LFI "parti des arabes" : aux sources du "scoop" de la fachosphère
Un extrait vidéo tiré du média décolonial "Paroles d’Honneur", dans laquelle La France Insoumise est décrite comme "le parti des Arabes”, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Celui-ci a été repris et dévoyé par plusieurs médias d’extrême droite comme la preuve de son communautarisme et de son clientélisme à l’égard des populations racisées. La séquence s’inscrit, en réalité, dans un raisonnement qui traite de la dignité des classes populaires et plaide pour l’unité des "bourgs et des tours".
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Commentaires préférés des abonnés
Mon dieu mais la France a une véritable obsession avec les arabes. Une psychanalyse de groupe s'impose vraiment!
Le fait que les Arabes ait de plus en plus tendance à voter LFI nous en dit effectivement beaucoup plus sur l'état des partis politiques et des médias en France que de la seule LFI. Rien, absolument rien, ne prédispose ce groupe d'électeurs à voter p(...)
LFI, le parti des Arabes ? Ou plutôt celui des défavorisés, des gens qui souffrent, peu importe la couleur de peau ou l’origine. Celui des Mohamed et des Gérard.
Le RN un parti qui exclut, raciste et de frustrés . A qui le mensonge ne fait pas peur. U(...)
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Bon allez je ne sais pas où le mettre, alors je le colle au premier fil en haut :
Les Goguettes https://www.youtube.com/watch?v=PayZCea_Gc8
C’est normal que les droitards mal comprenant critiquent la pensée decoloniale .deja c’est une pensé complexe qui leur échappe. Et c’est une pensée qui remets en questions des systèmes qu’ils cautionnent . Pour commencer, une pensée qui ose remettre en question le pseudo universalisme occidentalocentré, eh oui les droitards !
L’histoire s’inscrit dans les corps et la souffrance se transforme en recherche de dignité. Et que rencontrent les racisés qui s’organisent pour reconstruire une dignité ? Des droitards qui leurs disent « ferme là ! Dis pas ce mots ! On est tous égo , le racisme c’est de l’histoire ancienne et du coup c’est toi le raciste puisque la science bla bla . Eh ! des racisés n’admettent pas qu’on puisse effacer des siècles de barbarie inhumaine , des siècles où la durée de vie d’un noir dépendait du bon vouloir des blancs , ils cherchent une vraie égalité. C’est finalement le même fléau que l’antifeminisme basé sur , c’est bon maintenant y’a l’égalité ! Fermez la une bonne fois pour toute . Et c’est tellement cousu de fil blanc tout ça , c’est le racisme 2. 0 caché derrière le pseudo l’universalisme paternaliste qui prétend savoir comment les racisés doivent considérer l’histoire inscrite dans leur chair.
Il y a une exposition au musée de l'Homme à Paris. Je crois que 96% de la population mondiale habite le pays où elle est né. Donc l'heure est grave :-) . Oui :-( .Parce que donc le problème est le racisme qui trouve toujours de quoi se nourrir.
Vous regardez Cnew et vous avez une brochette de fachos de services,hommes/femmes,kiff,kiff bourricot. :0)
Encore une fois, pas sûr que le terme "polémique" soit adapté à la situation, même si c'est le mot choisi par la plupart des médias dans ce genre de situation.
Ça ressemble plus à une tentative de "shitstorm" qui fait long feu, ou comme évoqué dans un autre commentaire à une tempête dans un verre d'eau.
Et il existe donc un "media de Michel Onfray"...
"Se ranger derrière les Arabes c’est un acte de gauche", sérieux ?
La "race sociale", sérieux ?
C'est une image.
en quoi cela ne le serait pas ? nier la catégorisation raciale n'est pas le mouv universaliste que tu penses faire
Ce mot de race ne peut être associé qu'à l'adjectif "humain".
C'etait une erreur de frappe j'espère, il faillait lire "classe."
🎶🎶🎵🎶🎶🎵🎵
il me semble que ça désigne "la race" comme un phénomène sociologique et non génétique.
J'ai failli écrire que c'était nimp et comme c'était vous, j'ai fait une simple recherche (pas goog) et vous avez parfaitement raison
https://shs.cairn.info/sociologie-de-la-race--9782200633394?lang=fr
Merci.
merci en retour.
Pour les races animales, il clair que la plupart ont été fabriquées par l'homme, et qu'elle sont donc un phénomène sociologique (bio-pouvoir) avant d'être biologiques.
pour les races humaines on peut se poser la question : dans quelle mesure que l'humanité s'est elle "auto-sélectionnée" sur les critères phénotypiques qui fondent aujourd'hui le racisme ?
Là je ne vous suis plus du tou
Je ne connaissais pas le concept de "race" sociologique, je trouve d'ailleurs plus que dommage et tendancieux d'avoir choisi ce terme.
Je pense que ce mot alors finalement ne devrait être réservé qu'à son aspect social.
Il n'y a pas de race au sens ethnique dans l'espèce humaine.
Et les Arabes ne sont une race que chez les chevaux...
Le chien étant un exemple absolument déroutant.
Bref je préfère éviter ce terme autant que possible.
Ce qui me rassure est que les tenants de la pureté d'une race vont droit dans le mur, les croisements exclusivement intra"raciaux" ne donnent que dégénérescence. ..et c'est déjà en cours peut être. . .
Si l'humanité a survécu jusqu'ici, c'est parce qu'elle n'a cessé de se métisser..
Je préfère parler de xénophobie, c'est plus juste et ca engendre moins de reactions hostiles donc permet le dialogue.
et ne tenez pas compte de la première phrase...
les races sont le produit du racisme , pas de la science . donc elles existent tant que le racisme existera.. la science n'a aucune incidence sur le racisme .
Si je peux essayer de comprendre la position qui consiste à essayer de recharger sémantiquement (en la déchargeant au passage de sa connotation ultr-négative parce que fondée sur une hypothèse fausse "biologiquement") le terme de "race" comme l'article de Cairn que vous partagez nous invite à le faire. Je ne comprends pas pourquoi le terme "culture" n'est pas devenu la norme. Peut être parce qu'en France il est trop associé à la production artistique. Mais franchement "une construction sociale et non une donnée naturelle et immuable, mais une production sociale historiquement située, et mouvante." qu'est ce d'autre qu'une culture ?
dire plutôt (bien que je regrette qu'elle le décharge au passage de sa connotation ultra-négative parce que fondée sur hypothèse fausse biologiquement)
Tout à fait!
Mais aussi ultra négative puisque utilisée pour légitimer une idéologie fasciste.
Culture ce n'est pas mal...ça remplacerait avantageusement cette (p...de) "race sociale".
je ne crois pas qu'il s'agisse de légitimer... le nationalisme est fondé sur l'idée de nation, qui est, elle aussi, un pur produit social, culturel si vous préférez, qui n'a rien de "naturel", géographique ou biologique... de même que le racisme est fondé sur l'idée de race. Ces idées sont, malheureusement, puissantes, actives, elles ont des effets concrets, c'est important de les désigner et de les cerner.
comme je le disais plus haut, l'idée de race est fondée sur le phénotype, sur l'apparence, avec l'idée d'une différence de nature profonde des être humains liée à leur couleur de peau. Les idéologies les plus racistes tentent d'imposer le projet d'une sélection génétique qui viendrait "parfaire" les races, en particulier bien sûr la race aryenne... c'est l'eugénisme, quelle que soit sa forme.
Bon. Juste une petite mise au point- J'espère qu'on enseigne aujourd'hui ces choses à l'école, parce que c'est assez fondamental.
Race n'a rien à voir avec culture. La "race" est un descriptif visuel (couleur, forme du nez, etc), auquel on associe des caractères cachés (sens du rythme, paresse, inventivité, préférence par le bon dieu, etc). La "race" est aussi une construction pseudo-scientifique, nourrie par les Lumières, le début enthousiaste de la génétique et les grands élans classificatoires européens, un état d'esprit qui consistait à approcher le monde en le cataloguant rationnellement, ce qui a donné une certaine légitimité institutionnelle à différents modèles racialistes qui classaient les humains en quatre races, ou huit races, ou autres selon les versions. Beaucoup de versions, nécessairement, puisque c'était de la connerie depuis le départ.
Scientifiquement, la race n'a aucun sens. Elle nécessiterait une discontinuité dans ses paramètres (petit nez et puis pouf grand nez, blanc rose et pis pouf tout noir), et puis des paramètres liés (long nez donc peau blanche, pas l'un sans autre), et puis des différences génétiques profondes liées à ces critères visuels (mais génétiquement, les différences entre humains d'une apparence similaire sont plus grandes que les différences entre les groupes d'apparences : la partie de l'ADN qui détermine nos phénotypes est toute petite, par rapport à la masse d'allèles qui est commune à l'humanité ou qui varie complètement au sein d'un même groupe humain). Par contre, au sens commun, qui n'a pas l'habitude de voir côte à côte tout le spectre de couleurs (sur un axe), le spectre de formes (sur un autre axe), le spectre de tailles (sur un autre axe, ah bah ça deviendrait difficile à dessiner sur une page), la race semble "faire sens". On voit, anecdotiquement, une personne différente, et pof, elle est altérisée. La même personne peut se voir cataloguée d'une race ou de l'autre selon les contextes, selon les contrastes, selon les modèles. C'est une fonction imaginaire, active, et c'est pourquoi il vaut mieux parler de personnes "racisées" (à qui quelqu'un attribue une race). C'est une construction identitaire, arbitraire, opérée par soi et/ou imposée par d'autres. Mais : c'est le physique, auquel on greffe de l'intellectuel/moral (race de voleurs, race de sournois, race de soumis, etc).
La culture est indépendante. Ce sont des collections de valeurs morales et de représentations du monde, qui se transmettent de génération en génération. Et qui se transmet (par l'éducation, par la socialisation, par les contacts de vie) à des gens, enfants, adultes, quelle que soit leur couleur. Alors comme il y a le racisme, il y a le culturalisme, qui, avec le même déterminisme mécanique, dit : eux, c'est cette culture-ci, mais ceux-là c'est cette culture-là. Sauf que c'est de la connerie aussi.
Parce que la culture, c'est relatif, ça dépend du contexte. Les pécheurs n'ont pas la même culture que les garagistes, les hippies n'ont pas la même culture que les juristes, ils ont d'autres références morales, d'autres normes de comportements et d'attitudes, d'autres points de repères. Sauf que si, ils ont la même culture, quand ils ont grandi dans le même pays, avec les mêmes contes, les mêmes référents, les même injonctions morales via les lois. Et oui aussi, il y a des garagistes qui pèchent, et des hippies qui ont fait droit. Et pareil d'un pays à l'autre. La France (dont les chtis et les méridionaux n'ont pas la même culture sauf que si) n'a pas la même culture que l'Allemagne sauf que si (l'émission Karambolage joue beaucoup de cette contradiction). Culture Européenne, culture judée-chrétienne, etc. Pas la même culture que les USA, sauf que si, bien sûr. Culture occidentale. Pas la même que la culture orientale (laquelle? inde? chine? même culture?) sauf que si, beaucoup de référents mondialisés - et puis la Grèce ou la Turquie, dans toutes ces conneries, c'est censé être oriental ou occidental ?. Et à l'inverse, dans chaque groupe et sous-groupe, les individus n'adhèrent jamais à toutes les normes et représentations culturelles dans lesquels ils baignent. Ils subissent toujours des influences culturelles multiples et contradictoires, et font leur panachage. Le culturalisme imagine des bulles distinctes, formées de clones aux mêmes sensibilités. Bref, un classement du monde qui contourne le génétique pour retomber sur ce à quoi servait le racisme.
Et sinon quoi. On peut parler d'ethnie. C'est juste un groupe de gens qui partagent un même territoire (euh, ou pas), une même langue (euh, ou pas), des mêmes institutions (pas forcément exclusives) et surtout se considèrent eux-mêmes comme un groupe. Donc ça reste subjectif.
Et sinon on peut parler de société. C'est juste technique, c'est une collection d'institutions, de lois, de systèmes d'organisation, qui se reproduisent de génération en génération (écoles, mariages, administration, système juridique, passeports, feux de signalisation, héritages, etc). Les règles du jeu officielles.
Une fois qu'on est au clair sur tout ce qui n'est pas clair, on peut jouer avec ça. Utiliser ces outils pour exprimer des choses. Mais quand on les utilise sans les comprendre, et sans comprendre leurs limites descriptives, on triche, on ment, on manipule, et surtout, souvent, on s'en sert pour inventer des catégories humaines dont on veut pouvoir prétendre trop de choses, à des fins nécessairement néfastes. On veut, d'un individu, en savoir plus qu'on ne le peut, en fonction de ces catégorisations. Mais au maximum, on peut donner des explications à rebours (s'il pense ceci c'est à cause de cela, mais aussi il pourrait penser autre chose), ou faire des paris statistiques et probabilistes (dans cette région, les gens sont plutôt incités, encouragés, à penser cela, les gens qui ressemblent à ceci sont souvent en provenance de là, etc). C'est très casse-gueule. Et le cerveau humain cherche avant tout la sensation de comprendre, vite, à peu de frais. D'anticiper son environnement. Le racisme, le culturalisme, s'ils étaient valides, seraient très utiles (oh non, un gobelin, oh youpi, un elfe). Alors l'humain veut y croire. Et, souvent, y croit. Avec des conséquences immondes.
S'il ne s'agit que de décrire ces croyances, on peut utiliser ces termes, avec des qualificateurs qui nous en distancient, qui les renvoient aux discours rapportés. Des guillemets, des -isés, des *en tant que construction sociale". Mais on ne trouvera pas d'euphémisme "juste" pour les remplacés, le concept lui-même étant faux, et sa validation (sous un nom ou un autre) cognitivement perverse.
Sympa!
Bon, je persiste à penser que le terme culture remplacerait avantageusement celui de "race SOCIALE".
"Race sociale" est une contraction pataude pour dire "race qui est juste une invention sociale". Elle sert à mettre à distance le concept de race, pour éviter de valider cette croyance au passage.
Et ça n'a rien à voir avec la culture. La culture n'est pas une couleur de peau. La culture d'une personne (hors sens "culture cultivée") c'est son référentiel en termes de représentation du monde, de normes de comportements, de jugement de valeurs, etc. C'est un truc réel, même si ses frontières sont contestables (panachages, contestations, échelles des cultures en poupées russes, etc), et ce n'est pas un truc qui est juste d'assigner a priori sur la base d'une couleur de peau.
Pointer quelqu'un du doigt en lui disant "toi ta culture c'est ça", c'est une assignation et une spéculation gratuites et abusives. En particulier si c'est un français, et que c'est pour lui dire "toi ta culture c'est pas la culture française". C'est ce que font les culturalistes, souvent des racistes qui cherchent un autre lexique pour couvrir les mêmes déterminismes à deux balles ("telle est ta couleur de peau, donc telle est ta mentalité").
Et comme la culture est un gloubi-boulga complexe, mouvant, mais existant, l'attribuer à quelqu'un est sérieux. Si on renvoie quelqu'un à son assignation raciale, en soulignant (maladroitement) que c'est une assignation arbitraire, socialement construite, artificielle (ce que cherche à faire l'expression "race sociale"), on montre qu'on n'est pas dupe de cette pseudo-identité et de sa nature. Si on renvoie quelqu'un à sa culture présumée, c'est qu'on y croit. Qu'on la lui assigne nous-même, pour de vrai. Ou alors il faudrait un qualificateur, dire quelque chose comme... "culture présumée", tiens. Et ça reviendrait au même que dire "race sociale". Et serait moins précis, si ce dont en parle est la perception que d'autres ont de cette personne en termes racialistes.
Pour dire, non, ça ne remplace pas : ça désigne autre chose, et ça le désigne comme une réalité au lieu de le désigner comme une fiction.
oui gnagna les racisés c'est eux les vrais racistes!
Merci beaucoup IT de vous y être collé !
Il le fallait*, parce que c’est fondamental comme vous dites.
(* et il fallait en être capable !)
Note : pour ne pas porter à confusion, dans la dernière phrase, je me permets de remplacer "les remplacés" par "les remplacer" :
Mais on ne trouvera pas d'euphémisme "juste" pour les remplacer
Tihihi, j'avais remarqué (trop tard) la faute de frappe mais je n'avais pas pensé à ses implications.
Excellente explication.
Il me semble que beaucoup ont des difficultés à comprendre le caractère construit de ces notions et que toutes visent la différenciation. Catégoriser sur la base des différences physiques (couleur de peau, type de cheveux, forme du nez, le genre), religieuses (catholique, protestant, musulman, juif), culturelles (manger du fromage, des chenilles...)... c'est avoir le focus toujours sur la différence. Hors celles-ci sont multiples et imprécises : la catégorie des Noirs par exemple n'inclut pas les Subsahariens, les Dravidiens et les Papous..., bien qu'ils soient tous Noirs de peau. Pourquoi ? Parce que l'on peut leur trouver d'autres différences nécessitant de les classer dans des sous-catégories, des sous sous-catégories etc. (voir les classifications depuis le 18e siècle).
Albert Jacquart : dans Éloge de la différence : La génétique et les hommes, Seuil, 1978 dit :
« La meilleure preuve de l’inanité des tentatives de définitions des races a sans doute été donnée par les chercheurs américains R. Lewantin et M. Nei ; ils ont cherché à analyser la diversité globale de l’ensemble des hommes en une part due aux écarts entre les grands groupes classiquement admis (blancs, jaunes, noirs), une part due aux écarts entre Nations appartenant au même groupe, enfin en une part due aux différences entre individus d’une même Nation : ces parts sont respectivement de 7 %, 8 %, et 85 % [...]. Ce résultat vaut d’être médité : ce n’est pas entre groupes mais entre individus que nous constatons la plus grande diversité. » […] « Le lecteur a nécessairement l’impression que l’accumulation de données nouvelles de plus en plus précises, leur traitement par des procédés de plus en plus complexes n’aboutissent qu’à rendre plus difficile le classement des diverses populations composant notre espèce. La vision si claire des géographies de notre enfance – les Blancs, les Jaunes, les Noirs – est maintenant brouillée ; aucune ligne directrice ne se dégage plus. La recherche scientifique se serait-elle fourvoyée ? »
C’est la différence qui pose problème à certains. Et Octave Mannoni, dans Prospero et Caliban : psychologie de la colonisation, 1984, dit à ce sujet :
« C’est sans doute que toute tentative de chercher une solution dans la seule élimination du racisme ouvre nécessairement, même si c’est implicitement et sans qu’il y ait lieu de le formuler, sur une conception universaliste, à savoir que tous les hommes sont essentiellement semblables – de la même façon qu’ils sont tous censés avoir une âme immortelle – et que là est présenté comme une solution ce qui n’est que la négation optimiste de l’énoncé. Car le raciste nie bien la similitude universelle de tous les hommes, et nous le réfutons en rétablissant cette similitude ; seulement, le problème réel ne se pose pas en termes de similitude, mais précisément en termes de différence, la question étant de savoir ce que les hommes feront de leurs différences, et non pas de les supprimer ».
Il y a à la base cette question de différentiation, qu'opèrent tous les groupes humains. Tous les groupes humains ont des "nous" opposés aux "pas nous". La plupart des groupes amérindiens, par exemple, s'auto-désignent par un mot qui signifie "les gens" ou "les humains" dans leur langage (ce qui déshumanise légèrement les pas eux), et ont divers dispositifs de distinction pour tracer une frontière nette à leur ethnie - même si cette ethnie est dynamique (elle peut se scinder, fusionner avec une autre, accueillir, expulser, etc). Le petit bonus occidental, c'est la façon dont ces différentiations ont été naturalisées par des sciences et pseudo-sciences balbutiantes. Tous les groupes humains sont ethnocentriques, mais le racisme (techniquement, au-delà du sens métaphorique dans lequel on l'utilise souvent), les races, le racialisme, supposent la génétique. C'est une redoutable rationalisation des oppositions de lignages qui étaient un peu plus fluides et négociables.
Mais je pense que cette différentiation/distinction n'est pas le seul moteur ou attrait du racisme. C'est surtout un outil classificatoire. Il ne dit pas seulement "ceux-ci sont des non-moi" (des barbares donc), il dit "ceux-ci sont des comme ci alors que ceux-là sont des comme ça". Il donne le sentiment d'avoir plein d'informations spécifiques sur le psychisme et les aptitudes d'une personne, livrées par un signe reconnaissable (un passeport, une peau, un accent). Et nous sommes matériellement programmés pour vouloir comprendre vite, classer vite, trier vite, évaluer vite. De la même façon que, à l'ère de la pensée hashtag, nous sommes super enthousiastes à l'idée de cataloguer une personne sur la base d'une phrase citée ou d'une action de vie, le racisme (et le culturalisme) offrent le sentiment de savoir tout ce qu'il y a d'important à savoir sur une personne, dès le premier regard. Ce qui, si c'était réel, serait un outil fabuleux. Le confort, en vrai, des univers fictionnels de la scifi et de l'héroïc-fantasy, où les races humanoïdes sont reconnaissables immédiatement pour ce qu'il y a à attendre d'elles.
Se sortir de la pensée raciste, ce n'est pas seulement relativiser les sentiments d'identités et d'appartenances. C'est aussi, plus largement, faire le deuil de nos (fausses) aptitudes à comprendre vite et sans effort. C'est aller à contre-courant de l'injonction très twitteuses à avoir l'opinion la plus forte possible le plus vite possible sur le plus de choses possibles, et notre glorification de ceux qui l'affichent. C'est un autre rapport au connu, à l'inconnu, à la temporalité, à la complexité. Et le paradoxe, c'est que ça nécessite de surmonter une appétence cognitive qui a été fondamentale à notre survie, notre évolution et notre succès en tant qu'espèce. Notre capacité d'analyse rapide. Il faut réapprendre l'analyse lente, dans une société de l'impatience, de l'immédiateté et de la course de chacun contre chacun.
(Et je ne dis pas ça uniquement parce que je suis l'une des personnes les plus lentes du monde.)
Vous ne comprenez donc pas l'usage de "Racisé" Blanc" "négritude" ? la pensée de
Aimé Césaire, Frantz Fanon?
et sa résurgence dans la pensée décoloniale actuelle?
c'est pourtant un courant de pensée tres important car des ponts se créent entre des blocs de gauches qui s'associent dans la lutte. voir la discussion " Boutelja -friot" et la démarche de la FI vers la pensée décoloniale, c'est un phenomene nouveau qui effraie les réactionaires (le partie des arabes) et apporte de l'espoir.
c'est assez simple en fait , ces catégories servent à designer des phénomènes historiques et sociologique.
ces catégories existent des qu'elles sont utilises par les racistes. et les racistes provoquent leurs emploie chez les racisés.
avant de ce faire exterminer, dans son dernier souffle un amérindiens qu'un soldat de la couronne s’apprête à decouper ou aracher une oreille pour le fun voit un homme blanc.
Bref, la colonisation crée la pensée coloniale qui crée des catégories sociale.
l'emploie de ses mots est essentielle au combat pour l’émancipation des racisés.
vous voulez les édulcorer. ça affaiblirait ce combat. c'est pour ça que les decoloniaux l'emploie plutot que culture qui fait disparaitre la faute originelle: la racisme.
si je les comprends et je ne comprends d'ailleurs l'utilisation du terme "race" que dans ce contexte-là, car l'idéologie qui a fondé le terme de "race"et toutes les classifications qui en ont découlé s'appuyant sur une hypothèse faussement biologique, il ne devrait rester que le terme de "racisé", de "blanc" et de "négritude" ... pour exprimer les identités créées par le regard sur et/ assimilées à leur corps défendant par les personnes concernées et pour poser une bonne fois pour toutes que la race autre qu'humaine n'existe pas.
dans le cadre de conversation de comptoir qui est le nôtre, mais aussi dans le cadre du débat public que l'on commente ici avec nos "appareils idéologiques" pas, peu ou très voire trop étayés le terme de culture (comme le définit assez exhaustivement IT un peu plus haut) me parait plus pertinent (car moins embrouillant) pour définir ce trop long débat sur la définition de l'arabe.
Ce n'est pas une volonté d'édulcorer le constat et d'affaiblir le combat, c'est plutôt une très profonde aversion pour la notion "d'identité".
s'appuyant sur une hypothèse faussement biologique
les pseudos justifications biologiques c'est Gobineau, milieu 19em , le racisme existe indépendamment des justifications pseudo scientifique dés la traite négrière (un mot dont on ne peut se passer bien que negre est un mot raciste) et la colonisation du continent américain et encore avant . (les slaves, les grecs) .
pour moi, dans l'histoire , ce qui caractérise le plus la pensée raciste (que la supériorité pseudo biologique ) , c'est l'asservissement et l'exploitation des uns sur les autres pour une simple raison : le profit pour "nous" que "leur" asservissement va engendrer.
la "mission" de C Colomb, c'est de ramener des richesses.
le racisme, c'est un phénomène sociologique qui permet aux uns d'asservir les autres par la force, pas besoin de biologie. la justification du génocide palestinien par nos médias à t-elle recours à des démonstrations pseudo scientifique? non. c'est pourtant du pur racisme. c'est parce que ce sont des arabes qu'ils font ça.
en gros; depuis "race et histoire" l'affaire scientifique c'est plié.Donc tout ce que dit IT c'est il n'y a pas de justifiquation scientifique à l'essentialisation , ni de justification culturel car l'un est faux et l'autre poreux . il a raison mais on sait tous ça. ce n'est pas le débat. et ça serait chouette de ne pas une fois de plus se positionner en dominateur qui juge les mots acceptables des racisés et des mouvances décoloniales qui n'ont certainement pas besoin de ça. d'autant plus que si on compare leurs pensée (genre Marianne) qui s’arrête à " utiliser le concepts de race, c'est raciste" et les debat et discussion sur la pensée décoloniale comme ce qui vient de "la colonie" , cette pensée critique des concepts employés parait indigente (même si elle est exprimé savamment)
ça vole plus haut qu'une vulgarisation niveau 6em de "race et histoire".
dans le cadre de conversation de comptoir qui est le nôtre
j'ai mal compris?
et ça serait chouette de ne pas une fois de plus se positionner en dominateur qui juge les mots acceptables des racisés et des mouvances décoloniales qui n'ont certainement pas besoin de ça.
je suis bien d'accord et c'est ce que je veux dire d'ailleurs (et que j'ai du mal dire. C'est bien la racisation (entendue comme assignation de caractères moraux, de positions politiques, de pratiques religieuses, de régime alimentaire, de droits en fonction de caractères physiques, de noms ou d'origine géographique ) qui pose problème, pas les revendications légitimes des personnes qui subissent les préjugés, les injonctions et les discours fantasmés sur eux.
"Conversation de comptoir", c'est pour être un peu provoc', mais on discute quoi, on va pas révolutionner la pensée contemporaine cette après-midi ;)
ok vous me répétez ce que j'ai déjà compris.
C'est bien la racisation (entendue comme assignation de caractères moraux, de positions politiques, de pratiques religieuses, de régime alimentaire, de droits en fonction de caractères physiques, de noms ou d'origine géographique ) qui pose problème, pas les revendications légitimes des personnes qui subissent les préjugés, les injonctions et les discours fantasmés sur eux.
oui c'est le débat.
Je pense que vous gagneriez à voir la conférence , euh ..la discussion de comptoir de "la colonie" pour decoller un peu justement.
Mais enfin...
deux philosophes et un artiste à qui on tend un micro et dont on filme le propos au sujet du livre de l'un d'eux, c'est pas de la discussion de comptoir.
(à moinsse que ce ne soit parcequ''il s'agit d'un bar? et dans ce cas là, elle est bonne))
Deux personnes sous pseudos qui discutent sur un forum un dimanche aprem, oui.ok , moi qui pensais que "discussion de comptoir" c'était en fonction du contenu et pas du lieu...
bon... ben bonne discussion de comptoir. moi je préfère discuter sérieusement des sujets sérieux comme l'alliance de la gauche radicale et de la gauche décoloniale.
la perception de la gauche decoloniale par la "gauche marianne" c'est a dire le "charlisme". comment se positionner sur l'usage des mots et leurs significations , ou est le racisme etc...
Kankolongo qui poste plus haut en réponse à IT cite Albert Jacquard et je trouve que la fin de sa citation ferait un bon envoi à notre discussion de ce dimanche
"la question étant de savoir ce que les hommes feront de leurs différences, et non pas de les supprimer"
xoxo
le rapport si'il vous plait?
Le rapport c'est que si, à vous lire, je finis par comprendre les termes (vocabulaire, logique...) de votre combat pour l'émancipation paradoxalement votre style d'écriture a plutôt tendance à me faire taire. Me faire sommer de m'expliquer me fait perdre mes moyens et si alors que telle n'était pas mon intention vous vous êtes senti insulté par mon attitude ou mes mots et que je me suis sentie insultée en retour il m'a semblé plus pertinent de mettre sur pause, de réfléchir et de revenir plus calme.
Je viens sur le forum pour discuter, pour entendre "la gauche" surtout et des fois pour dire la mienne, je ne dis pas que c'est rien, mais ce n'est pas plus que ça.
Et puis aussi, je suis arrivée il y a peu de temps à la conclusion que la base du Débat c'est qu'on ne peut supprimer personne. Du coup que la lutte contre l'extrême-droitisation commence par ça : arrêter de chercher des traîtres partout, dans des petites phrases, des raccourcis, des inconscients, des identités, c'est en ce sens que je citais "savoir ce qu'on fera de nos différences et non pas les supprimer"
Essayons, je m'inclus dans ce nous, de ne pas faire que réagir, c'est dur car les stimulis envoyés par l'extrême-droite et l'extrême-centre sont nombreux et variés, mais peut être que c'est leur but de nous faire passer pour les réacs car ils ont bien compris l'art de manier "l'inversion du stigmate" et qu'ils ont désormais tous les micros.
Enfin ce fil partait de la définition de "race sociale" que la discussion qui a suivi m'a fait mieux appréhender, tant mieux, et dans un sens merci à vous (parmi les autres).
mon "style" vous déplais... j'ai pas le bon style ... mais vous etes d'accord avec ma logique.... sans commentaire.
oui, ne discutons que quand on est d'accord. . sinon on fait du "café du commerce" j'ai bien compris votre point.
je pense que vous devriez revenir la dessus, c'est indéfendable. il n'y a pas de "permis" de penser . de diplôme qui donne le droit de dire des choses prises au sérieux par les autres . seul ceux qui possèdent les bons codes peuvent participer au débat publique? ça c'est le rêve du fachisme.
Enfin ce fil partait de la définition de "race sociale" que la discussion qui a suivi m'a fait mieux appréhender, tant mieux, et dans un sens merci à vous (parmi les autres).
c’était le seul but . ça pourrait juste se passer avec plus de cammaraderie et moins de méfiance- violence. ou de tehorie arbitraire sur qui à le droit de parler.
et l'enjeu est de taille.
les décoloniaux n'ont pas l'intention de faire fie des cathegories raciales imposée comme ordre du monde.
en deduire comme Marianne style que ce sont des racistes est une ruse du diable pour empecher l'union tres tres dangeureuse pour le capitalisme dominés économiques- dominés raciaux
on a tous conscience je crois ici que si les palestiniens etaient blancs, il ne se seraient pas fait exterminer avec notre approbation mais j'ai l'impression qu'on ne mesure pas ce que ça dit du racisme occidentale qui est tellement puissant qu'on peut punir ceux qui se revolte contre ces massacre.
de même notons que l'emploie du mot"serpillierre" , "une ordure " par simon par exemple est (à mon avis, je reconnais que c'est une impression) concernant des femmes d'origine arabes n'est pas anodin et révelle ce racisme pregnant partagé allégrement par la gauche anti-decoloniale. il faut voir les reactions haineuse qu'elle suscite et les comprendre au prisme du racisme historique.
merci Voltaire, merci diderot , comme dirait l'autre à propos de la guerre .
j'insiste c'est la même déconstruction que pour la question d’égalité homme femme dont nous avons besoin.
vous retiquez sur le terme "café du commerce", je comprends, c'était de la provoc, mais je vous redis que ce n'est pas sur le contenu de ce que nous disons que j'employais ce terme mais sur l'espace que nous occupons et les endroits d'où nous parlons.
On lit la presse, et métaphoriquement, on boit un coup, on discute, on est d'accord ou on n'est pas d'accord, on n'est pas d'accord sur un point précis, on essaie de se faire comprendre, (des fois aussi de comprendre l'autre) mais quand ça part en couille on se dit "à la prochaine" ou" va te faire foutre", "sans rancune" ou "c'est la mienne" et puis on s'y retrouve le lendemain ou le surlendemain. C'est tout ce que je dis ! Loin de moi l'idée d'essayer de vous empêcher de parler, sincèrement. Je n'en ai ni les moyens ni l'intention.
Sur les mécanismes de domination, j'ai encore trop de gens à lire et de synthèses à faire dans ma tête, sans doute de déconstruction aussi, pour avoir quelque chose à dire de partageable ici. Vous, et d'autres avez répondu à mes incompréhensions de l'utilisation de "race sociale" que je trouvais inapproprié avec mon appareil à moi, je le comprends mieux, mais je l'ai déjà dit.
à la prochaine !
vous retiquez sur le terme "café du commerce", je comprends, c'était de la provoc, mais je vous redis que ce n'est pas sur le contenu de ce que nous disons que j'employais ce terme mais sur l'espace que nous occupons et les endroits d'où nous parlons.
oui mais j'ai bien compris mais ça change quoi. c'est de la hierarchisation arbitraire de l'importance à accorder à une idée. Alors que l'esprit rationnel honnête et humaniste accorde de l'importance au contenu substantiel de l'idée. pas d'ou elle vient.
on est d'accord?
On lit la presse, et métaphoriquement, on boit un coup, on discute, on est d'accord ou on n'est pas d'accord,
moi c'est plutot: je me reveil en faisant un rapide scanner des avancé de "l'hiver qui vient" et je gère ma boule d'angoisse le reste de la journée. d’où mon besoin de se mettre d'accord, au moins sur nos désaccord pour etre dans une forme d'action. raillée par certain comme un positionement ridicule car trop investi. mais c'est le mien. Je me permet de critiquer le votre, qui tend quand même a reléguer les affaires importante aux gens qui ont le titre . ce qui est presisement se deposseder de sa force politique . les forumer seraient dans leur role en se distrayant (et métaphoriquement, on boit un coup) mais pas en pensant , mutuellement ou individuellement notre environnement. (sachez qu'au fond j'envie ceux qui arrivent à vivre les horreurs qu'on vit avec du détachement voire de la légèreté et qui se nourissent de ce qui est positif dans leur environement ).
je vous prie de me croire , je ne lutte pas contre les personnes, mais contre les idéologies qu'ils incarnent et les methodes abjectes (je pense pas à vous mais à Shuppy et legall, intimidation, psychiatrisation et negation des faits ) .
...accorde de l'importance au contenu substantiel de l'idée. pas d'ou elle vient.
on est d'accord.
Ceci posé la qualification certaine du contenu substanciel de l'idée m'est difficile dans le cadre d'un forum où on ne se connaît pas, parle anonymement, répond vite (trop des fois), s'explique mal en croyant bien le faire ...
Justement parce que nous n'avons pas de titre à défendre, nous pouvons nous parler sans nous sauter à la gorge à la moindre idée énoncée mal ficelée.
On est sur cette ligne ?
Ceci posé la qualification certaine du contenu substanciel de l'idée m'est difficile dans le cadre d'un forum où on ne se connaît pas, parle anonymement, répond vite (trop des fois), s'explique mal en croyant bien le faire ...
d'ou l'importance d'etablir des relation de semi confiance (il ne s'agit pas de confier son bébé) c'est à dire .- tel que j'ai perçu cette personne , n'allons pas trop vite à prendre ce qu'il à dit pour de la merde, ou de l'agression, il merite mieux. et bien sur l'inverse. Si simon dit un truc hypra humaniste alors que pour lui 'un gamin migrant qui se noie, c'est bien pour le parti , ça fera ça d'moins à violer nos femme , mefiance.
donc je dirais qu'il n'y a pas un style polluant (le miens , cutive me designe comme grand contributeur au pourrissement) et un style irréprochable , celui qui consiste a jamais flooder et jamais insulter. cultive cecile clozel etc... ou le style universitaire style IT (lui aussi qui compte les fautes) qui ne se rabaissera pas à discutailler avec les manants. qui pose .
Sorciere qui se montre inquiète de la manière dont j’élève mes enfants qui cherche à m'humilier en comptant mes fautes d'hortographe , c'est aussi d'une grande violence et des motifs de guéguerre illimitées . dans ce ca qui entre elle et moi est responsable?
il n'y a qu'un effort de tolérance et d’honnêteté intellectuelle - j'irai même jusqu’à la compassion à faire par tout le monde .
si on veut que les forums soit plus agréables il faut que tout le monde se remettent en question. Notamment sur la violence symbolique, le deux poids deux mesure de la tolérance , les préjugé sur ce qui dépends du cursus scolaire.
On est sur cette ligne ?
oui, j'ai l'impression qu'on est sur la même ligne.
le "pacte" pourrait être
si je ne suis pas d’accord, je le dis(ou pas) en respectant la personne , en attaquant l'idée et juste l'idée , et quand je vois que mon idée est attaquée, si je trouve que l'attaque est injustifiée, je l'exprime sans faire de foin . Si il n'y a d'attaque "caché"*ça devrait bien se passer.
*genre (j'ai eu le droit à ça deux fois aujourd'hui; heu je publie ou pas, j'hesite mmm, sous entendu , il est tellement con que est ce que ça vaut la peine. énorme attaque cachée . énorme violence voilée .
oui et du coup je ne présume pas (par écrit) des capacités cognitives, affectives, émotionnelles et intelectuelles de la personne qui formule un truc parce que je ne peux pas être sûr de ses intentions. Et que si je lui en prête et que ce ne sont pas les bonnes c'est une violence. Pour les inconscients ma foi on peut laisser chacun s'en débrouiller sans essayer de les percevoir à travers trois lignes ... et puis se relire et relire les réponses qui nous sont faîtes, parce que des fois on lit mal et/ou on répond trop vite et une négation saute, une virgule est mal mise et on dit le contraire de ce qu'on veut dire, bref...
(ça fait un peu accords toltèques, déso)
on peut quand même présumer des bonnes intentions de l'autre . comme base . et puis s'adapter. la méfiance se sent et peut générer des tentions.
arrêter de chercher des traîtres partout, dans des petites phrases, des raccourcis, des inconscients, des identités, c'est en ce sens que je citais "savoir ce qu'on fera de nos différences et non pas les supprimer"
les discuter pour faire évoluer les pseudo incompatibilités vers une unions contre les forces qui pour l'intant nous paralysent , nous terrassent.
la gauche doit se remettre en question, Lagagnerie en parle bien.
quand à donner trop d'importance à des combat idéologiques de forum et evidemment , l'aspect desuet, je me questionne.
je note qu'il y a dix ans, sur ce forum, tenir des positions anti-sionistes etaient tres tres difficile. maintenant c'est quasi-hunanime. est ce un signe que c'est un combat qu'il était utile de menner - quitte à etre insulté d'antisemite dix fois par jours sans rencontrer l'aide des grands humanistes ici present? et flooder le forum? je ne sais pas.
Le charlisme sur le forum d' Asi, a force de combat de forun à salement perdu des points également .
Pou le sionisme comme le charlisme, je ne serais pas surpris que les discussions s de forum aient nourri le virage assez marquant de DS.
regardez comme Ervé est tout seul à défendre tout ça. comparez avec il y a 10 ans. c’était sa position qui était en force. largement. Critiquer Charlie, c’était être complice des mitraillettes.
les discussions y ont contribué à quelle mesure?
et je prédis facon Todd que dans quelques temps, l'attitude calquée sur les neolibereaux qui consiste à se laisser embringuer dans la guerre benie oui oui parce que on a crée un spectre malefique putin qui veut nous manger tout crue sera percue par les asinautes comme une idéologie grotesque et mortifère ressanblant comme deux gouttes d'eau à celle des pro-génocide qui font le travail en se devouant , pour le bien du monde libre à attaqué, mis en peril par les palestiniens daeshisés. je prends les paris. les idées de mearsheimer et Chomsky ou Todd ou berruryer (pitiée shuppy , pas la photo du diner) sur ce conflit seront les idées raisonnables à gauche.
d’ailleurs pendant 2022 2023, ils etaient une 50aines, avec beaucoup de respectabilité , des tenors, des virtuoses , Strumph, pro israel à fond et sa cours (si vous étiez deja là, vous avez la ref). ils sont maintenant deux et demis. pour moi, ça sert de jacter. quitte à etre envahissant du moment qu'on est honnête dans la démarche.
Don't feed the troll , c'est aussi , chacun chez soi avec sont petit corpus ideologique hermetique aux autres . ne nous melengeons pas. Il n'y à pas de "nous" asinaut" "nous" gauche". y'a t-il un "nous" humain ? même pas ..on ne sait pas qui est robot, faut demander à sorcière .
(Poisson est un peu emmerdé de pas retrouver les posts qu'elle cherche, suffit de cliquer plusieurs fois sur le bouton, ) .
Ah chic, un article d'ASI sur le parti des arabes !
pendant l'homélie de Sabrina Waz, voir la tête baissée du petit blanc inconséquent Léaument est un véritable bonbon sucré. lui qui est tant véhément face à Bourdin chez Sud Radio, est ici un petit agneau qui ferme bien sa bouche. pendant la séquence, tous les blancs baissent la tête, et Wissam rigole. extrêmement édifiant et rigolo. et il ne prend même pas la peine d'essayer de rééquilibrer la dinguerie de Sabrina Waz après son intervention. personne ne prend cette peine d'ailleurs. on a droit à un SAV mou du bulbe où même Léaument refuse de s'exprimer.
les sbires de Bouteldja, c'est ça : de la provoc' non assumée et des excuses/explications pleines de mauvaise foi. ils se plaignent qu'on malcomprenne le terme "petits blancs", mais ils se posent jamais la question de la pertinence de continuer à utiliser ce terme. ils se cachent derrière l'excuse "mais enfin, c'est une race sociale, rien à voir avec la couleur de peau!". ok mais dans ce cas pourquoi garder le mot "blanc'" ?
mais comme d'hab, Elodie Safaris vient nous dire que tout est de la faute de l'extrême droite. ce manque d'autocritique est quand même dramatique. à minima, posez-vous la question de comment est perçu votre message par le reste de la population française qui ne passe pas son temps à suivre les streams de Wissam et consorts. au contraire, PDH devrait plutôt remercier les médias d'ED de donner une telle chambre d'écho à leurs délires.
Kroc Blanc - cité dans cet article d'ASI - pointe un truc très juste : les bouteldjistes ont pour eux une réelle absence d'hypocrisie et une vraie franchise, à rebours complet de LFI et compagnie.
Dany, Raz et Wissam en ont reparlé sur Twitch, il y a la redif ici :
https://youtu.be/Da22LIS27EU?si=u9oh73rhQBOPey35
En utilisant délibérément ce mot d'arabe qui est devenu, dans une société qui ne s'est jamais remise de sa défaite humiliante en Algérie, une insulte, Sabrina Waz pratique ce que l'on appelle en sociologie le retournement du stigmate. Notion expliquée ici par Laelia Veron :
Ne pas oublier les propos de Cécile Fadat et Estelle Picard sur les "islamopithèques" et les "réserves d'indiens". Les racistes du PS ne se cachent plus et c'est tant mieux.
Sinon je découvre que ma députée, Céline Hervieu, pour laquelle j'ai voté dans le cadre du NFP, fait partie des traites. Parfait, plus jamais PS.
C'était en 1987, un gamin de quatre ans revient de l'école maternelle. Il s'est brouillé avec son meilleur copain. "C'est un arrrrabe!". Et vu la manière dont il crache le mot, c'est pas un compliment.
"Le" parti des Arabes... L'affirmation est surtout méchante pour le reste de la gauche (en particulier l'extrême) ainsi que... le PIR.
Le fait que les Arabes ait de plus en plus tendance à voter LFI nous en dit effectivement beaucoup plus sur l'état des partis politiques et des médias en France que de la seule LFI. Rien, absolument rien, ne prédispose ce groupe d'électeurs à voter principalement à gauche. C'est le racisme qui emplit de plus en plus l'air qu'on respire ici qui pousse ces gens vers LFI, comme un réflexe de survie.
Comment peut-on oser qualifier Sabrina Waz de simple "militante antiraciste", alors que cette fanatique est une des plus virulentes parmi le ramassis des racistes indigénistes ?
Sacrée Elodie. Toujours en première ligne pour défendre l'indéfendable.
Mon dieu mais la France a une véritable obsession avec les arabes. Une psychanalyse de groupe s'impose vraiment!
A quoi sert vraiment X à part relayer des choses fausses (comme des paroles de politiques) et/ou sorties de leurs contextes (comme des extraits de paroles de politique utilisées par des hommes politiques du bord opposé) ?
C'est le verre d'eau des tempêtes dans un verre d'eau. Même du temps où ce n'était pas possédé par un possédé, il n'en est jamais sorti rien d'intéressant car pour cela il faut du contexte et de la nuance que le format ne permet pas, et depuis que c'est le joujou de Musk ce n'est même plus la peine d'en parler, c'est juste un outil de haine et de mensonge.
LFI, le parti des Arabes ? Ou plutôt celui des défavorisés, des gens qui souffrent, peu importe la couleur de peau ou l’origine. Celui des Mohamed et des Gérard.
Le RN un parti qui exclut, raciste et de frustrés . A qui le mensonge ne fait pas peur. Un peu comme les macronards. Qui se ressemble s'assemble ?
Extrait d’un article de LVSL :
« Finalement le vote RN est aussi une stratégie perçue comme réaliste de promotion de soi-même, pour ne pas tomber dans le déclin qui caractérise notre territoire ou, a minima, avoir la garantie qu’il y aura toujours plus bas que nous… Elle est payante de suite, parce qu’elle n’implique pas une véritable amélioration de sa condition, mais simplement un transfert de honte sociale vers d’autres catégories de la population, ou vers ses semblables qui auront un peu moins de facilité à défendre leur respectabilité. »
Et dans le Diplo :
« Ces expériences dévalorisantes, qui ne sont pas sans rappeler celles vécues à l’école, permettent au ressort xénophobe du RN de fonctionner à plein régime. « Si je m’appelais Mohammed, ça irait mieux », a-t-on pu entendre, comme une explication directement accessible aux difficultés rencontrées, plutôt que de s’en prendre à l’État et à son fonctionnement. Tout cela pousse à s’éloigner de ses droits pour désigner « l’assisté » comme bouc émissaire, tout en s’extrayant soi-même de cette catégorie. Percevoir ses aides sociales dans un bourg où « tout le monde se connaît » est ainsi devenu une potentielle tare sociale. Le discours de fragmentation du RN, entre les assistés, les immigrés et les autres, s’est doté d’un effet performatif en s’appuyant sur les réformes libérales du marché du travail, qui ont creusé l’écart entre fractions précaires et stables des classes populaires. Face à cela, et même si l’extrême droite échoue sur le plan économique, elle assure ce capital du moindre mal qui permet d’espérer que d’autres groupes sociaux passeront après, seront davantage ciblés et désavantagés que nous, notamment face à la bureaucratie d’État. C’est le sens d’une expression qui revient souvent parmi les classes populaires rurales : « déjà nous », « nous d’abord », comme un écho au vieux slogan du Front national « les Français d’abord ». Ces dynamiques sont particulièrement visibles chez les plus précaires. À la « sale réputation » que l’on se « traîne », l’adhésion aux discours de l’extrême droite joue comme un renvoi du stigmate. »
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/07/COQUARD/67146
Il va falloir sacrement verrouiller les discours dans le futur parce qu'avec X et Meta qui ne moderent plus voir encouragent ce type de propos ca va devenir de plus en plus difficile de debunker efficacement.
Quand j'ai vu ce discours en direct, j'était sûr que ça allait être récupéré par l'extrême droite, c'était tellement prévisible.
PS : petite coquille dans l'article, c'est "Wissam Xelka" et non "Wassim Xelka".