur, qu'il soit dentiste ou chômeur, boute-en-train ou taiseux, français depuis douze générations ou sans papiers, de droite ou de gauche, musclé ou filiforme, père de famille ou sans progéniture, intelligent ou con comme un balai, beau gosse ou laideron, est un pervers.
Les "hommes ordinaires" ne sont pas violeurs. Les violeurs font semblant d'être des "hommes ordinaires".
Il me semble plus équitable de voir les choses ainsi.
pendant ce temps, un autre féminicide
« Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise brûlée par son compagnon, est décédée des suites de ses brûlures, a annoncé jeudi le président du comité olympique ougandais. Quatre jours auparavant, un homme présenté comme son compagnon l'avait aspergée d'essence et immolée par le feu devant son domicile en présence des deux filles de l'athlète, dans l'ouest du Kenya. »
Source : France 24
Quand la fiction politico-médiatique qui veut que le "violeur type" soit un migrant-pas-de-chez-nous qui viole dans la rue s"écrase contre le mur de la réalité, celle et ceux qui ont fabriqué ou propagé cette fiction font les étonné-e-s.
Merci pour cet article. D'autant que je me rends compte que je n'y avais même pas fait attention !
On s'éloigne de la critique des médias, mais pas des violences faites aux femmes. Article horrible sur Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/international/050924/la-marathonienne-ougandaise-rebecca-cheptegei-brulee-vive-par-son-compagnon-est-decedee
ou on trouve notamment ceci :
À leur retour de l’église, il l’a arrosée d’essence et a mis le feu sous les yeux de ses enfants, deux fillettes âgées de 9 et 11 ans, selon le quotidien kényan The Standard. Le rapport de police les a présentés comme « un couple qui avait constamment des disputes familiales ».
Il faut saluer le courage de cette femme qui renonce au huis-clos pour que ces violeurs "bien sous tous rapports" soient bien visibles. Et que cette évidence, "les violeurs sont des gens ordinaires" s'impose finalement à nous.
On le savait bien, pourtant! la chanson d'Aznavour "Le petit bois de trousse chemise" raconte un viol romantique et banal, le "héros" s'étonne même de l'ingratitude de la fille "T'as fait ta valise, t'es jamais revenue".
1962!
Pour avoir parlé de la banalité du mal, Hannah Arendt présente au procès du criminel nazi Eichmann, dû faire face a la vindicte de tous y compris de la communauté juive. Oui. un criminel, un violeur, n'ont pas de visage particulier mais ils ont tous en commun un manque pathologique d'empathie https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Adolf_Eichmann
Ce ne sont pas des "Monsieur tout le monde". "Monsieur-tout-le-monde’ ne viole pas, ne s’inscrit pas sur internet pour chercher une proie, n'accepte pas de suivre à la lettre les exigences d’un probable criminel, etc…
J'ai entendu à la radio que les avocats de certains inculpés contestaient la qualification de viol.
Parce que, invités par une ordure (et contre paiement ?) vous vous "épanchez" sur et dans une femme inconsciente, ce n'est pas du viol ?
Sans doute ont-ils fait ce qu'ils ont fait à l'insu de leur plein gré.
Profil type d'un violeur étranger : pauvre, musulman, noir ou arabe
Profil type d'un violeur français : pauvre, moche, handicapé
En dehors de ces catégories, point de violeur !
Mais des femmes coupables de ne pas assouvir les besoins des hommes.
Signé : Anne-Thaïs du Tertre
Coup de gueule salutaire…merci !
Et sinon, le RN n'a pas repris l'info ?
Il doit bien y avoir un basané dans le lot... il faut bien faire vivre la peur de l'immigration ma bonne dame !
Sinon très fine la "caricature" de Charlie Hebdo. Quelle bande de minables!
le mari de la marathonienne immolée est-il normal? la presse ougandaise parle de différent commercial! sa renommée internationale devait lui rapporter de quoi exciter la jalousie de son ex!
le violentometre de la mairie de Paris devrait être enseigné dans les écoles
Ben oui il voulait récupérer l'argent pour mener la belle vie et arroser ses maîtresses. Tandis que la femme avec ses gains a construit une maison pour sa famille.
Rappel efficace et qui fait du bien. Si ce n'était cette certitude (dans le chapeau de l'article ou dans certains commentaires) de croire que seul les médias pensent que les violeurs ne sont pas des gens "normaux". On aimerait bien croire que tout le monde sait cela mais ce n'est pas le cas
C'est un grand classique, pour ceux chargés de nous informer, que de découvrir régulièrement des choses que chacun sait. La fonction de rappel n'est pas totalement négligeable, notamment auprès des plus jeunes, mais ça permet surtout d'éviter de s'interroger au-delà du fait (qui fait diversion évidemment), de remplir l'espace, temps ou copie, et d'essayer (et réussir bien souvent hélas) d'abrutir un peu plus, en les divertissant, ceux qui cherchent ou croient s'informer.
Quelle catastrophe de constater que des outils qui pourraient faire progresser l'humanité sont détournés et contribuent à la faire régresser.
Et les journaleux découvriront que la confiance envers eux s'effondre... et ils se demanderont pourquoi... et ce ne sera jamais de leur responsabilité... et ça repartira... les Argentines ne sont pas sérieuses... et un Français vaut a-priori plus qu'un non-Français... et vive le sport... etc
Quelle époque désespérante!
Merci Alizée Vincent pour cet article et remettre en perspective le traitement plus que dérangeant du traitement par les journalistes des violences sexuelles et sexistes. Ce serait tellement bien si c'était l'arabe du coin, l'étranger, un inconnu, un marginal mais surtout pas quelqu'un de célèbre, bien mis de sa personne.
Florence Pourcel a raison d'être en colère.
Ce fut la même couverture médiatique il y a quelques temps pour les viols de rue dont 80% seraient commis par des étrangers, bien montés en épingles par Marion Maréchal et coll. Quand on sait que par rapport au nombre de viols commis ceux qui concernent la rue sont bien inférieurs à ceux commis dans l'entourage de la femme agressée cela relativise ce chiffre sans toutefois le nier bien sûr.
Encore Merci Madame
D'une manière générale, la Presse découvre toujours, avec retard , la monstruosité de la réalité .
Ainsi, elle ne fait qu'entrevoir que Not' Président violente , avec obstination, nos institutions.
On est toujours surpris quand ces violences sont perpétrées par un homme bien éduqué, d'une classe sociale tellement "irréprochable " et " respectable ", un grand technicien de la " Phynance ".
Le niveau est effrayant. On leur dit à ces personnes que statistiquement parlant, une personne à plus de risques de se faire violer, agresser et autres, par une personne de son entourage.
Le pire, ces gens qui viennent de milieux aisés, oseraient-ils prétendre qu'il n'y a pas de violences dans leur milieu? Non et je peux en témoigner. La différence est la loi du silence. Dans les milieux aisés, on se tait très facilement tout en faisant la leçon aux classes moins aisés. Nombre de fois où j'ai entendu des femmes de mon milieu dire à leurs "bonnes" de quitter leur mari et de ne pas se laisser faire alors que les mêmes étaient battues mais ne partaient pas (elles voyaient d'abord leur compte en banque).
Par contre, j'ai lu dans un article du Monde que la victime de cette affaire voulait garder l'anonymat, d'où l'initiale du nom pour désigner le mari. Or dans votre article, vous donnez le nom de la plaignante... y a pas un petit problème ?
Ah c'est sûr, cette histoire casse le mythe de l'étranger violeur !
Et le traitement sur Cnews ?
un seul désaccord, le doute devrait jouer pour les rugbymens mais cet article est un efficace rappel.
la Depeche du Midi s. ' emeut, s' horrifie de ses viols, mais se réjouit du retour des 2 rugbymens accusés de viol .... Mais, bon. c ' était une Argentine, apreés tout .....