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Péan quitte le plateau, coulisses
Pierre Péan sort de nos bureaux.
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Derniers commentaires
Mon cher Daniel,
Il y a un qui se tord de rire, c'est Kouchner.
Une fois de plus ce beau parleur nous a enfumé (sa prestation à l'Assemblée, c'est du Lucchini puissance 10) , il vous a emmené très exactement sur le terrain qu'il voulait, celui de l'antisémitisme. Vous y êtes tombé à pieds joints.
Je n'ai jamais lu aucun des livres de Mr Péan, par solidarité, j'achèterai celui ci.
Je suis encore abasourdi par votre prestation.
Michel Esteban
Il y a un qui se tord de rire, c'est Kouchner.
Une fois de plus ce beau parleur nous a enfumé (sa prestation à l'Assemblée, c'est du Lucchini puissance 10) , il vous a emmené très exactement sur le terrain qu'il voulait, celui de l'antisémitisme. Vous y êtes tombé à pieds joints.
Je n'ai jamais lu aucun des livres de Mr Péan, par solidarité, j'achèterai celui ci.
Je suis encore abasourdi par votre prestation.
Michel Esteban
Bonjour Monsieur Schneidermann,
J’ai appris avec les remous du livre de Pierre Péan que Kouchner était juif. Je n’aimais pas trop cet homme avant, dois-je l’aimer à présent ?
Je ne lisais pas Charlie Hebdo mais depuis les démêlés de Siné avec Philippe Val j’achète Siné Hebdo chaque semaine, suis-je antisémite ? Aidez moi Monsieur Schneidermann je suis perdu.
Là vous dépasser les bornes. Etant d’origine arménienne je sais ce qu’est un génocide et je ne demande même pas aux turcs de le reconnaître. Du moment que mon pays le reconnaît cela me suffit. Et, bien sur, je reconnais également le génocide juif. (Cela me fait drôle d’être presque obligé de l’écrire). Seulement une loi pour interdire de penser autrement me gène beaucoup. Si en plus il faut bannir des mots auriez-vous l’obligeance de me donner tout les mots interdits qui pourraient offenser ou blesser la communauté juive. Je les rayerai de mon dictionnaire, de mon âme et de mon inconscient.
Quel acharnement contre Péan. Vous appelez ça du journalisme ?
Le débat était si intéressant. Je vois que vous êtes tombé dans le piège de Sarko et son staff qui voulaient déplacer le débat de fond vers ce sempiternel antisémitisme que l’on distribue à toutes les sauces aujourd’hui.
C’est vrai qu’avec cette phrase "Je ne suis pas dans votre âme" on peut soupçonner tout le monde.
Je termine en vous envoyant une partie du texte d’une chanson d’Aznavour qui parle de l’Arménie :
Moi, je suis de ce peuple qui dort sans sépulture
Qu’a choisi de mourir sans abdiquer sa foi
Qui n’a jamais baissé la tête sous l’injure
Qui survit malgré tout ET QUI NE SE PLAINT PAS.
Je ne suis pas dans l’âme d’Aznavour et j’avoue que c’est loin d’être mon chanteur préféré mais je pense qu’avec cette dernière phrase il comparait les deux peuples.
Je précise que je suis non croyant et qu’avec ce harcèlement continu sur l’antisémitisme plus ce discours exacerbé sur toutes les religions en plus de la crise économique, cela devrait nous amener vers des jours assez noirs. ALORS S’IL VOUS PLAIT. ASSEZ.
Jacques TCHERKESSIAN
Francisé : Jacques CHEREZE
J’ai appris avec les remous du livre de Pierre Péan que Kouchner était juif. Je n’aimais pas trop cet homme avant, dois-je l’aimer à présent ?
Je ne lisais pas Charlie Hebdo mais depuis les démêlés de Siné avec Philippe Val j’achète Siné Hebdo chaque semaine, suis-je antisémite ? Aidez moi Monsieur Schneidermann je suis perdu.
Là vous dépasser les bornes. Etant d’origine arménienne je sais ce qu’est un génocide et je ne demande même pas aux turcs de le reconnaître. Du moment que mon pays le reconnaît cela me suffit. Et, bien sur, je reconnais également le génocide juif. (Cela me fait drôle d’être presque obligé de l’écrire). Seulement une loi pour interdire de penser autrement me gène beaucoup. Si en plus il faut bannir des mots auriez-vous l’obligeance de me donner tout les mots interdits qui pourraient offenser ou blesser la communauté juive. Je les rayerai de mon dictionnaire, de mon âme et de mon inconscient.
Quel acharnement contre Péan. Vous appelez ça du journalisme ?
Le débat était si intéressant. Je vois que vous êtes tombé dans le piège de Sarko et son staff qui voulaient déplacer le débat de fond vers ce sempiternel antisémitisme que l’on distribue à toutes les sauces aujourd’hui.
C’est vrai qu’avec cette phrase "Je ne suis pas dans votre âme" on peut soupçonner tout le monde.
Je termine en vous envoyant une partie du texte d’une chanson d’Aznavour qui parle de l’Arménie :
Moi, je suis de ce peuple qui dort sans sépulture
Qu’a choisi de mourir sans abdiquer sa foi
Qui n’a jamais baissé la tête sous l’injure
Qui survit malgré tout ET QUI NE SE PLAINT PAS.
Je ne suis pas dans l’âme d’Aznavour et j’avoue que c’est loin d’être mon chanteur préféré mais je pense qu’avec cette dernière phrase il comparait les deux peuples.
Je précise que je suis non croyant et qu’avec ce harcèlement continu sur l’antisémitisme plus ce discours exacerbé sur toutes les religions en plus de la crise économique, cela devrait nous amener vers des jours assez noirs. ALORS S’IL VOUS PLAIT. ASSEZ.
Jacques TCHERKESSIAN
Francisé : Jacques CHEREZE
Les mots "cosmopolite" ou "cosmopolitisme" n'ont plus du tout aujourd'hui la connotation antisémite d'il y a... 60 ou 70 ans.
Péan écrit pour un public d'aujourd'hui qui comprend un vocabulaire dont les connotations sont celles d'aujourd'hui.
L'exigence de Daniel S. relève du pédantisme!
Par contre l'attitude de Kouchner relève de la malhonnêteté intellectuelle, et cela alimente le peu d'estime que j'ai pour lui
depuis son soutien à Bush et à la guerre d'Irak, entre autre....!
J'ai fait ma petite enquête autour de moi, même pour ceux qui sont au courant des périodes très sombres de notre histoire,
ces mots sont maintenant utilisés dans leur sens initial - celui que l'on trouve dans les dictionnaires - de diversité ,
d'ouverture d'esprit , de larges rassemblements d'idées et de personnes!
Donc, actuellement, ce sont de beaux mots et il ne me serait pas venu à l'idée que je risque d'être accusée d'antisémite lorsqu'il
m'arrive de les emploiyer. Ce procès fait à Péan est franchement insupportable, et je l'approuve d'avoir coupé court.
Certes, il est très difficile de reconnaître ses erreurs, pourtant, pourtant, on peut aujourd'hui trouver des hommes responsables
capables de dire "j'ai foiré"!
Annie-france Abéasis
Péan écrit pour un public d'aujourd'hui qui comprend un vocabulaire dont les connotations sont celles d'aujourd'hui.
L'exigence de Daniel S. relève du pédantisme!
Par contre l'attitude de Kouchner relève de la malhonnêteté intellectuelle, et cela alimente le peu d'estime que j'ai pour lui
depuis son soutien à Bush et à la guerre d'Irak, entre autre....!
J'ai fait ma petite enquête autour de moi, même pour ceux qui sont au courant des périodes très sombres de notre histoire,
ces mots sont maintenant utilisés dans leur sens initial - celui que l'on trouve dans les dictionnaires - de diversité ,
d'ouverture d'esprit , de larges rassemblements d'idées et de personnes!
Donc, actuellement, ce sont de beaux mots et il ne me serait pas venu à l'idée que je risque d'être accusée d'antisémite lorsqu'il
m'arrive de les emploiyer. Ce procès fait à Péan est franchement insupportable, et je l'approuve d'avoir coupé court.
Certes, il est très difficile de reconnaître ses erreurs, pourtant, pourtant, on peut aujourd'hui trouver des hommes responsables
capables de dire "j'ai foiré"!
Annie-france Abéasis
Je viens de voir la fin de cette émission. Les affirmations et les sous-entendus de DS sont choquants, et je me retiens dans mon vocabulaire.
Bordel de merde, si quelqu'un devait être harcelé dans cette affaire par les DS, Aphatie, Val* et consorts, ce n'est pas Péan mais Kouchner. Péan c'est une masse physique et pourtant il craque. Un Kouchner, qui a bâti sa vie sur le paraître voire l'imposture, ne craquera jamais. Kouchner est du genre Balkany Tibéri etc.
Et pendant ce temps-là, pendant que la classe médiatico-politique cherche des poux à Péan, BK continue à faire son BK. Et ça, c'est grave pour la démocratie, pour l'idée qu'on a, non, avait, de la probité de nos politiciens français. Français : comptez le nombre de vraies démocraties où un BK, non seulement aurait démissionné mais n'aurait jais été ministre. Bah, dans un pays où on peut (sous)ministrer un Laporte...
Quelqu'un a rappelé le sort fait par DS à Denis Robert. S'il n'y avait eu que DS :on a eu le même lâchage-acharnement
Voilà. Je regrette de m'être abonné à @si. Je n'y posterai plus et sors ce site de mes favoris.
* Je m'étais remis à acheter CH sur l'insistance d'un ami qui y écrit. Là, j'arrête pour de bon.
Bordel de merde, si quelqu'un devait être harcelé dans cette affaire par les DS, Aphatie, Val* et consorts, ce n'est pas Péan mais Kouchner. Péan c'est une masse physique et pourtant il craque. Un Kouchner, qui a bâti sa vie sur le paraître voire l'imposture, ne craquera jamais. Kouchner est du genre Balkany Tibéri etc.
Et pendant ce temps-là, pendant que la classe médiatico-politique cherche des poux à Péan, BK continue à faire son BK. Et ça, c'est grave pour la démocratie, pour l'idée qu'on a, non, avait, de la probité de nos politiciens français. Français : comptez le nombre de vraies démocraties où un BK, non seulement aurait démissionné mais n'aurait jais été ministre. Bah, dans un pays où on peut (sous)ministrer un Laporte...
Quelqu'un a rappelé le sort fait par DS à Denis Robert. S'il n'y avait eu que DS :on a eu le même lâchage-acharnement
Voilà. Je regrette de m'être abonné à @si. Je n'y posterai plus et sors ce site de mes favoris.
* Je m'étais remis à acheter CH sur l'insistance d'un ami qui y écrit. Là, j'arrête pour de bon.
A M. Schneidermann
Personnellement, ça me rappelle un ASI avec Denis Robert
C'est bien votre travers à vouloir la perfection on en oublie l'essentiel
On place l'accusateur en position d'accusé
mais pas en démontant ses arguments,
mais en montant en faute impardonnable des approximations (reconnu par Péan, pas trop par Robert)
qui ne sont pas l'essentiel du propos.
Au final on occulte tous le travail et on fait le jeu de l'accusé
c'est bien dommage
Ne vous méprenez pas, la question devait être posée, mais la réponse m'a semblée claire nette et précise
en somme, largement suffisante
Mais comme vous le remarquez à l'instant à vos dépend, la perfection n'est pas de ce monde
alors laissez les fautes au niveau de ce qu'elles sont
S'il dit que le mot , il le retire, que ce n'est pas ce qu'il voulait exprimer
faite lui crédit de l'erreur et n'instruisez pas procès
Péan n'est pas un Morandini (en tout cas sur ce que j'ai vu)
alors ne le traitez pas au même niveau
Personnellement, ça me rappelle un ASI avec Denis Robert
C'est bien votre travers à vouloir la perfection on en oublie l'essentiel
On place l'accusateur en position d'accusé
mais pas en démontant ses arguments,
mais en montant en faute impardonnable des approximations (reconnu par Péan, pas trop par Robert)
qui ne sont pas l'essentiel du propos.
Au final on occulte tous le travail et on fait le jeu de l'accusé
c'est bien dommage
Ne vous méprenez pas, la question devait être posée, mais la réponse m'a semblée claire nette et précise
en somme, largement suffisante
Mais comme vous le remarquez à l'instant à vos dépend, la perfection n'est pas de ce monde
alors laissez les fautes au niveau de ce qu'elles sont
S'il dit que le mot , il le retire, que ce n'est pas ce qu'il voulait exprimer
faite lui crédit de l'erreur et n'instruisez pas procès
Péan n'est pas un Morandini (en tout cas sur ce que j'ai vu)
alors ne le traitez pas au même niveau
je suis atterré de découvrir cet aspect de Daniel Schneidermann ........
Mais enfin Daniel, que s'est-il passé?
Les débats deviennent steriles avec cette manie de voir de l'antisémitisme partout ! BHL peut dire ce qu'il veut, meme faire l'apologie des crimes israeliens, finkekraut et gluksman aussi, mais les autres doivent faire attention car eux doivent toujours se justifier, ca devient franchement pénible ! Péan dévoile qui est kouchner, ce dernier n'a d'autre méthode mesquine pour ce défendre que de focaliser sur un mot et vous M. Shneiderman faite pareil, elle est belle l'affaire ! En ce qui me concerne Péan ne m'apprend rien, kouchner est un imposteur qui n'a qu'une ambition le pouvoir. On connait l'affaire de d'elf en birmanie, le kosovo et toutes les interventions criminelles de ce petit médecin. Pour conclure y'en a marre de vouloir tout ramener aux nazis pour tout justifier : la censure, la diffamation, l'insulte au lieu de répondre au fait. Je comprends la colère de M. PEAN et sa décision d'interrompre un entretien qui n'avait plus d'intérêt. M. Schneiderman, sachez que si nous allons maintenant sur le net c'est justement pour ne plus subir ce genre de procès. Seuls les faits nous interessent et ce quel que soit la religion des intervenants.
Soakely
Soakely
On parle de malaise. Un malaise effectivement palpable dès le début de l'interview.
Ce Péan, je ne le connais pas, je n'ai pas lu son bouquin. Généralement, je m'instruis après l'émission.
Mais il y a parfois cette sensation étrange, celle du "j'arrive trop tard". On balance des noms, des événements, et, bien que je m'intéresse, il me faudrait une vie pour savoir qui a fait quoi, quand, où, pourquoi...? Je ne pense pas qu'un jeune comme moi, à moins d'être journaliste, ou étudiant en... ne puisse être au courant de manière précise sur tous les sujets abordés.
Alors, pas toujours, mais parfois, sur certaines émissions, je pars de zéro, je m'en tiens à ce qu'il est dit, aux gestes des personnes interviewées, à leurs regard après certaines questions, leurs expressions, réactions, émotions, et bien sûr, aux quelques images... Et rien que cet ensemble en dit parfois bien plus que les réponses brutes.
C'est ce qu'il se passe ici. Ces regards, ces échanges, ont été pour moi d'une intensité, et parfois d'une violence remarquable. Tellement forts qu'ils en disaient plus, qu'ils couvraient presque les paroles. J'y ai senti de la sincérité, des deux côtés. mais une incompréhension cependant. Sur une des raisons de cette tension franchement dure à supporter, (la première fois à ce point là d'ailleurs), cette insistance.
Quel but? Pourquoi avoir insisté? Certes, votre question était: "pourquoi un mec comme toi qu'est quand même loin d'être con, qui sait ce qu'il dit, qui a déjà eu des emmerdes du genre pour deux ou trois bouquins d'avant, qui connait vachement bien l'histoire, et évidement le poid des mots qu'il utilise, pourquoi avoir utilisé celui ci, qui allait à coup sûr t'attirer encore plus d'emmerdes?" Vous l'avez posé, une fois, deux fois, trois fois, et même quand tout le monde avait compris qu'il n'y aurait pas de réponse claire, vous avez insisté à ce moment là. Pourquoi? Qu'attendiez vous de lui? Une aparté exclusive sur les penchants antisémites de Péan? Un aveu? Quel était le but de cette insistance qui, même sans la moindre culture sur le sujet, provoqua un effet d'une lourdeur insupportable? Je ne comprends pas...
Ce Péan, je ne le connais pas, je n'ai pas lu son bouquin. Généralement, je m'instruis après l'émission.
Mais il y a parfois cette sensation étrange, celle du "j'arrive trop tard". On balance des noms, des événements, et, bien que je m'intéresse, il me faudrait une vie pour savoir qui a fait quoi, quand, où, pourquoi...? Je ne pense pas qu'un jeune comme moi, à moins d'être journaliste, ou étudiant en... ne puisse être au courant de manière précise sur tous les sujets abordés.
Alors, pas toujours, mais parfois, sur certaines émissions, je pars de zéro, je m'en tiens à ce qu'il est dit, aux gestes des personnes interviewées, à leurs regard après certaines questions, leurs expressions, réactions, émotions, et bien sûr, aux quelques images... Et rien que cet ensemble en dit parfois bien plus que les réponses brutes.
C'est ce qu'il se passe ici. Ces regards, ces échanges, ont été pour moi d'une intensité, et parfois d'une violence remarquable. Tellement forts qu'ils en disaient plus, qu'ils couvraient presque les paroles. J'y ai senti de la sincérité, des deux côtés. mais une incompréhension cependant. Sur une des raisons de cette tension franchement dure à supporter, (la première fois à ce point là d'ailleurs), cette insistance.
Quel but? Pourquoi avoir insisté? Certes, votre question était: "pourquoi un mec comme toi qu'est quand même loin d'être con, qui sait ce qu'il dit, qui a déjà eu des emmerdes du genre pour deux ou trois bouquins d'avant, qui connait vachement bien l'histoire, et évidement le poid des mots qu'il utilise, pourquoi avoir utilisé celui ci, qui allait à coup sûr t'attirer encore plus d'emmerdes?" Vous l'avez posé, une fois, deux fois, trois fois, et même quand tout le monde avait compris qu'il n'y aurait pas de réponse claire, vous avez insisté à ce moment là. Pourquoi? Qu'attendiez vous de lui? Une aparté exclusive sur les penchants antisémites de Péan? Un aveu? Quel était le but de cette insistance qui, même sans la moindre culture sur le sujet, provoqua un effet d'une lourdeur insupportable? Je ne comprends pas...
(ce n'est pas mon habitude, mais comme des @sinautes consultent encore les trois forums ouverts, je copie ici mon post rédigé pour le forum « La boîte noire » - ceci pour tenter d'éclairer le mystère du "dérapage Schneidermann")
J'enrage (selon une formulation du théâtre classique) ! Je suis en rogne (selon une formulation plus contemporaine) !!!
On tourne autour du pot…
Rémi Jeannin écrit (12:30 le 09/02/2009) :
« (…) revenir à quelques propositions simples :
- Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant, en dehors de maladresses qu'il regrette volontiers et d'une volonté de certains de ses critiques de ramener chacune de ses enquêtes à cette question de l'antisémitisme, l'injure suprême (car, en effet, c'est un péché mortel) dont un intellectuel ne peut pas se relever.
- Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme, s'est construit à lui même un piège dont il n'a pas su sortir. Il le reconnaît et analyse correctement l'erreur.
(…) reconnaissons à ces deux grands professionnels le mérite de reconnaître et de chercher à décrypter ces erreurs.
A Daniel en particulier, j'ai envie de dire (…) de continuer ce travail en adoptant toujours cette position du "petit scarabée" qui en apprend tous les jours. »
Postulat : avec un peu d'ouverture d'esprit, nous apprendrons toute notre vie, en sachant que nous finirons imparfaits. C'est bien, c'est beau, c'est magnifique, mais ce n'est qu'un principe de base pour se mettre au boulot.
Avec le coup du « petit scarabée » (dans "La boîte noire"), DS nous "la joue" modeste et sentimental. Il nous interprète le rôle de l'Enfant dans sa fragile innocence (je vous laisse choisir le film).
Aussitôt, pleins de fans s'exclament : « Voyez comme il est autocritique, voyez comme il est gentil. Arrêtez de l'agresser. »
L'effet Bisounours marche à fond.
Qu'est-ce que c'est que cette auto infantilisation ?
M… m… m… et re-m…
J'ai moi-même relevé l'intérêt "humain" de ce site et de ses forums, mais la plupart d'entre nous ne s'y sont pas inscrits pour se faire dorloter le cœur aussi bien que les neurones. Nous ne cherchons pas de la gentillesse, ni de la méchanceté ; il y a certainement d'autres sites pour ça. Nous voulons de la lucidité et du "parler clair".
Je ne suis pas sûr que je ne suivrai "constant gardener" sur tous les chemins qu'il emprunte, mais je suis sacrément d'accord avec lui quand il écrit (11:40 le 09/02/2009) :
« (…) La contrition ne m'intéresse pas, je ne vais pas demander à DS de se couvrir la tête de cendres. En revanche, je lui demande d'analyser, de comprendre les causes et les mécanismes du crash. »
Non, Daniel Schneidermann n'a pas tout expliqué du crash de l'émission. Il a relevé la maladresse technique du journaliste, soit. Mais il ne tente absolument pas d'expliquer comme il s'est fait que lui - lui, le pilote avec 10 000 heures de vol, ayant traversé nombre de tempêtes - a pu la commettre.
DS voulait aller "jusqu'au bout avec" Pierre Péan. J'ai envie d'aller jusqu'au bout avec DS.
Rémi Jeannin écrit donc :
« (…) 1 - Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant (…) 2 - Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme (…) »
Ces deux propositions ne tiennent absolument pas ensemble, voilà le hic. Nous serons tous d'accord pour considérer que DS est, au moins, un peu intelligent. S'il avait lui-même validé la proposition 1, la proposition 2 n'aurait jamais eu d'existence. Un point c'est tout.
Alors, marre de l'hypocrisie : je tente une hypothèse. Et tant pis si je me trompe.
Avant le début de l'émission, convaincu notamment par Jean-Michel Apathie, Daniel Schneidermann était certain que Pierre Péan est antisémite ; antisémite inconscient, honteux ou roublard, mais antisémite quand même.
À partir de là, il ne pouvait que tomber dans un questionnement semi-voyeur semi-compassionnel à la Mireille Dumas ou, pire à la Jean-Luc Delarue : « Allez, dites-nous, au fond de vous-même… Libérez votre âme… Épanchez-vous… ».
Parce qu'il est vrai que les accusations ont été énoncées avec douceur, aimablement… l'accoucheur de mauvais sentiments, le prêtre au confessionnal…
Je crois que les moines inquisiteurs eux-mêmes pouvaient ressentir ce genre de compassion… en infligeant la "question".
Même en admettant que tous les journalistes d'@si soient partis en vacances ou que Pierre Péan ai demandé à être confronté à un nombre restreint de personnes, le dispositif de face à face entre quatre z'yeux ne pouvait que complaire au grand ordonnateur.
Après le départ de Pierre Péan du plateau avec une tronche déprimée, Daniel Schneidermann concède : « (…) je souhaite (…) lui dire (…) que je le crois parfaitement sincère, quand il assure ne pas être antisémite. »
Je reformule autrement : « Je CROIS que Pierre Péan est SINCÈRE quand IL ASSURE ne pas être antisémite. »
Si quelqu'un peut m'expliquer comment on peut comprendre que l'ambiguïté est levée, je lui en serais très reconnaissant.
Car moi, je comprends seulement que Pierre Péan est très probablement un brave homme d'antisémite qui s'ignore.
Ah, s'il avait laissé DS lui prendre la main pour lui permettre son "coming out" !
Il ne s'agit absolument pas d'excuses véritables ! Le soupçon - sinon l'accusation - est toujours là.
Si DS est toujours dans ces dispositions, il n'y a guère de chance qu'il réinvite Péan et/ou que celui-ci accepte l'invitation.
Et selon moi, il y a pire : une tentation askolovitchienne de garde… Figurer sur le podium des chasseurs d'antisémite, sport médiatique à la mode.
Voilà, c'est dit.
Pour le reste, je ne peux pas me défaire d'une certaine sympathie pour Daniel Schneidermann (pour l'ensemble de son œuvre) et je ne pense pas à me désabonner…
J'ajoute que je ressens la chronique de Stéphane Guillon de ce matin sur France Inter (relevée par Bauzil, 09:21 le 09/02/2009) comme une illustration décalée mais parfaite de ma thèse, même s'il ne désigne pas DS ni personne…
http://www.radiofrance.fr/franceinter/video/humour.php
J'enrage (selon une formulation du théâtre classique) ! Je suis en rogne (selon une formulation plus contemporaine) !!!
On tourne autour du pot…
Rémi Jeannin écrit (12:30 le 09/02/2009) :
« (…) revenir à quelques propositions simples :
- Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant, en dehors de maladresses qu'il regrette volontiers et d'une volonté de certains de ses critiques de ramener chacune de ses enquêtes à cette question de l'antisémitisme, l'injure suprême (car, en effet, c'est un péché mortel) dont un intellectuel ne peut pas se relever.
- Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme, s'est construit à lui même un piège dont il n'a pas su sortir. Il le reconnaît et analyse correctement l'erreur.
(…) reconnaissons à ces deux grands professionnels le mérite de reconnaître et de chercher à décrypter ces erreurs.
A Daniel en particulier, j'ai envie de dire (…) de continuer ce travail en adoptant toujours cette position du "petit scarabée" qui en apprend tous les jours. »
Postulat : avec un peu d'ouverture d'esprit, nous apprendrons toute notre vie, en sachant que nous finirons imparfaits. C'est bien, c'est beau, c'est magnifique, mais ce n'est qu'un principe de base pour se mettre au boulot.
Avec le coup du « petit scarabée » (dans "La boîte noire"), DS nous "la joue" modeste et sentimental. Il nous interprète le rôle de l'Enfant dans sa fragile innocence (je vous laisse choisir le film).
Aussitôt, pleins de fans s'exclament : « Voyez comme il est autocritique, voyez comme il est gentil. Arrêtez de l'agresser. »
L'effet Bisounours marche à fond.
Qu'est-ce que c'est que cette auto infantilisation ?
M… m… m… et re-m…
J'ai moi-même relevé l'intérêt "humain" de ce site et de ses forums, mais la plupart d'entre nous ne s'y sont pas inscrits pour se faire dorloter le cœur aussi bien que les neurones. Nous ne cherchons pas de la gentillesse, ni de la méchanceté ; il y a certainement d'autres sites pour ça. Nous voulons de la lucidité et du "parler clair".
Je ne suis pas sûr que je ne suivrai "constant gardener" sur tous les chemins qu'il emprunte, mais je suis sacrément d'accord avec lui quand il écrit (11:40 le 09/02/2009) :
« (…) La contrition ne m'intéresse pas, je ne vais pas demander à DS de se couvrir la tête de cendres. En revanche, je lui demande d'analyser, de comprendre les causes et les mécanismes du crash. »
Non, Daniel Schneidermann n'a pas tout expliqué du crash de l'émission. Il a relevé la maladresse technique du journaliste, soit. Mais il ne tente absolument pas d'expliquer comme il s'est fait que lui - lui, le pilote avec 10 000 heures de vol, ayant traversé nombre de tempêtes - a pu la commettre.
DS voulait aller "jusqu'au bout avec" Pierre Péan. J'ai envie d'aller jusqu'au bout avec DS.
Rémi Jeannin écrit donc :
« (…) 1 - Les accusations d'anti-sémitisme contre Péan ne reposent sur rien de probant (…) 2 - Daniel s'est enfermé dans son questionnement sur l'antisémitisme (…) »
Ces deux propositions ne tiennent absolument pas ensemble, voilà le hic. Nous serons tous d'accord pour considérer que DS est, au moins, un peu intelligent. S'il avait lui-même validé la proposition 1, la proposition 2 n'aurait jamais eu d'existence. Un point c'est tout.
Alors, marre de l'hypocrisie : je tente une hypothèse. Et tant pis si je me trompe.
Avant le début de l'émission, convaincu notamment par Jean-Michel Apathie, Daniel Schneidermann était certain que Pierre Péan est antisémite ; antisémite inconscient, honteux ou roublard, mais antisémite quand même.
À partir de là, il ne pouvait que tomber dans un questionnement semi-voyeur semi-compassionnel à la Mireille Dumas ou, pire à la Jean-Luc Delarue : « Allez, dites-nous, au fond de vous-même… Libérez votre âme… Épanchez-vous… ».
Parce qu'il est vrai que les accusations ont été énoncées avec douceur, aimablement… l'accoucheur de mauvais sentiments, le prêtre au confessionnal…
Je crois que les moines inquisiteurs eux-mêmes pouvaient ressentir ce genre de compassion… en infligeant la "question".
Même en admettant que tous les journalistes d'@si soient partis en vacances ou que Pierre Péan ai demandé à être confronté à un nombre restreint de personnes, le dispositif de face à face entre quatre z'yeux ne pouvait que complaire au grand ordonnateur.
Après le départ de Pierre Péan du plateau avec une tronche déprimée, Daniel Schneidermann concède : « (…) je souhaite (…) lui dire (…) que je le crois parfaitement sincère, quand il assure ne pas être antisémite. »
Je reformule autrement : « Je CROIS que Pierre Péan est SINCÈRE quand IL ASSURE ne pas être antisémite. »
Si quelqu'un peut m'expliquer comment on peut comprendre que l'ambiguïté est levée, je lui en serais très reconnaissant.
Car moi, je comprends seulement que Pierre Péan est très probablement un brave homme d'antisémite qui s'ignore.
Ah, s'il avait laissé DS lui prendre la main pour lui permettre son "coming out" !
Il ne s'agit absolument pas d'excuses véritables ! Le soupçon - sinon l'accusation - est toujours là.
Si DS est toujours dans ces dispositions, il n'y a guère de chance qu'il réinvite Péan et/ou que celui-ci accepte l'invitation.
Et selon moi, il y a pire : une tentation askolovitchienne de garde… Figurer sur le podium des chasseurs d'antisémite, sport médiatique à la mode.
Voilà, c'est dit.
Pour le reste, je ne peux pas me défaire d'une certaine sympathie pour Daniel Schneidermann (pour l'ensemble de son œuvre) et je ne pense pas à me désabonner…
J'ajoute que je ressens la chronique de Stéphane Guillon de ce matin sur France Inter (relevée par Bauzil, 09:21 le 09/02/2009) comme une illustration décalée mais parfaite de ma thèse, même s'il ne désigne pas DS ni personne…
http://www.radiofrance.fr/franceinter/video/humour.php
Plus largement, je m'interroge sur le choix du sujet et de la composition du plateau de cette émission.
Soit, Pierre Péan sort un livre qui accuse sous divers aspects Bernard Kouchner, et celui-ci répond en utilisant certains termes de l'ouvrage qui pourraient laisser penser que Péan est antisémite. Fort bien. C'est malheureux pour Péan, mais ne fait que confirmer une tendance lourde de la société française actuelle à voir de l'antisémitisme partout.
Mais pourquoi y consacrer une émission, et sous cette forme ? Car selon moi, le décryptage consiste à analyser comment ce livre a été reçu et traité dans les médias (ce qui a été fait sur le site), et non à recevoir l'auteur pour lui poser des questions sur ses intentions, qui concernent un tout autre univers que médiatique (Bien que Péan s'y connaisse en ce domaine, j'en suis certain). Ou alors, à le mettre en contradiction avec un soutien à Kouchner.
Vous avez décidé d'évoquer un sujet brûlant, mais en invitant qu'une seule partie du débat : Péan. Personne pour représenter Kouchner. Et vous vous êtes fait rattraper par votre composition de plateau, en incarnant, malgré vous, l'accusateur de Péan ou le défenseur de Kouchner, au choix. Vous n'auriez pas eu cette attitude qu'on vous aurez reproché d'avoir laissé toute la place à Péan. Mais entre vitrine et tribunal, il doit y avoir un entre-deux...
Le problème est donc une émission qui s'inscrit dans un temps médiatique trop court, et une composition de plateau qui vous prend au piège, duquel vous n'arrivez pas à vous dépêtrer. C'est très dommage, mais ce n'est pas pour autant que je vais arrêter de vous suivre ! Veillez seulement à composer des plateaux plus équilibrés...
Soit, Pierre Péan sort un livre qui accuse sous divers aspects Bernard Kouchner, et celui-ci répond en utilisant certains termes de l'ouvrage qui pourraient laisser penser que Péan est antisémite. Fort bien. C'est malheureux pour Péan, mais ne fait que confirmer une tendance lourde de la société française actuelle à voir de l'antisémitisme partout.
Mais pourquoi y consacrer une émission, et sous cette forme ? Car selon moi, le décryptage consiste à analyser comment ce livre a été reçu et traité dans les médias (ce qui a été fait sur le site), et non à recevoir l'auteur pour lui poser des questions sur ses intentions, qui concernent un tout autre univers que médiatique (Bien que Péan s'y connaisse en ce domaine, j'en suis certain). Ou alors, à le mettre en contradiction avec un soutien à Kouchner.
Vous avez décidé d'évoquer un sujet brûlant, mais en invitant qu'une seule partie du débat : Péan. Personne pour représenter Kouchner. Et vous vous êtes fait rattraper par votre composition de plateau, en incarnant, malgré vous, l'accusateur de Péan ou le défenseur de Kouchner, au choix. Vous n'auriez pas eu cette attitude qu'on vous aurez reproché d'avoir laissé toute la place à Péan. Mais entre vitrine et tribunal, il doit y avoir un entre-deux...
Le problème est donc une émission qui s'inscrit dans un temps médiatique trop court, et une composition de plateau qui vous prend au piège, duquel vous n'arrivez pas à vous dépêtrer. C'est très dommage, mais ce n'est pas pour autant que je vais arrêter de vous suivre ! Veillez seulement à composer des plateaux plus équilibrés...
Ce qui est étonnant surtout c'est que l'on puisse dire qu'un homme est lynché à partir du moment où il serait soupçonné d' antisémitisme.
Comment en sommes nous arrivés là.
En quoi ce terme est il le sommet de la déchéance publique aujourd'hui.
Si on additionne les morts causés par des empires ou des guerres... refuse t'on pour au tant de prononcer le mot impérial.....ou guerrier....
Il me parait étonnant, que quiquonque aujourd'hui est accusé de quoi que ce soit, puisse éviter toute confrontation en exposant son adversaire au pugilat en le qualifiant ou qualifiant ces propos d'antisémites....
Pourquoi, le fait de dénoncer un fait, une attitude, ou des méthodes, si par malheur ce fait à un moindre lien avec le peuple juif, cela condamne systématiquement son auteur au silence, supposant qu'il cautionne des crimes commis par d'autres...
Heureusement, comme dit Saint PAUL, le salut vient des juifs, j'espère de tous coeur que parmi eux des hommes courageux sauront dénoncer ces méthodes d'un autre âge, en attendant à chacun de nous, à commencer par les journalistes de ne plus tomber dans ce piège mortel pour la liberté d'expression.....
Aymeric Chauprade sera-t-il la prochaine victime sur cet autel ? à suivre
Comment en sommes nous arrivés là.
En quoi ce terme est il le sommet de la déchéance publique aujourd'hui.
Si on additionne les morts causés par des empires ou des guerres... refuse t'on pour au tant de prononcer le mot impérial.....ou guerrier....
Il me parait étonnant, que quiquonque aujourd'hui est accusé de quoi que ce soit, puisse éviter toute confrontation en exposant son adversaire au pugilat en le qualifiant ou qualifiant ces propos d'antisémites....
Pourquoi, le fait de dénoncer un fait, une attitude, ou des méthodes, si par malheur ce fait à un moindre lien avec le peuple juif, cela condamne systématiquement son auteur au silence, supposant qu'il cautionne des crimes commis par d'autres...
Heureusement, comme dit Saint PAUL, le salut vient des juifs, j'espère de tous coeur que parmi eux des hommes courageux sauront dénoncer ces méthodes d'un autre âge, en attendant à chacun de nous, à commencer par les journalistes de ne plus tomber dans ce piège mortel pour la liberté d'expression.....
Aymeric Chauprade sera-t-il la prochaine victime sur cet autel ? à suivre
Je ne vais rien ajouter de neuf à ce débat, tout a déjà été dit dans cette marée de commentaires. Juste dire que moi aussi, je suis choqué du traitement infligé à P. Péan. Choqué par ce harcèlement inutile (mais qu'espérait donc DS , question maintes fois lue dans les commentaires ?), choqué par ces petites phrases aussi assassines que stupides (Pierre Péan appelle BHL "Lévy" !), choqué ensuite par cet article justificateur qui non seulement n'explique rien de l'insistance de l'interrogateur, mais au contraire consacre son paragraphe le plus consistant à enfoncer le clou sur le prétendu péché de mauvais choix sémantique de l'interrogé. "C'est bien dommage pour ce pauvre mot qui n'en demandait pas tant..." Mais qui lui en demande "tant" ? "...le vaste réseau de Kouchner (...) se précipitera sur l'aubaine". Le vaste réseau de Kouchner, apparemment, n'a pas besoin de se précipiter. D'autres le font très bien pour lui. Pour le bien de Péan, faut-il comprendre.
Stéphane Guillion a contribué ce matin sur france inter à nos forums du weekend.
Assister au lynchage d'un homme , Pierre Péan, ce soir, m'a fait mal ! C'eût été quelqu'un d'autre m'aurait fait le même effet. Un tel acharnement est indigne d'@si. On était loin ce soir d'un débat sur le décryptage des media, puisque DS a fait une fixation sur le terme "cosmopolite" malgré la réponse de P Péan ... Où est ici la déontologie du site ?
Bernard Kouchner peut dire merci à DS pour son soutien à l'accusation d'antisémitisme à l'égard de P Péan ! Il est vrai que "quand on veut se débarrasser de son chien, on l'accuse de la rage", c'est pratique, ça permet ainsi d'éluder les véritables problèmes.
Une fidèle @sinaute déçue et troublée.
Bernard Kouchner peut dire merci à DS pour son soutien à l'accusation d'antisémitisme à l'égard de P Péan ! Il est vrai que "quand on veut se débarrasser de son chien, on l'accuse de la rage", c'est pratique, ça permet ainsi d'éluder les véritables problèmes.
Une fidèle @sinaute déçue et troublée.
Trop d'insistance D.S. sur le mot "cosmopolitisme",à la limite d'une interprétation analytique.Vous avez me semble- t -il franchie la ligne jaune de l'interwiew meme s'il était intéressant de poser la question et d'essayer d'en approcher les raisons.P.Péan vous a répondu à plusieurs reprises il était inutile de ferrailler davantage ,d'autant que pour l'internaute que je suis s'est alors posée la question de votre neutralitée.,et de votre position vis à vis de B.kouchner.
Noé
Une réflexion, indépendamment de l'imprudence de Pean et de l'insistance de D.S., sur l'extrême sensiblité de la question de l'antisémitisme en France actuellement.
La situation au Moyen Orient est critique. Le rôle de la France et de l'Europe y est contesté. En France l'antisémitisme persiste et prend de nouvelles formes.
Or, sous jacentes à la nervosité actuelle, il y a deux boites de pandore dont on a de plus en plus de mal a tenir les couvercles fermés :
1 L'association et l'amalgame absolus entretenus entre le sionisme et la lutte contre l'antisémitisme. 2 Le Dogme de la création de deux états en Palestine comme seule politique imaginable : Qui critique le sionisme et l'état juif comme territoire réservé aux juifs en tant que tels est nécessairement antisémite, de même que celui qui se montre septique par rapport à la belle construction intellectuelle de nos diplomates et de nos politiques, à droite et à gauche.
Or Israël est en train de perdre sa guerre de 60 ans. Les Palestiniens, quel que soit leur encadrement politique, quelle que soit la faiblesse de leurs moyens, démontrent en permanence qu'ils n'accepteront jamais l'existence de "l'entité juive". Pour les dirigeants Israeliens Ils ne sont plus que des fauves dont il faut se défendre : La souffrance des palestiniens est indiscible , les Israeliens, eux aussi, souffrent. Ils ont peur, leur image dans le monde est indigne. Ne sont-ils pas piégés par leurs illusions et ceux qui les portent?
C'est la mise en question du grand rêve, de la société idéale, c'est la perspective de l'impasse mortelle, celle que l'on peut se représenter au mémorial juif de Berlin.
On ne peut pas exclure une issue tragique, un déferlement de violence inimaginable et incontrôlable.
C'est à dire l'échec désespérant de la lutte contre l'antisémitisme que l'on a engagée en 1948 dans la voie du sionisme. C'est l'avenir précipité dans l' impasse.
Il y a d'autre politiques possibles, il faut les chercher, on le sait depuis 60 ans, nos dirigeants ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir. Ils attendent probablement qu'il soit trop tard.
Une réflexion, indépendamment de l'imprudence de Pean et de l'insistance de D.S., sur l'extrême sensiblité de la question de l'antisémitisme en France actuellement.
La situation au Moyen Orient est critique. Le rôle de la France et de l'Europe y est contesté. En France l'antisémitisme persiste et prend de nouvelles formes.
Or, sous jacentes à la nervosité actuelle, il y a deux boites de pandore dont on a de plus en plus de mal a tenir les couvercles fermés :
1 L'association et l'amalgame absolus entretenus entre le sionisme et la lutte contre l'antisémitisme. 2 Le Dogme de la création de deux états en Palestine comme seule politique imaginable : Qui critique le sionisme et l'état juif comme territoire réservé aux juifs en tant que tels est nécessairement antisémite, de même que celui qui se montre septique par rapport à la belle construction intellectuelle de nos diplomates et de nos politiques, à droite et à gauche.
Or Israël est en train de perdre sa guerre de 60 ans. Les Palestiniens, quel que soit leur encadrement politique, quelle que soit la faiblesse de leurs moyens, démontrent en permanence qu'ils n'accepteront jamais l'existence de "l'entité juive". Pour les dirigeants Israeliens Ils ne sont plus que des fauves dont il faut se défendre : La souffrance des palestiniens est indiscible , les Israeliens, eux aussi, souffrent. Ils ont peur, leur image dans le monde est indigne. Ne sont-ils pas piégés par leurs illusions et ceux qui les portent?
C'est la mise en question du grand rêve, de la société idéale, c'est la perspective de l'impasse mortelle, celle que l'on peut se représenter au mémorial juif de Berlin.
On ne peut pas exclure une issue tragique, un déferlement de violence inimaginable et incontrôlable.
C'est à dire l'échec désespérant de la lutte contre l'antisémitisme que l'on a engagée en 1948 dans la voie du sionisme. C'est l'avenir précipité dans l' impasse.
Il y a d'autre politiques possibles, il faut les chercher, on le sait depuis 60 ans, nos dirigeants ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir. Ils attendent probablement qu'il soit trop tard.
Bonjour
Je sors tout juste de l'émission...et je suis choquée du commerce de paroles que l'on fait autour des juifs.
D'abord, je suis consternée de voir l'acharnement médiatique autour du livre de Péan sur kouchner, parce que je m'en fous (je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas)
et qu'ensuite, il y a des choses bien graves à traiter comme la crise de la jeunesse en banlieue, le racisme séculaire
des immigrés noirs et maghrébins, viscéralement liés à notre histoire française, les expulsions vichyssoises des sans papiers, les réductions
de fonctionnaires dans l'éducation nationale et/ou ailleurs, la forte précarisation des salariés, l'indemnisation des immigrés combattants, etc etc
Tant de sujets dont les mots ne font pas autant de profits médiatiques. Car tout est question de mode...et de lobby pour être vulgaire et sincère.
MAIS A qui profite ces "crimes du langage"?
Et qui s'offusque, qui ose accuser les mots globalistes de "beurs", "d'arabes", de "blacks", de "jaunes", etc?
Comment et pourquoi la liberté d'expression ne se gêne pas de publier des caricatures de Mahomet tandis qu'il est hautement criminel de le faire sur Yahvé, et même de le caricaturer.
il y a bien deux poids, deux mesures. Ne l'oublions pas. Il ne faut pas se tromper de combat. Accuser "d"antisémite" à l'emporte-pièce discrédite et rend confuse la pensée juste, c'est à dire la pensée contextualisée. Je ne suis pas née dans les années 30 et même si le mot cosmopolitisme a été dévoyée, le mot charrie aujourd'hui d'autres sens que ce que schneidermann a bien voulu évoquer. A trop vouloir pointer du doigt l'antisémitisme, on finit pas le dévoyer aussi.
D'ailleurs, le mot antisémitisme a lui même été stigmatisé par les nazis, que les médias savent bien abuser aujourd'hui, oubliant l'histoire et oubliant aussi que les sémites ne concernent pas seulement les juifs.
Merci pour vos émissions sinon. Mais là, ça craint! je pensais que vous alliez échapper à la pollution mentale médiatico-lobbiste, et bien non!
Valérie (delacherie, kydjian, abouaf, lévy, et toc!)
Je sors tout juste de l'émission...et je suis choquée du commerce de paroles que l'on fait autour des juifs.
D'abord, je suis consternée de voir l'acharnement médiatique autour du livre de Péan sur kouchner, parce que je m'en fous (je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas)
et qu'ensuite, il y a des choses bien graves à traiter comme la crise de la jeunesse en banlieue, le racisme séculaire
des immigrés noirs et maghrébins, viscéralement liés à notre histoire française, les expulsions vichyssoises des sans papiers, les réductions
de fonctionnaires dans l'éducation nationale et/ou ailleurs, la forte précarisation des salariés, l'indemnisation des immigrés combattants, etc etc
Tant de sujets dont les mots ne font pas autant de profits médiatiques. Car tout est question de mode...et de lobby pour être vulgaire et sincère.
MAIS A qui profite ces "crimes du langage"?
Et qui s'offusque, qui ose accuser les mots globalistes de "beurs", "d'arabes", de "blacks", de "jaunes", etc?
Comment et pourquoi la liberté d'expression ne se gêne pas de publier des caricatures de Mahomet tandis qu'il est hautement criminel de le faire sur Yahvé, et même de le caricaturer.
il y a bien deux poids, deux mesures. Ne l'oublions pas. Il ne faut pas se tromper de combat. Accuser "d"antisémite" à l'emporte-pièce discrédite et rend confuse la pensée juste, c'est à dire la pensée contextualisée. Je ne suis pas née dans les années 30 et même si le mot cosmopolitisme a été dévoyée, le mot charrie aujourd'hui d'autres sens que ce que schneidermann a bien voulu évoquer. A trop vouloir pointer du doigt l'antisémitisme, on finit pas le dévoyer aussi.
D'ailleurs, le mot antisémitisme a lui même été stigmatisé par les nazis, que les médias savent bien abuser aujourd'hui, oubliant l'histoire et oubliant aussi que les sémites ne concernent pas seulement les juifs.
Merci pour vos émissions sinon. Mais là, ça craint! je pensais que vous alliez échapper à la pollution mentale médiatico-lobbiste, et bien non!
Valérie (delacherie, kydjian, abouaf, lévy, et toc!)
Daniel,
c'est toujours la même rengaine lénifiante et insupportable de voir quiconque élève la voix de se voir mis à l'index par un adjectif employé et galvaudé à tout va dans le but de désarmer son adversaire !!! Il est triste de se rendre compte que le lièvre étant levé en ce qui concerne les manquements d'éthique à mettre au crédit de Mr le ministre "Socialiste" Kouchner vis à vis de ses rapports avec des magnats Africains sont totalement stoppé net ce avec l'aide de Mr Shneidermann qui lui ne doit en rien mettre de l'huile sur le feu et de fait mettre mal à l'aise son interlocuteur "dans un premier temps du moins" Qu'elle lourdeur de réflexion et de diabolisation en filigrane! Merde, on ne peut plus rien dire sans outrager le peuple Juif... Si l'innocence de Kouchner avait été si sûr, cet homme d'affaire compagnon de Mame Okrent (pas vraiment dans le besoin et plutôt teigneuse dans le monde de la télévision) aurait porté plainte et ne se serait pas suffit de déclarations vaseuses et conforme à son identité juive dont le commun des mortels se fou!
juif: Peuple perpétuellement victimaire (sauf à Gaza et au Liban) et qui sert bien d'ailleurs pour se tirer de mauvais pas"
Pris la main dans le sac, et sauvé en quelques sorte par des gens frileux! Daniel, tu fais des conneries ou tu le fais exprès!!!
Merde, on allait apprendre des choses intéressantes... En voilà un travail de sagouin ou de pro!!!!!!!!!!!!!!!!!
Joël
c'est toujours la même rengaine lénifiante et insupportable de voir quiconque élève la voix de se voir mis à l'index par un adjectif employé et galvaudé à tout va dans le but de désarmer son adversaire !!! Il est triste de se rendre compte que le lièvre étant levé en ce qui concerne les manquements d'éthique à mettre au crédit de Mr le ministre "Socialiste" Kouchner vis à vis de ses rapports avec des magnats Africains sont totalement stoppé net ce avec l'aide de Mr Shneidermann qui lui ne doit en rien mettre de l'huile sur le feu et de fait mettre mal à l'aise son interlocuteur "dans un premier temps du moins" Qu'elle lourdeur de réflexion et de diabolisation en filigrane! Merde, on ne peut plus rien dire sans outrager le peuple Juif... Si l'innocence de Kouchner avait été si sûr, cet homme d'affaire compagnon de Mame Okrent (pas vraiment dans le besoin et plutôt teigneuse dans le monde de la télévision) aurait porté plainte et ne se serait pas suffit de déclarations vaseuses et conforme à son identité juive dont le commun des mortels se fou!
juif: Peuple perpétuellement victimaire (sauf à Gaza et au Liban) et qui sert bien d'ailleurs pour se tirer de mauvais pas"
Pris la main dans le sac, et sauvé en quelques sorte par des gens frileux! Daniel, tu fais des conneries ou tu le fais exprès!!!
Merde, on allait apprendre des choses intéressantes... En voilà un travail de sagouin ou de pro!!!!!!!!!!!!!!!!!
Joël
Je trouve ces accusations d'antisémitisme contre-productives et très éloigné des dénonciations les plus graves et les plus percutantes concernant M. Péan (désinformation sur le génocide Rwandais, le rôle de la France là-bas et donc protection de nombreux haut-responsables français)
Peut-être que DS s'appuie sur d'autres sources (j'espère, car si juste l'emploi du mot cosmopolitisme permet un procès en antisémitisme, surtout si son auteur le regrette cela parait fort de café), en tout cas j'ai noté une source (montre que si Péan avait employé juif au lieu de tutsi, on l'aurait qualifié d'antisémite) :
Rue89 - Procès Péan : il n'est pas raciste de trouver les Tutsi menteurs
[quote=Souâd Belhaddad]Etrange procès en effet, où il fallait juger si racisme il y avait dans les propos de l’accusé tandis que les questions même de son avocat utilisaient abondamment l’emploi ambigu du pluriel: "Est-ce que les Tutsi ont une culture du mensonge…", "Est-il vrai que les Tusti…"
Remplacez Tutsi par juif et vous vous retrouvez dans "Mein Kampf"
C’est cette ambiguïté, justement, qu’ont souligné Yves Ternon, chercheur spécialiste de crimes contre l’humanité, et Benjamin Abtan, ex- président de l’UEJF, Union des étudiants Juifs de France, appelés par SOS Racisme. Pour mesurer le danger du langage choisi par Péan, le premier a suggéré de remplacer le mot "juif" par celui de "Tutsi", le second l’a carrément fait.
Benjamin Abtan a, en effet, lu au tribunal un texte de la pire prose antisémite des années 30, dont certains propos sur le "juif menteur comme protection de soi ou du groupe auquel il appartient" rappelaient avec précision certaines phrases pour lesquelles comparaissait Péan. A la fin de sa lecture, considérée comme provocatrice par certains, Abtan avait révélé sa source: "Mein Kampf". En larmes, Pierre Péan n’a pas supporté le parallèle.
Enfin, dernier élément qui faisait partie de la plainte de SOS Racisme et Ibuka mais peu retenu durant ce procès: l’image des "très belles femmes tutsi" que Péan suggère comme manipulatrices en évoquant leur choix "de lits appropriés
Quelqu'un a d'autres exemples?
De ce que j'en sais, Péan n'est pas antisémite, il diffuse des thèses colonialistes et racistes sur le rwanda et tout particulièrement les tutsis pour dédouaner les responsables politiques français (Mitterand, Vedrine, etc) du génocide Rwandais.
Kouchner et Sarkozy, aimerait renouer des relations avec le Rwanda (business, realpolitik), ce qui implique d'admettre un peu plus de transparence sur les responsabilités françaises dans le génocide, HONTE POUR LA FRANCE, et pour les amis et protégés de M. Péan. D'où cette gueguerre Péan-Kouchner ?
Un passage de l'article de Colette Braeckman (Le Temps) :
[quote=Colette Braeckman]Mais le véritable ressort de l’ouvrage n’est pas la vertueuse indignation : c’est entre gens du même monde que les coups sont les plus bas. Si le polémiste fait feu de tout bois pour dresser un bûcher à la personnalité préférée des Français, c’est parce que Kouchner aurait pactisé avec un homme désigné comme l’ennemi juré sinon de la France en tous cas de Péan et de ses amis : le président du Rwanda, Paul Kagame. Il s’agît là d’une lutte de clans : le ministre français des affaires étrangères et le président Sarkozy (peut-être parce qu’ils s’inscrivent dans la ligne des Américains, peut-être parce qu’ils pratiquent la realpolitik) souhaitent normaliser les relations avec le Rwanda, rompues depuis qu’en 2006 le juge Bruguière a délivré neuf mandats d’arrêt contre Kagame et d’autres personnalités du régime. Un tel virage suscite l’indignation des milieux militaires et du renseignement tandis que des proches de feu François Mitterrand dénoncent la trahison. Lorsqu’il s’est agi de chercher des flèches pour transpercer Kouchner, Péan n’a pas du chercher trop loin…
Peut-être que DS s'appuie sur d'autres sources (j'espère, car si juste l'emploi du mot cosmopolitisme permet un procès en antisémitisme, surtout si son auteur le regrette cela parait fort de café), en tout cas j'ai noté une source (montre que si Péan avait employé juif au lieu de tutsi, on l'aurait qualifié d'antisémite) :
Rue89 - Procès Péan : il n'est pas raciste de trouver les Tutsi menteurs
[quote=Souâd Belhaddad]Etrange procès en effet, où il fallait juger si racisme il y avait dans les propos de l’accusé tandis que les questions même de son avocat utilisaient abondamment l’emploi ambigu du pluriel: "Est-ce que les Tutsi ont une culture du mensonge…", "Est-il vrai que les Tusti…"
Remplacez Tutsi par juif et vous vous retrouvez dans "Mein Kampf"
C’est cette ambiguïté, justement, qu’ont souligné Yves Ternon, chercheur spécialiste de crimes contre l’humanité, et Benjamin Abtan, ex- président de l’UEJF, Union des étudiants Juifs de France, appelés par SOS Racisme. Pour mesurer le danger du langage choisi par Péan, le premier a suggéré de remplacer le mot "juif" par celui de "Tutsi", le second l’a carrément fait.
Benjamin Abtan a, en effet, lu au tribunal un texte de la pire prose antisémite des années 30, dont certains propos sur le "juif menteur comme protection de soi ou du groupe auquel il appartient" rappelaient avec précision certaines phrases pour lesquelles comparaissait Péan. A la fin de sa lecture, considérée comme provocatrice par certains, Abtan avait révélé sa source: "Mein Kampf". En larmes, Pierre Péan n’a pas supporté le parallèle.
Enfin, dernier élément qui faisait partie de la plainte de SOS Racisme et Ibuka mais peu retenu durant ce procès: l’image des "très belles femmes tutsi" que Péan suggère comme manipulatrices en évoquant leur choix "de lits appropriés
Quelqu'un a d'autres exemples?
De ce que j'en sais, Péan n'est pas antisémite, il diffuse des thèses colonialistes et racistes sur le rwanda et tout particulièrement les tutsis pour dédouaner les responsables politiques français (Mitterand, Vedrine, etc) du génocide Rwandais.
Kouchner et Sarkozy, aimerait renouer des relations avec le Rwanda (business, realpolitik), ce qui implique d'admettre un peu plus de transparence sur les responsabilités françaises dans le génocide, HONTE POUR LA FRANCE, et pour les amis et protégés de M. Péan. D'où cette gueguerre Péan-Kouchner ?
Un passage de l'article de Colette Braeckman (Le Temps) :
[quote=Colette Braeckman]Mais le véritable ressort de l’ouvrage n’est pas la vertueuse indignation : c’est entre gens du même monde que les coups sont les plus bas. Si le polémiste fait feu de tout bois pour dresser un bûcher à la personnalité préférée des Français, c’est parce que Kouchner aurait pactisé avec un homme désigné comme l’ennemi juré sinon de la France en tous cas de Péan et de ses amis : le président du Rwanda, Paul Kagame. Il s’agît là d’une lutte de clans : le ministre français des affaires étrangères et le président Sarkozy (peut-être parce qu’ils s’inscrivent dans la ligne des Américains, peut-être parce qu’ils pratiquent la realpolitik) souhaitent normaliser les relations avec le Rwanda, rompues depuis qu’en 2006 le juge Bruguière a délivré neuf mandats d’arrêt contre Kagame et d’autres personnalités du régime. Un tel virage suscite l’indignation des milieux militaires et du renseignement tandis que des proches de feu François Mitterrand dénoncent la trahison. Lorsqu’il s’est agi de chercher des flèches pour transpercer Kouchner, Péan n’a pas du chercher trop loin…
Le titre de l'émission est ""Répondre sur l'antisémitisme me fait trop mal" "
et son sous-titre est "Invité d'@si, Péan a quitté notre plateau".
dans votre article vous dites pourtant : "De grâce, ne vous contentez pas de la fin de l'émission."et "L'émission ne se résume pas à ce dénouement mélodramatique, que je regrette. Pendant tout le début, Péan nous livre des informations crues,.etc."
que pensez-vous de la qualité de ce titre? N'est-ce pas utiliser cet événement peut représentatif de l'émission pour attirer bêtement l'internaute au lieu de lui parler des problèmes de fond soulevés par l'interview?
et son sous-titre est "Invité d'@si, Péan a quitté notre plateau".
dans votre article vous dites pourtant : "De grâce, ne vous contentez pas de la fin de l'émission."et "L'émission ne se résume pas à ce dénouement mélodramatique, que je regrette. Pendant tout le début, Péan nous livre des informations crues,.etc."
que pensez-vous de la qualité de ce titre? N'est-ce pas utiliser cet événement peut représentatif de l'émission pour attirer bêtement l'internaute au lieu de lui parler des problèmes de fond soulevés par l'interview?
Mon interprétation personnelle des pensées des deux protagonistes:
De l'attitude de DS, je pense qu'il s'est dit que son interview de PP pourrait et serait interprétée par ses éventuels détracteurs sous un angle historique :
"Si je ne suis pas insistant à interroger PP sur son éventuel antisémitisme on pourrait m'accuser par la suite d'avoir été conciliant avec lui.
- Or lors de l'attaque par PP du monde "la face cachée du monde", on ne peut pas dire que j'ai fait preuve d'un zèle à défendre mon employeur ce qui a entraîné mon licenciement de ce journal.
- Il faut que je sois irréprochable et donc extrêmement agressif avec PP, pour ne pas qu'on m'accuse d'un soutien à celui qui avait attaqué les patrons du journal qui m'a viré."
De l'attitude de PP:
"Juridiquement je ne craignais rien: mes avocats avaient relu entièrement mon manuscrit. Médiatiquement je ne craignais personne: le procureur implacable que je suis des origines du génocide du Rwanda ne pourra jamais se retrouver au banc des accusés. Je suis un journaliste justicier et mon dossier était tellement béton que je me fichais complètement des contre-attaques forcément partisanes et grossières de mes vils détracteurs. De plus, je suis tellement à mille lieu d'être antisémite et irréprochable sur ce point depuis toujours de par mes faits journalistiques que je ne me suis pas focaliser sur l'emploi du mot cosmopolitisme qui dans mon esprit était à l'origine sans connotation antisémite mais qui recouvre une pensée que je partage bien qu'ayant été dévoyée dans les années 30. D'ailleurs j'ai survécu à ces accusations la dernière fois. Mais je regrette cet emploi du mot cosmopolitisme, ce fut contre-productif, je ne m'attendais pas du tout à ce que la tarte à la crème me revienne en pleine face; c'est dégueulasse cet enfoiré de Bernard Kouchner s'en tire à mes dépens à bon compte."
De l'attitude de Philippe Cohen (éditeur):
"Une fois les fax de la société de Bernard Kouchner publiés, qui va acheter le livre? Personne s'il n'y a pas un petit plus provocateur dedans. Une éventuelle polémique médiatique sur la personnalité de PP ne peut être qu'un atout marketing qui fera que les lecteurs l'achèteront autant pour connaître la vérité sur l'affaire Kouchner que sur le prétendu antisémitisme de l'auteur. D'autre part, moi-même éditeur PC, reste à l'abri de toute accusation d'antisémitisme."
De l'attitude de DS, je pense qu'il s'est dit que son interview de PP pourrait et serait interprétée par ses éventuels détracteurs sous un angle historique :
"Si je ne suis pas insistant à interroger PP sur son éventuel antisémitisme on pourrait m'accuser par la suite d'avoir été conciliant avec lui.
- Or lors de l'attaque par PP du monde "la face cachée du monde", on ne peut pas dire que j'ai fait preuve d'un zèle à défendre mon employeur ce qui a entraîné mon licenciement de ce journal.
- Il faut que je sois irréprochable et donc extrêmement agressif avec PP, pour ne pas qu'on m'accuse d'un soutien à celui qui avait attaqué les patrons du journal qui m'a viré."
De l'attitude de PP:
"Juridiquement je ne craignais rien: mes avocats avaient relu entièrement mon manuscrit. Médiatiquement je ne craignais personne: le procureur implacable que je suis des origines du génocide du Rwanda ne pourra jamais se retrouver au banc des accusés. Je suis un journaliste justicier et mon dossier était tellement béton que je me fichais complètement des contre-attaques forcément partisanes et grossières de mes vils détracteurs. De plus, je suis tellement à mille lieu d'être antisémite et irréprochable sur ce point depuis toujours de par mes faits journalistiques que je ne me suis pas focaliser sur l'emploi du mot cosmopolitisme qui dans mon esprit était à l'origine sans connotation antisémite mais qui recouvre une pensée que je partage bien qu'ayant été dévoyée dans les années 30. D'ailleurs j'ai survécu à ces accusations la dernière fois. Mais je regrette cet emploi du mot cosmopolitisme, ce fut contre-productif, je ne m'attendais pas du tout à ce que la tarte à la crème me revienne en pleine face; c'est dégueulasse cet enfoiré de Bernard Kouchner s'en tire à mes dépens à bon compte."
De l'attitude de Philippe Cohen (éditeur):
"Une fois les fax de la société de Bernard Kouchner publiés, qui va acheter le livre? Personne s'il n'y a pas un petit plus provocateur dedans. Une éventuelle polémique médiatique sur la personnalité de PP ne peut être qu'un atout marketing qui fera que les lecteurs l'achèteront autant pour connaître la vérité sur l'affaire Kouchner que sur le prétendu antisémitisme de l'auteur. D'autre part, moi-même éditeur PC, reste à l'abri de toute accusation d'antisémitisme."
Commentaires de la meute des médias (JT,déclaration de BK vibrotant à l'assemblée,discours de SARKO)
On reste digne :
Impossible de démentir (sinon il aurait été demandé de l'interdire)
Seul angle restant l'anti-sémitisme (Kouchner au bord des larmes )
Génial l'invité d' @si est PEAN :
D.S épine à gratter du PAF va permettre à Péan de s'expliquer et
à ses abonnés de se faire LEUR PROPRE opinion .
horreur ,son seul but était de le descendre .
Apogée:la photo de couverture
je me fous de savoir si c'est dans un but commercial
c'est le contenu qui m'intéressait .
Plus jamais ça
On reste digne :
Impossible de démentir (sinon il aurait été demandé de l'interdire)
Seul angle restant l'anti-sémitisme (Kouchner au bord des larmes )
Génial l'invité d' @si est PEAN :
D.S épine à gratter du PAF va permettre à Péan de s'expliquer et
à ses abonnés de se faire LEUR PROPRE opinion .
horreur ,son seul but était de le descendre .
Apogée:la photo de couverture
je me fous de savoir si c'est dans un but commercial
c'est le contenu qui m'intéressait .
Plus jamais ça
Vous devez consacrer vos ressources à une analyse vivante et dynamique des affaires médiatiques.
Arrêtez de mettre en demeure vos invités de prouver leur bonne moralité.
Au fil des ans, cette tendance est devenue de plus en plus lourde.
Pourquoi mélanger ainsi les genres dans vos émissions ?
Nous sommes capables d'estimer les qualités humaines de ces personnes si cela nous importe.
Ne gaspillez pas vos moyens humains et financiers en croisades idéologiques.
Oui aux décryptages des médias, non aux procès d'intention.
Arrêtez de mettre en demeure vos invités de prouver leur bonne moralité.
Au fil des ans, cette tendance est devenue de plus en plus lourde.
Pourquoi mélanger ainsi les genres dans vos émissions ?
Nous sommes capables d'estimer les qualités humaines de ces personnes si cela nous importe.
Ne gaspillez pas vos moyens humains et financiers en croisades idéologiques.
Oui aux décryptages des médias, non aux procès d'intention.
Le coup du "vous l'avez appelé Levy" c'était vraiment bas ! Comme si le fait de nommer un juif par son nom à consonance juive est antisémite !
Moi je m'appelle Mourad, je ne vais pas accuser tous ceux qui m'appellent par mon propre prénom d'être anti-maghrébins tout de même ! Ou dois-je peut être leur demander de m'appeler Jean-Jacques ? Je fais comment pour changer de prénom ?
Moi je m'appelle Mourad, je ne vais pas accuser tous ceux qui m'appellent par mon propre prénom d'être anti-maghrébins tout de même ! Ou dois-je peut être leur demander de m'appeler Jean-Jacques ? Je fais comment pour changer de prénom ?
J'en Apprend une la ... Cosmopolite ne voudrais pas dire comme expliqué ci dessus ; [quote=Djamila B.]Je suis très surprise car de père algérien, de mère française, mariée à un italien et ayant des belles filles belgo-luxembourgeoises, j'ai toujours, avec une certaine fierté d'ailleurs, qualifié ma famille et moi meme de COSMOPOLITE.
hé Bah
hé Bah
Je me suis réabonné au site ASi pour encourager sa démarche d'indépendance et pour soutenir son concept d'émission diffusée uniquement sur le web. Je trouve pourtant que les analyses et les sujets sont souvent superficiels. La désinformation médiatique constante dont nous, spectateurs et citoyens, sommes victimes, mériterait plus d'engagement politique - un esprit plus pamphlétaire, peut-être. L'acharnement de M. Schneidermann contre M. Péan, pour l'usage d'un seul mot employé une fois dans une enquête de 300 pages, faisant ainsi le jeu de toute la bien-pensance et de toute la cabale médiatico-politique en cours, achève de me décevoir. Je ne me réabonnerai donc pas.
Je suis très surprise car de père algérien, de mère française, mariée à un italien et ayant des belles filles belgo-luxembourgeoises, j'ai toujours, avec une certaine fierté d'ailleurs, qualifié ma famille et moi meme de COSMOPOLITE. J 'apprends aujourd'hui que cela aurait un tout autre sens que celui de citoyens du monde. Qui dit que je ne suis pas la seule à me contenter du sens stricte du dictionnaire ?
Bonjour M. Schneidermann,
Tout d'abord, une impression de gâchis, que deux personnes qui me semblent dignes arrivent devant un mur d'incompréhension et que la seule solution soit le silence... j'approuve le départ de M. Péan et j'approuve votre tenacité. Dilemme.
Concernant le mot cosmopolitisme, avouons-le tout de suite, je suis belge... Et bien que connaissant très bien la connotation de ce mot en France, je pense qu'il n'a pas cette connotation partout. Arrivant au marché de la gare du Midi à Bruxelles un dimanche matin, vous pourrez dire sans problème qu'il y règne un certain -voire joyeux- cosmopolitisme. La plupart des échoppes sont tenues par des personnes d'origines marocaines ou turques. Est-ce que l'emploi de ce mot renvoie à l'antisémitisme? Certainement pas. Est-ce qu'il renvoie à un certain racisme quand même? Je ne crois pas. Mais vous pourriez le discuter... je voulais juste dire que comme d'habitude vous vous enferrez dans un franco- franquisme si je puis me permettre. Vous avez, pensez-vous, le monopole des mots ou du moins de leur réelle signification... C'est amusant mais tellement français ... lol
Mais à part ça bien sûr je trouve très bien ce site et votre émission... Continuez comme on dit en guise d'encouragement
Tout d'abord, une impression de gâchis, que deux personnes qui me semblent dignes arrivent devant un mur d'incompréhension et que la seule solution soit le silence... j'approuve le départ de M. Péan et j'approuve votre tenacité. Dilemme.
Concernant le mot cosmopolitisme, avouons-le tout de suite, je suis belge... Et bien que connaissant très bien la connotation de ce mot en France, je pense qu'il n'a pas cette connotation partout. Arrivant au marché de la gare du Midi à Bruxelles un dimanche matin, vous pourrez dire sans problème qu'il y règne un certain -voire joyeux- cosmopolitisme. La plupart des échoppes sont tenues par des personnes d'origines marocaines ou turques. Est-ce que l'emploi de ce mot renvoie à l'antisémitisme? Certainement pas. Est-ce qu'il renvoie à un certain racisme quand même? Je ne crois pas. Mais vous pourriez le discuter... je voulais juste dire que comme d'habitude vous vous enferrez dans un franco- franquisme si je puis me permettre. Vous avez, pensez-vous, le monopole des mots ou du moins de leur réelle signification... C'est amusant mais tellement français ... lol
Mais à part ça bien sûr je trouve très bien ce site et votre émission... Continuez comme on dit en guise d'encouragement
Vous avez bien merdé Daniel !! (désolé pour le mot), mais c'est la seule expression à peu près correcte qui vient à mon esprit quand je vois comment vous avez géré l'interview.
Opinion personnelle
Je fais attention au mot, je ne savais pas que le cosmopolitisme avait si mauvaise presse. Il me semble que là on est pas dans un discours où il s'agit de faire des clins d'oeil vers tel ou tel partisan, mais d'un livre de plus de 300 pages avec arguments et fait. En l'absence de fond la forme prime mais quand il y a du fond ?
Bref il me semblait que la charge contre Kouchner était nettement plus documentée et idéologisée que pour être résumée au simple antisémitisme littéraire. Je ne comprends donc pas cette insistance de daniel sur ce point. Il aurait fallu la jouer plus fin, plus dilué ou du moins apporter d'autres pièces à conviction. Là c'est un peu léger.
On sentait déjà Péant fragile. Certes le boulot de journalisme est de titiller là où cela fait mal mais dans ce cas on aurait peut être pu attendre un autre moment pour cette émission que le moment où la vague médiatique initiée par un ministre médiatisé (et pas seulement cosmopolite) s'abat sur ce point.
En tous les cas, je ne vous en veux pas Daniel pour cela. C'est un petit dérâpage un peu frustrant car l'émission finit en queue de poisson du coup mais bon cela n'arrive pas si souvent que cela et si les commentaires sont lus et permette de prendre conscience des dérâpages, du sentiment laissé aux asinautes et de la correction à les mener, je pense que l'on peut tous bien évoluer positivement.
J'espère que grâce à cette émission le mot "cosmopolitisme" sera réhabilité. Vive les actes, à bat les détrousseurs de mot.
Je fais attention au mot, je ne savais pas que le cosmopolitisme avait si mauvaise presse. Il me semble que là on est pas dans un discours où il s'agit de faire des clins d'oeil vers tel ou tel partisan, mais d'un livre de plus de 300 pages avec arguments et fait. En l'absence de fond la forme prime mais quand il y a du fond ?
Bref il me semblait que la charge contre Kouchner était nettement plus documentée et idéologisée que pour être résumée au simple antisémitisme littéraire. Je ne comprends donc pas cette insistance de daniel sur ce point. Il aurait fallu la jouer plus fin, plus dilué ou du moins apporter d'autres pièces à conviction. Là c'est un peu léger.
On sentait déjà Péant fragile. Certes le boulot de journalisme est de titiller là où cela fait mal mais dans ce cas on aurait peut être pu attendre un autre moment pour cette émission que le moment où la vague médiatique initiée par un ministre médiatisé (et pas seulement cosmopolite) s'abat sur ce point.
En tous les cas, je ne vous en veux pas Daniel pour cela. C'est un petit dérâpage un peu frustrant car l'émission finit en queue de poisson du coup mais bon cela n'arrive pas si souvent que cela et si les commentaires sont lus et permette de prendre conscience des dérâpages, du sentiment laissé aux asinautes et de la correction à les mener, je pense que l'on peut tous bien évoluer positivement.
J'espère que grâce à cette émission le mot "cosmopolitisme" sera réhabilité. Vive les actes, à bat les détrousseurs de mot.
Vu l'entretien, D.schneidermann, après la réponse de M. Péan, en rajoute une louche, insiste lourdement et le journaliste se transforme en inquisiteur (je ne suis pas dans votre âme...) Péan a raison de partir (plutôt que de le renvoyer dans ses 22 mètres et de lui en coller une) .
Désolé Monsieur Schneidermann,
je suis l'aventure de votre site depuis très longtemps, et de trés loin (je suis un asinaute d'Asie), et là je trouve que vous avez complètement dérapé. Vous êtes tombé dans le piège de Kouchner qui a sorti la parade ultime, celle de l'antisémitisme, ce bouclier qui fait qu'une fois prononcé, il ne peut plus y avoir débat. L'acharnement que vous démontrez pour obtenir la réponse que vous attendez en est la preuve... Et c'est ce type de comportement qui renforce les vrais antisémites dans leur logique (je n'en fait pas partie je vous rassure)... Là, je crois qu'avec ce genre d'attitude, vous marquez des buts contre votre camp... D'autant qu'on est loin du sujet principal : le livre...
Doit on soupçonner le magazine Cosmopolitain d'antisémitisme ??? Soyons sérieux...
De plus, Pierre Péan est un journaliste plus que respectable, l'un des rares à défendre à mon sens l'honneur de cette corporation, par son travail de terrain... Je n'attendais certes pas de connivence de votre part avec lui. Mais au moins un peu de respect, à la lumière de ce que vous dénoncez sur votre site... J'enfonce le clou, Péan est un journaliste de terrain. Pas un enquêteur pâle qui mène ses enquêtes par téléphone ou devant un écran de télé ou d'ordinateur.
Je suis désolé d'être aussi acerbe, mais il y a des moments dans la vie ou on fait des conneries, et il faut savoir le reconnaître.
Quoi qu'il en soit, cela ne remet pas en question la qualité de votre travail. Juste, vous dire, sortez un peu avec votre équipe ! Vous verrez dehors, il y a parfois de la lumière, et des gens qui sourient, et sans arrière-pensées.
je suis l'aventure de votre site depuis très longtemps, et de trés loin (je suis un asinaute d'Asie), et là je trouve que vous avez complètement dérapé. Vous êtes tombé dans le piège de Kouchner qui a sorti la parade ultime, celle de l'antisémitisme, ce bouclier qui fait qu'une fois prononcé, il ne peut plus y avoir débat. L'acharnement que vous démontrez pour obtenir la réponse que vous attendez en est la preuve... Et c'est ce type de comportement qui renforce les vrais antisémites dans leur logique (je n'en fait pas partie je vous rassure)... Là, je crois qu'avec ce genre d'attitude, vous marquez des buts contre votre camp... D'autant qu'on est loin du sujet principal : le livre...
Doit on soupçonner le magazine Cosmopolitain d'antisémitisme ??? Soyons sérieux...
De plus, Pierre Péan est un journaliste plus que respectable, l'un des rares à défendre à mon sens l'honneur de cette corporation, par son travail de terrain... Je n'attendais certes pas de connivence de votre part avec lui. Mais au moins un peu de respect, à la lumière de ce que vous dénoncez sur votre site... J'enfonce le clou, Péan est un journaliste de terrain. Pas un enquêteur pâle qui mène ses enquêtes par téléphone ou devant un écran de télé ou d'ordinateur.
Je suis désolé d'être aussi acerbe, mais il y a des moments dans la vie ou on fait des conneries, et il faut savoir le reconnaître.
Quoi qu'il en soit, cela ne remet pas en question la qualité de votre travail. Juste, vous dire, sortez un peu avec votre équipe ! Vous verrez dehors, il y a parfois de la lumière, et des gens qui sourient, et sans arrière-pensées.
"Dans le secret de votre âme..." Cette expression me fait penser à ce que disait l'Inquisition aux Juifs ou Musulmans convertis, quand elle mettait en doute la sincérité de leur foi catholique.
"Dans le secret de votre âme..." Cher Daniel Schneidermann, le dire ainsi, c'est vouloir forcer la conscience de son interlocuteur et je pense que c'est aller au-delà de ce qui est admissible dans une interview.
Comme j'apprécie en général vos scrupules et votre exigence intellectuelle, je trouve choquante cette sortie et j'en suis autant peiné pour vous que pour Péan.
Nombre d'intervenants remarquent combien est devenue commun et insupportable ce soupçon d'antisémitisme utilisé par système comme parade, comme défense absolue, irréfutable.
Je vous en donne un exemple personnel. Dans un petit hebdo satyrique d'une ville de province ( Montpellier...) auquel je participe, nous avons connu ce début d'accusation parce que nous dérangions l'entourage des puissants de la ville et de la région.
Antisémitisme, a dit ouvertement l'un d'eux après quelques caricatures dont les nez lui avaient paru un peu forts... Cyrano, personnage antisémite? Nous avons ri. D'autant plus que deux des piliers du petit hebdo satyrique sont Juifs. Nous en rions encore. Les accusations d'antisémitisme se sont tues. Jusqu'à quand?
Très cordialement néanmoins, pour toute l'équipe. Mais, reprenez-vous.
"Dans le secret de votre âme..." Cher Daniel Schneidermann, le dire ainsi, c'est vouloir forcer la conscience de son interlocuteur et je pense que c'est aller au-delà de ce qui est admissible dans une interview.
Comme j'apprécie en général vos scrupules et votre exigence intellectuelle, je trouve choquante cette sortie et j'en suis autant peiné pour vous que pour Péan.
Nombre d'intervenants remarquent combien est devenue commun et insupportable ce soupçon d'antisémitisme utilisé par système comme parade, comme défense absolue, irréfutable.
Je vous en donne un exemple personnel. Dans un petit hebdo satyrique d'une ville de province ( Montpellier...) auquel je participe, nous avons connu ce début d'accusation parce que nous dérangions l'entourage des puissants de la ville et de la région.
Antisémitisme, a dit ouvertement l'un d'eux après quelques caricatures dont les nez lui avaient paru un peu forts... Cyrano, personnage antisémite? Nous avons ri. D'autant plus que deux des piliers du petit hebdo satyrique sont Juifs. Nous en rions encore. Les accusations d'antisémitisme se sont tues. Jusqu'à quand?
Très cordialement néanmoins, pour toute l'équipe. Mais, reprenez-vous.
En ce qui concerne l'usage des mots :
Je comprends bien votre position, Daniel, en ce qui concerne l'usage de mots comme ce "cosmopolite".
Péan vous fait remarquer que cette position, poussée jusqu'au bout du raisonnement signifie que parce qu'un groupe politique d'extrème droite l'a utilisé alors, ce mot est banni.
Je ne peux que le rejoindre sur ce défaut de votre raisonnement. Juste un autre exemple pour étayer ce défaut :
Depuis quelques temps, le bras de fer engagé entre le gouvernement et les syndicats se trouve confronté aux mêmes dérives : A chaque fois qu'un syndicat parle de "redistribution des richesses produites", la contre-attaque du gouvernement et du Medef est d'assimiler cette notion à du communisme primaire. Alors que vous en conviendrez, cet amalgame est extrèmement réducteur. C'est une stygmatisation excessive, par le pire. C'est comme si les gens de gauche qualifiaient systématiquement ceux de droite de "fascistes"...
Parce qu'un vocabulaire a été usité au préalable par des extrémistes, alors il ne faut plus l'utiliser. Est-ce donc un droit que vous reconnaissez aux extrémistes que celui de s'approprier un vocabulaire ?
Personne n'est propriétaire de mots. Par contre tout le monde est propriétaire de la signification qu'il entend donner aux mots utilisés, au contenu sous-jacent d'ensembles de mots, de phrases, de discours. C'est pour cela que dans votre interview de Péan, votre très bonne question sur ce qu'il entendait par ce mot (était-ce avec une intention particulière, et laquelle) était largement suffisante.
Si je peux me permettre de faire un parallèle : Si vous aviez eu à interroger le Pape sur les raisons qui ont motivé la réintégration par le vatican d'un ecclésiaste négationiste, alors votre pugnacité sur ce thème aurait été amplement justifiée. Autant le discours dudit ecclésiaste est sans équivoque, autant le mot "cosmopolite" seul, ne comporte pas de connotation xénophobe, quand bien même il aurait été utilisé dans le passé dans un ensemble de mots d'un discours dont le message était manifestement xénophobe. Nombre de gens, notamment sur les forums d'ASI ignoraient même ce que vous reprochez à ce mot.
Je comprends bien votre position, Daniel, en ce qui concerne l'usage de mots comme ce "cosmopolite".
Péan vous fait remarquer que cette position, poussée jusqu'au bout du raisonnement signifie que parce qu'un groupe politique d'extrème droite l'a utilisé alors, ce mot est banni.
Je ne peux que le rejoindre sur ce défaut de votre raisonnement. Juste un autre exemple pour étayer ce défaut :
Depuis quelques temps, le bras de fer engagé entre le gouvernement et les syndicats se trouve confronté aux mêmes dérives : A chaque fois qu'un syndicat parle de "redistribution des richesses produites", la contre-attaque du gouvernement et du Medef est d'assimiler cette notion à du communisme primaire. Alors que vous en conviendrez, cet amalgame est extrèmement réducteur. C'est une stygmatisation excessive, par le pire. C'est comme si les gens de gauche qualifiaient systématiquement ceux de droite de "fascistes"...
Parce qu'un vocabulaire a été usité au préalable par des extrémistes, alors il ne faut plus l'utiliser. Est-ce donc un droit que vous reconnaissez aux extrémistes que celui de s'approprier un vocabulaire ?
Personne n'est propriétaire de mots. Par contre tout le monde est propriétaire de la signification qu'il entend donner aux mots utilisés, au contenu sous-jacent d'ensembles de mots, de phrases, de discours. C'est pour cela que dans votre interview de Péan, votre très bonne question sur ce qu'il entendait par ce mot (était-ce avec une intention particulière, et laquelle) était largement suffisante.
Si je peux me permettre de faire un parallèle : Si vous aviez eu à interroger le Pape sur les raisons qui ont motivé la réintégration par le vatican d'un ecclésiaste négationiste, alors votre pugnacité sur ce thème aurait été amplement justifiée. Autant le discours dudit ecclésiaste est sans équivoque, autant le mot "cosmopolite" seul, ne comporte pas de connotation xénophobe, quand bien même il aurait été utilisé dans le passé dans un ensemble de mots d'un discours dont le message était manifestement xénophobe. Nombre de gens, notamment sur les forums d'ASI ignoraient même ce que vous reprochez à ce mot.
Donc Daniel puisque vous n'avez accès qu'à votre seule âme, vous ne pouvez accorder qu’à vous-même un certificat d’anti-antisémitisme.
Pur..rée !
Je me répète mais la présomption d'innocence, LA PRÉSOMPTION D'INNOCENCE, bordel!
Vous ne pouvez pas dire (c'est ce qui découle de votre discours sur l'âme) que pour vous personne ne peut obtenir a priori (ou a posteriori, d'ailleurs) ce certificat d’anti-antisémitisme.
Laissez tomber vos âmes et prenez position! Ou vous considérez que l'utilisation par Péan de ce mot est antisémite ou non! Il n'y a pas d'autre choix!
Je rappelle la seule question qu'il fallait poser à Péan: "Auriez-vous utilisé le mot cosmopolitisme pour qualifié Kouchner ou Lévy s'ils n'avaient pas été juif?"
A votre décharge Péan n’a pas su s’expliquer, sans doute parce qu’il ne s’attendait pas à avoir en face de lui quelqu’un lui disant qu’il ne peut dire qu’il n’est pas antisémite…
L’émission avez pourtant si bien commencé…
Pur..rée !
Je me répète mais la présomption d'innocence, LA PRÉSOMPTION D'INNOCENCE, bordel!
Vous ne pouvez pas dire (c'est ce qui découle de votre discours sur l'âme) que pour vous personne ne peut obtenir a priori (ou a posteriori, d'ailleurs) ce certificat d’anti-antisémitisme.
Laissez tomber vos âmes et prenez position! Ou vous considérez que l'utilisation par Péan de ce mot est antisémite ou non! Il n'y a pas d'autre choix!
Je rappelle la seule question qu'il fallait poser à Péan: "Auriez-vous utilisé le mot cosmopolitisme pour qualifié Kouchner ou Lévy s'ils n'avaient pas été juif?"
A votre décharge Péan n’a pas su s’expliquer, sans doute parce qu’il ne s’attendait pas à avoir en face de lui quelqu’un lui disant qu’il ne peut dire qu’il n’est pas antisémite…
L’émission avez pourtant si bien commencé…
[quote=DS]De grâce, ne vous contentez pas de la fin de l'émission.
Cher DS, rassurez-vous, nous ne nous arrêterons pas à la fin de l'émission pas plus que nous vous demanderons — voire, comme ose l'écrire certains, vous contraindrons — de bien vouloir faire des excuses à M. Péan.
Jusqu'à ces cinq dernières minutes quelque peu désagréables à regarder il est vrai, et sans épiloguer davantage, je vous dirai que cette émission était bonne, intéressante et que vous lui avez posé — ce qui fait tout l'intérêt d@si en général et de cette émission en particulier — la question plus qu'intéressante et essentielle, je vous cite : « Est-ce que c'est à un journaliste de se préoccuper de la rupture de la continuité de l'Etat ? Ne devrait-il pas situer l'exigence de vérité au-dessus de celle-ci ? ». Rien que pour cela, votre émission ne peut se résumer à sa conclusion.
Cependant, si vous n'aviez pas été seul en plateau mais accompagné d'un chroniqueur ou, s'eut été encore mieux, d'une chroniqueuse, je suis plus que convaincu que ce moment de tension aurait pu être très vite apaisé. M. Péan — vous avouant avant l'émission être fragile sur la question — s'est certainement senti, à ce moment précis, comme accusé et condamné, amplifié par l'austérité du face à face qui vous met du coup dans la position du juge. Je pense qu'il s'est senti terriblement seul. C'est en tous cas la lecture que je fais de ces images, et une autre personne sur le plateau aurait sans doute pu offrir une échappatoire... Qu'en pensez-vous ?
Quoi qu'il en soit, je ne crois pas à l'antisémitisme de M. Péan, mais j'ai cependant vu quelqu'un de blessé, et pas par vous. Il semble blessé par bien d'autres choses, extérieures à votre émission. Vous avez peut-être, ce jour-là, et tout simplement, était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase... Mais j'arrête ici mes conjectures.
Maintenant j'attends avec impatience la prochaine émission.
Bonne continuation à vous et à toute l'équipe.
Cher DS, rassurez-vous, nous ne nous arrêterons pas à la fin de l'émission pas plus que nous vous demanderons — voire, comme ose l'écrire certains, vous contraindrons — de bien vouloir faire des excuses à M. Péan.
Jusqu'à ces cinq dernières minutes quelque peu désagréables à regarder il est vrai, et sans épiloguer davantage, je vous dirai que cette émission était bonne, intéressante et que vous lui avez posé — ce qui fait tout l'intérêt d@si en général et de cette émission en particulier — la question plus qu'intéressante et essentielle, je vous cite : « Est-ce que c'est à un journaliste de se préoccuper de la rupture de la continuité de l'Etat ? Ne devrait-il pas situer l'exigence de vérité au-dessus de celle-ci ? ». Rien que pour cela, votre émission ne peut se résumer à sa conclusion.
Cependant, si vous n'aviez pas été seul en plateau mais accompagné d'un chroniqueur ou, s'eut été encore mieux, d'une chroniqueuse, je suis plus que convaincu que ce moment de tension aurait pu être très vite apaisé. M. Péan — vous avouant avant l'émission être fragile sur la question — s'est certainement senti, à ce moment précis, comme accusé et condamné, amplifié par l'austérité du face à face qui vous met du coup dans la position du juge. Je pense qu'il s'est senti terriblement seul. C'est en tous cas la lecture que je fais de ces images, et une autre personne sur le plateau aurait sans doute pu offrir une échappatoire... Qu'en pensez-vous ?
Quoi qu'il en soit, je ne crois pas à l'antisémitisme de M. Péan, mais j'ai cependant vu quelqu'un de blessé, et pas par vous. Il semble blessé par bien d'autres choses, extérieures à votre émission. Vous avez peut-être, ce jour-là, et tout simplement, était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase... Mais j'arrête ici mes conjectures.
Maintenant j'attends avec impatience la prochaine émission.
Bonne continuation à vous et à toute l'équipe.
Juste une remarque complémentaire à ce que j'ai dit hier (là où je parlais de mon ignorance).
Cette info. sur Kouchner m'est parvenue par des "L'homme politique le plus populaire de France est mis en cause dans un livre".
Je ne comprends pas qu'après toutes les années qui se sont passées depuis le Kosovo, on continue à faire comme si Kouchner était populaire ?
Il l'est vraiment ?
Vraiment ?
Alors qu'on sait que c'est un vendu, un atlantiste notoire (Kosovo, Irak, Liban, Gaza...), qui s'assied sur ce qu'on lui prête comme convictions au moins 2 ou 3 fois par jour (sacré transit...), et ce depuis déjà une bonne dizaine d'années...
Qu'il ait été populaire avant ces évènements, pourquoi pas. Même moi j'y ai cru... Mais maintenant ? Comment un journaliste peut-il énoncer un truc pareil avec sérieux ? (France Info me donne l'impression désormais de diffuser des titres de dépêches et des résultats du sport...)
Et quant à vous Daniel... Vous avez des manies très bizarres. A vous défouler sur certains, comme si la meute alentour n'avait déjà pas assez œuvré à la salissure et à l'éreintement de ces gens. Pourquoi faut-il que vous vous laissiez parfois aller à faire du Fogiel dans tout ce qu'il a de plus nuisible et malfaisant ?
Cette info. sur Kouchner m'est parvenue par des "L'homme politique le plus populaire de France est mis en cause dans un livre".
Je ne comprends pas qu'après toutes les années qui se sont passées depuis le Kosovo, on continue à faire comme si Kouchner était populaire ?
Il l'est vraiment ?
Vraiment ?
Alors qu'on sait que c'est un vendu, un atlantiste notoire (Kosovo, Irak, Liban, Gaza...), qui s'assied sur ce qu'on lui prête comme convictions au moins 2 ou 3 fois par jour (sacré transit...), et ce depuis déjà une bonne dizaine d'années...
Qu'il ait été populaire avant ces évènements, pourquoi pas. Même moi j'y ai cru... Mais maintenant ? Comment un journaliste peut-il énoncer un truc pareil avec sérieux ? (France Info me donne l'impression désormais de diffuser des titres de dépêches et des résultats du sport...)
Et quant à vous Daniel... Vous avez des manies très bizarres. A vous défouler sur certains, comme si la meute alentour n'avait déjà pas assez œuvré à la salissure et à l'éreintement de ces gens. Pourquoi faut-il que vous vous laissiez parfois aller à faire du Fogiel dans tout ce qu'il a de plus nuisible et malfaisant ?
Et même si Péan était antisémite. Et même si il l'avouait sur le plateau. A quoi cela servirait-il ? En quoi ça nous éclairerait sur Kouchner, sur les conflits d'intérêts, sur le Rwanda, sur le traitement médiatique de l'affaire ?
Montrer que l'antisémitisme existe, à la limite. C'est le rôle d'ASI ?
Une autre hypothèse folle : et s'il ne l'était pas. A quoi cette insistance aura servi sinon à blesser un homme et sa réputation ? A faire monter les critiques contre les procès abusifs de ce genre ? Critiques justifiées à mon sens mais largement utilisables ET utilisées par les vrais antisémites en tant qu'arguments pour attirer le grand public ?
Certes c'était important de parler de ce point de l'"affaire" Kouchner, il n'est pas question de le passer sous silence. Mais cette insistance, cette incapacité à passer à un autre sujet alors que l'air était très tendu, cette atmosphère de psychanalyse accusatrice... Pas terrible. Enfin le reste de l'émission était bien.
Montrer que l'antisémitisme existe, à la limite. C'est le rôle d'ASI ?
Une autre hypothèse folle : et s'il ne l'était pas. A quoi cette insistance aura servi sinon à blesser un homme et sa réputation ? A faire monter les critiques contre les procès abusifs de ce genre ? Critiques justifiées à mon sens mais largement utilisables ET utilisées par les vrais antisémites en tant qu'arguments pour attirer le grand public ?
Certes c'était important de parler de ce point de l'"affaire" Kouchner, il n'est pas question de le passer sous silence. Mais cette insistance, cette incapacité à passer à un autre sujet alors que l'air était très tendu, cette atmosphère de psychanalyse accusatrice... Pas terrible. Enfin le reste de l'émission était bien.
On dit insister est deplace.
Je pense que DS se situe dans ce cas en voulant mettre systematiquement en doute le "mot" utilise par Mr PEAN , à ce rytme là nous allons devoir surveiller tout nos propos et ecrits de crainte de passer pour xenophobes voir de racistes.
Nadine
Je pense que DS se situe dans ce cas en voulant mettre systematiquement en doute le "mot" utilise par Mr PEAN , à ce rytme là nous allons devoir surveiller tout nos propos et ecrits de crainte de passer pour xenophobes voir de racistes.
Nadine
Voici un extrait d'un article publié hier sur le site "Riposte laïque" :
Hitler persécutait les Juifs. Mussolini était un fasciste. Pourtant personne ne leur reproche leurs autoroutes. Jean-Marie Le Pen a multiplié les dérapages sur la Shoah. Et on lui reproche son « islamophobie ». C’est bien pratique, puisque ça permet de faire taire quiconque dénonce les excès de l’islam. Le Pen l’a dit, donc si vous le dites aussi, vous êtes un raciste ! Par ses propos inacceptables, le président du Front National rend un grand service à l’« islamiquement correct » qui s’étend de Nicolas Sarkozy jusqu’à la LCR.
La méthode rhétorique est connue sous le nom de « déshonneur par association » : donner une mauvaise image à un adversaire en se concentrant sur des parties de ses dires ou de sa personnalité qui auraient des points communs avec une personnalité méprisée. En 1950, cette méthode fut actualisée sous l’expression faussement latine « reductio ad hitlerum » (la réduction à Hitler). Cette tactique polémique vise à exclure le contradicteur d’une discussion quelconque tout en évitant un débat argumenté.
En 1990, Mike Godwin appliqua le déshonneur par association à l’internet naissant, et en particulier aux forums de discussion sur Usenet. Il exprima cela dans une phrase qui devint la « loi de Godwin » : « Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler s’approche de 1 ». Le moment où arrive cet amalgame implicite ou explicite s’appelle « le point de Godwin ».
Une variante de la « reductio ad hitlerum » est très naturellement l’amalgame avec l’antisémitisme. L’affaire Siné en est un bel exemple. On peut également signaler deux affaires récentes.
En février 2008, une vidéo est diffusée sur Internet dans le cadre de la campagne pour les élections municipales. On y voit une réunion électorale, à laquelle participe le journaliste Yves Stefanovitch, auteur d’un livre « Bertrand le Magnifique » qui critique la politique de l’actuel maire de Paris. Dans cette réunion, Yves Stefanovitch dénonce des subventions municipales à des organisations catholiques, juives, musulmanes et homosexuelles. Selon ce journaliste, l’équipe de Bertrand Delanoë abuse de libéralités communautaristes, et va jusqu’à financer des écoles privées et confessionnelles intégristes « loubavitch », afin de s’assurer « le vote juif ». Yves Stefanovitch ne reproche pas seulement à ces subventions leur caractère clientéliste, mais également le fait qu’elles soient contraires aux lois et principes républicains sur la laïcité.
Dès la diffusion de cette vidéo, une incroyable campagne de presse fut menée. Non pas contre Yves Stefanovitch, mais contre… Jean-Marie Cavada, alors candidat UMP à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, qui assistait à la réunion électorale. Il lui est reproché sa « passivité » face à la déclaration d’Yves Stefanovitch considérée comme « antisémite ». Effectivement, Jean-Marie Cavada semble indifférent ces propos. Il prétendra ne pas les avoir entendues. Un an plus tard, la charge reprend de plus belle : des associations juives demandent au Nouveau Centre le retrait de la candidature Jean-Marie Cavada aux élections européennes.
Jean-Marie Cavada est ainsi accusé non pas d’avoir eu des propos antisémites, mais de n’avoir pas réagi à des propos que ses opposants qualifient d’antisémites, ou plus prudemment d’être de « connotation antisémite ». Avec de telles méthodes, on peut ainsi diaboliser quiconque critiquerait des subventions publiques à des cultes ou à des lobbies ! D’ailleurs, dans le même ordre d’idée, Christophe Girard adjoint à la culture de la mairie de Paris accuse les rédacteurs du site anti-Delanoë « Le Perroquet libéré » d’être « homophobes » parce qu’ils dénonçaient une subvention municipale à un festival de films lesbiens.
La même méthode de « reductio ad hitlerum » est utilisée contre Pierre Péan dans la polémique qui l’oppose à Bernard Kouchner à propos de son livre « Le Monde selon K. ». A L’Assemblée Nationale, le ministre des Affaires Etrangères répond à une question du député socialiste Jean Glavany qui lui demande de s’expliquer sur les accusations à son encontre proférées par Pierre Péan. Bernard Kouchner dément tout, puis ajoute : « Tout au long de ce livre, il y a des expressions très précises, qui ne sont pas là par hasard : elles m’accusent de personnifier la contre-idée de la France, c’est-à-dire l’anti-France, le cosmopolitisme. L’accusation de cosmopolitisme, en ces temps difficiles, ça ne vous rappelle rien ? Moi si. Et je vais vous le dire, cela dépasse largement ma personne. »
Bernard Koucher fait directement allusion à ce passage du livre, pages 276 et 277 : « Bernard, c’est bel et bien la haine du gaullisme et de la philosophie politique qu’il sous-tend : les valeurs de la Révolution française, de la Convention au Conseil national de la Résistance ; celles d’une indépendance nationale honnie au nom d’un cosmopolitisme anglo-saxon, droit-de-l’hommiste et néolibéral (...) Objet d’une telle détestation, notre pays ne mérite plus, du coup, d’avoir une diplomatie ni une défense autonomes et souveraines. D’après cette « contre-idée de la France », notre vieux pays peut fort bien se passer d’un ministère des Affaires étrangères fort et indépendant, puisqu’il s’agit de suivre fidèlement les grandes impulsions venues de Washington. »
« Ca ne vous rappelle rien ? » demandait Bernard Kouchner ? A ceux d’entre nous qui seraient obtus au point de ne voir dans ce passage qu’une critique du « droit-de-l’hommisme », du libéralisme et du mondialisme inféodé aux néoconservateurs américains et loin des idéaux gaullistes, le ministre précise sa pensée dans le Nouvel Obs : « Certains réseaux me détestent. Lesquels ? Certainement les nostalgiques des années 30 et 40 et tous les révisionnistes. »
« Nostalgiques des années 30 et 40 », c’est une allusion directe au nazisme ou aux nationalismes racistes de l’époque. Les « révisionnistes », c’est normalement ceux qui « révisent » cette période historique, mais par cette accusation, Bernard Kouchner fait un amalgame avec ceux, comme Pierre Péan, qui contestent sa version officielle du conflit rwandais. Pierre Péan fut d’ailleurs traîné en justice par SOS Racisme pour son livre « Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda, 1990-1994 ». A l’audience on le compara même à l’écrivain négationniste Robert Faurisson ! Pierre Péan fut relaxé par le tribunal, mais on continue à le traiter de « révisionniste » sur le drame du Rwanda.
On voit donc qu’on ne discute plus de qui a fait quoi dans le conflit rwandais ou de la véracité des accusations factuelles de Pierre Péan contre le ministre des Affaires Etrangères, mais qu’on diabolise l’auteur dans les deux cas, en le comparant d’une part aux racistes des années 30 et 40, et d’autres part à ceux qui nient les crimes de ceux-ci.
C’est une totale « reductio ad hitlerum », un « point de Godwin » atteint en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
On oublie que Pierre Péan a dénoncé sans aucune complaisance le passé vichyste de François Mitterrand dans son livre « Une jeunesse française ». Exit aussi sa biographie du « Mystérieux Docteur Martin », personnage lié à la Cagoule et aux activistes de l’Algérie Française. Exit son ouvrage « L’Extrémiste » où il dénonce le néonazi suisse François Genoud, exécuteur testamentaire d’Hitler et financier de groupes islamistes terroristes. Exit son livre « La Diabolique de Caluire » qui étudie la dénonciation du grand résistant Jean Moulin. Exit le passage incriminé du pamphlet « Le Monde selon K. » qui se réfère aux valeurs de la Révolution française, à De Gaulle et au Conseil National de la Résistance, donc… tout le contraire des « nostalgiques des années 30 ou 40 » !
Dans sa définition large, le fascisme renvoie à la « manifestation d’une autorité arbitraire, dictatoriale et violente ». Tous les régimes « fascistes » pratiquèrent la diabolisation et le « déshonneur par association » de toute personne considérée comme idéologiquement déviante. Nos talibans modernes et occidentaux ont bien retenu la leçon, en appliquant scrupuleusement un concept qu’ils ont inventé de toutes pièces, et qu’ils ont nommé « lepénisation des esprits ». Peu importe que vous pensiez juste ou faux, votre « esprit » est considéré comme « lepénisé » si vous n’obéissez pas au politiquement correct.
Cyrano
Hitler persécutait les Juifs. Mussolini était un fasciste. Pourtant personne ne leur reproche leurs autoroutes. Jean-Marie Le Pen a multiplié les dérapages sur la Shoah. Et on lui reproche son « islamophobie ». C’est bien pratique, puisque ça permet de faire taire quiconque dénonce les excès de l’islam. Le Pen l’a dit, donc si vous le dites aussi, vous êtes un raciste ! Par ses propos inacceptables, le président du Front National rend un grand service à l’« islamiquement correct » qui s’étend de Nicolas Sarkozy jusqu’à la LCR.
La méthode rhétorique est connue sous le nom de « déshonneur par association » : donner une mauvaise image à un adversaire en se concentrant sur des parties de ses dires ou de sa personnalité qui auraient des points communs avec une personnalité méprisée. En 1950, cette méthode fut actualisée sous l’expression faussement latine « reductio ad hitlerum » (la réduction à Hitler). Cette tactique polémique vise à exclure le contradicteur d’une discussion quelconque tout en évitant un débat argumenté.
En 1990, Mike Godwin appliqua le déshonneur par association à l’internet naissant, et en particulier aux forums de discussion sur Usenet. Il exprima cela dans une phrase qui devint la « loi de Godwin » : « Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler s’approche de 1 ». Le moment où arrive cet amalgame implicite ou explicite s’appelle « le point de Godwin ».
Une variante de la « reductio ad hitlerum » est très naturellement l’amalgame avec l’antisémitisme. L’affaire Siné en est un bel exemple. On peut également signaler deux affaires récentes.
En février 2008, une vidéo est diffusée sur Internet dans le cadre de la campagne pour les élections municipales. On y voit une réunion électorale, à laquelle participe le journaliste Yves Stefanovitch, auteur d’un livre « Bertrand le Magnifique » qui critique la politique de l’actuel maire de Paris. Dans cette réunion, Yves Stefanovitch dénonce des subventions municipales à des organisations catholiques, juives, musulmanes et homosexuelles. Selon ce journaliste, l’équipe de Bertrand Delanoë abuse de libéralités communautaristes, et va jusqu’à financer des écoles privées et confessionnelles intégristes « loubavitch », afin de s’assurer « le vote juif ». Yves Stefanovitch ne reproche pas seulement à ces subventions leur caractère clientéliste, mais également le fait qu’elles soient contraires aux lois et principes républicains sur la laïcité.
Dès la diffusion de cette vidéo, une incroyable campagne de presse fut menée. Non pas contre Yves Stefanovitch, mais contre… Jean-Marie Cavada, alors candidat UMP à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, qui assistait à la réunion électorale. Il lui est reproché sa « passivité » face à la déclaration d’Yves Stefanovitch considérée comme « antisémite ». Effectivement, Jean-Marie Cavada semble indifférent ces propos. Il prétendra ne pas les avoir entendues. Un an plus tard, la charge reprend de plus belle : des associations juives demandent au Nouveau Centre le retrait de la candidature Jean-Marie Cavada aux élections européennes.
Jean-Marie Cavada est ainsi accusé non pas d’avoir eu des propos antisémites, mais de n’avoir pas réagi à des propos que ses opposants qualifient d’antisémites, ou plus prudemment d’être de « connotation antisémite ». Avec de telles méthodes, on peut ainsi diaboliser quiconque critiquerait des subventions publiques à des cultes ou à des lobbies ! D’ailleurs, dans le même ordre d’idée, Christophe Girard adjoint à la culture de la mairie de Paris accuse les rédacteurs du site anti-Delanoë « Le Perroquet libéré » d’être « homophobes » parce qu’ils dénonçaient une subvention municipale à un festival de films lesbiens.
La même méthode de « reductio ad hitlerum » est utilisée contre Pierre Péan dans la polémique qui l’oppose à Bernard Kouchner à propos de son livre « Le Monde selon K. ». A L’Assemblée Nationale, le ministre des Affaires Etrangères répond à une question du député socialiste Jean Glavany qui lui demande de s’expliquer sur les accusations à son encontre proférées par Pierre Péan. Bernard Kouchner dément tout, puis ajoute : « Tout au long de ce livre, il y a des expressions très précises, qui ne sont pas là par hasard : elles m’accusent de personnifier la contre-idée de la France, c’est-à-dire l’anti-France, le cosmopolitisme. L’accusation de cosmopolitisme, en ces temps difficiles, ça ne vous rappelle rien ? Moi si. Et je vais vous le dire, cela dépasse largement ma personne. »
Bernard Koucher fait directement allusion à ce passage du livre, pages 276 et 277 : « Bernard, c’est bel et bien la haine du gaullisme et de la philosophie politique qu’il sous-tend : les valeurs de la Révolution française, de la Convention au Conseil national de la Résistance ; celles d’une indépendance nationale honnie au nom d’un cosmopolitisme anglo-saxon, droit-de-l’hommiste et néolibéral (...) Objet d’une telle détestation, notre pays ne mérite plus, du coup, d’avoir une diplomatie ni une défense autonomes et souveraines. D’après cette « contre-idée de la France », notre vieux pays peut fort bien se passer d’un ministère des Affaires étrangères fort et indépendant, puisqu’il s’agit de suivre fidèlement les grandes impulsions venues de Washington. »
« Ca ne vous rappelle rien ? » demandait Bernard Kouchner ? A ceux d’entre nous qui seraient obtus au point de ne voir dans ce passage qu’une critique du « droit-de-l’hommisme », du libéralisme et du mondialisme inféodé aux néoconservateurs américains et loin des idéaux gaullistes, le ministre précise sa pensée dans le Nouvel Obs : « Certains réseaux me détestent. Lesquels ? Certainement les nostalgiques des années 30 et 40 et tous les révisionnistes. »
« Nostalgiques des années 30 et 40 », c’est une allusion directe au nazisme ou aux nationalismes racistes de l’époque. Les « révisionnistes », c’est normalement ceux qui « révisent » cette période historique, mais par cette accusation, Bernard Kouchner fait un amalgame avec ceux, comme Pierre Péan, qui contestent sa version officielle du conflit rwandais. Pierre Péan fut d’ailleurs traîné en justice par SOS Racisme pour son livre « Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda, 1990-1994 ». A l’audience on le compara même à l’écrivain négationniste Robert Faurisson ! Pierre Péan fut relaxé par le tribunal, mais on continue à le traiter de « révisionniste » sur le drame du Rwanda.
On voit donc qu’on ne discute plus de qui a fait quoi dans le conflit rwandais ou de la véracité des accusations factuelles de Pierre Péan contre le ministre des Affaires Etrangères, mais qu’on diabolise l’auteur dans les deux cas, en le comparant d’une part aux racistes des années 30 et 40, et d’autres part à ceux qui nient les crimes de ceux-ci.
C’est une totale « reductio ad hitlerum », un « point de Godwin » atteint en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
On oublie que Pierre Péan a dénoncé sans aucune complaisance le passé vichyste de François Mitterrand dans son livre « Une jeunesse française ». Exit aussi sa biographie du « Mystérieux Docteur Martin », personnage lié à la Cagoule et aux activistes de l’Algérie Française. Exit son ouvrage « L’Extrémiste » où il dénonce le néonazi suisse François Genoud, exécuteur testamentaire d’Hitler et financier de groupes islamistes terroristes. Exit son livre « La Diabolique de Caluire » qui étudie la dénonciation du grand résistant Jean Moulin. Exit le passage incriminé du pamphlet « Le Monde selon K. » qui se réfère aux valeurs de la Révolution française, à De Gaulle et au Conseil National de la Résistance, donc… tout le contraire des « nostalgiques des années 30 ou 40 » !
Dans sa définition large, le fascisme renvoie à la « manifestation d’une autorité arbitraire, dictatoriale et violente ». Tous les régimes « fascistes » pratiquèrent la diabolisation et le « déshonneur par association » de toute personne considérée comme idéologiquement déviante. Nos talibans modernes et occidentaux ont bien retenu la leçon, en appliquant scrupuleusement un concept qu’ils ont inventé de toutes pièces, et qu’ils ont nommé « lepénisation des esprits ». Peu importe que vous pensiez juste ou faux, votre « esprit » est considéré comme « lepénisé » si vous n’obéissez pas au politiquement correct.
Cyrano
La petite musique de la calomnie, la petite musique sourde, aigre et rageuse de la France moisie... Elle reprend possession des corps-cadavres qui n'attendaient que ça.
God save the Queen !
Vive De Gaulle ! Vive la R.A.F ! Vive les services secrets de Sa Majesté !
God save the Queen !
Vive De Gaulle ! Vive la R.A.F ! Vive les services secrets de Sa Majesté !
précisions à DS: Le cosmopolitisme par le linguiste Claude Hagège... dans son livre "Combat pour le français. Au nom de la diversité des langues et des cultures".
Claude Hagège souligne combien le patriotisme fait défaut en France, avant tout du côté de certaines élites bourgeoises, intellectuelles et médiatiques, comme le montrent les scrutins et plébiscites récents. La loi Toubon a été privée d’effets à cause de l’infatuation de ces élites, et il n’y a pas jusqu’aux soi-disant gaullistes qui ont oublié les fondements du gaullisme et la défense de la culture et de la nation par la promotion de la langue. La prédiction de De Gaulle sur la propension des futurs diplomates français à user de l’anglais devant les caméras «?si on ne fait rien?» fera rire le lecteur, puisqu’elle est devenue réalité.
Hagège voudrait déniaiser les enthousiastes de l’anglicisation - cosmopolitisme anglo-saxon qui est d’autant plus efficace qu’il est gobé naïvement comme une eucharistie du progrès - en dévoilant le caractère calculé, très volontaire de promotion d’hégémonie de l’anglais qui anime les politiques états-unienne et britannique depuis le cinéma jusqu’aux congrès scientifiques.
Claude Hagège souligne combien le patriotisme fait défaut en France, avant tout du côté de certaines élites bourgeoises, intellectuelles et médiatiques, comme le montrent les scrutins et plébiscites récents. La loi Toubon a été privée d’effets à cause de l’infatuation de ces élites, et il n’y a pas jusqu’aux soi-disant gaullistes qui ont oublié les fondements du gaullisme et la défense de la culture et de la nation par la promotion de la langue. La prédiction de De Gaulle sur la propension des futurs diplomates français à user de l’anglais devant les caméras «?si on ne fait rien?» fera rire le lecteur, puisqu’elle est devenue réalité.
Hagège voudrait déniaiser les enthousiastes de l’anglicisation - cosmopolitisme anglo-saxon qui est d’autant plus efficace qu’il est gobé naïvement comme une eucharistie du progrès - en dévoilant le caractère calculé, très volontaire de promotion d’hégémonie de l’anglais qui anime les politiques états-unienne et britannique depuis le cinéma jusqu’aux congrès scientifiques.
DS est allé trop loin...pas assez de recul sur la situation
Tiens, en faisant le tour des médias sur le net, je tombe sur cet article de Marianne:
http://www.marianne2.fr/Supplique-a-Aphatie,-Le-Monde,-Le-Nouvel-Obs-et-les-autres-oubliez-nous,-oubliez-les-juifs-!_a174744.html
.
Supplique à Aphatie, Le Monde, Le Nouvel Obs et les autres : oubliez-nous, oubliez les juifs !
Un certain nombre de journalistes se sont abaissés à reprendre l'argumentaire honteux de Bernard Kouchner insinuant que le livre de Pierre Péan est limite, voire antisémite. Ce sont eux les vrais fourriers de l'antisémitisme qui vient...
.
Enfin un peu de réalisme !!!
http://www.marianne2.fr/Supplique-a-Aphatie,-Le-Monde,-Le-Nouvel-Obs-et-les-autres-oubliez-nous,-oubliez-les-juifs-!_a174744.html
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Supplique à Aphatie, Le Monde, Le Nouvel Obs et les autres : oubliez-nous, oubliez les juifs !
Un certain nombre de journalistes se sont abaissés à reprendre l'argumentaire honteux de Bernard Kouchner insinuant que le livre de Pierre Péan est limite, voire antisémite. Ce sont eux les vrais fourriers de l'antisémitisme qui vient...
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Enfin un peu de réalisme !!!
Daniel, je vais vous dire franco ce que je pense. J'en ai plus qu'ASSEZ d'entendre parler d'"antisémitisme" à tout bout de champ, surtout par des personnes qui défendent leur propre culture. Et qui sont en plus très nombreux dans les médias. Il existe un tabou qui empêche d'appeler les choses par leur nom.
.
Cette résurgence de la classification des personnes par leur origine ou leur religion ou leur culture, va à l'encontre totale de la République et de la laïcité. Ce "communautarisme" est un fait récent, dans notre jeunesse on n'entendant pas parler de l'agression d'un "jeune juif" à Paris, on disait un "jeune" a été agressé, maintenant on ajoute sa religion. On ne parlait pas d'islamophobie, néologisme assez récent, comme l'homophobie d'ailleurs.
.
Toute cette évolution est néfaste pour la cohésion sociale et la laïcité - qui est le vivre ensemble hors religions - et contribue à grossir les traits. Les défenseurs de la lutte contre "l'antisémitisme" ne font - en se victimisant - que contribuer à susciter une allergie qui va à l'encontre de leurs souhaits.
.
Quand j'ai vu Marie Drucker et Patrick Cohen en pages entières pour la pub pour Europe 1, je me suis dit que cela allait susciter des "réactions" antisémites. Si vous analysez bien les différents médias - dont Marianne que j'aime beaucoup - vous remarquerez la place qu'ont dans les médias les tenants de la lutte contre "l'antisémitisme" que l'on entend à toutes les sauces sur tous les médias.
.
Peut-être que j'aurais réagi comme Péan que je ne connais pas. Car ergoter sur le mot "cosmopolite" qui est utilisé hors du contexte que vous mentionnez sans aucune teinture idéologique, est un procès d'intention.
.
Je vous aime bien pour le boulot que vous faites, j'ai d'ailleurs apprécié la teneur de cet article, mais parfois vous avez des réactions à fleur de peau que je ne peux suivre, comme dans l'histoire du film sur la création de la monnaie où vous voyiez un "complot antisémite" si je me souviens encore...
.
Dommage...
.
Cette résurgence de la classification des personnes par leur origine ou leur religion ou leur culture, va à l'encontre totale de la République et de la laïcité. Ce "communautarisme" est un fait récent, dans notre jeunesse on n'entendant pas parler de l'agression d'un "jeune juif" à Paris, on disait un "jeune" a été agressé, maintenant on ajoute sa religion. On ne parlait pas d'islamophobie, néologisme assez récent, comme l'homophobie d'ailleurs.
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Toute cette évolution est néfaste pour la cohésion sociale et la laïcité - qui est le vivre ensemble hors religions - et contribue à grossir les traits. Les défenseurs de la lutte contre "l'antisémitisme" ne font - en se victimisant - que contribuer à susciter une allergie qui va à l'encontre de leurs souhaits.
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Quand j'ai vu Marie Drucker et Patrick Cohen en pages entières pour la pub pour Europe 1, je me suis dit que cela allait susciter des "réactions" antisémites. Si vous analysez bien les différents médias - dont Marianne que j'aime beaucoup - vous remarquerez la place qu'ont dans les médias les tenants de la lutte contre "l'antisémitisme" que l'on entend à toutes les sauces sur tous les médias.
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Peut-être que j'aurais réagi comme Péan que je ne connais pas. Car ergoter sur le mot "cosmopolite" qui est utilisé hors du contexte que vous mentionnez sans aucune teinture idéologique, est un procès d'intention.
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Je vous aime bien pour le boulot que vous faites, j'ai d'ailleurs apprécié la teneur de cet article, mais parfois vous avez des réactions à fleur de peau que je ne peux suivre, comme dans l'histoire du film sur la création de la monnaie où vous voyiez un "complot antisémite" si je me souviens encore...
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Dommage...
Je n'ai bien évidemment pas résisté à la tentation de visionner directement la séquence choc, attiré par l'odeur du sang. Je redarderai peut-être le reste de l'émission un jour si j'ai le temps. Si vous souhaitez que l'on regarde tout, à l'avenir tentez de clasher dés le début.
Cette séquence restera dans les Annales de l'e-télé ! ( et peut-être dans les parties anales de l'invité ).
Caméra fixe, silence dramatique, attente, ces corps qui se lèvent gravement . Sortie de champ.
Impression étrange, une autre séquence est venue se superposée dans mon esprit à ce moment, comme un carbone:
Au revoir.
Cette séquence restera dans les Annales de l'e-télé ! ( et peut-être dans les parties anales de l'invité ).
Caméra fixe, silence dramatique, attente, ces corps qui se lèvent gravement . Sortie de champ.
Impression étrange, une autre séquence est venue se superposée dans mon esprit à ce moment, comme un carbone:
Au revoir.
Pierre Péan assure que, pour bénéficier de défraiements transport plus avantageux, Bernard Kourcher, député européen, s'était fait domicilier en Corse, alors qu’il résidait à Paris. Ce à quoi l'avocat de M. Kouchner répond : "S'il l'a fait, ce n'est pas très bien, mais c'est un peu dérisoire"...
Dérisoire...
Moi j'aurais utilisé un autre mot.
Ce fait reproché à M. Kouchner est-il avéré ? J'ai fouillé internet de fond en comble, mais apparemment pas un seul journaliste n'a jugé bon de mener une contre-enquête. Pour un journalisme digne de ce nom, ce ne doit pourtant pas être très compliqué.
Daniel, à l'époque de feu le BBB, vous regrettiez de ne pas disposer de moyens. Et vous rappeliez à juste titre que le rôle d'un journaliste est de mener des enquêtes, et que pour cela, il doit être logiquement rémunéré . Aujourd'hui hui, nous sommes quelques milliers à assurer le financement de vos ambitions. Utilisez le à bon escient : je voudrais juste savoir si ce que M. Péan rapporte sur M. Kouchner est vrai ou non. Le reste, je m'en tamponne.
Je comptais sur ASI pour m'éclairer : c'est loupé.
PatriceNoDRM
Dérisoire...
Moi j'aurais utilisé un autre mot.
Ce fait reproché à M. Kouchner est-il avéré ? J'ai fouillé internet de fond en comble, mais apparemment pas un seul journaliste n'a jugé bon de mener une contre-enquête. Pour un journalisme digne de ce nom, ce ne doit pourtant pas être très compliqué.
Daniel, à l'époque de feu le BBB, vous regrettiez de ne pas disposer de moyens. Et vous rappeliez à juste titre que le rôle d'un journaliste est de mener des enquêtes, et que pour cela, il doit être logiquement rémunéré . Aujourd'hui hui, nous sommes quelques milliers à assurer le financement de vos ambitions. Utilisez le à bon escient : je voudrais juste savoir si ce que M. Péan rapporte sur M. Kouchner est vrai ou non. Le reste, je m'en tamponne.
Je comptais sur ASI pour m'éclairer : c'est loupé.
PatriceNoDRM
J'avais posté ce message sur le forum de l'émission, mais je crois qu'il a également sa place ici alors je me permets de le recopier:
"Poser des questions sans questionner. il me semble que c'est effectivement la manière la plus neutre de recueillir l'opinion de quelqu'un.
Or, le journaliste essaie d'obtenir quelque chose. Ce n'est pas exactement la même chose. Et il me semble que cette interview, dès la deuxième partie, sur le Rwanda, présente un dérapage. Quand le journaliste parle plus que l'invité, quand il le coupe sans même avoir bien vu où l'invité en venait, on n'interroge plus, on obtient des aveux, comme mesure de vérité. (Concile de Latran, XIIe, qui marque la naissance juridique de l'aveu comme critère de vérité, permettant l'inquisition) On peut interviewer quelqu'un sans chercher pour autant à le remettre en question.
C'est cette limite que monsieur Schneidermann a franchis. Et cette limite une fois franchie, l'invité est déjà sur la défensive, déjà prêt à mal prendre des choses relativement simples. Alors quand en plus les questions commencent à aborder un sujet vraiment délicat et qu'en plus à cela s'ajoute des questions très mal formulées, le résultat devient conséquence logique. on ne joue pas avec le feu impunément.
D'autres avant moi l'ont écrit et je suis d'accord, c'est un vrai cas d'école. un cas d'école journalistique. Ici l'on est censé décrypter les médias. Alors interrogeons la méthode. Et la méthode ici n'est pas bonne, n'est pas une méthode de savoir, c'est une méthode inquisitrice, au sens où l'on arrache des aveux que l'on suppose d'entrée de jeu. Je semble créer une figure d'un Schneidermann en rouge avec des instruments de torture qui juge coupable l'invité. Ce n'est pas là où je veux en venir. J'entends par là qu'à force de remettre en cause la parole de l'invité (qui est en soi un contre-pied à l'habituel rôle de porte-micro typique de la télévision), à force de remettre en cause cette parole on semble finir par oublier qu'il a des choses à dire que le journaliste ne sait pas. Qu'il a aussi besoin d'un espace d'expression. Qu'il a aussi besoin d'un espace de respiration. Cette espèce de pression, de volonté de contrôle, de direction de la discussion. C'est cela même qui ici pose problème, c'est cela même qu'il faut savoir bannir à certains moments, c'est cette méthode journalistique qui doit savoir évoluer, se raffiner, changer, s'échanger aussi. Le marteau et le burin, ça sculpte mais ça ne polit pas. On ne peut pas tout faire au marteau.
Voilà ce que je retiens, tout comme je l'ai retenu de certaines autres émissions, ici ou ailleurs, sur ce site comme à d'autres endroits. Et c'est cela qui me laisse toujours la sensation que l'on a tant parlé pour ne rien dire d'autre que ce à quoi on s'attendait..."
"Poser des questions sans questionner. il me semble que c'est effectivement la manière la plus neutre de recueillir l'opinion de quelqu'un.
Or, le journaliste essaie d'obtenir quelque chose. Ce n'est pas exactement la même chose. Et il me semble que cette interview, dès la deuxième partie, sur le Rwanda, présente un dérapage. Quand le journaliste parle plus que l'invité, quand il le coupe sans même avoir bien vu où l'invité en venait, on n'interroge plus, on obtient des aveux, comme mesure de vérité. (Concile de Latran, XIIe, qui marque la naissance juridique de l'aveu comme critère de vérité, permettant l'inquisition) On peut interviewer quelqu'un sans chercher pour autant à le remettre en question.
C'est cette limite que monsieur Schneidermann a franchis. Et cette limite une fois franchie, l'invité est déjà sur la défensive, déjà prêt à mal prendre des choses relativement simples. Alors quand en plus les questions commencent à aborder un sujet vraiment délicat et qu'en plus à cela s'ajoute des questions très mal formulées, le résultat devient conséquence logique. on ne joue pas avec le feu impunément.
D'autres avant moi l'ont écrit et je suis d'accord, c'est un vrai cas d'école. un cas d'école journalistique. Ici l'on est censé décrypter les médias. Alors interrogeons la méthode. Et la méthode ici n'est pas bonne, n'est pas une méthode de savoir, c'est une méthode inquisitrice, au sens où l'on arrache des aveux que l'on suppose d'entrée de jeu. Je semble créer une figure d'un Schneidermann en rouge avec des instruments de torture qui juge coupable l'invité. Ce n'est pas là où je veux en venir. J'entends par là qu'à force de remettre en cause la parole de l'invité (qui est en soi un contre-pied à l'habituel rôle de porte-micro typique de la télévision), à force de remettre en cause cette parole on semble finir par oublier qu'il a des choses à dire que le journaliste ne sait pas. Qu'il a aussi besoin d'un espace d'expression. Qu'il a aussi besoin d'un espace de respiration. Cette espèce de pression, de volonté de contrôle, de direction de la discussion. C'est cela même qui ici pose problème, c'est cela même qu'il faut savoir bannir à certains moments, c'est cette méthode journalistique qui doit savoir évoluer, se raffiner, changer, s'échanger aussi. Le marteau et le burin, ça sculpte mais ça ne polit pas. On ne peut pas tout faire au marteau.
Voilà ce que je retiens, tout comme je l'ai retenu de certaines autres émissions, ici ou ailleurs, sur ce site comme à d'autres endroits. Et c'est cela qui me laisse toujours la sensation que l'on a tant parlé pour ne rien dire d'autre que ce à quoi on s'attendait..."
Je regarderai l'émission plus tard, ma première réaction à chaud ! Vous êtes tous deux tombés dans le piège tendu. L'inquisition ambiante voudrait qu'il ne faille plus prononcer des mots ? qui eux comme vous l'écrivez cher Daniel n'y sont pour rein.
Monsieur Péan à mon humble avis comme tout absent a eu tort de quitter le plateau. Je me ferai une idée plus précise une fois l'émission vue. Le drame Juif, comme tous les autres génocides hantent nos mémoires, déforment nos âmes, prenons garde la bête immonde n'est qu' assoupie.
Mais que fait Dieu ?
Monsieur Péan à mon humble avis comme tout absent a eu tort de quitter le plateau. Je me ferai une idée plus précise une fois l'émission vue. Le drame Juif, comme tous les autres génocides hantent nos mémoires, déforment nos âmes, prenons garde la bête immonde n'est qu' assoupie.
Mais que fait Dieu ?
(pardon comment édite-t-on un message?)
juste pour rajouter après revisionnage de la séquence: DS d'un point de vue purement réthorique ne laisse absolument aucune porte de sortie à Péan en insistant la deuxième fois, nous sommes face à une impasse telle que soit on reste à se regarder dans le blanc des yeux soit péan part.
Pourquoi être allé au clash de cette manière?
cordialement
juste pour rajouter après revisionnage de la séquence: DS d'un point de vue purement réthorique ne laisse absolument aucune porte de sortie à Péan en insistant la deuxième fois, nous sommes face à une impasse telle que soit on reste à se regarder dans le blanc des yeux soit péan part.
Pourquoi être allé au clash de cette manière?
cordialement
Voici mon avis qui recoupe certains autres: le questionnement sur l'antisémitisme et le choix des mots était légitime, l'insistance ne l'était pas (lorsque que vous revenez dessus inutilement peut être, la deuxième fois). Et j'ignorais également la connotation du mot cosmopolite.
Bon ce sont des choses qui arrivent quand même, je reste un fidèle admirateur de votre travail et vos qualités de journaliste ne sont en aucun cas remises en cause après ce "clash" à mes yeux! Bonne continuation.
Bon ce sont des choses qui arrivent quand même, je reste un fidèle admirateur de votre travail et vos qualités de journaliste ne sont en aucun cas remises en cause après ce "clash" à mes yeux! Bonne continuation.
Je n'avais pas vu que vous insistiez encore lourdement ici.
Vous êtes en limite de mauvaise foi ( les deux pieds dedans, en fait ) quand vous essayez de vous justifier d'avoir pensé à ce qui pouvait trainer dans le fond de l'âme du vieux routier écrivain. Vous avez besoin de travailler sur votre émotivité, à chaque fois que vous croyez entendre le mot... « juif » ... quelque part.
C'est pas la première où vous nous faites le coup. La dernière fois que je me souvienne, c'était : « antisémite, vous êtes antisémite, vous avez dit Rothschild !!! » . Encore bravo.
Vous êtes en limite de mauvaise foi ( les deux pieds dedans, en fait ) quand vous essayez de vous justifier d'avoir pensé à ce qui pouvait trainer dans le fond de l'âme du vieux routier écrivain. Vous avez besoin de travailler sur votre émotivité, à chaque fois que vous croyez entendre le mot... « juif » ... quelque part.
C'est pas la première où vous nous faites le coup. La dernière fois que je me souvienne, c'était : « antisémite, vous êtes antisémite, vous avez dit Rothschild !!! » . Encore bravo.
Sur le terme cosmopolitisme, et pour poursuivre le travail de "constant gardener" tendant à montrer que si Péan a utilisé ce terme, cela ne signifie pas automatiquement qu'il est antisémite.
Bernard Henri-Levy (je souligne)
« Je n’ai jamais vécu dans mon lieu de naissance. La conséquence philosophique, c’est qu’on fait une philosophie de l’abstraction, de l’arrachement, du refus de la racine, du cosmopolitisme, de la citoyenneté quand on fait de la politique, de l’antinaturalisme quand on fait de la métaphysique. » (source)
« J’ai envie de leur demander encore comment il était possible de bâtir une riposte qui eût épargné un Liban redevenu, pour son malheur, l’otage d’idéologues et de chefs de guerre irresponsables qui n’ont eu de cesse que d’y construire, en contradiction flagrante avec sa culture, son génie, ses traditions de tolérance, de cosmopolitisme et de paix, un Etat dans l’Etat qui est, d’abord, un Etat terroriste et qui menace toute la région, ainsi que, naturellement, les Libanais eux-mêmes – j’ai envie de leur demander, oui, comment l’on pouvait éviter d’intervenir au Liban dès lors que le gouvernement de celui-ci compte plusieurs ministres Hezbollah?; que son président, Emile Lahoud, affirme, chaque fois qu’il en a l’occasion, sa solidarité de principe avec les objectifs et la cause du Hezbollah?; que ses routes servent à acheminer roquettes, lance-missiles et transports de troupe vers les lignes de front et les fortins tenus par le Hezbollah?; et que c’est à partir des stations radar de ses aéroports et, notamment, de celui de Beyrouth que l’on localise les cibles maritimes israéliennes que vont, comme la semaine dernière, toucher les batteries Hezbollah. » (source)
Bernard Henri-Levy (je souligne)
« Je n’ai jamais vécu dans mon lieu de naissance. La conséquence philosophique, c’est qu’on fait une philosophie de l’abstraction, de l’arrachement, du refus de la racine, du cosmopolitisme, de la citoyenneté quand on fait de la politique, de l’antinaturalisme quand on fait de la métaphysique. » (source)
« J’ai envie de leur demander encore comment il était possible de bâtir une riposte qui eût épargné un Liban redevenu, pour son malheur, l’otage d’idéologues et de chefs de guerre irresponsables qui n’ont eu de cesse que d’y construire, en contradiction flagrante avec sa culture, son génie, ses traditions de tolérance, de cosmopolitisme et de paix, un Etat dans l’Etat qui est, d’abord, un Etat terroriste et qui menace toute la région, ainsi que, naturellement, les Libanais eux-mêmes – j’ai envie de leur demander, oui, comment l’on pouvait éviter d’intervenir au Liban dès lors que le gouvernement de celui-ci compte plusieurs ministres Hezbollah?; que son président, Emile Lahoud, affirme, chaque fois qu’il en a l’occasion, sa solidarité de principe avec les objectifs et la cause du Hezbollah?; que ses routes servent à acheminer roquettes, lance-missiles et transports de troupe vers les lignes de front et les fortins tenus par le Hezbollah?; et que c’est à partir des stations radar de ses aéroports et, notamment, de celui de Beyrouth que l’on localise les cibles maritimes israéliennes que vont, comme la semaine dernière, toucher les batteries Hezbollah. » (source)
D'avance pardon, je vais peut-être dire des âneries mais c'est ce que je pense, alors...
Lorsque quelqu'un est soupçonné d'être antisémite et qu'il ne l'est pas, il a de mon point de vue aucun moyen de le prouver vraiment et donc de se défendre. Quels que soient les arguments qu'il avancera, le poids de l'histoire sera contre lui. C'est un sujet tellement sensible que la discussion deviendra vite fébrile ou explosive.
Peut-être seul un ou une rescapé de la shoah n'aura jamais à répondre de ce soupçon.
D'un autre coté on ne doit pas transiger (à juste titre) avec un antisémite ou tout autre extrémiste, raciste....mais là aussi et sauf si la personne le revendique, il faudra apporter la preuve de cette accusation.
C'est là que réside toute l'ambiguïté, dans les 2 cas l'absence de preuve irréfutable.
Je crois Pierre Péan sincère et je pense que sa réactions découle un peu de cela. Il sait peut-être dans son fort intérieur que tout argument supplémentaire sera vain et qu'il vaut mieux partir.
Sur la question "êtes-vous sorti de votre rôle", je ne suis pas apte à en juger. Mais votre parcours et votre professionnalisme vous affranchi, à mes yeux de tout soupçon de partialité.
Lorsque quelqu'un est soupçonné d'être antisémite et qu'il ne l'est pas, il a de mon point de vue aucun moyen de le prouver vraiment et donc de se défendre. Quels que soient les arguments qu'il avancera, le poids de l'histoire sera contre lui. C'est un sujet tellement sensible que la discussion deviendra vite fébrile ou explosive.
Peut-être seul un ou une rescapé de la shoah n'aura jamais à répondre de ce soupçon.
D'un autre coté on ne doit pas transiger (à juste titre) avec un antisémite ou tout autre extrémiste, raciste....mais là aussi et sauf si la personne le revendique, il faudra apporter la preuve de cette accusation.
C'est là que réside toute l'ambiguïté, dans les 2 cas l'absence de preuve irréfutable.
Je crois Pierre Péan sincère et je pense que sa réactions découle un peu de cela. Il sait peut-être dans son fort intérieur que tout argument supplémentaire sera vain et qu'il vaut mieux partir.
Sur la question "êtes-vous sorti de votre rôle", je ne suis pas apte à en juger. Mais votre parcours et votre professionnalisme vous affranchi, à mes yeux de tout soupçon de partialité.
[quote=D.S.]je veux préciser ceci: je n'ai pas de conviction personnelle sur l'antisémitisme, ou non, de Pierre Péan.
Cher Daniel, je trouve cette phrase particulièrement problématique, et même carrément inacceptable, par ce qu'elle sous-entend. On pourrait être "antisémite" comme on serait infecté par un virus, ou je ne sais quoi. Et puis qu'est-ce que ça veut dire? Si on croit un petit peu, par exemple, aux théories complotistes selon lesquelles les (des) juifs auraient une influence plus ou moins cachée sur les coulisses du pouvoir, est on un antisémite? Suivant la définition qu'on veut bien prendre, c'est probablement le cas; mais alors, est-ce comparable avec la haine viscérale d'un néonazi, qu'on qualifierait sans aucun doute possible d'"antisémitisme"?
Le parallèle est tout simplement ridicule.
Or donc, quand on parle de quelqu'un comme Péan ou de bien d'autres qu'on a accusé de la même façon d'antisémitisme plus ou moins subconscient, même en imaginant le pire, on ne peut pas sérieusement le comparer à un néonazi. Et pourtant, en lâchant l'insulte, on fait exactement ça.
Je vais raconter une expérience personnelle: j'ai cohabité pendant plusieurs années avec une personne d'origine juive, très pro-Israëlienne, fort sympathique mais aussi très ignorante -- la seule chose qu'elle savait de Chomsky, c'était qu'il est un "self-hating jew." Les quelques fois où nous avons parle du conflit Israëlo-Palestinien, systématiquement, je finissais par me faire traiter d'antisémite, et elle répétait plusieurs fois "ces sales arabes". Et elle aimait beaucoup répéter la sale propagande anti-arabe selon laquelle, par exemple, ils font exprès de faire tuer leurs enfants en les mettant dans la ligne de mire ou je ne sais quoi pour passer à la télé, une calomnie tout à fait digne des discours antisémites qu'on entendait du temps des pogroms.
Et ça résume bien la situation. A l'heure actuelle, l'antisémitisme n'existe plus en France, au sens de "l'esclavage n'existe plus". Oui, il y a des antisémites qui se bourrent la gueule le samedi soir en levant le bras bien haut et en criant "sieg heil", tout comme on peut encore trouver des cas d'esclavage moderne. Mais l'antisémitisme n'est pas un problème significatif. Je vais vous dire ce qui est toujours un problème dans notre société: c'est le racisme en général, et les victimes en sont principalement les arabes.
En France, aujourd'hui, on ne se fait pas refuser l'entrée d'une discothèque parcequ'on n'est juif, et on ne se voit pas refuser un job parcequ'on s'appelle David. Inversement, quand on s'appelle Mohamed, on connaît cette frustration et on la vit tous les jours.
Cher Daniel, je trouve cette phrase particulièrement problématique, et même carrément inacceptable, par ce qu'elle sous-entend. On pourrait être "antisémite" comme on serait infecté par un virus, ou je ne sais quoi. Et puis qu'est-ce que ça veut dire? Si on croit un petit peu, par exemple, aux théories complotistes selon lesquelles les (des) juifs auraient une influence plus ou moins cachée sur les coulisses du pouvoir, est on un antisémite? Suivant la définition qu'on veut bien prendre, c'est probablement le cas; mais alors, est-ce comparable avec la haine viscérale d'un néonazi, qu'on qualifierait sans aucun doute possible d'"antisémitisme"?
Le parallèle est tout simplement ridicule.
Or donc, quand on parle de quelqu'un comme Péan ou de bien d'autres qu'on a accusé de la même façon d'antisémitisme plus ou moins subconscient, même en imaginant le pire, on ne peut pas sérieusement le comparer à un néonazi. Et pourtant, en lâchant l'insulte, on fait exactement ça.
Je vais raconter une expérience personnelle: j'ai cohabité pendant plusieurs années avec une personne d'origine juive, très pro-Israëlienne, fort sympathique mais aussi très ignorante -- la seule chose qu'elle savait de Chomsky, c'était qu'il est un "self-hating jew." Les quelques fois où nous avons parle du conflit Israëlo-Palestinien, systématiquement, je finissais par me faire traiter d'antisémite, et elle répétait plusieurs fois "ces sales arabes". Et elle aimait beaucoup répéter la sale propagande anti-arabe selon laquelle, par exemple, ils font exprès de faire tuer leurs enfants en les mettant dans la ligne de mire ou je ne sais quoi pour passer à la télé, une calomnie tout à fait digne des discours antisémites qu'on entendait du temps des pogroms.
Et ça résume bien la situation. A l'heure actuelle, l'antisémitisme n'existe plus en France, au sens de "l'esclavage n'existe plus". Oui, il y a des antisémites qui se bourrent la gueule le samedi soir en levant le bras bien haut et en criant "sieg heil", tout comme on peut encore trouver des cas d'esclavage moderne. Mais l'antisémitisme n'est pas un problème significatif. Je vais vous dire ce qui est toujours un problème dans notre société: c'est le racisme en général, et les victimes en sont principalement les arabes.
En France, aujourd'hui, on ne se fait pas refuser l'entrée d'une discothèque parcequ'on n'est juif, et on ne se voit pas refuser un job parcequ'on s'appelle David. Inversement, quand on s'appelle Mohamed, on connaît cette frustration et on la vit tous les jours.
c'est regrettable d'avoir accroché Péan sur la notion d'antisémitisme qui ne semble pas plus le concerner qu'Edgar MORIN (voir et revoir sa réponse chez Siné : "des bouffons........état d'hystérie de guerre : toute critique d'israël : si ça part d'un juif = trahison ignoble, d'un non juif = calomnie abominable.....etc...." , déjà posté par Camille Payet 20H55
(notion de "climat d'hystérie de guerre" très instructive...)
le sujet de l'interview d'@si aurait dû rester "KOUCHNER", sujet du livre et objet de l'invitation, et ce, du début à la fin ; il y avait suffisamment à dire, en particulier sur le Rwanda, ses amitiés avec Deby, etc.... ;
et si la rédaction avait envie d'en savoir plus sur Péan, il aurait fallu le réinviter ultérieurement pour l'interroger alors exclusivement sur lui, sa vie, son oeuvre, etc....
c'était un autre débat !!!
le départ de Péan est, selon moi, un échec pour la rédaction
(notion de "climat d'hystérie de guerre" très instructive...)
le sujet de l'interview d'@si aurait dû rester "KOUCHNER", sujet du livre et objet de l'invitation, et ce, du début à la fin ; il y avait suffisamment à dire, en particulier sur le Rwanda, ses amitiés avec Deby, etc.... ;
et si la rédaction avait envie d'en savoir plus sur Péan, il aurait fallu le réinviter ultérieurement pour l'interroger alors exclusivement sur lui, sa vie, son oeuvre, etc....
c'était un autre débat !!!
le départ de Péan est, selon moi, un échec pour la rédaction
Tout est pardonné.
Du moment que vous en faîtes part aux abonnés.
Du moment que vous en faîtes part aux abonnés.
Manifestement, vous avez été maladroit.
On voit nettement Péan se rembrunir après la diffusion de la réaction de Kouchner à l'assemblée.
Vous insistez abusivement sur le mot cosmopolitisme et je comprends le départ de Péan.
Votre insistance frôlait l'insulte.
Comme beaucoup de lecteurs qui ont réagi sur cette émission, je pense que votre attitude a fait le jeu de BK.
Ce n'est pas ce que l'on attend d'ASI : Le recul par rapport à la pensée unique !
Cela ne nous a pas permis d'être informé davantage sur le fond du sujet.
En cela votre émission est un échec.
J'espère ne pas être antisémite, mais depuis un certain temps, je considère que l'on brandit l'accusation d'antisémitisme à tort et à travers.
Je crains pour la république, qu'à la longue, cette attitude ne finisse par se retourner contre les juifs eux-mêmes.
Je me réjouis quand je vois l'article de Ph. Cohen : "oubliez-nous, oubliez les juifs" !
On voit nettement Péan se rembrunir après la diffusion de la réaction de Kouchner à l'assemblée.
Vous insistez abusivement sur le mot cosmopolitisme et je comprends le départ de Péan.
Votre insistance frôlait l'insulte.
Comme beaucoup de lecteurs qui ont réagi sur cette émission, je pense que votre attitude a fait le jeu de BK.
Ce n'est pas ce que l'on attend d'ASI : Le recul par rapport à la pensée unique !
Cela ne nous a pas permis d'être informé davantage sur le fond du sujet.
En cela votre émission est un échec.
J'espère ne pas être antisémite, mais depuis un certain temps, je considère que l'on brandit l'accusation d'antisémitisme à tort et à travers.
Je crains pour la république, qu'à la longue, cette attitude ne finisse par se retourner contre les juifs eux-mêmes.
Je me réjouis quand je vois l'article de Ph. Cohen : "oubliez-nous, oubliez les juifs" !
Quoi qu'il en soit, émission passionnante et DS, journaliste qui se met en question, nous invite à nous questionner : pourquoi en effet est-il "tombé dans le panneau" ? Est-ce qu'il n'y a pas là quelque chose de notre culture que nous ne parvenons pas à dépasser, qui nous interdit la réflexion ? et du coup qui génère beaucoup d'agacement dans les messages. Ce n'est pas seulement DS qui est critiqué pour une éventuelle maladresse, c'est notre société prisonnière de tabous (shoah).
@si est un reflet plutôt intéressant des questionnements de notre société.
@si est un reflet plutôt intéressant des questionnements de notre société.
Ce monsieur a employé le mot "cosmopolite" : il ne peut être qu'antisémite !!!... on se croirait au moyen âge au temps de l'inquisition.
En attendant, ça évitera de trop se pencher sur les affaires de la nébuleuse Kouchner.
En attendant, ça évitera de trop se pencher sur les affaires de la nébuleuse Kouchner.
Comme sur le fil de l'émission je pose une très simple question à Daniel Schneidermann , pour qu'on puisse continuer à débattre : pensez-vous OUI ou NON que Péan est antisémite ?
PS : Je trouve vraiment dommage, alors que vous aviez une grosse pointure sur le plateau , que l'émission n'ait pas duré le temps qu'il fallait pour que Péan nous parle de tout le reste.
Si jamais votre réponse est non, il faudrait que vous excusiez pour qu'il puisse revenir NOUS voir . Ça fait quelques jours qu'on se doutait que Péan serait l'invité WATSON et les AUTRES , moi je m'en faisais une joie.
PS : Je trouve vraiment dommage, alors que vous aviez une grosse pointure sur le plateau , que l'émission n'ait pas duré le temps qu'il fallait pour que Péan nous parle de tout le reste.
Si jamais votre réponse est non, il faudrait que vous excusiez pour qu'il puisse revenir NOUS voir . Ça fait quelques jours qu'on se doutait que Péan serait l'invité WATSON et les AUTRES , moi je m'en faisais une joie.
Je suis à peu près sûr que vous confondez le mot "cosmopolite" avec "apatride" en tout cas Hitler parle de "capitalisme apatride" avant de parler de "juifs".
Je suis très choqué par cette accusation, basé sur le mot "cosmopolite".
D'autant plus que je lai déjà employé et ce sans faire ce lien (que j'ignorais d'ailleurs... tout comme je dis naturellement "la métropole" pour parler de l'hexagone car j'ai grandi dans les îles et que le terme est resté; ne pas confondre un mot et sa finalité). Enfin... on peut étayer une accusation avec un mot mais pas la baser là dessus tout de même !
C'est dégeulasse de récupérer ce terme pour diaboliser l'adversaire. Je n'ai aucune idée sur le fond de l'affaire Kouchner, mais cette stratégie dialectique me suffit pour avoir une piètre idée de lui.
Vous concernant, daniel, je vous ai trouvé un peu trop titillant/insistant. Un peu plus de pondération aurait été à mon sens plus souhaitable, bien qu'il n'y a pas lieu de vous inclure parmi les adeptes de ce genre de méthode profondément pitoyable.
D'autant plus que je lai déjà employé et ce sans faire ce lien (que j'ignorais d'ailleurs... tout comme je dis naturellement "la métropole" pour parler de l'hexagone car j'ai grandi dans les îles et que le terme est resté; ne pas confondre un mot et sa finalité). Enfin... on peut étayer une accusation avec un mot mais pas la baser là dessus tout de même !
C'est dégeulasse de récupérer ce terme pour diaboliser l'adversaire. Je n'ai aucune idée sur le fond de l'affaire Kouchner, mais cette stratégie dialectique me suffit pour avoir une piètre idée de lui.
Vous concernant, daniel, je vous ai trouvé un peu trop titillant/insistant. Un peu plus de pondération aurait été à mon sens plus souhaitable, bien qu'il n'y a pas lieu de vous inclure parmi les adeptes de ce genre de méthode profondément pitoyable.
A cet instant, je le crois sincère.
Franchement, là, Daniel, vous êtes très au delà de la limite. Elle veut dire quoi, cette phrase ? Que maintenant vous ne le croyez pas sincère ? Que le reste du temps vous ne le croyez pas sincère ?
J'ai visualisé l'émission et, de mon point de vue, ce qui plaide le plus pour la sincérité de Monsier Péan, c'est son attitude pour arrêter l'émission. Il n'a pas dit (enfin, je crois) "c'est ignoble" ou "vous êtes dégueulasse", ce que d'autres aurait pu dire. En somme, il n'a même pas critiqué ce que vous lui avez dit et ce que vous avez insinué, il s'est contenté de dire que c'était trop dur pour lui et que ça le blessait. Je trouve ça sincère, mesuré et presque émouvant par comparaison à l'agression "en règle" qu'il venait de subir.
La fin de la séquence vidéo est très éprouvante...
D'autant plus que tout l'entretien qui la précède est passionnant.
Il me semble qu'il eût été judicieux de couper l'émission avant la levée du siège de Pierre Péan parce que l'entretien dérape vraiment à ce moment là, quand le malaise s'installe entre eux....
J'avais l'impression d'être, dans un cabinet psychiatrique, coincé, à mi-distance, entre le praticien et son patient atteint d'un mal absolu.
Alors que le sujet du débat "en tant que journaliste, doit-on user de mots pressurés par la lessive de la noirceur d'événements historiques les plus troubles et doivent-ils être rangés à tout jamais dans le placard des mots à bannir ?" ; ce sujet-là, est un sujet passionnant qui vaut à lui seul d'être développé.
Mais pas après que le journaliste ait exprimé des regrets d'avoir utilisé certains termes.
Cette fin d'entretien peut-être très préjudiciable pour Pierre Péan pour la suite médiatique des événements.
Pour info, je n'ai pas lu le livre de Pierre Péan.
Mon sentiment est qu'il serait souhaitable que soit proposé à Pierre Péan une tribune (textuelle ou audiovisuelle, à sa convenance) sur ce sujet, sans contrepartie verbale.
Ce n'est que mon sentiment. Qui me traverse l'âme depuis la fin de la visualisation de l'émission. Ca fait 15 minutes que je viens de la regarder...
D'autant plus que tout l'entretien qui la précède est passionnant.
Il me semble qu'il eût été judicieux de couper l'émission avant la levée du siège de Pierre Péan parce que l'entretien dérape vraiment à ce moment là, quand le malaise s'installe entre eux....
J'avais l'impression d'être, dans un cabinet psychiatrique, coincé, à mi-distance, entre le praticien et son patient atteint d'un mal absolu.
Alors que le sujet du débat "en tant que journaliste, doit-on user de mots pressurés par la lessive de la noirceur d'événements historiques les plus troubles et doivent-ils être rangés à tout jamais dans le placard des mots à bannir ?" ; ce sujet-là, est un sujet passionnant qui vaut à lui seul d'être développé.
Mais pas après que le journaliste ait exprimé des regrets d'avoir utilisé certains termes.
Cette fin d'entretien peut-être très préjudiciable pour Pierre Péan pour la suite médiatique des événements.
Pour info, je n'ai pas lu le livre de Pierre Péan.
Mon sentiment est qu'il serait souhaitable que soit proposé à Pierre Péan une tribune (textuelle ou audiovisuelle, à sa convenance) sur ce sujet, sans contrepartie verbale.
Ce n'est que mon sentiment. Qui me traverse l'âme depuis la fin de la visualisation de l'émission. Ca fait 15 minutes que je viens de la regarder...
"Je suis un cosmopolite résolu" (Bernard-Henri Lévy)
"Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites." (Bernard-Henri Lévy)
Donc, "cosmopolitisme" est un gros mot, sauf s'il est employé par BHL.
Puisqu'on est dans les nouvelles définitions, je propose :
- antisémite : qui n'est pas d'accord avec moi
ou alors : qui n'est pas d'accord avec quelqu'un du réseau BHL, Val, Adler, ... (pas Schneidermann quand même?)
Le 16/07/08, j'écrivais à propos de la chronique de DS sur l'éviction de Siné de Charlie Hebdo (excusez-moi de me citer) : "L'imputation d'antisémitisme dans les débats politiques et la presse pour disqualifier des opposants : voilà un sujet pour @si. Avec - entre autres - les exemples de Val ou BHL contre Chomsky.
Je regrette que DS participe à ce jeu dangereux."
Je regrette encore plus qu'il récidive.
Dernière observation avant de regarder la vidéo : si les émissions deviennent systématiquement des traquenards pour les invités, il ne faudra pas être surpris d'avoir du mal à en trouver de qualité. Sur TV5, vous aviez des centaines de milliers de téléspectateurs; ici, nous sommes au maximum quelques milliers.
"Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites." (Bernard-Henri Lévy)
Donc, "cosmopolitisme" est un gros mot, sauf s'il est employé par BHL.
Puisqu'on est dans les nouvelles définitions, je propose :
- antisémite : qui n'est pas d'accord avec moi
ou alors : qui n'est pas d'accord avec quelqu'un du réseau BHL, Val, Adler, ... (pas Schneidermann quand même?)
Le 16/07/08, j'écrivais à propos de la chronique de DS sur l'éviction de Siné de Charlie Hebdo (excusez-moi de me citer) : "L'imputation d'antisémitisme dans les débats politiques et la presse pour disqualifier des opposants : voilà un sujet pour @si. Avec - entre autres - les exemples de Val ou BHL contre Chomsky.
Je regrette que DS participe à ce jeu dangereux."
Je regrette encore plus qu'il récidive.
Dernière observation avant de regarder la vidéo : si les émissions deviennent systématiquement des traquenards pour les invités, il ne faudra pas être surpris d'avoir du mal à en trouver de qualité. Sur TV5, vous aviez des centaines de milliers de téléspectateurs; ici, nous sommes au maximum quelques milliers.
Mais j'ai vu l'émisssion... pourquoi vous répéter et en rajouter par écrit? et continuer à donner des leçons (même à l'éditeur!).
Votre expression du "nez bouché " (qui ne renifle pas l'antisémitisme, je suppose), me rappelle soudainement celle de "l'oreille française "
de Bernard-Henri Levy
(Le monde du 25/07/2008) qui, elle, le détectait infailliblement dans un texte de Siné et que j'avais dénoncée ici dans un post. (25/07/2008 forum Val-Siné)
Votre expression du "nez bouché " (qui ne renifle pas l'antisémitisme, je suppose), me rappelle soudainement celle de "l'oreille française "
de Bernard-Henri Levy
(Le monde du 25/07/2008) qui, elle, le détectait infailliblement dans un texte de Siné et que j'avais dénoncée ici dans un post. (25/07/2008 forum Val-Siné)
Des excuses...mais sinceres...sinon ca ne sert à rien...
Je vais faire des petites recherches sur les autres "dérapages de DS" que j avais raté...SINE etc...
Je vais faire des petites recherches sur les autres "dérapages de DS" que j avais raté...SINE etc...
Je comprends également le départ de Pierre Péan qui, visiblement très affecté depuis plusieurs minutes, doit supporter cet acharnement. Oui, il apparaît clairement que votre opinion est arrêtée. Alors pourquoi ne pas porter l'accusation plus frontalement et assumer le rôle de procureur ? Au regard de cette émission, cet homme blessé et me semblant porter des regrets sincères sur quelques maladresses, ne méritait pas un tel traitement.
Bien !
Donc, journaliste animateur d'émission, c'est comme enseignant, travailleur social, postier au guichet, etc. : on travaille avec de l'humain devant soi, et parfois on se plante parce que l'humain, c'est imprévisible, ça ne réagit pas comme on a prévu, etc.
Nous aurons donc appris ça ce soir.
Il me semble quand même exagéré que le forum explose pour ça... Vous n'allez quand même pas vous étriper ou brûler le Schneidermann que vous aviez adoré ?!
On a déjà eu plein de réactions plus ou moins pertinentes, c'est bon pour moi : perso, je passe à la suite et je vais lire une chronique de Gilles ou de Judith... Bye bye !
Donc, journaliste animateur d'émission, c'est comme enseignant, travailleur social, postier au guichet, etc. : on travaille avec de l'humain devant soi, et parfois on se plante parce que l'humain, c'est imprévisible, ça ne réagit pas comme on a prévu, etc.
Nous aurons donc appris ça ce soir.
Il me semble quand même exagéré que le forum explose pour ça... Vous n'allez quand même pas vous étriper ou brûler le Schneidermann que vous aviez adoré ?!
On a déjà eu plein de réactions plus ou moins pertinentes, c'est bon pour moi : perso, je passe à la suite et je vais lire une chronique de Gilles ou de Judith... Bye bye !
Etes-vous naïf ou hypocrite, Daniel ? Il était tout à fait normal que vous interrogiez Péan sur le terme "cosmopolite" lié à l'antisémitisme, puisque c'est ce qu'à fait Kouchner. Mais vous êtes sorti de votre rôle en vous faisant vous-même accusateur public. "Je ne suis pas dans le secret de votre âme" (amen !), "vous l'appelez Lévy". Ah bon ? Il aurait dû l'appeler "Dupont" ? Je croyais que le nom de Bernard-Henri Lévy était Lévy... Me trompe-je ? Question, quand vous écrivez sur Nicolas Sarkozy, vous l'appeler toujours "Monsieur Sarkozy". Il ne vous arrive jamais d'écrire "Sarkozy", seul ?
Il y a donc des mots interdits, et des patronymes qu'on doit IMPERATIVEMENT faire précéder de "Monsieur" ou du moins, du prénom ?
Le fait est que vous estimez que Péan (pardon : Monsieur Péan) est antisémite. Et vous lui avez clairement fait sentir. A partir de là, comment pouvait-il argumenter ? C'était plié : A vous entendre (et surtout à vos sous-entendus), votre opinion était faite. Péan ne pouvait que partir dans ces conditions, toute l'interview était faussée.
Il y a donc des mots interdits, et des patronymes qu'on doit IMPERATIVEMENT faire précéder de "Monsieur" ou du moins, du prénom ?
Le fait est que vous estimez que Péan (pardon : Monsieur Péan) est antisémite. Et vous lui avez clairement fait sentir. A partir de là, comment pouvait-il argumenter ? C'était plié : A vous entendre (et surtout à vos sous-entendus), votre opinion était faite. Péan ne pouvait que partir dans ces conditions, toute l'interview était faussée.
Je trouve aberrant d'avoir focalisé les questions à Péan sur ce mot cosmopolite. Moi aussi j'ignorais ce passé qui résurgit d'un coup. Est-ce juste le mot qui pose problème ou ce que Péan a voulu désigner dans le contexte de son livre. Pourquoi ne pas lui demander de developper le passage du livre où il apparaît (pour ceux qui ne l'ont pas lu par exemple) même si ASI n'est pas censé être une émission de débat au moins ça aurait été une question plus légitime et productive. Daniel si vous pensez que Péan l'a utilisé en "connaissance de cause" "pour provoquer" malgré la relecture d'un éditeur que vous dites connaître comment expliquez-vous le fait qu'il ne comprenne pas les soupçons dont il fait l'objet aujourd'hui ?
Décidément, les one-to-one ou les invités uniques ne réussissent pas à l'émission, voir la séquence avec Denis Robert.
Pour moi, Péant a été maladroit dans le choix de son vocabulaire, et vous avez été maladroit dans votre insistance dans vos questions. Il était légitime d'aborder le thème, mais votre lourde insinuation autour du "secret de l'âme" est de trop, surtout qu'on sait qu'il n'est aucune défense possible contre ce genre d'attaque.
ASI garde toute mon affection et ma fidélité. Péant eut été moins harassé, l'incident aurait été limité à sa juste dimension: un froncement de sourcil tout au plus. Et cet entretien très intéressant aurait pu continuer.
ASI garde toute mon affection et ma fidélité. Péant eut été moins harassé, l'incident aurait été limité à sa juste dimension: un froncement de sourcil tout au plus. Et cet entretien très intéressant aurait pu continuer.
Vous m'apprenez que cosmopolite est un mot à ne pas prononcer sous peine d'accusation d'antisémitisme. Je ne le savais pas, très franchement.
Ca fait un mot de plus que je dois éviter (après l'expression : il ira loin ce petit). J'y arriverai, j'y arriverai. Mais je vais peut-être laisser de côté le français et me mettre au volapük pour plus de sécurité.
Sérieusement, je veux qu'on soit sans indulgence pour les actes et les paroles racistes et antisémites, ces actes et ces paroles qui doivent soulever naturellement l'indignation de toute personne sensée et sensible,
Mais pour ce qui est des mots ou des expressions qui n'évoquent rien pour qui n'a pas une licence d'histoire, ou qui nécessite de longues explications de texte, laissez ça entre vous, les intellectuels. Amusez-vous avec ça si vous avez du loisir, mais laissez tranquille le commun des mortels, ne gaspillez pas sa capacité de révolte en l'accaparant sur des objets abscons du passé, alors qu'aujourd'hui il y a mille occasions dans l'année de se retrouver tous dans l'indignation sur des sujets réellement graves.
En rappelant que le mot cosmopolite a eu une histoire particulière dans les années 30, on dirait que vous tenez absolument à transmettre de générations en générations un venin.
Mais si vous ne disiez rien du tout, si vous n'aviez pas refait la genèse de ce mot, si plus personne ne le faisait ou tout au moins ne jetait plus l'anathème sur quiconque le prononcerait, le pire qui puisse arriver est que la connotation négative de ce mot se perde avec le temps et qu'il retrouve en somme une certaine virginité. Où est le mal ?
Je ne crois pas que la cause de la lutte contre l'antisémitisme en souffre beaucoup. Elle y gagnerait même puisque le mot seul, nu, ayant perdu son pouvoir de nuisance, il faudrait, pour qui a de mauvaises pensées, ou se taire, ou être plus explicite, plus clair, plus transparent dans le message qu'il veut faire passer. On reconnaîtrait alors plus facilement les antisémites et on ne se disputerait plus alors au sujet de savoir qui mérite ou pas d'être montré du doigt à cause d'un mot ou d'une expression anodine en soi, et seuls les actes et propos ostensiblement condamnables seraient condamnés, ce qui nous laisse tout de même assez de travail, vous ne pensez pas ?
Ca fait un mot de plus que je dois éviter (après l'expression : il ira loin ce petit). J'y arriverai, j'y arriverai. Mais je vais peut-être laisser de côté le français et me mettre au volapük pour plus de sécurité.
Sérieusement, je veux qu'on soit sans indulgence pour les actes et les paroles racistes et antisémites, ces actes et ces paroles qui doivent soulever naturellement l'indignation de toute personne sensée et sensible,
Mais pour ce qui est des mots ou des expressions qui n'évoquent rien pour qui n'a pas une licence d'histoire, ou qui nécessite de longues explications de texte, laissez ça entre vous, les intellectuels. Amusez-vous avec ça si vous avez du loisir, mais laissez tranquille le commun des mortels, ne gaspillez pas sa capacité de révolte en l'accaparant sur des objets abscons du passé, alors qu'aujourd'hui il y a mille occasions dans l'année de se retrouver tous dans l'indignation sur des sujets réellement graves.
En rappelant que le mot cosmopolite a eu une histoire particulière dans les années 30, on dirait que vous tenez absolument à transmettre de générations en générations un venin.
Mais si vous ne disiez rien du tout, si vous n'aviez pas refait la genèse de ce mot, si plus personne ne le faisait ou tout au moins ne jetait plus l'anathème sur quiconque le prononcerait, le pire qui puisse arriver est que la connotation négative de ce mot se perde avec le temps et qu'il retrouve en somme une certaine virginité. Où est le mal ?
Je ne crois pas que la cause de la lutte contre l'antisémitisme en souffre beaucoup. Elle y gagnerait même puisque le mot seul, nu, ayant perdu son pouvoir de nuisance, il faudrait, pour qui a de mauvaises pensées, ou se taire, ou être plus explicite, plus clair, plus transparent dans le message qu'il veut faire passer. On reconnaîtrait alors plus facilement les antisémites et on ne se disputerait plus alors au sujet de savoir qui mérite ou pas d'être montré du doigt à cause d'un mot ou d'une expression anodine en soi, et seuls les actes et propos ostensiblement condamnables seraient condamnés, ce qui nous laisse tout de même assez de travail, vous ne pensez pas ?
Cela m'ennuie de parler de choses sérieuses, mais le chanteur des Cramps est mort.
Un petit hommage, un concert du groupe de Lux Interior dans un hôpital psychiatrique. @rrêt sur garbage
Un petit hommage, un concert du groupe de Lux Interior dans un hôpital psychiatrique. @rrêt sur garbage
[quote=Les quelques maladresses de formulation de son livre, dans lesquelles se sont engouffrés les défenseurs de Kouchner, sont pour le moins étonnantes, de la part d'un écrivain qui a été en butte plusieurs fois, lors de la sortie de plusieurs livres, à des accusations d'antisémitisme. Quand un écrivain comme Péan, homme de convictions, fin connaisseur de l'Histoire de France, écrit "cosmopolitisme", il sait que ce mot a été utilisé, galvaudé, rendu presque infréquentable, par les antisémites des années 30, qui stigmatisaient la finance cosmopolite, la banque cosmopolite, la ploutocratie cosmopolite, etc. A travers les décennies, ce mot pue encore.]
Il y a là, semble-t-il, un malheureux glissement de sens, sinon une confusion, entre "maladresses de formulations" et usage d'un terme. Quelles "formulations", au juste, seraient maladroites dans le livre de Péan ? On serait tout de même en droit de les connaître devant pareil soupçon. Quant au mot "cosmopolite" lui-même, qui signifie comme chacun sait "citoyen du monde", faudrait-il s'en interdire l'emploi au prétexte qu'il a servi, associé à d'autres mots, d'anathème contre les juifs ? Serait-ce bien sérieux ?
Alors, est-ce le mot qui pue ou la formulation ? Mais alors, laquelle ?
Difficile de le savoir aux dires des questions vagues qui sont posées.
Il y a là, semble-t-il, un malheureux glissement de sens, sinon une confusion, entre "maladresses de formulations" et usage d'un terme. Quelles "formulations", au juste, seraient maladroites dans le livre de Péan ? On serait tout de même en droit de les connaître devant pareil soupçon. Quant au mot "cosmopolite" lui-même, qui signifie comme chacun sait "citoyen du monde", faudrait-il s'en interdire l'emploi au prétexte qu'il a servi, associé à d'autres mots, d'anathème contre les juifs ? Serait-ce bien sérieux ?
Alors, est-ce le mot qui pue ou la formulation ? Mais alors, laquelle ?
Difficile de le savoir aux dires des questions vagues qui sont posées.
"je ne lis pas dans votre âme", etc:
quelle tension en abordant cette question, entre vs 2, et ces longs silences accusateur et ses longs regards de DS.........
Ouf, c etait assez penible car pleins de non-dit qui n aboutissent pas à grand chose, juste à faire partir l invité.
Le reste était pas mal, assez interessant mais il y avait d autres façons de soulever le problème peut être ..............
bon toujours mieux et plus passionnant que l émission sur l île machin chose ! ! ! ! !
bon courage
quelle tension en abordant cette question, entre vs 2, et ces longs silences accusateur et ses longs regards de DS.........
Ouf, c etait assez penible car pleins de non-dit qui n aboutissent pas à grand chose, juste à faire partir l invité.
Le reste était pas mal, assez interessant mais il y avait d autres façons de soulever le problème peut être ..............
bon toujours mieux et plus passionnant que l émission sur l île machin chose ! ! ! ! !
bon courage
j ai vu l emission j ai lu le papier de DS.
Il persiste et signe à ses yeux Pean est certainement anti semite.
Je suis contre la politique d Israel à Gaza, suis je anti semite ?
Je n aime pas vraiment les banquiers ses temps ci, suis je antisemite ?
non bien evidement je viens d un quartier particulierement cosmopolite...
Il persiste et signe à ses yeux Pean est certainement anti semite.
Je suis contre la politique d Israel à Gaza, suis je anti semite ?
Je n aime pas vraiment les banquiers ses temps ci, suis je antisemite ?
non bien evidement je viens d un quartier particulierement cosmopolite...
Déjà cette lettre "d'excuse" ??? Camouflant en fait 2/3 de votre agressivité encore présente et 1/3 d'excuses plates sans aucune saveur ? Prenez un peu de temps pour analyser cette émission, Daniel ! Et réagissez après ! Pas à chaud. Trop, c'est trop. Je suis sincèrement choqué.
J'allais revoir l'émission, après avoir posté sur le forum de cette émission, et je tombe sur cette lettre... J'hésite maintenant... Mais je vais retourner voir l'émission pour mieux comprendre.
J'encourage tous les @sinautes à regarder cette émission pour juger, comme le fait et le dit Daniel, dans cette émission et dans ce billet.
Et le forum me semble bien majoritairement choqué par votre attitude, Daniel, pendant cette émission ! Point barre !
J'allais revoir l'émission, après avoir posté sur le forum de cette émission, et je tombe sur cette lettre... J'hésite maintenant... Mais je vais retourner voir l'émission pour mieux comprendre.
J'encourage tous les @sinautes à regarder cette émission pour juger, comme le fait et le dit Daniel, dans cette émission et dans ce billet.
Et le forum me semble bien majoritairement choqué par votre attitude, Daniel, pendant cette émission ! Point barre !
« (...) qu'il serait évidemment absurde de soupçonner de quoi que ce soit. »
Cette phrase est incompréhensible dès lors que l'on comprend qu'elle a été écrite par un journaliste. Toute personne peut commettre des actes moralement ou juridiquement transgressifs.
Cette phrase est incompréhensible dès lors que l'on comprend qu'elle a été écrite par un journaliste. Toute personne peut commettre des actes moralement ou juridiquement transgressifs.
La trentaine passée, pas particulièrement béotien sur le sujet, j'avoue humblement ignorer totalement le passé peu glorieux de ce mot... :-/
Antisémite comme il est, si Péan avait pu soupçonner que Cohen était Juif, il n'aurait jamais accepté d'écrire avec lui "La face cachée du Monde".
Bonsoir,
Cosmopolite: j'adore aussi ce mot; il évoque la diversité, le métissage, le respect et la reconnaissance de l'Autre qui, parce qu'il est différent de moi va m'enrichir, et plus il est différent de moi plus il va m'enrichir. Et réciproquement. Il ne m'évoque pas du tout l'autre sale histoire.
Alors Péan? pourquoi l'a-t-il utilisé? Je n'en sais rien et je ne lierai pas son livre: j'ai d'autres choses à faire.
Alors Kouchner? bah, il fait comme les autres: il utilise l'antisémitisme pour cacher les vrais problèmes: à vomir. Comme d'hab.: la manipulation; la censure de l'anti antisémitisme. La censure tout court. La poubelle de l'intelligence.
Alors Schneidermann? un vrai dérapage à la limite du pardonnable, Monsieur; "je ne lis pas dans votre âme", etc: ça, c'est du nul grave et mériterait des excuses; c'était trop lourd, Monsieur: vous avez quitté votre rôle. Vous avez fait du BHL.
Salutations
Cosmopolite: j'adore aussi ce mot; il évoque la diversité, le métissage, le respect et la reconnaissance de l'Autre qui, parce qu'il est différent de moi va m'enrichir, et plus il est différent de moi plus il va m'enrichir. Et réciproquement. Il ne m'évoque pas du tout l'autre sale histoire.
Alors Péan? pourquoi l'a-t-il utilisé? Je n'en sais rien et je ne lierai pas son livre: j'ai d'autres choses à faire.
Alors Kouchner? bah, il fait comme les autres: il utilise l'antisémitisme pour cacher les vrais problèmes: à vomir. Comme d'hab.: la manipulation; la censure de l'anti antisémitisme. La censure tout court. La poubelle de l'intelligence.
Alors Schneidermann? un vrai dérapage à la limite du pardonnable, Monsieur; "je ne lis pas dans votre âme", etc: ça, c'est du nul grave et mériterait des excuses; c'était trop lourd, Monsieur: vous avez quitté votre rôle. Vous avez fait du BHL.
Salutations
Un petit peu hors sujet, mais quand même un lien existe.J'ai écouté l'émission de Daniel Mermet cet après-midi, je me suis régalé en entendant DS au "procès " de Kouchner. Daniel S. a de sacrés talents d'humoriste!
Excusez-moi d'avoir coupé le fil...
Excusez-moi d'avoir coupé le fil...
Il me semble assez inutile de relancer la question du supposé anti-sémitisme et il ne me semblait pas particulièrement éclairant de re-souligner à plusieurs reprises (au moins deux dans l'entretien) le fait de ne pas être dans l'âme/l'inconscient de PP (c'est assez évident).
Je n'ai pas eu le sentiment que l'invité s'est précipité vers la sortie à la première évocation du sujet (il a donc respecté votre accord d'avant l'émission selon lequel vous l'aviez prévenu de vouloir aborder la question). Il semble que l'interviewé vous répond sur cette question assez clairement et sans apparente mauvaise fois
Que cherchiez-vous à obtenir de l'interviewé en creusant cette question?
Dans le rythme de l'entretien, une fois cette question posée et répondue par l'interviewé, on sentait parfaitement l'opportunité (un silence) de passer à autre chose pour poursuivre votre discussion et aborder d'autres sujets - pourquoi ne pas l'avoir fait ?
Amicalement
Je n'ai pas eu le sentiment que l'invité s'est précipité vers la sortie à la première évocation du sujet (il a donc respecté votre accord d'avant l'émission selon lequel vous l'aviez prévenu de vouloir aborder la question). Il semble que l'interviewé vous répond sur cette question assez clairement et sans apparente mauvaise fois
Que cherchiez-vous à obtenir de l'interviewé en creusant cette question?
Dans le rythme de l'entretien, une fois cette question posée et répondue par l'interviewé, on sentait parfaitement l'opportunité (un silence) de passer à autre chose pour poursuivre votre discussion et aborder d'autres sujets - pourquoi ne pas l'avoir fait ?
Amicalement
Ha bah merde, je savais pas qu'il y avait des connotations à cosmopolite, heureusement que je cause pas dans les médias moi, surtout que j'aime bien ce mot. Anne-Sophie, j'ai besoin d'un rattrapage!
1 avec les premiers commentaires.
Il est regrettable pour l'emission que vous ayez autant insisté. Plutôt dur comme fin d'itw, j'estime qu'il s'était suffisament expliqué
Il est regrettable pour l'emission que vous ayez autant insisté. Plutôt dur comme fin d'itw, j'estime qu'il s'était suffisament expliqué
J'adore le teasing de l'émission....
Décidément on n'a pas le temps de s'ennuyer sur @SI....
Décidément on n'a pas le temps de s'ennuyer sur @SI....
Je suis incapable de voir l'émission (ou ce qui en tient lieu) d'où je suis...
Mais vous êtes vraiment pénible avec vos délires autour de la question juive !
Ne pensez-vous pas que l'écrasement des Palestiniens en ce moment c'est suffisant ?
Que voulez-vous ? Rétablir la peine de mort pour quiconque aurait le culot de dire du mal d'un juif (Qui parfois le mérite) ?
N'est ce pas un peu excessif, finalement ? Vous avez sucé la roue du l'infect Askolovitch dans le procès en antisémitisme qu'il avait intenté à Siné, et qu'il a perdu si mes informations sont à jour...
J'ai entendu beaucoup de gens dire du mal des Français (et des Vietnamiens) sans se faire réprimander, ni condamner ainsi...
Y aurait-il deux poids et deux mesures ?
Je vous laisse répondre (ou fermer mon compte : je n'ignore pas qu'il est dangereux de soulever ce genre de questions)
***
Mais vous êtes vraiment pénible avec vos délires autour de la question juive !
Ne pensez-vous pas que l'écrasement des Palestiniens en ce moment c'est suffisant ?
Que voulez-vous ? Rétablir la peine de mort pour quiconque aurait le culot de dire du mal d'un juif (Qui parfois le mérite) ?
N'est ce pas un peu excessif, finalement ? Vous avez sucé la roue du l'infect Askolovitch dans le procès en antisémitisme qu'il avait intenté à Siné, et qu'il a perdu si mes informations sont à jour...
J'ai entendu beaucoup de gens dire du mal des Français (et des Vietnamiens) sans se faire réprimander, ni condamner ainsi...
Y aurait-il deux poids et deux mesures ?
Je vous laisse répondre (ou fermer mon compte : je n'ignore pas qu'il est dangereux de soulever ce genre de questions)
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[quote=DS]De grâce, ne vous contentez pas de la fin de l'émission.
Hum, "faites ce que je dis, pas ce que je fais" ? Tout, depuis le titre choisi en une pour l'émission ("RÉPONDRE SUR L'ANTISÉMITISME ME FAIT TROP MAL"), le sous-titre ("Invité d'@si, Péan a quitté notre plateau") et la photo illustrant l'émission... n'invite qu'à ça !
Que vous entendiez générer un buzz, bien, je vous y encourage ! C'est normal, de mettre en avant ce qu'on a pu remuer, ce qui a gêné, c'est mieux que de n'avoir rien à présenter.
Et d'ailleurs je trouve vos explications sur les motivations de votre insistance sur ce volet "antisémitisme ?" de l'émission très convaincantes, effectivement le sujet méritait d'être creusé, et il est dommage que P. Péan ne réponde pas. Effectivement, comme vous l'écrivez, "les quelques maladresses de formulation de son livre, dans lesquelles se sont engouffrés les défenseurs de Kouchner, sont pour le moins étonnantes, de la part d'un écrivain qui a été en butte plusieurs fois, lors de la sortie de plusieurs livres, à des accusations d'antisémitisme. (...) il sait que ce mot a été utilisé, galvaudé, rendu presque infréquentable, par les antisémites des années 30 (...) il sait bien que le vaste réseau Kouchner, qui n'est pas composé de tendres, se précipitera sur l'aubaine. S'il est pourvu d'un bon dictionnaire des synonymes, l'écrivain peut trouver à sa disposition "universalisme", "mondialisme", et sans doute bien d'autres mots encore. S'il s'accroche, malgré tout, à "cosmopolitisme", ce ne peut être qu'en connaissance de cause, parce qu'il souhaite dire exactement ce qu'il dit, chatouiller ce qu'il va chatouiller, provoquer qui se sentira provoqué. Si par extraordinaire il ne s'en aperçoit pas, alors il a un éditeur, dont c'est le travail. Le patron de Fayard, Claude Durand (qui a été mon éditeur au siècle dernier, pour plusieurs livres) est un grand éditeur." Des réponses sont à attendre à ces questions et elles méritaient d'être soulevés : Péan pouvait deviner que l'antisémitisme serait le premier axe de défense choisi par l'intéressé, pourquoi avoir laissé cette perche tendue ?
Bref, d'une part, vos questions sont légitimes et d'autre part, la mise en avant de cet aspect (titre, sous-titre, photo) également.
Mais l'imploration en grâce, à la fin de la chronique... non...
Hum, "faites ce que je dis, pas ce que je fais" ? Tout, depuis le titre choisi en une pour l'émission ("RÉPONDRE SUR L'ANTISÉMITISME ME FAIT TROP MAL"), le sous-titre ("Invité d'@si, Péan a quitté notre plateau") et la photo illustrant l'émission... n'invite qu'à ça !
Que vous entendiez générer un buzz, bien, je vous y encourage ! C'est normal, de mettre en avant ce qu'on a pu remuer, ce qui a gêné, c'est mieux que de n'avoir rien à présenter.
Et d'ailleurs je trouve vos explications sur les motivations de votre insistance sur ce volet "antisémitisme ?" de l'émission très convaincantes, effectivement le sujet méritait d'être creusé, et il est dommage que P. Péan ne réponde pas. Effectivement, comme vous l'écrivez, "les quelques maladresses de formulation de son livre, dans lesquelles se sont engouffrés les défenseurs de Kouchner, sont pour le moins étonnantes, de la part d'un écrivain qui a été en butte plusieurs fois, lors de la sortie de plusieurs livres, à des accusations d'antisémitisme. (...) il sait que ce mot a été utilisé, galvaudé, rendu presque infréquentable, par les antisémites des années 30 (...) il sait bien que le vaste réseau Kouchner, qui n'est pas composé de tendres, se précipitera sur l'aubaine. S'il est pourvu d'un bon dictionnaire des synonymes, l'écrivain peut trouver à sa disposition "universalisme", "mondialisme", et sans doute bien d'autres mots encore. S'il s'accroche, malgré tout, à "cosmopolitisme", ce ne peut être qu'en connaissance de cause, parce qu'il souhaite dire exactement ce qu'il dit, chatouiller ce qu'il va chatouiller, provoquer qui se sentira provoqué. Si par extraordinaire il ne s'en aperçoit pas, alors il a un éditeur, dont c'est le travail. Le patron de Fayard, Claude Durand (qui a été mon éditeur au siècle dernier, pour plusieurs livres) est un grand éditeur." Des réponses sont à attendre à ces questions et elles méritaient d'être soulevés : Péan pouvait deviner que l'antisémitisme serait le premier axe de défense choisi par l'intéressé, pourquoi avoir laissé cette perche tendue ?
Bref, d'une part, vos questions sont légitimes et d'autre part, la mise en avant de cet aspect (titre, sous-titre, photo) également.
Mais l'imploration en grâce, à la fin de la chronique... non...
[quote=De grâce, ne vous contentez pas de la fin de l'émission.]
Mais en laissant tourner la caméra qui montre un homme seul, livré à lui-même (personne ne vient aider à enlever son micro, quand on se doute bien qu'un assistant lui a installé), qui peine à se lever, vous qui partez suivi d'un fondu au noir, vous sacralisez cette sortie. Dans le monde médiatique de l'image forte qui ne dit rien, ce n'est pas neutre.
Vous ne le vouliez sûrement pas, vos desseins ne sont pas ceux de la bande de politiques et de journalistes qui a lancé l'opération Pean-antisémite. Mais c'est bien vous qui venez de lui mettre le coup de grâce.
Mais en laissant tourner la caméra qui montre un homme seul, livré à lui-même (personne ne vient aider à enlever son micro, quand on se doute bien qu'un assistant lui a installé), qui peine à se lever, vous qui partez suivi d'un fondu au noir, vous sacralisez cette sortie. Dans le monde médiatique de l'image forte qui ne dit rien, ce n'est pas neutre.
Vous ne le vouliez sûrement pas, vos desseins ne sont pas ceux de la bande de politiques et de journalistes qui a lancé l'opération Pean-antisémite. Mais c'est bien vous qui venez de lui mettre le coup de grâce.
Pas encore vu l'émission mais ce besoin de se justifier révèle que vous avez un soucis avec votre conscience.. Est-ce que j'ai posé les bonnes questions? au bon moment? est-ce que j'ai utilisé les bons mots?
Bon, on va regarder ça..
Bon, on va regarder ça..
[quote=hilippe Cohen, patron de Marianne 2, qu'il serait évidemment absurde de soupçonner de quoi que ce soit.]
Il sera bon de préciser, Daniel, que vous signifiez pas par cette phrase que Cohen n'est pas soupçonnable d'antisémitisme puisqu'il est juif. Parce que le souci, c'est que beaucoup vont le comprendre comme ça.
Merci de vite désamorcer la bombe.
Il sera bon de préciser, Daniel, que vous signifiez pas par cette phrase que Cohen n'est pas soupçonnable d'antisémitisme puisqu'il est juif. Parce que le souci, c'est que beaucoup vont le comprendre comme ça.
Merci de vite désamorcer la bombe.
Je n'ai pas vu l'émission mais oui, Daniel, je crains que vous soyez sorti de votre rôle.
La question est légitime, mais @si a pour vocation de décrypter le fonctionnement des médias, pas "simplement" d'interroger un auteur d'enquête. C'est d'ailleurs étonnant que vous ayez privilégié le mode "tête-à-tête" pour une telle émission.
Sur le soupçon d'antisémitisme, il y aurait eu des choses à dire , par exemple : "cette accusation a-t-elle été portée pour discréditer l'auteur et évacuer des sujets plus gênants traités dans le bouquin ?" (d'ailleurs, ce type de sujet pourrait remplir à lui seul une émission complète).
L'intérêt d'@si, je crois, est de montrer comment l'information se construit, comment elle est déformée, amplifiée ou passée sous silence. Dans la question que vous posez, rien de tout ça : c'est une question de journaliste politique, ce qui n'est pas honteux mais n'est pas, non plus, dans le "cahier des charges" de l'émission.
La question est légitime, mais @si a pour vocation de décrypter le fonctionnement des médias, pas "simplement" d'interroger un auteur d'enquête. C'est d'ailleurs étonnant que vous ayez privilégié le mode "tête-à-tête" pour une telle émission.
Sur le soupçon d'antisémitisme, il y aurait eu des choses à dire , par exemple : "cette accusation a-t-elle été portée pour discréditer l'auteur et évacuer des sujets plus gênants traités dans le bouquin ?" (d'ailleurs, ce type de sujet pourrait remplir à lui seul une émission complète).
L'intérêt d'@si, je crois, est de montrer comment l'information se construit, comment elle est déformée, amplifiée ou passée sous silence. Dans la question que vous posez, rien de tout ça : c'est une question de journaliste politique, ce qui n'est pas honteux mais n'est pas, non plus, dans le "cahier des charges" de l'émission.
Message 1/5max du 06/02/09.
"Péan quitte le plateau, coulisses"
Je tiens à signaler que la rumeur selon laquelle Daniel aurait dit à Péan que Judith analyserait son bouquin en dernière partie d'émission est totalement fausse...
C'est d'ailleurs dommage.
;) yG
"Péan quitte le plateau, coulisses"
Je tiens à signaler que la rumeur selon laquelle Daniel aurait dit à Péan que Judith analyserait son bouquin en dernière partie d'émission est totalement fausse...
C'est d'ailleurs dommage.
;) yG
J'ai entendu Péan sur France Info hier répondre que cette expression venait directement de Kouchner lui-même qui avait ainsi expliqué l'origine de son engagement associatif et politique, en évoquant sa "judéité".
L'auteur n'aurait alors fait que reprendre les mots de son sujet, qui aujourd'hui l'oublie sciemment pour tenter de salir la réputation et les intentions de celui qui a osé mettre à mal l'icône.
Ne devrait on pas enquêter sur ce sujet ?
Je m'y attèle, avec mes faibles ressources, à vous de compléter.
Merci,
L'auteur n'aurait alors fait que reprendre les mots de son sujet, qui aujourd'hui l'oublie sciemment pour tenter de salir la réputation et les intentions de celui qui a osé mettre à mal l'icône.
Ne devrait on pas enquêter sur ce sujet ?
Je m'y attèle, avec mes faibles ressources, à vous de compléter.
Merci,
"qu'il serait évidemment absurde de soupçonner de quoi que ce soit"
Ah bon? Il existe des personnes insoupçonnables de quoi que ce soit?
Ah bon? Il existe des personnes insoupçonnables de quoi que ce soit?