et les obsessions racistes d'un joli village à ruelles et à venelles, du Sud de la France : tel est le sujet apparent de "L'Arabe", de Antoine Audouard.
Mais seulement apparent.
Car à écouter soigneusement Audouard, cuisiné comme il se doit par Judith et Hubert, l'angle se décale légèrement. Et le roman apparait moins comme une dénonciation du racisme, que comme un cri d'épouvante de l'auteur devant sa propre complaisance, et la nôtre, autant que nous sommes, face aux discours racistes.
Face au racisme, regrette Audouard, "la rhétorique humaniste est une rhétorique faible. Le roman est une réponse de faible". Si faible, vraiment ? "Sarkozy comm...
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