Foot et racisme : et ce fut le "negru" de trop
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Je sens que Pascal Praud va avoir un avis très modéré sur la question...
Daniel, j'ai vraiment du mal dans cette histoire. D'abord parce que l'on part de l'idée que c'est une insulte de décrire la personne comme noire. Il va donc falloir dire au CRAN de changer de nom et à James Brown de changer le titre de sa chanson .
En(...)
Mais ces petits mots font tellement de bien ! Si seulement "les petits mots"de tous ceux qui ne sont rien étaient aussi médiatisés, mais merci à eux de l'avoir fait !
Derniers commentaires
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Les conséquences de l'organisation de compétitions sportives au Qatar :
A la remise des prix de la finale du championnat du monde des clubs (de foot) au Qatar, qui vient de s'achever, le président de la FIFA a demandé aux femmes de l'équipe arbitrale de ne pas ennuyer le cheikh et d'éviter les contacts...
Rappelons que la Coupe du Monde 2022 aura lieu dans ce pays d'arriérés.
Une citation de Prévert (encore? Oui, encore!) pourrait résumer notre débat:
"Qu'est-ce que ça peut faire que je lutte pour la mauvaise cause, puisque je suis de bonne foi? - Et qu'est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi, puisque c'est pour la bonne cause?"
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En revanche Griezmann qui met fin à son contrat avec Huawei a plus de panache que cette comédie footeuse hypocrite.
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Je serais curieux de savoir ce qu'il serait passé s'il y avait eu du public. Est-ce qu'on aurait pu entendre l'arbitre ? Est-ce que les joueurs auraient finalement continué à jouer pour le public qui s'est déplacé ? Est-ce que le public aurait pris parti pour le corps arbitral ?
Daniel, j'ai vraiment du mal dans cette histoire. D'abord parce que l'on part de l'idée que c'est une insulte de décrire la personne comme noire. Il va donc falloir dire au CRAN de changer de nom et à James Brown de changer le titre de sa chanson .
Ensuite, parce que cela ressemble en pire à l'épisode qui a lancé le balance ton porc. Encore dans cette histoire, il y avait à la base de la drague lourde, cela pouvait se concevoir (mais les conséquences pour l'accusé ont été bien supérieures à la gravité des faits). Là, cela part semble-t-il d'une mauvaise compréhension (negru-négro) transformée en mauvaise foi pour éviter l'expulsion (justifiée ou pas, je ne suis pas à la place des arbitres pour juger).
Enfin, si je fais comme vous et que je cherche les antécédents des déclarants, alors je vais voir la page Wikipédia de Demba Ba et je vois qu'il a soutenu des personnes qui ne sont pas nettes non plus.
Au final, cet incident me met vraiment mal à l'aise et les réactions des journalistes parisiens, des joueurs sur-payés me fait plus une impression de bal des faux-culs : le racisme existe dans le foot, c'est net et c'est institutionnel.
- du club de foot aux supporters ouvertement raciste
- du sélectionneur qui fait du racisme sans s'en rendre compte
- des supporters qui partent en vrille et ne comprennent pas ce qui dérange et j'ai la flemme de chercher les nombreuses fois où les cris de singe ou autres cris racistes ont été proféré
Tout cela existe et je ne les ai jamais vu bouger un petit doigt de pied. Etrangement, là, sans supporter et sans le risque économique de la sortie du terrain, on réagit pour rien.
Là, on a quelqu'un qui s'apprête à recevoir une sanction et qui s'appuie sur sa mauvaise compréhension suivi de sa mauvaise foi pour lancer un scandale mondial? Tous les petits fachos en herbe ne rêve que d'un incident comme celui-là pour nous ressortir le racisme anti-blanc lorsqu'un blanc sera traité de blanc. Dans un procès médiatique comme celui-là, qui doit être instruit, il serait bon d'avoir des bases même pas plus solides, simplement solides.
Sans vouloir justifier qui que ce soit, n'est-ce pas disproportionné ? Comment dit-on noir en roumain et comment aurait-il du dire ? Christine Kelly sur Cnews fait la caution racialisée d'Eric Zemmour condamné pour provocation à la haine raciale tous les soirs de 19 heures à 20 heures. N'est-ce pas pire ? Il y a comme un sentiment de l'hôpital qui se fout de la charité. La racisme sur les stades, chez les ploucs (en somme) c'est pas bien. Mais sur les chaînes de télé, chez les bourges, c'est convenable...
Les joueurs portent un numéro sur leur maillot. L'arbitre connaît leur numéro et leur nom. Donc il nomme le joueur, il ne le décrit pas.
Ce n'était pas un joueur dont il parlait mais d'un entraineur, donc pas du numéro sur lui. Mauvaise réponse.
Oups. Vous avez raison.
Je n'y connais rien en foot.
Aidez-moi.
L'arbitre (un professionnel ?) signalait un entraîneur (un professionnel ?). L'un et l'autre figurent dans les équipes, les personnels, les participants, les "staffs" ?
Ce que j'essaie de dire, c'est que l'on peut nommer les gens (dans de nombreux contextes, particulièrement contextes professionnels).
Je ne pense pas qu'il ait appris par coeur en arrivant tout le staff de chaque équipe pour pouvoir le décrire.
Bonsoir AlanV,
Je ne cherche ni le conflit ni la polémique.
Je crois que vous vouliez dire "nommer", plutôt que "décrire" tout le staff.
Je ne sais pas à quel point c'est complexe dans le milieu du foot.
J'en reviens à mon 1er commentaire ; je signifiais, très simplement et modestement, que l'on peut éviter (dans un contexte professionnel) de décrire physiquement une personne, en signifiant sobrement et précisément son rôle.
Effectivement, je voulais dire nommer. Je ne suis pas spécialiste du foot, je vois juste que l'équipe qui est autour est assez nombreuse et qu'il paraît difficile à des arbitres d'apprendre toutes les staffs des équipes qu'ils vont arbitrer
Pour le contexte, ici il pouvait le désigner du doigt, à par cela je vois mal comment il aurait pu le faire autrement. Mais si la personne avait été le seul blond et grand, cela aurait été mal de le décrire comme le grand blond avec une chaussure noire? (oui, ce genre de blague dénote et marque mon âge)
Je partage l'avis d'AlanV.
Ce n'était pas un joueur qu'il cherchait à désigner à un tiers, mais une personne sur la touche qu'il ne connaissait pas mais qui était, a priori, trop bruyante. Seul noir au milieu de blancs. Il a dit très exactement (d'après la traduction du reportage): "Ce gars, le noir" en désignant du doigt le groupe de personnes dont il était à distance.
Honnêtement, comment auriez-vous désigné cette personne dans un même cas de figure ? Et comment auriez-vous désigné une personne dans la situation inverse, un seul blanc dans un groupe de noirs ? Cela ne vous arrive peut-être pas souvent mais ici, en Guyane, cela arrive et on l'aurait désigné exactement comme cela ("ce gars, le blanc", en créole probablement), de façon tout à fait pragmatique.
Je suis atterrée par l'unanimité des réactions qualifiant de raciste, voire d'insulte raciste, cette banale mention. Surtout quand on sait que la première réaction, celle de la personne désignée et supposément bruyante, est basée sur un quiproquo de langue negru(noir)/négro.
Ma mère (une noire ;-) trouve que ce genre de réaction de la part des personnes noires au sujet du qualificatif "noir" dénote un complexe de leur couleur de peau.
Moi, dans ce climat généralisé de bienpensance à outrance, j'en arrive à avoir peur de faire part de mon opinion...
Moi, dans ce climat généralisé de bienpensance à outrance, j'en arrive à avoir peur de faire part de mon opinion...
Quel "climat généralisé de bienpensance" ? La pensée dominante, celle qui s'exprime à longueur de journée dans les média, c'est la pensée raciste. Les anti-racistes sont très peu représentés dans les média.
Non, simplement la tendance à donner un sens négatif à des termes dénués de connotation.
Définition de l'adjectif noir extraite du site Larousse, qui ne va pas tarder à devoir changer d'exemple :
- "Se dit de la couleur la plus foncée, due à l'absence ou à l'absorption totale des rayons lumineux, par opposition au blanc et aux autres couleurs ; qui a cette couleur : Cheveux noirs.
- Relatif aux Noirs : C'est un chanteur noir."
Cela devient anxiogène de devoir utiliser des périphrases à tout bout de champ pour remplacer les termes décrétés connotés.
Par exemple, on n'utilise plus le terme l'Homme ou les Hommes (avec un grand H) pour désigner l'être humain, on doit dire "les femmes et les hommes". Yann Barthès s'est encore fait reprendre avant-hier à ce sujet alors que tout le monde avait compris ce qu'il disait, il a du le préciser: "avec un grand H, je voulais dire", comme si le contexte de son intervention n'avait pas suffit à faire comprendre sa pensée.
Personne ne donne un sens négatif au mot noir.
Et personnellement, j'utilise toujours le terme l'Homme ou les Hommes pour désigner l'être humain, je n'ai jamais eu la moindre remarque à ce sujet.
Peut-être que la réalité n'est pas exactement conforme à ce que vous dites.
"Peut-être que la réalité n'est pas exactement conforme à ce que vous dites. "
De même quand vous dites que ce que je dis n'est peut-être pas conforme à la réalité. C'est votre sentiment, basé sur le fait que vous n'avez pas remarqué ce que, moi, je remarque. Dans un sens comme dans l'autre, c'est subjectif.
En revanche, l'exemple que je prends de Yann Barthès qui s'est fait reprendre par son invité très récemment est un fait très facilement vérifiable.
Bien sur, un exemple ne prouve rien, mais faites y dorénavant attention, peut-être le remarquerez-vous également.
Si ce sont des choses qui peuvent être remarquées, s'il y a des faits vérifiables, on n'est pas dans le registre du "sentiment" ou du subjectif.
Vous parlez de "la tendance à donner un sens négatif à des termes dénués de connotation. " et pour illustrer cette tendance ("les termes décrétés connotés") vous prenez l'exemple de l'adjectif "noir".
-> je vous fais alors remarquer que personne ne dit que "noir" est connoté, pas plus que "blanc" d'ailleurs. En revanche "jaune" pour désigner les asiatiques est fortement connoté, mais cette connotation négative fait consensus je crois.
Il y a donc deux possibilités:
1) soit c'est juste votre exemple qui était mauvais, et vous allez me donner un au moins autre exemple pertinent
2) soit votre description de la situation "climat généralisé de bienpensance à outrance" ne correspond pas à la réalité.
Et puisque vous m'invitez à remarquer certaines choses, je vous invite à constater que les racistes, ceux qui dénoncent la "bien pensance" sont beaucoup plus présents médiatiquement que les anti-racistes.
Bien sur, un exemple ne prouve rien,
Par contre, un contre-exemple suffit à démolir quelque chose qui est présentée comme une vérité générale. Vous dites : on n'utilise plus le terme l'Homme ou les Hommes (avec un grand H) pour désigner l'être humain, on doit dire "les femmes et les hommes".
Je vous réponds que j'utilise toujours ce terme, ce qui contredit votre affirmation(1 seul exemple suffit pour cela). CQFD
No comment...
Pas de soucis. Cela dit, la prochaine fois, réflechissez un peu plus avant de vous plaindre d'un soit-disant "climat généralisé de bienpensance à outrance", merci.
Quelle fatuité !
Même pas capable de comprendre quand il faut s"arrêter.
Mon "no comment" était une façon polie de mettre un terme à un échange qui ne menait à rien face à un interlocuteur qui n'échange pas mais qui se noie dans une démonstration sans sujet et dont il est très fier ("CQFD") !
Et bien non, il faut qu'il en rajoute...
De nous de 2, je ne sais pas lequel doit le plus réfléchir avant de parler et surtout d'agresser les gens. "Merci".
Tristan Le Gall est un exemple de ce qui peut empêcher les gens de s'exprimer lorsqu'ils sont à contre-courant. Mais je suis d'accord avec vous, il y a eu moins d'interlocuteurs de ce type que je ne le craignais. Au revoir.
Je ne vous empêche pas de parler, je vous demande de justifier vos affirmations. Et vous prenez ça comme une agression ?
Quand vous parlez de "climat généralisé de bienpensance", je vous fais remarquer que c'est au contraire les racistes qui sont présents médiatiquement, pas les anti-racistes. Chose qui est aisément vérifiable en regardant qui sont les personnes présentes dans les grands média, surtout aux heures de grandes écoutes.
Vous affirmez ensuite des choses (sur l'usage du mot noir, ou sur le non-usage de l'expression "droit de l'Homme") que j'ai pris la peine de réfuter logiquement.
Et puisque je suis poli et ouvert au dialogue, je vous ai invité à me donner d'autres exemples pour me soutenir votre affirmation initiale. Si vous n'avez aucun argument à donner, oui, il serait bon de questionner vos certitudes.
Le baizuo a toujours raison, sûr de sa supériorité morale, car il traque la mauvaise intention, le péché dans chaque mot de son interlocuteur afin de l'amoindrir et l'agonir de vergogne, sous couvert de "défendre les opprimés"; de manière amusante il commet ainsi constamment ce qu'il dénonce, semant la crainte, la honte et le mépris de soi, verrouillant la parole et proclamant partout le "crime de pensée" orwellien.
Le baizuo, ce nouvel intégriste religieux me met dans une colère noire (ah ah).
Pauvre chou. Vous êtes tellement censuré qu'on ne vous laisse pas écrire le moindre argument sensé, et vous devez vous borner à répéter les expressions toutes faites.
Vite, élevons une statue à la gloire d'Emmanuel Florac, martyr de la cause raciste. Elle sera à la hauteur de sa grande érudition: 15mm de haut, pas plus.
Votre ironie tombe à plat, je répondais pour Kerstine qui n'en peut mais .
Vous donnez des leçons d'antiracisme à une personne noire, vous lui expliquez que son opinion ne vaut rien puisqu'elle est en désaccord avec vous sur ce qui constitue "le vrai racisme" et "le vrai antiracisme". La seule ironie du baizuo, encore une fois, est qu'il pratique sans cesse ce qu'il prétend dénoncer.
Je ne donnerais pas plus mon opinion, parce que je tiens à rester poli. Allez salut, au plaisir surtout de ne jamais vous croiser à nouveau.
> Je ne donne pas des "leçons d'antiracisme" je demande à ce que les gens apportent des arguments pour justifier leurs affirmations.
> La validité d'une opinion dépend de la force des arguments qui la soutiennent, c'est tout.
> Je ne connais pas la couleur de peau de mes interlocuteurs et je n'en ai rien à faire.
Bref, votre degré de compréhension est à la mesure de votre politesse et de votre capacité à apprécier l'ironie: tous trois sont abyssaux.
"Je ne connais pas la couleur de peau de mes interlocuteurs et je n'en ai rien à faire."
C'est assez paradoxal puisque vous vous revendiquez de l'anti-racisme "intersectionnel" qui adore faire la distinction entre les "racisés" et les "autres".
"racisés" c'est simplement ceux qui subissent le racisme, ça n'indique rien en soit de leur couleur de peau, c'est un phénomène social. Par exemple les Roms sont souvent des blanc racisés.
Oui, bien sûr, aucune indication sur la couleur de la peau. Evidemment que non ! C'est comme la lutte contre les séparatismes, évidemment qu'on pense tous aux savoyards. Bien sûr !
Vous dites que les roms sont blancs. Alors excusez-moi de chipoter un chouilla, mais les roms sont un petit peu basanés quand même, non ? Au départ, les roms sont originaires d'Inde. Il se trouve des indiens avec la peau extrêmement foncée (plutôt tamouls) et il s'en trouve avec la peau beaucoup plus claire (plutôt musulmans). Peau claire, mais pas blanc non plus. Pareil pour les roms.
Votre tentative de catégoriser les roms comme blanc, est une basse manoeuvre pour faire croire que "racisés" est un concept inclusif, ce qu'il pourrait éventuellement être de manière théorique, mais en pratique...
"Vous dites que les roms sont blancs. Alors excusez-moi de chipoter un chouilla, mais les roms sont un petit peu basanés quand même, non ?"
Evidement, c'est d'ailleur pour ça qu'ils peuvent être la cible de racisme. Ce n'est pas les antiracistes qui ont décidé que le racisme tomberait sur les gens qui ont une apparence bien reconaissable, bien qu'il y ait eu de relatifs contre-exemple avec les juifs ou les irlandais, la reconnaissance pouvant passer par le biais des codes sociaux.
"mais en pratique... "
En pratique ce sont les basanées qui subissent le racisme systémique basé sur l'apparence, vous ne voulez pas qu'on nome cette évidence? Vous voulez qu'on utilise les cathégories dérivant de la classification raciste? Africain? Arabe? Type chinois? Caucasien pour les non racisé? Franchement je ne voit pas comment on peu défendre cette approche quand ont peu définir les gens subissant un phénomène à partir de ce phénomène lui même.
Parce-que discriminé existait déjà, fait consensus, et marche même mieux que racisé.
Le problème c'est que "discriminé" amalgame des gens dont la discrimination se fait sur la base de leur apparence, de leur séxualté ou de leur classe sociale. En identifiant tout de cette manière on en arrive à l'absurdité de voiloir régler les antagonistes de classes en fesant discuter les gens entre eux, et donc de ne s'attaquer qu'aux problèmes de représentation et non aux problèmes de répartition des patrimoines et des revenus. C'est vraiment une solution imaginé par des libéraux américain très "woke".
Ah ben si c'est imaginé par des libéraux très "woke" qui en plus sont américains, c'est que ça doit être une sacrément mauvaise idée.
Plus sérieusement, si les Darden, France 2 ou Dany Boon mettent en scène des pauvres dans leurs téléfilms, ça ne va pas me déranger. Et ça ne risque pas non plus d'étancher ma soif de répartition des richesses.
Ce n'est pas de ça qu'on parle justement, mais de résumer la question des classes sociales à seulement de l'incomprehension. Le discours grinçant des Darden c'est déjà hors limites.
La question des classes sociale est différente du racisme et un terme aussi englobant que "discrimiation", si il est seul, est très dépolitisant.
Qui vous parle de n'aborder la lutte des classes que par la discrimination ? Vous cherchez un slogan de pub court et efficace ou quoi ? Par ailleurs discrimination et incompréhension ne sont absolument pas synonymes.
Je me fout des slogants, je constate tout simplement que ça donne ce résultat aux US et qu'importer les aveuglements des US me parrait une connerie.
Je sais très bien que ces deux mots ne sont pas synonyme, mais englober les discriminations en se refusant à les spécifier, comme avec "racisé" par exemple, facilite la pirouette des libéraux de traiter la lutte des classe de la même manière que le racisme, en ignorant délibérément le fait qu'un patrimoine est une construction sociale, contrairement à la pigmentation.
J'ai bien compris que vous ne souscriviez pas au point de vu libéral, mais ça ne change rien au fait qu'il me parrait sensé de promouvoir un vocabulaire qui permet d'isoler leurs hypocrisies.
Je ne suis pas sûr de vous suivre là. Quel est le vocabulaire que vous, Alexis Robert, souhaiteriez promouvoir ?
L'existence d'un mot qui englobe toutes les personnes subissant le racisme sans pour autant englober aussi toutes les personnes subissants les autres discriminations.
Affligeant de sectarisme, de communautarisme et de clientélisme. Toutes mes félicitations : vous êtes parfaitement dans l’air du temps !
Nomer correctement les chose c'est du sectarisme? On supprime le mot "femme" de notre vocabulaire pour être bien universel quand on parle de discrimination? "Handicapé" est aussi un mot sectaire? "Homosexuel" aussi? Après tout "discriminé" suffit pour tout ça, si on suit votre logique.
Pour le moment je ne vois aucune raison à votre position, ça ne me parait qu'être uniquement un rejet dogmatique.
Dans racisé, il y a noir, arabe et musulman. Et sont exclus les femmes, les handicapés, et les pédés. C'est pour ça que c'est sectaire. Et je vais vous apprendre un truc : on peut tout autant être raciste que racisé.
Question subsidiaire : dans l'article sur google, https://www.arretsurimages.net/articles/google-circulez-ia-rien-a-voir il est question d'une femme "racisée". C'est écrit noir sur blanc, et c'est sur arrêt sur image. Pouvez-vous, s'il vous plait, me dire le sens, dans le contexte de l'article, du mot "racisée" dans "femme racisée". ?
C'est pour ça que ce mot n'a pas de sens, déjà pas celui que vous pensez qu'il ait.
Si vous voulez nommez correctement les choses, il existe des mots précis comme antisémitisme, xénophobie, racisme, homophobie, islamophobie. Si vous voulez nommer le rejet d'autrui par l'une des ces haines, vous avez des mots comme discriminer qui englobent toutes les haines.
Je ne vois aucunement l'intérêt d'un mot qui ne s'occupe que des noirs, des arabes et des musulmans.
Ce que veux dire racisé? Voilà la définition, et tous les autres sources serieuses vous donnerons la même, et c'est bien celle qui donne le sens que j'y ai mis. Et c'est bien évidement la définition de l'article sur la chercheuse virée de google. En simplifié, quelqu'un dont le groupe est vicime de racisme dans la société où il vie. L'article sur le terme montre aussi que ce mots a ses mésusages et ses débats, évidement.
Maitenant je vais vous faire remarquer ce que vous avez loupé dans notre échange, avec un petit tableau à double colones.
Phénomènes social. / Population subissant le phénomène social.
- antisémitisme / - juifs
- xénophobie / - étrangers
- racisme / - XXXXXXXXX
- homophobie / - homosexuels
- islamophobie / - musulmans
- discrimination / - discriminé
- validisme / - handicapées
- patriarcat / - femmes
Maintenant mettez vous-même un mot à la place de "XXXXXXXXX" qui ait du sens, et qui ne soit pas une collection de termes qui ferait fort-peu universel, après tout il ne faut pas être sectaire, non?
"Je ne vois aucunement l'intérêt d'un mot qui ne s'occupe que des noirs, des arabes et des musulmans."
On dirait que les asiatiques français ont eu raison de manifester en 2016, visibmlement on les oublis toujours beaucoup. Et ce n'est qu'un exemple.
"Et je vais vous apprendre un truc : on peut tout autant être raciste que racisé."
Vu que le mot "racisé" n'a aucune raison d'exister sans racistes, c'est l'évidence même, et comme c'est d'ailleur ce que je dis depuis le début, je ne vois vraiment pas pourquoi vous me dites ça, à moins de m'avoir lu, de loin, en diagonale et par temps de brouillard.