Trump-Zelinsky : les leçons de l'intégrale
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Commentaires préférés des abonnés
Ce qui est terrible avec cette séquence c'est qu'il suffit de remplacer Trump/Vance par Macron et vous avez le même comportement des politiques français vis-à-vis des présidents africains.
L'Europe est indignée, à juste titre, de la façon dont Z(...)
La fin du mythe du gentil Nord-Américain
« La scène Zelensky versus Trump-Vance est l’étape du moment dans le parcours de sidération que l’Europe accomplit depuis le retour du président américain à la tête de son pays. Les vieux européens c(...)
Encore une occasion de donner raison à Aimé Césaire : l'indignation européenne est ici liée au fait que c'est un Européen (un Blanc) qui est humilié par un Blanc. Les non-Européens pouvaient l'être par des Européens, cela n'indignait pas grand monde.
(...)
Derniers commentaires
Un angle de vue bien plus élargi, à l'écart de la doxa dominante, dans cette interview de Nathalie Arthaud à ouvrir dans un nouvel onglet, ou à regarder là :
la nouvelle la plus flippante du moment pour moi: la guerre se prépare et il n'y à aucune contestation.
Sur la chaîne de télévision croate 4. Vladimir Poutine
Il s'est adressé aux Européens : « La Russie n'a jamais été et ne sera jamais votre ennemie !
Nous ne voulons pas de matières premières et de richesses européennes, nous avons nos propres matières premières et richesses, nous n'avons absolument pas besoin de vos matières premières. La Russie est le pays le plus riche du monde en matière première.
Nous ne voulons ni de votre terre ni de votre territoire. Regardez la largeur de la Russie sur la carte. La Russie fait deux fois la taille de toute l'Europe en un seul endroit. Pourquoi aurions-nous besoin de vos terres, qu'en faisons-nous ?
Pourquoi pensez-vous que la Russie est un ennemie de l'Europe ? Quels dégâts la Russie vous a fait ?
On vous a vendu du gaz et des matières premières à des prix inférieurs aux prix auxquels vos "amis" vous vendent actuellement ? OUI
La Russie a-t-elle sacrifié 20 millions de personnes pendant la deuxième guerre mondiale pour se débarrasser des nazis ? OUI
La Russie a-t-elle été le premier pays à aider l'Europe pendant la pandémie de Covid ? OUI
Avons-nous aidé l'Europe quand il y avait des incendies et des catastrophes naturelles ? OUI
Qu'est-ce que la Russie t'a fait pour que tu la détestes tant ?
La Russie n'est pas votre ennemi ; vos vrais ennemis sont vos dirigeants, ceux qui vous dirigent ! ”
Je zappe sur ta chronique Libé : tu vas être obligé de Le Laisser Parler, le mainstream à l'accent basque ?
La semaine où les États-Unis ont commencé à tuer des Ukrainiens par Phillips O'Brien
Les États-Unis sont désormais un ennemi actif de la démocratie, non seulement en Ukraine, mais dans toute l’Europe. Le fait qu’ils aident la Russie, avec une certaine jubilation dans le cas du président, à tuer ce qui était récemment l’un des peuples les plus pro-américains du monde, un peuple désireux d’être un allié des États-Unis, en dit long sur la période sombre que nous traversons actuellement. Le sort de la liberté dans toute l’Europe est en jeu.
Il va donc sans dire que la réaction européenne est essentielle. Il n’y a pas de prise de conscience générale que l’Europe est confrontée à un grand défi, mais même là, je ne suis pas sûr que les gens comprennent vraiment la réalité de ce que fait Trump. Il y a encore ceux qui cherchent des signes indiquant qu’il pourrait être correct, qu’on peut lui faire confiance, que l’OTAN a toujours sa raison d’être. Plus tôt l’Europe fera pleinement face à la réalité de ce à quoi elle est confrontée, mieux ce sera.
[...]
Le gouvernement des États-Unis a pris des mesures spectaculaires ces derniers jours pour aider la Russie et affaiblir l’Ukraine, ce qui aura pour conséquence de faire plus de morts parmi les Ukrainiens, de réduire les pertes russes et de saper la démocratie ukrainienne.
Ces mesures sont globales, stratifiées et conçues pour punir l’Ukraine de ne pas faire ce que Trump veut. Cela vaut la peine de les énumérer, vous pourrez ainsi voir à quel point ces changements sont importants.
- 1) Les États-Unis ont arrêté la livraison de toutes les fournitures militaires à l’Ukraine. L’administration Trump avait en fait ralenti l’approvisionnement des fournitures restantes de l’ère Biden pendant un certain temps. Cependant, même les matériels autorisés par Biden et déjà payés ne sont plus livrés.
- 2) Les États-Unis ont cessé d’autoriser l’Ukraine à attaquer les forces russes avec certains systèmes américains de grande valeur tels que les HIMARS.
- 3) Les États-Unis, dans un geste particulièrement tordu, ont rendu la défense de l’Ukraine contre les attaques de missiles russes beaucoup plus difficile. Ce que les États-Unis ont fait, c’est de ne plus avertir l’Ukraine de ces attaques, ce qui les rendra beaucoup plus meurtrières et efficaces.
- 4) Les États-Unis bloquent en fait les fournitures non militaires telles que le matériel médical, qui est essentiel pour maintenir en vie les Ukrainiens blessés. Cela a commencé avec la réduction de l’aide de l’USAID, mais atteint à présent un niveau extrême avec l’absence de fournitures médicales pour soigner les soldats ukrainiens. Les États-Unis interdisent également aux Ukrainiens d’avoir accès aux données des satellites commerciaux Maxar, qui leur étaient largement accessibles (et à de nombreuses agences civiles) tout au long du conflit.
- 5) Les États-Unis signalent à Poutine qu’ils souhaitent que ses priorités stratégiques soient respectées à court terme.
[...]
En règle générale, les mesures concrètes prises par Trump ont uniquement pour but de nuire à l’Ukraine et d’aider la Russie. Il admet donc ici aider la Russie à tuer des Ukrainiens.
C’est la position officielle du gouvernement américain et, par conséquent, du peuple américain. Il est étonnant de voir à quel point cela est peu critiqué.
L’Europe doit comprendre que si les États-Unis sont prêts à aider la Russie à tuer des Ukrainiens aujourd’hui, ils pourraient facilement être prêts à aider la Russie à tuer d’autres Européens demain.
NB: le professeur Phillips O'Brien tient un substack où il donne, au moins une fois par semaine, une analyse pertinente de la guerre en Ukraine. C'est un des meilleurs analystes de ce conflit.
explication de la crise ukrainiene du point de vu realiste lien: mearshemer speech
"En Russie, la "ligne dure" qui est finalement peut-être celle du Kremlin devant son boulevard, ne voit pas les choses en terme de cessez-le-feu suivi de négociations. "La Russie n’a pas besoin d’une trêve, mais de la reddition des néo-nazis en Ukraine" dit un politicien russe soutien du Kremlin.
Un arrêt des combats qui permettrait des négociations entre gens civilisés, c'est un truc de démocraties. Le Kremlin n'a pas besoin de ça pour baisser l'intensité du conflit ou y mettre fin. La Russie a des objectifs qu'elle ne perd pas de vue. Ils peuvent se réaliser militairement, ou non. "la reddition des néo-nazis" n'a aucun sens, mais pour eux cela veut dire qu'ils veulent la tête de Zelensky. Dans leurs cerveaux malades, il est "les néo-nazis". Le fantasme de ces gens, c'est une présidentielle ukrainienne qui serait téléguidée par Moscou pour y mettre un des leurs. Leur rêve est de créer un Bélarus bis, sous contrôle, réprimé, sans opposition ni élections libres, presque géré comme une région russe. C'est un fantasme car les ukrainiens maintenant victimes de centaines de crimes de guerre ont déjà signifié plusieurs fois qu'ils ne voulaient pas de ce plan.
Une élection manipulée par Moscou est par contre de l'ordre de l'imaginable, c'est ce que vise le Kremlin. Tt cela confirme que si le Kremlin est preneur d'un cessez-le-feu, il fera tout pour ne pas "fermer" le conflit tant qu'il n'aura pas atteint ses objectifs. Parce que si le cessez-le-feu est un moyen utile dans la stratégie militaire du moment, ce n'est pas particulièrement vu par le Kremlin comme une façon d'atteindre la "paix" dont ils se foutent finalement pas mal. Pourquoi s'embêter à blanchir l'occupation du Donbass et du sud de l'Ukraine si on peut avoir toute l'Ukraine?
La Russie partage désormais avec les États-Unis l'idée de puissances maitresses de leur étranger proche. Il est probable que les deux pays s'entendront pour balayer la question des territoires occupés et plutôt construire une occasion de livrer toute l'Ukraine dans les mains de la Russie. "
Paul Gogo @paugog.bsky.social
En finir avec les mensonges et la barbarie : soutenir l’Ukraine ! - par Jean-François Collin, et publié sur le blog de Paul Alliès, président de la convention pour une 6e République (C6R)
La prolifération de la désinformation sur la guerre en Ukraine, dont le Kremlin et, désormais, le bureau ovale sont les premiers relais, trouve un écho favorable dans les prises de positions dites réalistes ou souverainistes en Europe occidentale. Si la condamnation de cette nébuleuse de fake news et d’analyses géopolitiques est primordiale, elle doit aussi s’accompagner de la réaffirmation d’un soutien total au peuple ukrainien. Donald Trump met en œuvre une politique erratique et brutale depuis le mois de janvier.
Il peut dire n’importe quoi sans que personne n’ose vraiment le contredire. Un jour il traite le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de dictateur, le lendemain il dit aux journalistes ne pas se souvenir d’avoir dit une chose pareille, et le jour suivant, il organise un traquenard à la maison blanche pour administrer une leçon au président ukrainien, en l’accusant d’être responsable de l’invasion de son pays et de jouer avec la troisième guerre mondiale. Volodymyr Zelensky s’est conduit dans ces circonstances avec une dignité dont devraient s’inspirer les autres dirigeants de la planète, face à deux individus, Donald Trump et J.D. Vance, qui mentent sans vergogne et emploient sans cesse un mot dont ils ignorent le sens : le respect. Respect, dans la bouche de ces deux chefs de gang, signifie allégeance au chef et ne se rapporte en aucune manière au sentiment d’estime que l’on peut porter à quelqu’un en raison de sa qualité et de ses mérites. Pour être respecté, encore faudrait-il être respectable. Si j’étais Américain, je me serais senti humilié d’être représenté aux yeux du monde par deux personnages aussi pitoyables, grossiers et imbus de leur pouvoir, lors de cette mise en scène du lynchage du président ukrainien, tout comme je l’ai été en voyant, quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron et Donald Trump se taper sur le ventre en riant aux éclats, dans le même salon de conférence de presse de la Maison Blanche. La brutalité, le grotesque et la grossièreté sont devenus des attributs indispensables du pouvoir. Hier, Javier Milei était élu président en Argentine en brandissant une tronçonneuse comme emblème de son action à venir. On espérait qu’il s’agissait d’un accident isolé. Espoir déçu.
[...]
L’invasion de l’Ukraine par la Russie, une juste réponse à l’extension continue de l’OTAN? C’est la thèse défendue par une partie des « spécialistes de géopolitique », ceux qui se présentent comme des réalistes et mettent le soutien à l’Ukraine sur le compte d’un sentimentalisme de mauvais aloi, qui aveugle les simples d’esprit, manipulés par les fauteurs de guerre américains. A moins qu’il ne s’agisse de va-t-en-guerre animés par un méchant esprit antirusse. La question de l’élargissement de l’OTAN s’est d’abord posée pour l’Allemagne réunifiée. Il fut décidé dès 1990 d’accorder aux nouveaux Länder d’Allemagne de l’Est les garanties dont bénéficiait l’Allemagne de l’Ouest comme membre de l’OTAN. L’Alliance atlantique s’est engagée en même temps auprès des Russes à ne pas stationner ses forces dans les Länder orientaux de cette nouvelle Allemagne. Cette promesse a été tenue.
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Rappelons également que la charte de Paris « pour une nouvelle Europe », de novembre 1990, également signée par l’Union soviétique, donnait à tous ses signataires la liberté de choisir leurs propres arrangements en matière de sécurité. Les enregistrements déclassifiés des discussions entre les présidents Bill Clinton et Boris Eltsine en 1997 sont sans ambiguïté sur le refus américain de prendre un engagement relatif à l’extension de l’OTAN en Europe orientale, alors que Boris Eltsine insistait pour obtenir cet engagement, même sous forme d’un engagement secret du président américain (voir notamment l’entretien du 21 mars 1997 dont le verbatim a été déclassifié en 2017). L’existence de cette supposée promesse a été l’objet d’une littérature considérable et de multiples déclarations. Aucun document n’en atteste l’existence. Même un chercheur américain comme Joshua Shifrinson, favorable à la thèse de la promesse faite à la Russie de non-extension de l’OTAN, a dû convenir après des recherches approfondies qu’il n’existait pas d’engagement écrit de cette nature[1]. Si une telle promesse avait été faite, on voit mal pourquoi un communiqué conjoint russo-polonais de 1993, indiquant que l’entrée de la Pologne dans l’OTAN « ne serait pas contraire aux intérêts des autre États, y compris la Russie », aurait été publié.
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Un des zélateurs de la thèse poutinienne en France, Emmanuel Todd, bute sur cette difficulté dans son dernier livre, pour finalement trouver une explication aussi solide que tout le reste de cet ouvrage, qui laisse le lecteur partagé entre l’indignation devant les thèses qu’il développe et l’éclat de rire devant leur absurdité. Son explication de la résistance inattendue des Ukrainiens à la barbarie russe est la suivante : la « russophobie » dont souffriraient les Ukrainiens aurait entraîné une disparition de la représentation politique de la population russe d’Ukraine, laissant le champ libre aux ultras nationalistes de l’Ukraine occidentale. Il fallait y penser en effet. Les dictateurs, qu’il s’agisse de Vladimir Poutine ou de Donald Trump, et ceux qui les soutiennent, n’ont aucun souci de cohérence.
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Mais voilà que Donald Trump est revenu au pouvoir. Il manifeste bruyamment son soutien à Vladimir Poutine, insulte les Ukrainiens et leur président et veut négocier la fin du conflit entre l’Ukraine et la Russie sans même consulter l’Ukraine. Il veut imposer au passage un tribut exorbitant aux Ukrainiens sous la forme d’un traité assurant aux Etats-Unis le contrôle des ressources naturelles ukrainiennes. Il les priverait ainsi de toute possibilité de se reconstruire après avoir été privés d’une partie de leur territoire, en plus d’avoir été privés de leur liberté, et de la justice. Comment les géopoliticiens qui défendent la théorie de la guerre américaine par procuration depuis 3 ans, expliquent-ils que du jour au lendemain, les Ukrainiens, hier présentés comme le bras armé des États-Unis en Europe, soient devenus l’ennemi commun des Américains et des Russes ? Quels intérêts stratégiques américains ont changé à ce point en quelques semaines pour justifier un tel revirement ? Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine en espérant pouvoir en faire une conquête rapide et facile. Il n’y est pourtant pas parvenu en raison de la résistance nationale désespérée des Ukrainiens, appuyée de loin et avec beaucoup de limites par les Européens et les Américains. Donald Trump se soucie comme d’une guigne de l’Europe et de la liberté des Ukrainiens. Il ne voit dans cette guerre que l’opportunité pour les États-Unis de faire main-basse sur des ressources minérales stratégiques, dont ils auront de plus en plus besoin. Il est tout à fait prêt à se les partager avec la Russie, qu’il considère comme un allié fiable, dont le responsable lui ressemble en tout point. Ils partagent d’ailleurs la même rhétorique sur la décadence de l’Occident corrompu par les valeurs woke, qu’ils se proposent de remplacer soit par la pureté slave orthodoxe, soit par l’amoralité brutale et sans règles des barons voleurs, ceux qui ont régné aux États-Unis à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. C’est ce que le vice-président J.D. Vance est venu dire aux responsables européens tout récemment, avant d’insulter le président ukrainien à la télévision. Pour Trump comme pour Poutine, les Ukrainiens ont tort parce qu’ils refusent de plier, parce qu’ils n’acceptent pas le retour aux formes les plus brutales de l’impérialisme.
[...]
"Nous allons forger la civilisation la plus libre, la plus avancée, la plus dynamique et la plus dominante qui ait jamais existé sur la surface de cette Terre "
D.Trump
.... et elle durera 1000 ans !
L'honneur de l'Ukraine et celui de Zelinsky ont été bafoués par ces deux s....ards et le journaliste utilisé comme prompt
J'ai un souvenir d'une autre fois où il m'a été douloureux de vivre une telle situation, c'est lorsqu'un pape dont je ne me souviens plus du numéro visita le Nicaragua et réprimanda en direct de son doigt levé le prêtre ministre Cardenal, une ignominie sans nom de la part de ce pape
les pro-russes et anti-OTAN du forum, les jeanbat, jammrek et autres pekebou, ont sans doute bien aimé cette entrevue qui risque d'abréger la guerre et qui va acter la victoire de Poutine et le démembrement à plus ou moins grande échelle de l'Ukraine.
je m'étonne toujours de ces 3 forumeurs qui passent leur temps à défendre l'agresseur face à l'agressé, en débitant tout un tas d'arguments fallacieux et d'excuses à la noix.
vous ressemblez à Meyer Habib justifiant l'injustifiable à Gaza.
Quand ils sont venus chercher les Ukrainiens, je n’ai rien dit, je n’étais pas Ukrainien
Quand ils ont enfermé les Moldaves, je n’ai rien dit, je n’étais pas Moldave
Quand ils ont enfermé les Polonais, je n’ai rien dit, je n’étais pas Polonais
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.
Je pose là un parallèle, un extrait du dialogue trump macron...je n'y connais rien en costume, mais celui de macron me semble assez classe...
et finalement comme dab ce n'est qu'une histoire de sous...trump n'a pas d'avoirs russes...
Aujourd'hui, dans les médias, c'est la Saint-Glucksmann !!!
"Why don't you wear a suit?"
Une image,mieux qu'un discourt.
A partir du moment où les américains n’entraient pas en guerre physiquement , c’était couru d’avance , et si ils étaient entrés dans la guerre on se prenait des bombes nucléaires sur la tete . Je n’ai jamais perdu une guerre , vous savez pourquoi ? Parce que je n’ai aucunes limites quand j’estime avoir raison , et je suis déterminé . C’est ça que vous n'arrivez pas a comprendre .Vous n’êtes que du blabla , vous n’êtes que des neolibéraux , vous n’êtes rien . Et surement pas des hommes , tout au plus des singes . Traduit directement du Russe .
excellente analyse
Trump et Vance demontré en mondiovision qu’ils sont deux wonder connards. Toute le planète est prévenue. Autant apprendre à se passer d’eux très rapidement si on veut que le Monde se porte mieux.
La question du journaliste a pourtant un sens, Zelensky vient pour signer un accord, pourtant il s'habille comme un militaire ce qu'il n'est pas, alors que le costard cravatte aurait ete normal our une rencontre business le fait de se deguiser (difficile de decire ca autrement) le met dans une situation d'etre humilié. Il a bien entendu et du voir des video du duo Trump-Musk et voir entendre le discours de Vance. D'autre part il est plutot curieux d'accepter une conference de presse avant les negociations et la signature d'un accord. Tout ca ressembe a une comédie jouée mais pour qui?
Kissinger disait bien qu'etre l'ami des USA etait une entreprise risquée, parce qu'ils se retournent toujours contre leurs "amis" sauf Israel ce qui pose de nouveau la question de savoir comment Israel les tiennent. Ce que tout ca montre c'est que les riches et puissants (dont Zelensky) se foutent de la vie des gens mais sont prets a les amuser pour qu'ils se tiennent tranquille. La preuve? nous parlons d'un show télévisé partout alors que nous ne parlons jamais de ceux qui subissent la guerre (un petit peu des palestiniens quand même mais on a mis 75 ans)
C'est une question, vous m'excuserez cette spéculation gratuite, sur laquelle je la base : N'aurait-on pas découvert en Russie des ressources minières, des matières à extraire qui pourraient faire l'objet d'accords Russo-Américains, n'y aurait-il pas dans ces conditions nécessité d'en finir avec les mesures de rétorsion ? En conséquence, l'Ukraine serait devenue secondaire. et même gênante dans la mesure où défendant ses intérêts, elle en contrarierait ou en retarderait d'autres...
Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Wait and see?
En tous cas, si on compte sur Von der Leyen, Macron ou le British Prime Minister dont j'ai oublié le nom, on s'en fout, on est bien plus près de la guerre (nucléaire cette fois-ci?) en Europe que de la PAIX.
Encore un truc: je supporte mal la pesante, incessante, manichéenne et infantilisante propagande pro-ukrainienne, anti-Poutine et anti-Russe déversée à grands flots depuis 10 (?) ans dans tous les médias, Arte de BHL en tête.
Poutine est un infâme dictateur, c'est clair, mais quand aurons nous une fois une émission expliquant le pourquoi et le comment des choses, telles que les Russes les voient, que craignent-ils??? On peut rêver...
Lorsque le mur est tombé, le mur de Berlin, je suis de ceux qui ont pensé que la réjouissance extrême de certains à voir s'écrouler la Russie Soviétique serait comme une blessure difficilement cicatrisable pour tous ceux qui avaient cru au communisme même sans partir dans des prédictions du genre "les effets du Congrès de Versailles"
Reste que cela n'excuse pas poutine et sa reconstitution d'un empire Russe vu que cela va de paire avec la remise en place de l'absolutisme, de la dictature, de l'oligarchisme et du servage des moujiks sans parler des pogroms exterminant les opposants et les journalistes
Jamais je n'aurai pensé que ce modèle s'imposerait aux USA même si de tous temps je ne les voyais pas être un modèle d'angélisme
mais de là à les voir agir comme ils font aujourd'hui à l'image des pires dictatures et les voir bafouer l'honneur de ceux qui étaient leurs alliés avec autant de force, en direct et dans une telle mise en scène avec des acteurs dont les caractères orduriers et salopards n'ont de comparables que certains personnages de Shakespeare !!!!
Quant à ceux qui s'en amusent et se réjouissent de la victoire de poutine et l'affaiblissement de l'Europe, je suis étonné qu'ils ne soient pas capables d'imaginer ce qui suivra, d'autant qu'ils le font souvent dans le but de combattre la venue de l'extrême droite
Netanyahou a bien compris le message de Trump : Israël vient d'annoncer l'arrêt complet de l'entrée de toute aide et de toute marchandise à Gaza à partir de ce matin.
"ce qui se passe en ce moment aux Etats-Unis montre bien, contrairement aux fantasmes des « réalistes » autoproclamés et des « géopoliticiens » de pacotille, que la nature des régimes politique influe sur leurs intérêts. "
Olivier Schmitt
De mon point de vue, je trouve que Trump et Vance s'humilient eux-même.
La fin du mythe du gentil Nord-Américain
« La scène Zelensky versus Trump-Vance est l’étape du moment dans le parcours de sidération que l’Europe accomplit depuis le retour du président américain à la tête de son pays. Les vieux européens cherchent quelles sont les motivations d’un comportement où leur servilité atlantiste est payée par un mépris qui les laisse transis de peur. Dans les premières secondes où Trump hausse le ton sur Zelensky, on croirait presque qu’il entre dans une escalade imprévue après le ton patelin du début. À vrai dire la gestuelle des personnages surlignant lourdement chaque parole, les voix qui se superposent comme dans une altercation de rue, tout porte à le croire. Pour autant, rien n’est davantage dans l’ordre des choses que ce moment de paroxysme. Ce qui semble être un hasard de circonstances exprime sous sa forme la plus crue une nécessité implacable. On peut la résumer : à cette heure, la guerre d’Ukraine est perdue pour les Européens. Comme si après le chaos en Irak ou en Libye, après la déroute en Afghanistan, après la mise à feu et à sang du Moyen-Orient, et combien d’autres épisodes calamiteux, l’Europe atlantiste faisait autre chose que de s’enfoncer…
Guerre perdue ? C’est-à-dire que les enjeux qui ont mis la Russie en mouvement ne peuvent plus lui être disputés à cette heure faute d’implication des USA, de son matériel militaire et de sa planche à billets pour financer la guerre. Quels enjeux ? Le Donbass et la Crimée ne seront pas récupérés, l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine n’aura pas lieu, car cette clause sera incluse dans les garanties de sécurité mutuelles qui devront accompagner la signature de la fin des combats. Et s’il en est ainsi, c’est bien parce que depuis le début, les Européens ne se sont jamais demandés pourquoi la Russie agissait, ni quels moyens d’éviter la guerre étaient possibles. Au contraire. Ils ont tendu l’élastique autant qu’ils pouvaient dans une indifférence totale à la réalité des rapports de force du nouvel ordre du monde. Pendant des mois de commentaires, la psychologisation de la politique a fourni l’aliment du bavardage médiatique au détriment de la seule pensée qui vaille : celle qui se base sur les intérêts des protagonistes dans la réalité matérielle. « Poutine est-il fou ? » a-t-on débattu sur maints plateaux. Et par-dessus tout la certitude de la victoire, l’auto-hallucination sur l’effet des sanctions économiques, et la police politique médiatique interdisant toute pensée critique ont fait le reste. Il sera sans doute impossible encore d’en débattre froidement. C’est le cas depuis le début. Nous ne disposons que de quelques jours pour pouvoir parler en liberté avant que la machine de propagande ne se remette en mouvement avec le retour des perpétuels généraux d’opéra revenant faire régner la loi. Pour ma part, je devine ce que sera le dialogue de plateau de télé : « Alors quoi ? Qu’est-ce qu’on fait maintenant, concrètement ? On laisse faire ? ». Cette question coupera court à tout bilan raisonné. Combien seront piteusement tétanisés par la crainte du rayon paralysant du journalisme d’inquisition. Les rodomontades et les diversions vont pulluler. Hollande a ouvert le bal : « on doit lui faire très mal » dit-il, parlant de Trump. L’homme qui a signé à Washington dès son élection pour installer des missiles anti-missiles en Pologne menaçant les 75 % du territoire de la Russie reprend sa carrière de bonimenteur sans scrupule. Personne ne demandera de compte à ceux qui ont signé à Varsovie pour l’entrée de l’Ukraine et de la Géorgie dans l’OTAN. Et ceux qui me riaient au nez quand je disais que c’était une déclaration de guerre à la Russie après tous les manquements à la parole donnée à la chute du mur aux dernières autorités soviétiques russes. Où sont-ils ? Ils vont encore se payer de mots, jouer de la posture et prendre leurs désirs pour des réalités. Avec la fin de l’union soviétique, tous pensaient la Russie vaincue pour toujours. Les gouvernements européens ont cru qu’ils pouvaient rejeter et narguer sans conséquence la Russie. Quand les Russes se pensaient prêts à être intégrés, les Européens ont suivi le parti-pris des politiciens des USA en manque d’ennemis pour justifier leur domination sur le monde. Voilà le bilan. Ils ont diabolisé Poutine et pour finir, ils ont cru à leur propre propagande : ils pensaient n’en faire qu’une bouchée. Ils continuent dans l’illusion avec moins de moyens que jamais. Persuadés que Trump à son tour est un fou. Le même déni des réalités va continuer »
......
« Le but de ce post est de provoquer chez ses lecteurs le sentiment d’une urgence précise : bien comprendre les causes de la situation actuelle, bien mesurer l’ampleur du dégât et de la déroute des politiques ineptes qui ont conduit l’Europe et la France à cette impasse. Il s’agit de faire son deuil jusqu’au bout à propos du mythe des États-Unis bienfaisants et libérateurs. Quand il dit que l’Union européenne a été inventée pour faire concurrence aux États-Unis, il fait preuve de lucidité sur le résultat imprévu de la compétition mondiale d’après-guerre. Les USA, démocrates comme républicains, n’ont jamais agi depuis trente ans autrement qu’en ayant cette idée à l’esprit. »
https://melenchon.fr/2025/03/01/la-fin-du-mythe-du-gentil-nord-americain/
Sarkozy était l'obligé de Khadafi pour son élection, mais que doit Trump à Poutine ?
C'est assez fou, au passage, ce fétichisme des conservateurs pour le costume-cravate. Ça a aussi été, longuement, lourdement, le grand trip des néo-démocrates grecs contre Tsipras. Une véritable obsession.
À part ça, quoi dire. Outre que les habituels de la "gauche poutinienne" sont certainement déjà en train de rédiger leur lettre de soutien à Trump pour son prix Nobel, on se trouve effectivement en face d'un alignement historique des fascismes internationaux. Potentiellement l'entrée dans une nouvelle ère géopolitique. À voir ce qui suivra factuellement ce nouveau consensus des grandes puissances sur l'annexion légitime des contrées voisines.
C'est bien une guerre mondiale idéologique qui se dessine, entre l'idéologie totalitaire modèle année 30 et les velléités démocrates estampillées "woke". Un bras de fer culturel, qui peut basculer en lutte armée dont l'asymétrie prédéterminerait le dénouement (lié à ces idéologies, le goût du sang et de la poudre est assez unilatéral, à la fois au niveau des individus et des politiques d'armement nationales). Si ce conflit parvient à rester purement symbolique et verbal, du moins dans la plus grande partie du monde, l'asymétrie ne portera que sur les grands médias et les inclinations cognitives (facilitant la pensée fascisante par défaut), et les dés peuvent rouler longtemps.
Plus que l'écrasement de l'Ukraine par la Russie sous les applaudissements des trumpo-poutinistes, je pense que le plus gros test aura lieu dans quatre ans, quand nous mesurerons à quel point le système politique russe s'exporte. Si le monde redevient bi-polaire (entre bouillonnements contradictoires d'un côté et homogénéité dictatoriale de l'autre), l'histoire reprendra ses zigzags. Si Trump réussit à normaliser la non-alternance, la chape de plomb espérée par l'extrême droite pourra figer l'histoire humaine pour longtemps.
Si pas envie de regarder les 50 minutes, le Monde y avait fait une bonne récap.
Ça doit se trouver sur d'autres médias maintenant.
Franchement j’aime de plus en plus ce type , il est en train de nous foutre a poil . Enfin , nous , plutôt les clowns qui dirigent l’europe et que les états unis tiennent on ne sait pas comment . Ça va partir en live , et pas comme on le pensait ….Putain j’espère que je verrais le début et la fin du figth qui s’annonce . Tremblez bourgeois , regardez où votre débilité mène , à la destruction de votre monde .Inch allah ! Ouais bon , ça c’est pour faire chier ratailleau . Bon y’a plus de chance que ça collabore le pouilleux , mais bon y’a un p’tit truc dans l’air qui sent bon le bordel et de la place pour la résistance et le réveille des cochons gras européens en mettant dans leurs champs de vision l’abattoir. Eh eh
Faut calmer ton fantasme, un peu. Ce qui se met en place avec le fascisme, ce n'est pas "la destruction du monde des bourgeois", c'est sa consolidation ultime.
Je sais trouble fete .Le monde qui s’annonce est désespérant .Mais j’espère le dérapage incontrôlé . La guerre civile américaine , la secession .Après c’est vrai que les moujiks ont mis du temps a se révolter , et que l’alcool a été remplacé par le fentanyl . Qu’aujourd’hui plus personne ne nous armera pour combattre , et qu’il ne suffira pas d’un sabre et d’un cheval .Je sais tout ça , ce doit être un vieux reste religieux , l’espoir .
Ce qui est terrible avec cette séquence c'est qu'il suffit de remplacer Trump/Vance par Macron et vous avez le même comportement des politiques français vis-à-vis des présidents africains.
L'Europe est indignée, à juste titre, de la façon dont Zelensky a été humilié. Mais ces mêmes dirigeants européens n'hésitent pas aussi à humilier.