Grande coalition : avant l'heure, c'est pas l'heure !
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Alors, si je comprends bien ce qui se passe dans la tête de la plupart des gens censés nous décrypter un peu froidement les choses, je parle de vous, Daniel, entre autres: Et de 1) Mélechon, le père fondateur de la LFI 22 % en 2022, est un pote(...)
" la grande coalition"
Suicide assuré. Vingt ans que l'on nous demande de faire barrage à l'extrême droite. Pour quel résultat.
Quand va t'on s'attaquer enfin aux causes. Un néolibéralisme débridé qui met sur la touche les petites gens. Comme par(...)
"Je sais bien que LFI est intransigeante, et ce n’est pas peu de l’écrire, tellement depuis des années j’en lis sa prose sur les divers fils de commentaires, ici comme sur Mediapart, par exemple. "
Et heureusement qu'elle est intransigeante . Pas envi(...)
Derniers commentaires
Et au Royaume Uni, Keir Starmer rafle la mise après des années de coutaillerie dans le dos
Trouvé sur france 24, avec le bandeau qui va bien...bordellà a bien dit qu'il ne voudrait pas gouverner s'il n'a pas la majorité absolue?
Et honte à ensemble qui s'en sort finalement mieux, ayant trahi tout ce qu'il était possible de trahir, avec l'aval de la crapule macron qui savait très bien ce qu'il faisait.
Bon, tout n'est pas acquis, puisse le NFP avoir le plus de députés possible...
Entre un blocage institutionnel et une coalition qui permettrait de détricoter les plus grosses injustices macroniennes, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup d’hésitations a gauche. la seule chose qui pourrait empêcher cette coalition ca ne sera probablement pas le grand ecart programmatique mais plutôt les egos des politiques craignant pour leur destin présidentiel en 2027.
Et puis il y a ceux qui espèrent que le blocage débouchera sur une situation insurrectionnelle, le problème c'est qu'avec un RN aussi haut il est pas sur que la piece retombe du bon cote.
une chose est certaine, si apres quelques semaines ou mois une solution n'est pas trouvée entre la gauche et les liberaux l’opinion publique bien aidée par les medias les tiendra pour responsables de l'instabilité institutionnelle et le RN n'aura qu'a surfer sur la vague pour se présenter en champion de la démocratie en appelant "aux raisonnables" a faire un gouvernement d'union nationale avec eux.
les postures radicales c'est sympa et c'est tout a fait normal avant les résultats. on en reparle donc la semaine prochaine.
Après avoir écouté Tondelier hier soir, ma conclusion serait plutôt qu'elle est exactement dans le même état d'esprit que DS, à considérer à moitié que la recherche d'un accord avec les autres forces non RN (ou au moins une partie de) sera probable du fait de la situation, à souhaiter qu'elle demeure sur une ligne clairement de gauche et à ne pas vouloir se positionner plus exactement avant les résultats.
Je ne vois pas tellement d'où elle chercherait à se positionner "avant l'heure" sur cette ligne, quand elle n'en parle, avec plein de réserves, que soumise à des questions (ultra) répétées de journalistes, et surtout pour dire que l'important est la politique à mener.Enfin pour ce qui est de Ruffin je ne sais pas s'il est très habile de s'avancer beaucoup plus loin avant le moindre résultat (bon il a peut être pas envie d'attendre les siens, qui risquent de le priver de pas mal d'influence s'il n'est pas réélu).
J’ai cru comprendre, il y a deux ans, que DS était appelé à voter dans la même circonscription que moi (la 11e de Paris). Je trouve ce matin dans ma boîte à lettres un tract exposant, je cite, “10 raisons de voter” pour la députée sortante Modem (qui, soit dit en passant, n’a pas voté la loi Darmanin…), opposée à une candidate PS-NFP – soit, je cite encore, la candidature “de la gauche ralliée à Jean-Luc Mélenchon incarnée par une membre de l’équipe d’Anne Hidalgo”.
Quarté de tête de ces “raisons” : 1) “contre l’alliance dominée par Jean-Luc Mélenchon” ; 2) “contre un programme LFI” ; 3) “Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre” ; 4) “contre les ambiguïtés coupables de LFI”… et, en avant-dernier, 9) “contre les projets d’Anne Hidalgo”.
"Toi, je taimais. Maintenant je t'aime plus. Toi, tu vis. Toi, tu meurs". On ditait VRAIMENT un gamin capricieux qui joue aux Playmobils. Notre démocratie, c'est ton bac à jouets qui sers à te défouler de ta mauvaise journée à la crèche (quand tu t'es fait virer du Monde).
Pour ce que ça vaut, dans ma circo, j'ai le choix entre une Horizon, et un Rn.
J'irai voté, le bulletin sera horizon, mais j'ecrirais au marqueur, NI NI.
Je suis gentil, mais qu'on me chie dans la bouche à longueur de temps depuis des mois, et encore cette semaine, non merci.
Je ne comprends pas pourquoi c'est un sujet, personne n'en veut, c'est dit de façon plus ou moins feutrée mais ça veut du non clair à des refus plus polis. Aucun des partis concernés n'en veut, alors pourquoi en parler ?
Pour que ce soit clair, je trouve dommage que déjà Tondelier parle d'une union avec des macroniste. C'est d'autant plus bizarre pour moi que niveau idées je me sens plus proche de LFI.
Mais dans ces idées y a la 6ème république, la proportionnelle. Si cette réforme passait, les pratiques politiques devraient changer, les partis s'allier, discuter.
Avec les 3 blocs, nous n'echapperons pas à cela, de fait. Et je me dis que c'est une occasion. La gauche, ma gauche de cœur, est faible. Si on doit penser 5ème, on ne sera pas au pouvoir avant longtemps. Et puis après, nous gagnerons, ferons des réformes avec le risque de voir tout supprimé ensuite.
Vient peut-être maintenant un autre temps, différent, un temps où la gauche progresse doucement. Une alliance avec les macronistes ? Je m'en fous des alliances, ce que je veux, ce sont des progrès sociaux, un retour des libertés, l'écologie en ligne de mire. La gauche ne fera pas tout ce qu'elle veut ? Elle pourra peut-être montrer qu'on peut gouverner autrement, inventer d'autres façons de gouverner et gagner des voix, de l'espace politique. Pour ça, la gauche doit esster la gauche, et ne pas compromettre l'essentiel tout en acceptant que tout son programme ne soit pas réalisé. Et là, on passerait peut-être d'un cycle d'alternance et d'opposition à une lente infusion des idées de gauche. Utopique au temps de Bollore ? A t on le choix ? La gauche a souvent un problème avec la pureté. Mais la politique c'est mettre les mains dans le cambouis et se salir. Se salir pour réparer notre pays.
Vertus de l’antifascisme ou comment la gauche a retrouvé sa voix
"Si, en dépit d’une adversité inédite, les porte-parole de la gauche semblent aujourd’hui à la hauteur de leur tâche, c’est surtout parce qu’au soir du 30 juin, ils ont pleinement assumé que l’antifascisme était leur combat. Reste à comprendre pourquoi la menace dont le FN/RN est le nom – et qui ne date pourtant pas d’hier – a tant tardé à susciter ce ressaisissement.[...]
Encore intact à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le mythe du « fâché pas facho » s’est pourtant dissipé au lendemain du premier tour des législatives. En prévision de sa probable victoire, Jordan Bardella avait veillé à rassurer les milieux d’affaires, annonçant successivement qu’il s’abstiendrait d’abroger la réforme des retraites, qu’il maintiendrait la TVA sur les produits de première nécessité et qu’il reportait sine die son projet de taxe sur la richesse mobilière. Or, on le sait, ces revirements ne lui ont pas coûté une seule voix. "
Michel Feher
Tellement d’accord avec vous ! Un signal d’alarme s’est déclenché dans mon cerveau en entendant Marine Tondelier hier , alors même que je me disais que décidément elle était impec cette fille . Merci en tout cas pour vos analyses qui mettent en mots, en démonstration , en ordre , des ressentis qu’on a souvent du mal à exprimer clairement dans le flot du quotidien .
Je lis les gens de LFI et leurs anathème, et je me dis ces gens pèsent 9 % actuellement, et ils veulent bien un gouvernement d'union qui serait composé de LFI.... tendance Mélenchon. Soit.
Si toutefois les racistes institutionnels ne gagnent pas, ce que j'espère, Marine Tondelier me semble la plus réaliste. Et décidément je me sens très bien en lisant les chroniques de DS.
Tondelier, pour en faire une star social-démocrate genre Glucksmann au féminin, je ne vois pas l’intérêt, pas plus que Ruffin, social-démocrate aussi. Allez m'expliquer le nucléaire façon écolo avec plus ou moins de centrales que l'on ne sait pas démanteler et que l'on ne sait même pas faire fonctionner correctement avec un business plan que ne prend pas en compte l’ensemble des couts de démantèlement et d'enfouissement des déchets. C'est ça le programme de la gauche Tondelier ? en plus de son refus de coalition avec LFI aux Européennes. Et maintenant, elle vient donner des leçons avec des trémolos dans la voix pour un front démocratique, litote de front républicain que Macron nous a vendu depuis 2017. Basta !
Je repost la vidéo pour ceux qui ne l'ont pas vu.
DS découvre la politique sur le tard. C'est pour ça qu'il est aussi versatile. Il a des enflammades. Et puis tout à coup il est rattrapé par certaines réalités.
Cher D.Schneidermann peut-être qu'en lisant la tribune de Dominique Eddé dans le Monde d'aujourd'hui vous comprendrez la position de Marine Tondelier. et de tant d'autre à gauche hors la faction Mélenchon....
Je n'arrive plus à faire "le lecteur, l'auditeur, spectateur, qui cherche à comprendre grâce aux journalistes". Tout part dans tous les sens et ça rebondit par là, rebondit par ci, untel donne un grand coup de pied, moins imprécis tu meurs. Et nous on cherche où ça mène. Et nous on est bringuebalés.
Ce que je voudrais c'est qu'on me rassemble les morceaux. Des idées plus ramassées, concises, pas de développement à la pelle, toujours les conclusions absentes.
Bref je me suis débrouillée seule avec le site résultats.gouv.
Il y a environ 50 ou plus circonscriptions où la gauche n'y est plus au deuxième tour, ou bien n'a rien à espérer, il serait temps de dire aux gens de gauche de se mobiliser et de vraiment faire y barrage au RN dans ces circonscriptions-clés, où les gens qui votent à gauche risque de se démobiliser faute de candidat.
C'est autrement plus crucial qu'au second tour des présidentielles, le barrage, l'impact du coup de volant à gauche que ça donnera est réel, et c'est jouable!
Cela va faire toute la différence si les lr et ens arrive à battre les ciotti et rn dans cette dizaine de circonscriptions.
J'ai compté (même avec une marge d'erreur et je vois pas comment :-), c'est fiable)
- 168 RN élus ou en tête avec plus de 40%, bref en bonne position
- 162 UG élus ou en bonne position pour gagner.
Le match est serré.
Il faut éliminer les RN qui n'ont pas de réserve de voix.
Quand on voit les numéros des départements, on oublie un peu l'idée que le pays se soit fait marabouté par Bolloré & co.
Il faut qu'on puisse tenir à nouveau en respect cette partie raciste (historiquement raciste.. hum), par la répartition des richesses par exemple... ou par des résultats d'élections.
Ils ont encore 3 jours, 3 ! à tenir, et ça a l'air d'être déjà de trop. Ceux qui parlent de front républicain élargi s'illusionnent. On ne construit rien avec des gens qui applaudissent les mains arrachées et les yeux éborgnés. Et je parle pas de l'ED là, je parle du ventre mou de la France apeurée par un projet de redistribution des richesses. Il n'en voudront pas. L'écologie, ils s'en foutent, sinon ça se saurait.
Personne à gauche ne pardonnera une énième trahison. Je sais qu'on a dit "on s'engueulera après". Ben vous savez quoi : on est beaucoup à avoir menti. En fait, moi j'en ai marre qu'on s'engueule, j'aimerais qu'on avance. Si le front populaire s'éclate dès le dimanche au soir pour des raisons style "moi, moi, moi" et n'est pas capable de faire front face à la droite rétrograde et l'extrême droite - avec laquelle trop d'entre eux sont compatible - alors ils ne seront le front de rien, sinon de la dégringolade qui vient.
Pour moi c'est surtout la sortie de Ruffin que je trouve maladroite. Déjà sur la forme, ce n'est pas le moment de négocier un programme de coalition, surtout pas tout seul de son côté, et aussi sur le fond, les 3 mesures qu'il pose sur la table sont vraiment minimalistes et décevantes. Ca viendrait d'Hollande, pourquoi pas, mais de sa part on est vraiment loin de ce qu'on pourrait attendre des résultats du 1er tour, il me semble que le programme du NFP, qui est arrivé loin devant celui de la majorité, est autrement plus ambitieux, ce n'est pas le moment de tout lâcher d'emblée.
Quand on critique la Hongrie, on sait qu'on critique son gouvernement d' extrême droite et on n'est pas accusé d'anti peuple hongrois ou d'anti religion hongroise. Quand on critique Israël, il devrait en être de même : on critique son gouvernement dominé par des radicaux et non le peuple ou sa religion. Non, on devient aussitôt antisémite au plan général. Pour moi, il y a là une manipulation d'opinion que LFI aurait dû expliquer.
Alors, si je comprends bien ce qui se passe dans la tête de la plupart des gens censés nous décrypter un peu froidement les choses, je parle de vous, Daniel, entre autres: Et de 1) Mélechon, le père fondateur de la LFI 22 % en 2022, est un potentiel dictateur qui fait peur parce qu'il parle fort (pardon, dans le langage journaleux, il éructe et invective). Je passe l'étape "antisémitisme" puisqu'il suffit aujourd'hui de ne pas apprécier les falafels pour essuyer un procès en antisémitisme (j'ai si peur que je me gave de falafels halal, parce que je ne trouve pas ici à Corbeil, des falafels casher).
Et de 2) Le vieux a montré des signes clairs de tendance au totalitarisme dictatorial, notamment avec son projet de 6ème république qui prévoit, entre autres choses intéressantes, la révocation des mandats d'élus qui ne respecteraient pas leurs engagements,
Et de 2 bis) autre signe inquiétant, le vieux totalitariste dictatorial aurait structuré son parti (ou mouvement gazeux, genre "mais qui a pété dans la pièce"?) sur des fondations antidémocratiques. La preuve en serait qu'une poignée d'élus députés 2022, dont une ayant officié sur CNews et les autres ayant fomenté le neutralisation totale de la LFI, en pleine campagne de barrage au RN, le disent haut et fort, mais sans éructer ni invectiver (d'apès les médias) et du coup, ouais, on les croit sur la bonne foi de leur très légitime revendication: plus de démocratie que MéchantLon nous dénie.
Et de 3) Surgissement d'une Tondelieur bananée aux élections européennes, mais qui retrouve, oh miracle, un espace d'existence possible au sein du NFP soudainement constitué face à la menace RN. Cette même dame écolo et pour le coup, très verte en politique, se gargarise de taper, de conspuer et de hurler avec les loups de la Macronie contre le vieux dictateur antidémocratique et antisémite Méchantlon.
Et Daniel, comme l'ensemble de ses confrères du Monde ou de Libé, les mêmes qui reprochent à Méchantlon d'incarner un gourou gouroutisant, s'extasient devant l'avènement soudain d'une nouvelle gouroute-Madonne verte, susceptible, selon eux et l'ensemble de leurs confrères des médias main stream, de réaliser à elle seule l'impossible quadrature du cercle. A savoir, s'accointer avec la macronie, les LR et le Modem zombifiés pour dépasser le cadre du NFP et l'élargir à un accord d'Union Nationale (j'adore les deux mots, d'où les majuscules). Tout ça, dans la seule intention de faire barrage au RN (en mode "prenez-nous pour des c...".)
A noter que dans le droit fil de la mouvance wokiste, Tondelier la verte en tout, présente l'avantage d'un passif politique très léger (en gros, elle n'a rien fait qu'on puisse lui reprocher, puisqu'elle n'a rien fait), mais très "affectant". Tondelier pleure. C'est émouvant, une politique qui pleure sur Inter, face au ministre des trous dilatés (je parle de la dette abyssale de la France, bien sûr). A vos petits mouchoirs, messieurs les wokistes qui ne voient pas dans la femme ce qu'ils abhorrent dans l'Homme.
Et voilà que Daniel et ses collègues, qui ne sont pas des robots, ni des novices en analyse politique, s'émeuvent de ces larmes, de ce cris étouffé qui dit toute la douleur d'une femme de gauche écolo à l'idée que le RN nous impose des accords de libre échange que son parti EELV a pourtant lui-même promus et accompagnés. Je dois admettre qu'elle est plus sexy et jolie que MéchantLon. Le physique, faut jamais l'attaquer, mais au final, ça compte (idem pour Autain et Delga).
Mais voilà: tout comme Clémentine Autaine, notre Marine "de gôche verte" Tondelier parle bien. Et surtout, elle n'éructe pas, ne hurle pas comme cette "Ruth Elle Kriait", ni n'invective (deux qualités majeures en politique).
Mais pour dire quoi, qui nous intéresse, sur le fond ? Le barrage au RN à tout prix et à n'importe quel prix ? Au prix de donner renaissance à Renaissance qui n'a eu cesse de faire grimper le RN depuis 2017 ? Au prix d'y intégrer Horizon qui a pour projet de nous boucher tout horizon et toute perspective progressiste en jouant la honteuse carte du ni-ni ? Au prix du retour de Attal qui pioche dans la poche trouée des miséreux pour continuer de néolibéraliser notre modèle social? Et de Darmanin qui s'amuse à nous mutiler dans les manifs?
Encore une fois, je réitère ce que déjà dit ici et ailleurs: le progrramme de l'AEC, qui n'est même pas "révolutionnaire", me convient. C'est pour ce programme que je vote LFI. Et oui, sans MéchantLon, ce programme n'aurait jamais phosphoré. Et oui bis, ce programme dérange, y compris les "de gôche" genre Tondelier, Ruffin, Autain et autres pachydermes PS ou Glucks1 le va-t-en-guerre, tous de centre droit, qui n'en veulent pas, parce que ceux-là poursuivent d'autres objectifs qui sont sans rapport avec le modèle de société que nous, les "gouroutisés du MéchantLon" voulons voir advenir.
Les plus tristement drôle, dans votre "obsession" du jour, Daniel, c'est qu'après nous avoir seriné "problème de gourou" , s'agissant de Mélenchon, vous vous précipitiez à lui trouver un substitut au simple détour d'une bonne punch-line sur Inter qui vous a conduit à subitement promouvoir un autre gourou, qui s'appellerio Tondelier.
Comme quoi, qu'on le veuille ou pas, notre imaginaire commun reste imprégné et structuré par cette idée certes antique, mais toujours active, que toute société hiérarchisée aspire, à tort ou à raison, à etre guidée par une figure capable de fédérer des aspirations communes et à se démarquer des autres secondes-figures en présence qui, naturellement, cherchent, faute de mieux, à lui damer le pion.
Merci quand même, Daniel, d'être redescendu de votre Everest Tondelier, jolie fille, mais pas encore suffisamment armée politiquement pour me faire bêtement bêêêler "baaaaaarage au RN". Pourtant, j'aodre les moutons et tous les capridés, dont je suis.
Bien à vous, respectueusement, dans l'attente de votre prochaine Obsession.
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En vrai, sans majorité du RN, avec donc pas de gouvernement (ou un gouvernement paralysé, ce qui revient au même), C'est un progrès formidable et une vrai victoire pour nous les gens de gauche, c'est la fin de plus de 20 ans de politiques libérales et de destruction des services publiques et des acquis sociaux ! (je suis gentil, j'ai arrêté ma machine à remonter dans le temps aux 35 heures).
Dimanche, sans majorité absolue du RN, je pourrais enfin sortir cette bonne bouteille de mousseux qui attend dans mon frigo depuis 20 ans.
Ouf ! Je commençais à n'en plus pouvoir de ces NFPeople qui empilent les renoncements. Je suis heureux de ne pas être seul à aller voter avec l'espoir au ventre. L'optimisme de la volonté, disait l'autre.
Donc le plan des mélenchonnistes: espérez une majorité absolue de la gauche dimanche prochain.
Problème: ça n'arrivera pas. Les trois scénarios possibles:
1) majorité absolue RN: on est dans la merde totale
2) majorité relative RN: ils s'allient avec LR pour avoir la majorité absolue, et on est à peine moins dans la merde
3) majorité relative NFP: il faudra bien s'allier avec les macronistes.
DS espère encore une majorité absolue pour le NFP. Il doit être le seul.
Dans l'hypothèse optimiste où l'extrême-droite ne l'obtiendrait pas, il faudra bien envisager la coalition des partis républicains, ce qui ne se fera pas sans difficulté, puisque le RN n'apparait pas vraiment comme un ennemi aux yeux de certains droitistes.
je propose manuel Valls comme premier ministre; il rempli toutes les conditions :
Il est présenté comme homme de Gauche par les médias ( et uniquement par eux )
Il fait une politique de Droite ( et bien de Droite )
Il a une mentalité d'extrême droite
et comme la plupart des Français qui vont voter, l'écologie, il n'en a rien à foutre !
c'est l'homme de la situation... ( en plus il en crève d'envie ! )
;-)
Il me semblait que le plan c'était d'élire ces mous du lobe à peu près de gauche et de profiter de la liberté de manifester et du droit de grèves qu'ils nous laisseront (à peu près) pour les forcer à appliquer ces politiques à peu près de gauche. Pas de les élire et puis se remettre devant la télé en espérant qu'ils fasse ce qu'ils ont dit...
Notre 6e République est un régime parlementaire stable : elle rompt avec le présidentialisme et ses dérives monarchiques. Le gouvernement de la 6e République rend réellement des comptes devant le Parlement. Le Parlement est au centre de la vie politique, dans une forme renouvelée : les procédures dites de « votes forcés », qui permettent à l’exécutif de piétiner les représentant·es du peuple élu·es au suffrage universel direct, tels que le 49-3, sont abolies.
Si Bompard arrive à expliquer comment on peut gouverner un pays en 6e republique avec 30% des voix sans faire d'alliances, je suis pres à croire à la sincérité démocratique de LFI. Pour l'instant je reste sceptique de leur honnêteté.
I faut se rappeler que les grandes grèves de 1936 ont eu lieu après l'arrivée de Blum, pas avant.
À bon entendeur…
C'est là le risque, Daniel. Cette "grande coalition" ressemble quand même beaucoup à ce que cherche Macron depuis qu'il n'a plus la majorité absolue à l'assemblée, en 2022. Et on se rend bien compte que ça va se terminer par une déception pour les électeurs de gauche. Une de plus de trop ! On en est déjà là largement à cause des trahisons de la gauche, à cause du virage de la rigueur de Mitterrand en 1983, à cause de "mon projet n'est pas un projet socialiste" de Jospin de 2002, à cause de "mon ennemi c'est le monde de la finance" de Hollande de 2012.
Alors entendons-nous bien, moi aussi j'ai voté Macron au second tour en 2022. Mais il faut urgemment se demander : comment on en sort ? Et je ne parle pas de la gauche, là, je parle de toues les citoyens : quand est-ce que le peuple français pourra enfin voter par conviction pour ce qu'il veut, en le venant advenir quand la majorité le veut, sans se voir sans arrêt trompé, snobé, roulé dans la farine ? Sans injonction à faire barrage, sans appel au vote utile ? Sans coup de poignard dans le dos, sans 49-3 ? Ces sujets sont une pure question d'institutions, comment est-ce que ça peut perdurer ainsi ?
Si la gauche gagne, elle n'a pas le droit d'échouer, ou 2027 va être une catastrophe. Une réforme des institutions est LA priorité. Il est urgent de remettre l'église au milieu du village, en l'occurrence subordonner la volonté des élus à celle du peuple; Le RIC me parait à cet égard un instrument indispensable. RIC pour tout : législatif, abrogatoire, abrogatif, constituant, ratificatoire, suspensif, convocatoire et dissolutif. Il ne faut pas qu'il y ait de domaine où la volonté des Français puisse être négligée. Et il faut que les modifications constitutionnelles passent obligatoirement par un référendum. Il faut les modifications constitutionnelles soient décidées uniquement par le peuple, pas par les politiques.
Ecrit avant l'annonce de la dissolution....
A 64 ans, je vais encore me faire balader sur le thème du barrage, comme-ci les programmes n'avaient plus qu'une seule ligne, faites barrage et ne vous occupez plus de rien.
Depuis l'âge de dix huit ans, je n'ai raté qu'une seule élection dans ma vie, celle où Jospin c'est fait viré. Nous étions en vacances et nous nous sommes culpabilisés comme pas possible.
Depuis, je vote quitte à repousser mes congés et ensuite au deuxième tour, je fais barrage, comme un grand.
Dimanche je ferais encore barrage et le soir, je serais encore une fois furieux, soit d'avoir l'impression de ne pas avoir eu le choix, soit de voir élu un gouvernement que je ne reconnais pas.
Pourtant je les lis les programmes et j'avais toujours l'impression de voter en conscience au premier tour.
Et là je dois avouer que si le pire arrive, je vais me poser la question, est-ce que après tout, ce ne serait pas aux plus jeune de voter maintenant.
A 64 ans, moi aussi j'aimerai prendre ma retraite électorale et laisser les plus jeunes décider de leur avenir, ce qui sommes toutes serait assez logique.
Mais là encore je vais culpabiliser, ne serait-ce pas la faute de notre génération d'avoir laisser le pire arriver et ne serait-ce pas une forme de lâcheté que de partir maintenant ... après moi le déluge ...
Sur la "grande coalition", les "majorités de projets", "l'Assemblée plurielle", je suis dans le déni. Je ne veux pas savoir.
Surtout que parler de ça maintenant, c'est assurer la majorité absolue du RN dans quelques jours...
Quelle bande de grosses buses tous ces socdems ! Sont vraiment pas prêts de remplacer le vieux en termes de clairvoyance politique !
D'abord No passaran
puis Passan
et ils sont là habillés de leurs costumes rutilants d'horreur enguirlandées des mots démocratie
et le septième jour la bollérisation fut
et ce fut la nuit
et macron fut satisfait de son oeuvre
il avait bordellisé d'est en ouest et même aux territoires colonisés les plus lointains avec l'archange darmanin
c'est le chaos même dans la pensée
c'est quoi une grande chaolition
euh je veux dire coalition
un espoir, une petite lueur,
quelle brille alors dans cette noirceur soudaine
deux dames marocaines au supermarché me barrent le chemin
elles discutent ayant oublié où elles étaient et se séparent avec un "presque high five" pour conjurer le mauvais sort
elles me voient soudain derrière et d'un sourire s'excusent, et je sourie ; pendant un instant le monde est redevenu normal comme avant
" la grande coalition"
Suicide assuré. Vingt ans que l'on nous demande de faire barrage à l'extrême droite. Pour quel résultat.
Quand va t'on s'attaquer enfin aux causes. Un néolibéralisme débridé qui met sur la touche les petites gens. Comme partout en Europe.
Italie, Suède, Pays Bas.
Ça devrait faire réfléchir, non?
Mais ils s'en foutent. La preuve, ils s'apprêtent à reconduire la très réac et corrompue Vanderleyen.
La défense du capital avant tout.
Alors une grande coalition ? Le meilleur moyen pour les fachos de gagner les prochaines élections en attisant la colère des fâchés , pas tout à fait fachos.
La gauche de rupture joue sa survie. Les écolos ( Canfin, Hulot, Bompili...) ont déjà trahi. Pour le PS trahir, cest dans leur ADN.
Le dernier espoir c'est LFI. Ne gachons pas cette chance, cette gauche, elle a disparu partout en Europe.
Pour détendre l'atmosphère, excellente vidéo de Groland
Malheureusement, j'ai toujours pensé que dès l'origine, une certaine gauche avait comme objectif cette grande coalition pour 2026 (municipales) et 2027 (présidentielle) et c'est la raison pour laquelle elle a axé toute sa campagne non pas sur une critique du RN et ses votes à l'Assemblée nationale et au Parlement européen, mais sur une démolition en règle de LFI en général et de Mélenchon en particulier, sachant qu'elle aurait comme allié objectif tous les chiens de garde médiatiques.
Ceux qui ont voté Macron pour faire barrage ont maintenant Macron ET le front national.
Mais Marine Tondelier l’a dit dimanche soir en proclamant qu’il faut désormais créer Nouveau Front Républicain.
Donc, qui dit NFR dit accueil des autres forces, donc celles qui ne sont pas NFP, ce qui veut dire aménagement des programmes, autant celui du NFP que ceux des autres forces.
Ceci, dans le mesure où l’on veut éviter un RN et associés vainqueurs.
Ensuite, pourquoi tout de suite exclure LFI dans ce NFR et dans la construction et du programme à soumettre aux suffrages, et le futur gouvernement, si les élections sont remportées.
Je sais bien que LFI est intransigeante, et ce n’est pas peu de l’écrire, tellement depuis des années j’en lis sa prose sur les divers fils de commentaires, ici comme sur Mediapart, par exemple.
Mais là, la situation où nous sommes rendus, ne permet pas de quelconques finasseries, jusqu’au boutisme ou pudeurs de violettes comme dirait le grand manitou LFI.
Nous sommes à la dernière station avant le grand basculement, et surtout, nous sommes à devoir changer du tout au tout les politiques économiques, sociales et d’aménagement du territoire.
Voilà des jours que j’écoute les unes, les uns et les autres dans la sphère médiatique à décortiquer le coût des programmes, à dire que c’est infaisable, à dire qu’il s’agit de promesses de campagne sans avenir, etc.
Mais nous n’en sommes plus là du tout.
Il faut une vraie reconstruction du pays, quoiqu’il en coûte, comme dirait l’individu élyséen qui jouerait nos vies au poker, d’après les gazettes.
Sauf que nous ne sommes pas un jeu de cartes, mais une population sur un territoire avec pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité .
Merci Daniel pour ces élans et ces clarifications - toutes les Marine ne sont pas à jeter...
Mais je crois que la démocratie est menacée en profondeur par l'extreme droite ET par Emmanuel Macron himself.
Savoir à quel point les deux sont liés change beaucoup la donne, et je crains que le rêve ne devienne très très vite cauchemar, quelque soit le résultat de dimanche.
Il faut lire et écouter Marc Endeweld, c'est un interview de "salubrité publique"...https://www.auposte.fr/macronie-macronisme-marc-endeweld-au-rapport/
Après faut être sérieux, malgré le programme du NFP on vote avant tout contre le RN. D'ailleurs je plains les pauvres électeurs de gauche qui vont devoir voter Borne ou Darmanin dimanche.
On sait qu'il y a des tractations sordides dès dimanche soir pour accéder au pouvoir, on connaît l'avidité de nos cher.es représentant.es.