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Une phobie de rentrée
C'est un bagne, en plein XXIe siècle, dont les medias passent trop souvent l'existence sous silence.
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Plus au début de ce sujet, j'ai parlé de l'inertie du système en matière de résolution des problèmes de l'école. J'avais pris pour exemple le fait que des gamins entrant en 6ème ne sachent pas lire.
Je me permets d'en rajouter une couche : http://www.slate.fr/story/77844/cartables-trop-lourds . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.
C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.
J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.
Je me permets d'en rajouter une couche : http://www.slate.fr/story/77844/cartables-trop-lourds . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.
C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.
J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.
@Adelwin
Adelwin, vous êtes intervenue sur ce forum pour partager avec nous les raisons pour lesquelles vous avez préféré ne pas scolariser vos enfants.
Je suis à mon tour intervenue, non pour contester votre choix, mais pour signaler que je trouvais vos justifications (description de l’école, Bronx, arène et enfer) vraiment trop caricaturales.
Et votre rapport à la violence tendance phobique et vraiment très simpliste.
Vous avez convoqué le cas de J. pour renforcer votre démonstration sur la dangerosité du milieu scolaire pour les enfants, mais plus vous en parlez, moins votre démonstration me semble convaincante.
Je ne dois pas être la seule, parmi ceux qui vous lisent, à avoir remarqué que pour nous décrire ce J. emblématique à vos yeux (quand on pourrait y voir un cas exceptionnel), vous avez tourné en boucle avec pas mal d'énervement sur des épisodes exclusivement de nature sexuelle.
Si j’ai bien compris, il avait au grand maximum 10 ans quand on l’a collé dans l’avion, vos récits sont donc antérieurs.(Ceci dit, difficile de s’éloigner d’une île par une autoroute, je suppose. Mais soit.)
Tous les autres détails entrent en piste quand vous parlez de son milieu familial. (ses loisirs, ce qu’il boit, ce qu’il mange, comment il apprend à nager, le métier de ses parents, sa fratrie …)
Alors, bon.
Je ne le connais pas, ce gamin, et je serais vraiment débile si je faisais semblant de savoir mieux que vous qui il est.
Toutefois, comme je suis intéressée depuis le début de cette conversation par votre argumentaire, je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces éléments spontanément sélectionnés par vous ne parleraient pas, peut-être, davantage de vos peurs à vous que de ce gamin. Qui doit sans doute être un peu moins monolithique que ce que vous présentez. (Le désagrément que provoque sa compagnie ne passe-t-il que par des comportements liés à la sexualité ? "pervers, oui, je le dis, pervers" avez-vous écrit. Je ne suis pas psy, mais cette affirmation me semble faire référence à une sexualité d'adulte, potentiellement déviante. A partir de quel âge, biologiquement (?) un être humain peut-il être considéré comme animé de pulsions sexuelles "venant de l'intérieur "? J'écris comme je peux ce que j'essaie de poser comme question, je ne connais pas grand chose à ce sujet, mais je veux dire : par opposition à un comportement imité parce qu'on a remarqué que ça emmerdait les autres, les adultes en particulier ?)
La manière dont vous répétez sans recul ce qu’ « on » vous a dit pour autant que ce soit au service de votre détestation de cette famille ne peut (m’) apparaître (à moi qui ai sans doute un peu mauvais esprit) qu’un peu suspect. (Sans compter votre ami qui vous fait tant plaisir en vous racontant comment ils sont nuls, ces bourgeois : j’espère pour vous qu’il ne fait pas la même chose dans l’autre sens…)
Si vous pensez ce vous écrivez « Je trouve aussi qu'on doit lui donner une chance de comprendre que c'est grave et qu'il ne se construise pas avec une image de lui comme étant un abuseur », je comprends encore moins votre lettre de menace (écrite au moins à deux… et votre mari ? ) dont vous nous avez dit qu’elle avait pour but d’intimider les parents afin qu’ils retirent leur J. du cours de théâtre, sinon vous seriez « dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place ».
Non seulement vous l’avez étiqueté une fois pour toutes, vous n’envisagez que sa disparition comme solution, mais, posons l’hypothèse que vous n’avez pas forcé le trait dans sa description, vous participez à la conspiration du silence que vous dénoncez par ailleurs. Car ce qui apparait, c’est que vous acceptez de vous taire tant que ce J. n’est pas dans l’entourage de votre fille et de sa copine.
Vous reprochez à l’école de ne pas suffisamment aider les jeunes à devenir libres. On peut s’entendre là-dessus, il y a des tas de choses à améliorer.
Mais je ne vois toujours pas ce que votre mode de vie apporte de supérieur à vos enfants sur ce registre.
C’est quoi, la liberté, quand on masque, contourne, fait disparaître tout ce qui gâche le paysage ?
En résumé, ma première impression s’est plutôt renforcée :
Dire OUI à projet de vie alternatif n’est pas du tout équivalent à dire NON au monde.
Je continue donc à me demander quelle vision du monde vous transmettez à vos enfants, comment ils intègrent votre grille de lecture des autres, cette manière péremptoire de juger votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Mais on s’en fout un peu, de ce que je pense.
Et comme plein d’autres, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec vos enfants.
Et quand J. reviendra en bel adolescent craquant, vous viendrez nous raconter comment vous riez ensemble de ce qu’il vous a emmerdée quand il était gamin. (Et s’il devenait le père de vos petits-enfants ? Guère de latitude, pour les parents – sauf à se comporter en dictateur -, face aux histoires d’amour de leur progéniture… Surtout quand les parents sont animés d’un idéal de liberté et entendent ne pas contrôler leurs enfants au-delà de l’âge … quel âge, en fait ? )
A propos de la manière bienveillante dont on raconte comment les autres s'y prennent, les gros nuls, avec leurs gosses : sur le "non" qu'on ne tient pas toujours, par exemple. Ben moi, j'fais pas trop la maligne là-dessus. D'ailleurs, c’est bien simple, j’ai lâchement résolu le problème et je vais droit au but « Bon, j’dis oui, mais j’devrais dire non »
Adelwin, vous êtes intervenue sur ce forum pour partager avec nous les raisons pour lesquelles vous avez préféré ne pas scolariser vos enfants.
Je suis à mon tour intervenue, non pour contester votre choix, mais pour signaler que je trouvais vos justifications (description de l’école, Bronx, arène et enfer) vraiment trop caricaturales.
Et votre rapport à la violence tendance phobique et vraiment très simpliste.
Vous avez convoqué le cas de J. pour renforcer votre démonstration sur la dangerosité du milieu scolaire pour les enfants, mais plus vous en parlez, moins votre démonstration me semble convaincante.
Je ne dois pas être la seule, parmi ceux qui vous lisent, à avoir remarqué que pour nous décrire ce J. emblématique à vos yeux (quand on pourrait y voir un cas exceptionnel), vous avez tourné en boucle avec pas mal d'énervement sur des épisodes exclusivement de nature sexuelle.
Si j’ai bien compris, il avait au grand maximum 10 ans quand on l’a collé dans l’avion, vos récits sont donc antérieurs.(Ceci dit, difficile de s’éloigner d’une île par une autoroute, je suppose. Mais soit.)
Tous les autres détails entrent en piste quand vous parlez de son milieu familial. (ses loisirs, ce qu’il boit, ce qu’il mange, comment il apprend à nager, le métier de ses parents, sa fratrie …)
Alors, bon.
Je ne le connais pas, ce gamin, et je serais vraiment débile si je faisais semblant de savoir mieux que vous qui il est.
Toutefois, comme je suis intéressée depuis le début de cette conversation par votre argumentaire, je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces éléments spontanément sélectionnés par vous ne parleraient pas, peut-être, davantage de vos peurs à vous que de ce gamin. Qui doit sans doute être un peu moins monolithique que ce que vous présentez. (Le désagrément que provoque sa compagnie ne passe-t-il que par des comportements liés à la sexualité ? "pervers, oui, je le dis, pervers" avez-vous écrit. Je ne suis pas psy, mais cette affirmation me semble faire référence à une sexualité d'adulte, potentiellement déviante. A partir de quel âge, biologiquement (?) un être humain peut-il être considéré comme animé de pulsions sexuelles "venant de l'intérieur "? J'écris comme je peux ce que j'essaie de poser comme question, je ne connais pas grand chose à ce sujet, mais je veux dire : par opposition à un comportement imité parce qu'on a remarqué que ça emmerdait les autres, les adultes en particulier ?)
La manière dont vous répétez sans recul ce qu’ « on » vous a dit pour autant que ce soit au service de votre détestation de cette famille ne peut (m’) apparaître (à moi qui ai sans doute un peu mauvais esprit) qu’un peu suspect. (Sans compter votre ami qui vous fait tant plaisir en vous racontant comment ils sont nuls, ces bourgeois : j’espère pour vous qu’il ne fait pas la même chose dans l’autre sens…)
Si vous pensez ce vous écrivez « Je trouve aussi qu'on doit lui donner une chance de comprendre que c'est grave et qu'il ne se construise pas avec une image de lui comme étant un abuseur », je comprends encore moins votre lettre de menace (écrite au moins à deux… et votre mari ? ) dont vous nous avez dit qu’elle avait pour but d’intimider les parents afin qu’ils retirent leur J. du cours de théâtre, sinon vous seriez « dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place ».
Non seulement vous l’avez étiqueté une fois pour toutes, vous n’envisagez que sa disparition comme solution, mais, posons l’hypothèse que vous n’avez pas forcé le trait dans sa description, vous participez à la conspiration du silence que vous dénoncez par ailleurs. Car ce qui apparait, c’est que vous acceptez de vous taire tant que ce J. n’est pas dans l’entourage de votre fille et de sa copine.
Vous reprochez à l’école de ne pas suffisamment aider les jeunes à devenir libres. On peut s’entendre là-dessus, il y a des tas de choses à améliorer.
Mais je ne vois toujours pas ce que votre mode de vie apporte de supérieur à vos enfants sur ce registre.
C’est quoi, la liberté, quand on masque, contourne, fait disparaître tout ce qui gâche le paysage ?
En résumé, ma première impression s’est plutôt renforcée :
Dire OUI à projet de vie alternatif n’est pas du tout équivalent à dire NON au monde.
Je continue donc à me demander quelle vision du monde vous transmettez à vos enfants, comment ils intègrent votre grille de lecture des autres, cette manière péremptoire de juger votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Mais on s’en fout un peu, de ce que je pense.
Et comme plein d’autres, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec vos enfants.
Et quand J. reviendra en bel adolescent craquant, vous viendrez nous raconter comment vous riez ensemble de ce qu’il vous a emmerdée quand il était gamin. (Et s’il devenait le père de vos petits-enfants ? Guère de latitude, pour les parents – sauf à se comporter en dictateur -, face aux histoires d’amour de leur progéniture… Surtout quand les parents sont animés d’un idéal de liberté et entendent ne pas contrôler leurs enfants au-delà de l’âge … quel âge, en fait ? )
A propos de la manière bienveillante dont on raconte comment les autres s'y prennent, les gros nuls, avec leurs gosses : sur le "non" qu'on ne tient pas toujours, par exemple. Ben moi, j'fais pas trop la maligne là-dessus. D'ailleurs, c’est bien simple, j’ai lâchement résolu le problème et je vais droit au but « Bon, j’dis oui, mais j’devrais dire non »
je ne voudrais pas sortir à nouveau mon stock de pommade, mais je trouve que ce débat autour de la polémique Adelwin/ Pompastel est d'un niveau remarquable, très supérieur à ce que j'ai pu lire de comparable sur des sites renommés, comme Médiapart récemment.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sur Public Sénat, reportage intéressant en cours et débat à venir.
Vous avez raison de tourner en dérision ce marronier. Mais la probléme est que tout le monde ou presque marche dans cette pulsion. Il se peut qu'il ya ait une réeele angoisse de la part des élèves. Mais je pense sincèrment que ce sont les parents ( le français moyen, aussi bien le bobo du XVI) ou des beaux quartier de province que le parent qui a tout simplment investi en ses enfants un désir de réussir par procuration et qui exige que cela marche quoiqu'il en soit).
Il faudrait s'intéresser au contenu qui est proposé à l'école pour comprendre qu'il n'y a aucune garantie de réussite à tout pris. Mais il est clair que les ravages qui ont été commis à l'école joue hélas dans le sens des phobies des parents;
Qui nous a assomé pendant des année avec le thème de l'école de la réussite, avec les pourcentage imposés de reussite au baccalauréat, qui sous prétexte de se réclamer de Bourdieu a convenu que pour que l'école soit cele de la réussite, il falllait interdier aux élèves de faire des devoirs le soir, et qu'il falait que tout le monde, à chaque étape,soit toujours si j'ose dire sur la même ligne de départ. Qui a décidé qu'à l'école on ferait des art plastiques mais que l'on n'apprendrait jamais à dessiner car cela mettrait en avant l'inégalité des talents. Moin de moi l'odée que l'école soit le lieu d'une lutte impitoyable pour la vie et tant que l'on laissera croire que l'attibution de notes participe forcément à ce struggle for life on srestera dans les passions trises à l'égard de l'école.
Je ne vous donne qu'un exemple: hier sur france Culture s'en est pris à Danièle Sallenave qui, d'un ton un peu trop doctoral certes, défendait à juste titre, comme le lycéen fort cultivé qui était invité aux Matins, la chronologie. Et L. Goumard de se gausser et de dire que la créativité, et l'originalité de la pensée exigeait que l'on rompe avec le recours stupide en histoire à la chronologier et à la narrativité. Quel malentendu!
J'aurais bien objecté à l. Goumard l'ex. suivant: Il y a déjà une vingtaine d'année ( au moment ou la disparition de la chronologie était très à la mode un professeur de physique demande à sesélève s de econde ou de ^Preière je ne sais plus , d'évaluer à l'aide de l'instrument du carbone 14 la date dela vie humaine dans telle grotte préhistorique de Dordogne: résultats: du XVII° au XIX° siècle. Bon les élèves se "plantait" en physique, certes mais ils étaient complètement pommés hors sol. A laloterie on eût pas fait mieux. Si l'école est une lorterie il ya de quoi être angoissé...
Tout est à reprendre contre l'idéologie prétendument démocratique qui a envahit l'école. Cordialemnt, MV
Il faudrait s'intéresser au contenu qui est proposé à l'école pour comprendre qu'il n'y a aucune garantie de réussite à tout pris. Mais il est clair que les ravages qui ont été commis à l'école joue hélas dans le sens des phobies des parents;
Qui nous a assomé pendant des année avec le thème de l'école de la réussite, avec les pourcentage imposés de reussite au baccalauréat, qui sous prétexte de se réclamer de Bourdieu a convenu que pour que l'école soit cele de la réussite, il falllait interdier aux élèves de faire des devoirs le soir, et qu'il falait que tout le monde, à chaque étape,soit toujours si j'ose dire sur la même ligne de départ. Qui a décidé qu'à l'école on ferait des art plastiques mais que l'on n'apprendrait jamais à dessiner car cela mettrait en avant l'inégalité des talents. Moin de moi l'odée que l'école soit le lieu d'une lutte impitoyable pour la vie et tant que l'on laissera croire que l'attibution de notes participe forcément à ce struggle for life on srestera dans les passions trises à l'égard de l'école.
Je ne vous donne qu'un exemple: hier sur france Culture s'en est pris à Danièle Sallenave qui, d'un ton un peu trop doctoral certes, défendait à juste titre, comme le lycéen fort cultivé qui était invité aux Matins, la chronologie. Et L. Goumard de se gausser et de dire que la créativité, et l'originalité de la pensée exigeait que l'on rompe avec le recours stupide en histoire à la chronologier et à la narrativité. Quel malentendu!
J'aurais bien objecté à l. Goumard l'ex. suivant: Il y a déjà une vingtaine d'année ( au moment ou la disparition de la chronologie était très à la mode un professeur de physique demande à sesélève s de econde ou de ^Preière je ne sais plus , d'évaluer à l'aide de l'instrument du carbone 14 la date dela vie humaine dans telle grotte préhistorique de Dordogne: résultats: du XVII° au XIX° siècle. Bon les élèves se "plantait" en physique, certes mais ils étaient complètement pommés hors sol. A laloterie on eût pas fait mieux. Si l'école est une lorterie il ya de quoi être angoissé...
Tout est à reprendre contre l'idéologie prétendument démocratique qui a envahit l'école. Cordialemnt, MV
En lisant les jérémiades sur ces prétendues experiences désastreuses de l'école.....il me semble que la vie a du être douce pour eux....Pour
rester scotchés si longtemps dessus...parceque depuis ....pour ma part, j'ai eu autre chose à faire......ce qui me surprend c'est la linéarité du propos....un cauchemard en bloc!( le bagne du 21ème siècle..dixit Shneidermann)...pour y bosser,je sais que chaque jour est différent....pour tous les participants.....comme la vie..et que le rôle de tous les éducateurs est,avant tout, d'apprendre à s'adapter.à ses différences ou différents....parceque :il n'y aura pas d'autre choix(....oui, oui, même se lever le matin..si,si!!!)
Je recommande l'écoute de Onfray sur France culture sur l'inventaire de 68(charges et décharges) du vendredi31/8..... surtout sur la faillite des intellectuels....qui nous ont mis dans les pattes et têtes,des préoccupations dont ce forum est remplis....des préoccupation de bourgeoises en diable,nombrilistes....et surtout désastreuses car ayant contaminées notre société et surtout notre école ...avec le résultat que l'on sait.
Enfin....
rester scotchés si longtemps dessus...parceque depuis ....pour ma part, j'ai eu autre chose à faire......ce qui me surprend c'est la linéarité du propos....un cauchemard en bloc!( le bagne du 21ème siècle..dixit Shneidermann)...pour y bosser,je sais que chaque jour est différent....pour tous les participants.....comme la vie..et que le rôle de tous les éducateurs est,avant tout, d'apprendre à s'adapter.à ses différences ou différents....parceque :il n'y aura pas d'autre choix(....oui, oui, même se lever le matin..si,si!!!)
Je recommande l'écoute de Onfray sur France culture sur l'inventaire de 68(charges et décharges) du vendredi31/8..... surtout sur la faillite des intellectuels....qui nous ont mis dans les pattes et têtes,des préoccupations dont ce forum est remplis....des préoccupation de bourgeoises en diable,nombrilistes....et surtout désastreuses car ayant contaminées notre société et surtout notre école ...avec le résultat que l'on sait.
Enfin....
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phatétique
Je voudrais simplement faire quelques remarques:
À l'école, il n'y a pas que les enseignants, il y a aussi les copains, aussi importants, voire plus que les enseignants, pour certains enfants. Et peut être encore plus importants pour les enfants en difficulté avec les copains, ceux qui ont du mal à se défendre, les timides, les orgueilleux, les solitaires.
Par ailleurs, j'ai eu, mes enfants ont eu, des enseignants au dessous de tout. J'avoue que c'est de ceux-là que je parle quand je veux faire mon petit effet, il y en a eu de gratinés... J'en ai eu aussi de magnifiques, peu, mais qui ont, avec le temps, effacé tous les autres. Ceux-là, j'en parle moins souvent, je les garde aufond de mon coeur.
Enfin, il faut beaucoup d'énergie pour instruire soi même ses enfants, mais surtout pour leur garder des liens sociaux pertinents puisqu'ils sont privés, précisément, des fameux "copains d'école". Comment compenser leur absence?
Ceci dit sans hostilité aucune envers les parents qui choisissent l'instruction à domicile. Choisir, c'est aussi sacrifier, et nous le faisons tous.
À l'école, il n'y a pas que les enseignants, il y a aussi les copains, aussi importants, voire plus que les enseignants, pour certains enfants. Et peut être encore plus importants pour les enfants en difficulté avec les copains, ceux qui ont du mal à se défendre, les timides, les orgueilleux, les solitaires.
Par ailleurs, j'ai eu, mes enfants ont eu, des enseignants au dessous de tout. J'avoue que c'est de ceux-là que je parle quand je veux faire mon petit effet, il y en a eu de gratinés... J'en ai eu aussi de magnifiques, peu, mais qui ont, avec le temps, effacé tous les autres. Ceux-là, j'en parle moins souvent, je les garde aufond de mon coeur.
Enfin, il faut beaucoup d'énergie pour instruire soi même ses enfants, mais surtout pour leur garder des liens sociaux pertinents puisqu'ils sont privés, précisément, des fameux "copains d'école". Comment compenser leur absence?
Ceci dit sans hostilité aucune envers les parents qui choisissent l'instruction à domicile. Choisir, c'est aussi sacrifier, et nous le faisons tous.
Nos enfants ne sont pas privés de copains, ils n'ont pas 25 camarades de classe, c'est sûr, mais un tel nombre n'est pas nécessaire à une bonne socialisation.
Nous rencontrons d'autres enfants non scolarisés, et des enfants qui le sont. Certains enfants sont véritablement solitaires dans leur classe et ne lient pas d'amitié ou très peu.
Mes enfants ont quelques amis qui suffisent à leur équilibre et à leur besoin légitime d'amitié. Mais pour les voir, ils n'ont pas a subir les Joe la castagnes des cours d'école, et c'est un sacré avantage ! Ils ne subissent pas les méchants, les imbéciles ou les pénibles. Quand cela arrive au gré des rencontres, nous sommes là pour intervenir si besoin. Je remarque que ma grande se débrouille seule désormais, ce qui n'est pas encore lle cas de les jumeaux, mais ça viendra en grandissant.
Finalement, nous leur donnons la possibilité, comme nous le faisons pour nous, de ne pas subir les cons. Il auront bien le temps de se confronter à cela plus tard, si l'occasion se présente et je suis certaine que ce sera le cas !
Nous rencontrons d'autres enfants non scolarisés, et des enfants qui le sont. Certains enfants sont véritablement solitaires dans leur classe et ne lient pas d'amitié ou très peu.
Mes enfants ont quelques amis qui suffisent à leur équilibre et à leur besoin légitime d'amitié. Mais pour les voir, ils n'ont pas a subir les Joe la castagnes des cours d'école, et c'est un sacré avantage ! Ils ne subissent pas les méchants, les imbéciles ou les pénibles. Quand cela arrive au gré des rencontres, nous sommes là pour intervenir si besoin. Je remarque que ma grande se débrouille seule désormais, ce qui n'est pas encore lle cas de les jumeaux, mais ça viendra en grandissant.
Finalement, nous leur donnons la possibilité, comme nous le faisons pour nous, de ne pas subir les cons. Il auront bien le temps de se confronter à cela plus tard, si l'occasion se présente et je suis certaine que ce sera le cas !
Ils ne subissent pas les méchants, les imbéciles ou les pénibles.
(...)
Finalement, nous leur donnons la possibilité, comme nous le faisons pour nous, de ne pas subir les cons.
Je suppose que la probabilité que vos enfants soient quelquefois méchants, imbéciles, pénibles ou cons est nulle.
Un choix de vie marginal ou un peu subversif ne me déplait pas par principe, au contraire, mais je me demande si ce qui se profile derrière toute votre argumentation ne relève pas plutôt d'un désir de votre part pour vos enfants d'une société tendance Disney.
J'espère me tromper, mais ce que je ressens à la lecture de vos messages : la maman qui écarte ses précieux bambins des (forcément) affreux mal fagotés de la maison du juge du quartier voisin pour ne pas gâcher sa photo.
Ou alors, faudrait préciser comment vous triez - quelle toute-puissance! - les cons (à hauteur d'enfant).
(Sous réserve que j'aie bien compris, Il y a dans vos développements un déterminisme souterrain qui me déplait beaucoup)
(...)
Finalement, nous leur donnons la possibilité, comme nous le faisons pour nous, de ne pas subir les cons.
Je suppose que la probabilité que vos enfants soient quelquefois méchants, imbéciles, pénibles ou cons est nulle.
Un choix de vie marginal ou un peu subversif ne me déplait pas par principe, au contraire, mais je me demande si ce qui se profile derrière toute votre argumentation ne relève pas plutôt d'un désir de votre part pour vos enfants d'une société tendance Disney.
J'espère me tromper, mais ce que je ressens à la lecture de vos messages : la maman qui écarte ses précieux bambins des (forcément) affreux mal fagotés de la maison du juge du quartier voisin pour ne pas gâcher sa photo.
Ou alors, faudrait préciser comment vous triez - quelle toute-puissance! - les cons (à hauteur d'enfant).
(Sous réserve que j'aie bien compris, Il y a dans vos développements un déterminisme souterrain qui me déplait beaucoup)
@Pompastel
Effectivement, mes enfants ne sont pas méchants, je peux l'affirmer assurément. Ils ne se moquent pas des autres, ne les humilient pas, ne les frappent pas, ne trouvent pas drôle -- pour mon fils -- d'embêter les filles au seul prétexte qu'elles sont des filles, ne font pas de mal aux animaux, ne trouvent pas amusant de sortir les Bernard lhermitte de leurs coquilles ou de péter les pinces d'un crabe... Ce qu'en revanche nous voyons faire par tout un tas d'enfants.
Et quand ils sont pénibles, et bien nous faisons en sorte de ne pas les imposer au reste de monde. Mais d'une manière générale, ils sont cool avec leurs copains -- je précise que depuis 3 ans, tous leurs copains sont scolarisés, puisque nous vivons sur une île où nous sommes les seuls a pratiquer l'Instruction En Famille.
Ce qui se profile derrière tout ça, ce n'est pas un monde Disney, mais la certitude qu'il nous faut les protéger de la violence tant quils ne sont pas prêts a se defendre seuls. Et comme nous ne sommes pas super puissants, il arrive parfois que nos enfants se fassent malmener verbalement, parce qu'ils ne vont pas à l'école "alors tu ne sais rien, tu n'auras de métier"... Et d'autres choses sympathiques comme se moquer des prénoms, de les humilier... Comme effectivement nous ne vivons pas en dehors de la société, c'est arrivé quelques fois ces 3 dernières années. La différence avec le reste du monde, c'est que nous sommes présents et que nous ne les lâchons pas dans la cage aux lions 8 heures par jour depuis qu'ils sont tout petits.
Je veux préciser que nous ne contrôlons pas leurs amitiés, nous faisons en sorte qu'ils ne subissent pas la présence de personnes qu'ils ne désirent pas fréquenter, comme c'est le cas à l'école par exemple.
Leurs copains, ici comme en France, sont d'origines sociales et de cultures et différentes. Le seul critère qui entre en compte, c'est qu'ils soient sympas. Et ce sont mes enfants qui trient, pas moi ! Ils ont la chance de pouvoir dire "lui je ne veux pas le revoir, il est vraiment pas cool" contrairemernt aux enfants scolarisés qui sont obligés de subir les gamins pas cool et à qui on répond "mais c'est comme ça la vie, tu n'as qu'à te tenir loin de lui et l'ignorer, il finira pas te ficher la paix. Trouve-toi d'autres copains, apprends à te défendre (tout seul bien entendu) va voir la maîtresse quand il te tape, c'est pas si grave..." je n'invente rien, je vais 2 fois par semaine à l'école pour chercher les copains de nos enfants et c'est ce que j'entends et constate !
Je me permet de faire passer un lien vers un petit reportage consacré à la non rentrée des classes. Le discours de la pédopsychiatre est affligeant -- globalement, seule la séparation d'avec la famille permet les apprentissages et la découverte de tiers... Mais comment nos enfants ont-ils appris à marcher, parler, faire du vélo, lire ? Et surtout, comment ont-ils fait pour se faire des copains ????
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/grand-angle/grand-angle-lecole-a-maison-03-09-144342/#comments
Effectivement, mes enfants ne sont pas méchants, je peux l'affirmer assurément. Ils ne se moquent pas des autres, ne les humilient pas, ne les frappent pas, ne trouvent pas drôle -- pour mon fils -- d'embêter les filles au seul prétexte qu'elles sont des filles, ne font pas de mal aux animaux, ne trouvent pas amusant de sortir les Bernard lhermitte de leurs coquilles ou de péter les pinces d'un crabe... Ce qu'en revanche nous voyons faire par tout un tas d'enfants.
Et quand ils sont pénibles, et bien nous faisons en sorte de ne pas les imposer au reste de monde. Mais d'une manière générale, ils sont cool avec leurs copains -- je précise que depuis 3 ans, tous leurs copains sont scolarisés, puisque nous vivons sur une île où nous sommes les seuls a pratiquer l'Instruction En Famille.
Ce qui se profile derrière tout ça, ce n'est pas un monde Disney, mais la certitude qu'il nous faut les protéger de la violence tant quils ne sont pas prêts a se defendre seuls. Et comme nous ne sommes pas super puissants, il arrive parfois que nos enfants se fassent malmener verbalement, parce qu'ils ne vont pas à l'école "alors tu ne sais rien, tu n'auras de métier"... Et d'autres choses sympathiques comme se moquer des prénoms, de les humilier... Comme effectivement nous ne vivons pas en dehors de la société, c'est arrivé quelques fois ces 3 dernières années. La différence avec le reste du monde, c'est que nous sommes présents et que nous ne les lâchons pas dans la cage aux lions 8 heures par jour depuis qu'ils sont tout petits.
Je veux préciser que nous ne contrôlons pas leurs amitiés, nous faisons en sorte qu'ils ne subissent pas la présence de personnes qu'ils ne désirent pas fréquenter, comme c'est le cas à l'école par exemple.
Leurs copains, ici comme en France, sont d'origines sociales et de cultures et différentes. Le seul critère qui entre en compte, c'est qu'ils soient sympas. Et ce sont mes enfants qui trient, pas moi ! Ils ont la chance de pouvoir dire "lui je ne veux pas le revoir, il est vraiment pas cool" contrairemernt aux enfants scolarisés qui sont obligés de subir les gamins pas cool et à qui on répond "mais c'est comme ça la vie, tu n'as qu'à te tenir loin de lui et l'ignorer, il finira pas te ficher la paix. Trouve-toi d'autres copains, apprends à te défendre (tout seul bien entendu) va voir la maîtresse quand il te tape, c'est pas si grave..." je n'invente rien, je vais 2 fois par semaine à l'école pour chercher les copains de nos enfants et c'est ce que j'entends et constate !
Je me permet de faire passer un lien vers un petit reportage consacré à la non rentrée des classes. Le discours de la pédopsychiatre est affligeant -- globalement, seule la séparation d'avec la famille permet les apprentissages et la découverte de tiers... Mais comment nos enfants ont-ils appris à marcher, parler, faire du vélo, lire ? Et surtout, comment ont-ils fait pour se faire des copains ????
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/grand-angle/grand-angle-lecole-a-maison-03-09-144342/#comments
Pourquoi ce besoin de se justifier en dénigrant l'école?
L'école m'a permis de ne pas penser tout comme mes parents, et à eux-même la même chose, (de ne pas croire comme mon grand père le croyait mordicus que le lait au frigo bu pur c'est vraiment mauvais pour la santé alors qu'un bon verre de rouge coupé d'eau ça fortifie les enfants).
Vous réglez d'un revers de manche des questions qui se discutent depuis des centaines d'années sur la formation de l'esprit humain, pour qui la coercition atteint vite ses limites (je résume le fond de la question, ça se voit que vous n'avez pas confiance dans la liberté de penser, trop risquée). Sachez que les enfants puisent dans leur famille et dans le confort qu'elle leur assure, pas forcément en leur épargnant tout soucis, largement de quoi résister à pas mal de violence subie dans la cour de récré et dans les relations humaines en vrac et hasardeuses de la classe.
Rien ne me choque dans votre choix sauf l'endoctrinement anti-école que vous êtes obligée de manier, à l'attention de vos enfants qui se demandent la cause de leur différence vis-à-vis des autres enfants qu'ils fréquentent? Pour nous? Mais pourquoi puisque la société idéale ne peut pas être une société sans école, lisez Hugo ou d'autres imbéciles :-) de ce genre pour vous convaincre.
Par cohérence, bien sûr, vous interdirez à vos enfants de faire des études supérieures, médecine, ingénieur, BTS ou IUT? Car beaucoup de méthode et d'ambiance scolaire dénigrées par vous sont en usage dans ces formations.
Enfin pour moi vous n'avez pas l'art de persuader vos enfant qu'on apprend rien selon son propre gré, en leur faisant croire qu'ils apprennent selon votre gré. Leur esprit risque de se charger de récupérer sa liberté de penser à l'adolescence et avec violence si vous ne nuancez pas votre discours et ne leur avouez pas simplement votre manque de confiance lié à votre expérience et si vous ne leur donnez pas parallèlement à leur exclusion scolaire une image positive de l'instruction publique!
Ils vont être en sucre. La société est moche, on peut avoir envie de s'en exclure mais éduquer ses enfants ainsi est risqué. Il y a déjà tant de raisons de se prendre des gadins (par sa condition humaine tout court) que l'absolu rejet de l'école que vous imposez à vos enfants mérite d'être modéré snas changer vos choix présents, pour leur bien et leur futur accès aux savoirs que vous ne possédez pas.
En plus ils fréquentent des enfants qui vont à l'école, comment peuvent-ils gober qu'ils se transforment en loup-garous dès qu'ils sont en milieu scolaire et qu'ils sont agneaux dès qu'ils sont dehors?
Trop long, zut.
L'école m'a permis de ne pas penser tout comme mes parents, et à eux-même la même chose, (de ne pas croire comme mon grand père le croyait mordicus que le lait au frigo bu pur c'est vraiment mauvais pour la santé alors qu'un bon verre de rouge coupé d'eau ça fortifie les enfants).
Vous réglez d'un revers de manche des questions qui se discutent depuis des centaines d'années sur la formation de l'esprit humain, pour qui la coercition atteint vite ses limites (je résume le fond de la question, ça se voit que vous n'avez pas confiance dans la liberté de penser, trop risquée). Sachez que les enfants puisent dans leur famille et dans le confort qu'elle leur assure, pas forcément en leur épargnant tout soucis, largement de quoi résister à pas mal de violence subie dans la cour de récré et dans les relations humaines en vrac et hasardeuses de la classe.
Rien ne me choque dans votre choix sauf l'endoctrinement anti-école que vous êtes obligée de manier, à l'attention de vos enfants qui se demandent la cause de leur différence vis-à-vis des autres enfants qu'ils fréquentent? Pour nous? Mais pourquoi puisque la société idéale ne peut pas être une société sans école, lisez Hugo ou d'autres imbéciles :-) de ce genre pour vous convaincre.
Par cohérence, bien sûr, vous interdirez à vos enfants de faire des études supérieures, médecine, ingénieur, BTS ou IUT? Car beaucoup de méthode et d'ambiance scolaire dénigrées par vous sont en usage dans ces formations.
Enfin pour moi vous n'avez pas l'art de persuader vos enfant qu'on apprend rien selon son propre gré, en leur faisant croire qu'ils apprennent selon votre gré. Leur esprit risque de se charger de récupérer sa liberté de penser à l'adolescence et avec violence si vous ne nuancez pas votre discours et ne leur avouez pas simplement votre manque de confiance lié à votre expérience et si vous ne leur donnez pas parallèlement à leur exclusion scolaire une image positive de l'instruction publique!
Ils vont être en sucre. La société est moche, on peut avoir envie de s'en exclure mais éduquer ses enfants ainsi est risqué. Il y a déjà tant de raisons de se prendre des gadins (par sa condition humaine tout court) que l'absolu rejet de l'école que vous imposez à vos enfants mérite d'être modéré snas changer vos choix présents, pour leur bien et leur futur accès aux savoirs que vous ne possédez pas.
En plus ils fréquentent des enfants qui vont à l'école, comment peuvent-ils gober qu'ils se transforment en loup-garous dès qu'ils sont en milieu scolaire et qu'ils sont agneaux dès qu'ils sont dehors?
Trop long, zut.
pas du tout. Adelwin a au moins déclenché un débat passionnant.
C'est long effectivement, mais je vais tâcher de répondre.
Je ne dénigre pas l'école, je parle d'une réalité. C'est carrément une blague de dire que la liberté de penser me fait peur ! C'est vous qui ne pensez pas la vie en dehors de l'école !
Depuis quand la formation de l'esprit ne peut se faire qu'à l'école ? Si le risque d'une adolescence violente est liée au fait de ne pas aller à l'école, comment justifiez-vous la violence des ados aujourd'hui, qui sont scolarisés à 99,9% ?
Mes enfants connaissent très bien les raisons de leur non scolarité : l'école ne respecte pas les rythmes d'apprentissages, on est obligé d'y apprendre des tas de trucs qui ne nous intéressent pas à l'instant où cela nous est imposé, on est obligé de fréquenter des gens pas cools, de subir des adultes pas cools, ça fiche en l'air le rythme biologique puisqu'il faut le calquer sur le rythme de l'école (tout tourne autour de ça : les heures de repas, de sommeil, sans compter qu'il faut demander la permission pour aller pisser !!.) on ne voit pas tellement les copains finalement, avec 2 récrés par jour, on est évalué dès la maternelle...
Certes, j'ai comme tout le monde rencontré des personnes extraordinaires à l'école, quelques enseignants et des enfants de mon âge qui sont devenus les amis. Ce qui est dingue et qui vous semble impossible visiblement, c'est que mes enfants n'ont pas besoin de se taper tous les côtés pourris de l'école pour rencontrer des personnes extraordinaires et se faire des amis.
Nous allons deux fois par semaine chercher les copains à l'école, ils savent donc que tous les enfants scolarisés ne se transforment pas en monstre, nous ne leur avons jamais tenu un tel discours .
Cependant depuis une année, ils ont été témoins à ces occasions de ce qui suit : un enfant qui crache au visage d'un autre, 2 enfants qui en frappent un autre, un enfant qui se balade les fesses à l'air, un enfant de 10 ans qui montre son sexe, une fille qui décide de monter ses camarades contre une fille isolée en l'insultant, un enfant qui rejoint ses parents en pleurs parce qu'il s'est fait frapper et voler un objet auquel il tenait, un enfant qui jette une pierre sur un autre... Et j'oublie ce que les parents se racontent aux sorties de classe.
Bizarrement, ils n'ont pas très envie d'aller à l'école.
Je vous suggère de lire "Une société sans école" de Ivan ILLITCH, j'ai moi-même déjà lu Victor HUGO.
Dès lors que nos enfants seront grands -- vous semblez oublier que mon mari est enseignant et est partie prenante de notre décision de ne pas les scolariser -- ils prendront les décisions qu'ils veulent. Tant qu'ils sont jeunes (10 ans et 7,5 ans x 2) nous prenons des décisions pour eux, de la même manière que vous le faites certainement pour les vôtres si vous en avez.
Si nos enfants veulent faire des études supérieures ou devenir charpentiers, et que cela nécessite un environnement scolaire, alors nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à accéder aux savoirs que nous ne possédons pas.
Prout moi, l'école c'est l'école, qu'elle soit publique ou privée, alternative ou traditionnelle. Prouvez-moi que la majorité des écoles ne fonctionnent pas sur l'enfermement -- dixit mon pote prof de vieux mots, l'école est une garderie -- respectent les rythmes d'apprentissage et les rythmes physiologiques des enfants, ne sont pas des lieux où la violence s'exerce par les plus forts, ne sont pas des lieux où dès le plus jeune âge on troque la coopération contre l'évaluation individuelle, que la majorité des écoles n'abritent pas des enfants prompts à se moquer de ceux qui sont trop petits, trop gros, trop mal habillés, pas de la bonne couleur, pas de la bonne sexualité.
Prouvez moi cela et je reverrai mon jugement sur l'école. Je sais que ce n'est pas QUE ça, mais c'est aussi ça. 99% des parents font un (non) choix de déposer leurs enfants dans un tel lieu et ce dès le plus jeune âge, en leur demandant d'occulter tout cela sous prétexte qu'ils vont voir leurs copains, que c'est bon pour la socialisation, qu'ils vont apprendre plein de choses. Tant mieux pour ceux pour qui ça se passe ainsi. Je ne vous souhaite pas un cancre ou un enfant timide, ou tout simplement différent. Parce que pour lui, ce sera plus dur que pour les autres.
Mes enfants ne sont pas en sucre, ils apprennent à se défendre en grandissant. Ils savent bien que la société est moche puisqu'ils vivent dans cette société. Mais ils savent aussi que ce n'est pas une obligation d'accepter l'inacceptable.
Je ne dénigre pas l'école, je parle d'une réalité. C'est carrément une blague de dire que la liberté de penser me fait peur ! C'est vous qui ne pensez pas la vie en dehors de l'école !
Depuis quand la formation de l'esprit ne peut se faire qu'à l'école ? Si le risque d'une adolescence violente est liée au fait de ne pas aller à l'école, comment justifiez-vous la violence des ados aujourd'hui, qui sont scolarisés à 99,9% ?
Mes enfants connaissent très bien les raisons de leur non scolarité : l'école ne respecte pas les rythmes d'apprentissages, on est obligé d'y apprendre des tas de trucs qui ne nous intéressent pas à l'instant où cela nous est imposé, on est obligé de fréquenter des gens pas cools, de subir des adultes pas cools, ça fiche en l'air le rythme biologique puisqu'il faut le calquer sur le rythme de l'école (tout tourne autour de ça : les heures de repas, de sommeil, sans compter qu'il faut demander la permission pour aller pisser !!.) on ne voit pas tellement les copains finalement, avec 2 récrés par jour, on est évalué dès la maternelle...
Certes, j'ai comme tout le monde rencontré des personnes extraordinaires à l'école, quelques enseignants et des enfants de mon âge qui sont devenus les amis. Ce qui est dingue et qui vous semble impossible visiblement, c'est que mes enfants n'ont pas besoin de se taper tous les côtés pourris de l'école pour rencontrer des personnes extraordinaires et se faire des amis.
Nous allons deux fois par semaine chercher les copains à l'école, ils savent donc que tous les enfants scolarisés ne se transforment pas en monstre, nous ne leur avons jamais tenu un tel discours .
Cependant depuis une année, ils ont été témoins à ces occasions de ce qui suit : un enfant qui crache au visage d'un autre, 2 enfants qui en frappent un autre, un enfant qui se balade les fesses à l'air, un enfant de 10 ans qui montre son sexe, une fille qui décide de monter ses camarades contre une fille isolée en l'insultant, un enfant qui rejoint ses parents en pleurs parce qu'il s'est fait frapper et voler un objet auquel il tenait, un enfant qui jette une pierre sur un autre... Et j'oublie ce que les parents se racontent aux sorties de classe.
Bizarrement, ils n'ont pas très envie d'aller à l'école.
Je vous suggère de lire "Une société sans école" de Ivan ILLITCH, j'ai moi-même déjà lu Victor HUGO.
Dès lors que nos enfants seront grands -- vous semblez oublier que mon mari est enseignant et est partie prenante de notre décision de ne pas les scolariser -- ils prendront les décisions qu'ils veulent. Tant qu'ils sont jeunes (10 ans et 7,5 ans x 2) nous prenons des décisions pour eux, de la même manière que vous le faites certainement pour les vôtres si vous en avez.
Si nos enfants veulent faire des études supérieures ou devenir charpentiers, et que cela nécessite un environnement scolaire, alors nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à accéder aux savoirs que nous ne possédons pas.
Prout moi, l'école c'est l'école, qu'elle soit publique ou privée, alternative ou traditionnelle. Prouvez-moi que la majorité des écoles ne fonctionnent pas sur l'enfermement -- dixit mon pote prof de vieux mots, l'école est une garderie -- respectent les rythmes d'apprentissage et les rythmes physiologiques des enfants, ne sont pas des lieux où la violence s'exerce par les plus forts, ne sont pas des lieux où dès le plus jeune âge on troque la coopération contre l'évaluation individuelle, que la majorité des écoles n'abritent pas des enfants prompts à se moquer de ceux qui sont trop petits, trop gros, trop mal habillés, pas de la bonne couleur, pas de la bonne sexualité.
Prouvez moi cela et je reverrai mon jugement sur l'école. Je sais que ce n'est pas QUE ça, mais c'est aussi ça. 99% des parents font un (non) choix de déposer leurs enfants dans un tel lieu et ce dès le plus jeune âge, en leur demandant d'occulter tout cela sous prétexte qu'ils vont voir leurs copains, que c'est bon pour la socialisation, qu'ils vont apprendre plein de choses. Tant mieux pour ceux pour qui ça se passe ainsi. Je ne vous souhaite pas un cancre ou un enfant timide, ou tout simplement différent. Parce que pour lui, ce sera plus dur que pour les autres.
Mes enfants ne sont pas en sucre, ils apprennent à se défendre en grandissant. Ils savent bien que la société est moche puisqu'ils vivent dans cette société. Mais ils savent aussi que ce n'est pas une obligation d'accepter l'inacceptable.
Prendre Ivan Iltch comme seul modèle, contre l'école, alors que lui y a bien été non ? C'est toujours pareil, des gens qui s'autorisent à penser, pour les autres surtout, décident que quelque chose est "mauvais" et donne des leçons de morales, en décidant que c'est mal ou mauvais avec des faux arguments, le progrès voilà l'ennemi, bref la pensée ilitchienne est plus proche du Paléolithique que de la période des Lumières, à ce qu'il me semble.
Sa critique constante de la modernité et ses modèles à lui trés radicaux, ne plaident pas en faveur, de démocrate, liberté ou sociabilité. Franchement Ilitch a souvent servi des "anti-écoles publiques", sous le fallacieux prétexte que trop d'enseignement c'est mauvais pour l'enfant, que celui ci devrait vivre presque sans règles, une sorte de nouveau sauvage, un libertaire illusoire.
Sachant ce que vaut sa pensée pessimiste et radicale, son âme noire semble peser lourdement dans votre choix. Bon encore une fois pour ce que j'en dis sais-t'on jamais je me trompe peut-être ?
Sa critique constante de la modernité et ses modèles à lui trés radicaux, ne plaident pas en faveur, de démocrate, liberté ou sociabilité. Franchement Ilitch a souvent servi des "anti-écoles publiques", sous le fallacieux prétexte que trop d'enseignement c'est mauvais pour l'enfant, que celui ci devrait vivre presque sans règles, une sorte de nouveau sauvage, un libertaire illusoire.
Sachant ce que vaut sa pensée pessimiste et radicale, son âme noire semble peser lourdement dans votre choix. Bon encore une fois pour ce que j'en dis sais-t'on jamais je me trompe peut-être ?
ILLITCH n'est pas mon seul modèle et j'ai un peu d'esprit critique tout de même.
Si vous êtes anglophone, je vous conseille de lire les écrits de Allan THOMAS sur l'apprentissage informel.
Si vous êtes anglophone, je vous conseille de lire les écrits de Allan THOMAS sur l'apprentissage informel.
à qui on répond "mais c'est comme ça la vie, tu n'as qu'à te tenir loin de lui et l'ignorer, il finira pas te ficher la paix.
Je n'ai vraiment pas le temps, mais cette phrase... les bras m'en tombent.
Et je ne sais pas quels prénoms vous leur avez choisis, mais il faut vraiment n'avoir pas mis les pieds dans les classes depuis longtemps pour s'imaginer que porter un prénom original est vraiment original !
Je reste accablée par la représentation que vous laissez passer des autres enfants. Par exemple Ils ne se moquent pas des autres, ne les humilient pas, ne les frappent pas, ne trouvent pas drôle -- pour mon fils -- d'embêter les filles au seul prétexte qu'elles sont des filles, ne font pas de mal aux animaux, ne trouvent pas amusant de sortir les Bernard lhermitte de leurs coquilles ou de péter les pinces d'un crabe... Ce qu'en revanche nous voyons faire par tout un tas d'enfants.
Je fais partie de ceux qui pensent que l'école doit urgemment se remettre en question, de ceux qui constatent hélas que derrière ses belles annonces d'émancipation, elle reproduit trop souvent un schéma d'exclusion.
Mais toute votre argumentation (et votre apparente toute-puissance) me fait encore plus peur, elle semble reposer sur une évidence de déterminisme, ou en tout cas sur un implicite constat de non-éducabilité de tous.
Je n'ai vraiment pas le temps, mais cette phrase... les bras m'en tombent.
Et je ne sais pas quels prénoms vous leur avez choisis, mais il faut vraiment n'avoir pas mis les pieds dans les classes depuis longtemps pour s'imaginer que porter un prénom original est vraiment original !
Je reste accablée par la représentation que vous laissez passer des autres enfants. Par exemple Ils ne se moquent pas des autres, ne les humilient pas, ne les frappent pas, ne trouvent pas drôle -- pour mon fils -- d'embêter les filles au seul prétexte qu'elles sont des filles, ne font pas de mal aux animaux, ne trouvent pas amusant de sortir les Bernard lhermitte de leurs coquilles ou de péter les pinces d'un crabe... Ce qu'en revanche nous voyons faire par tout un tas d'enfants.
Je fais partie de ceux qui pensent que l'école doit urgemment se remettre en question, de ceux qui constatent hélas que derrière ses belles annonces d'émancipation, elle reproduit trop souvent un schéma d'exclusion.
Mais toute votre argumentation (et votre apparente toute-puissance) me fait encore plus peur, elle semble reposer sur une évidence de déterminisme, ou en tout cas sur un implicite constat de non-éducabilité de tous.
Je suis convaincue de l'éducabilité de tous, au contraire, et je ne vois aucun déterminisme dans mon argumentation. Ai-je dit qq part qu'une certaine catégorie de la population était déterminée à devenir qqch ? Pouvez-vous me citer ?
Je dis seulement que nous faisons le choix de garder nos enfants en dehors d'un système qui génère des violences, bien qu'on puisse y vivre de bonnes expériences aussi.
Vous êtes d'accord pour dire que la violence existe à l'école, comment la décririez-vous ?
Quand un enfant en prend un autre en grippe, et décide de se moquer de lui devant tout le monde en s'assurant de leur soutien, comment appelez-vous cela ? Quand les garçons décident d'exclure les filles d'une piscine au prétexte qu'elles sont des filles, comment appelez-vous cela ? Quand des enfants s'en prennent aux animaux, comment nommez-vous cela ? Suis-je la seule à être témoin de ceci ? N'avez-vous jamais assisté à de telles scènes ?
"C'est de leur âge et ce n'est pas bien grave, ce ne sont que des coquillages, il fait ça tout le temps"... Voilà la réponse des parents de ces charmants garnements...
Quant aux prénoms, puis-je vous parler de "Le Poulet", peu importe son nom car c'est comme ça que le gamin est appelé dans la cour. Ou de "Turc", le seul turc de la classe. J'ai travaillé 10 ans en collège, ça fait seulement 2 ans et demi que je ne vais plus en milieu scolaire. Je ne crois pas être si déconnectée que cela de l'école finalement.
J'ai vu vivre les enfants entre eux, les filles se retenir d'aller aux toilettes pour ne pas prendre le risque que les garçons les regardent. J'ai vu les gamins devoir manger en 15 mn parce qu'il faut faire la place aux autres demi-pensionnaires, j'ai moi-même imposé, en tant que surveillante, aux enfants de sortir dehors dans le froid parce que dans le hall, c'est trop bruyant.
J'ai fait un métier de garde chiourme pendant 10 ans en collège. Arrête de courir, joue pas au ballon, dépêche toi d'aller manger, donne moi ton carnet, file en étude, que fais-tu dans les couloirs, SILEEEEENCE !
J'ai vu des gosses se faire bousculer dans les rangs de la cantine au quotidien, d'autres se faire piquer leurs cartables, leurs bonnets, se faire insulter, frapper, humilier, pleurer... J'ai assisté à une séance terrible en classe, où une enseignante se moquait d'un élève devant toute la classe qui riait à gorge déployée pendant que lui pleurait en baissant la tête.
J'ai vu mes parents se rendre au collège pour récupérer les affaires de mon frère dans les toilettes et ce plusieurs fois par semaine, malgré toutes les interventions auprès des adultes de l'établissement.
Alors je crois que je suis bien placée pour parler de l'école.
Je dis seulement que nous faisons le choix de garder nos enfants en dehors d'un système qui génère des violences, bien qu'on puisse y vivre de bonnes expériences aussi.
Vous êtes d'accord pour dire que la violence existe à l'école, comment la décririez-vous ?
Quand un enfant en prend un autre en grippe, et décide de se moquer de lui devant tout le monde en s'assurant de leur soutien, comment appelez-vous cela ? Quand les garçons décident d'exclure les filles d'une piscine au prétexte qu'elles sont des filles, comment appelez-vous cela ? Quand des enfants s'en prennent aux animaux, comment nommez-vous cela ? Suis-je la seule à être témoin de ceci ? N'avez-vous jamais assisté à de telles scènes ?
"C'est de leur âge et ce n'est pas bien grave, ce ne sont que des coquillages, il fait ça tout le temps"... Voilà la réponse des parents de ces charmants garnements...
Quant aux prénoms, puis-je vous parler de "Le Poulet", peu importe son nom car c'est comme ça que le gamin est appelé dans la cour. Ou de "Turc", le seul turc de la classe. J'ai travaillé 10 ans en collège, ça fait seulement 2 ans et demi que je ne vais plus en milieu scolaire. Je ne crois pas être si déconnectée que cela de l'école finalement.
J'ai vu vivre les enfants entre eux, les filles se retenir d'aller aux toilettes pour ne pas prendre le risque que les garçons les regardent. J'ai vu les gamins devoir manger en 15 mn parce qu'il faut faire la place aux autres demi-pensionnaires, j'ai moi-même imposé, en tant que surveillante, aux enfants de sortir dehors dans le froid parce que dans le hall, c'est trop bruyant.
J'ai fait un métier de garde chiourme pendant 10 ans en collège. Arrête de courir, joue pas au ballon, dépêche toi d'aller manger, donne moi ton carnet, file en étude, que fais-tu dans les couloirs, SILEEEEENCE !
J'ai vu des gosses se faire bousculer dans les rangs de la cantine au quotidien, d'autres se faire piquer leurs cartables, leurs bonnets, se faire insulter, frapper, humilier, pleurer... J'ai assisté à une séance terrible en classe, où une enseignante se moquait d'un élève devant toute la classe qui riait à gorge déployée pendant que lui pleurait en baissant la tête.
J'ai vu mes parents se rendre au collège pour récupérer les affaires de mon frère dans les toilettes et ce plusieurs fois par semaine, malgré toutes les interventions auprès des adultes de l'établissement.
Alors je crois que je suis bien placée pour parler de l'école.
Et la vraie vie, non?
La vraie vie, c'est la vie qu'on se choisit et pour laquelle on met des choses en place. La vraie vie nous impose des contraintes d'elle-même, pas la peine d'en rajouter. La vie est dure aussi en dehors de l'école, quand on perd un être cher, quand on doit quitter les copains parce qu'on déménage loin... C'est la vie.
Je ne crois pas être si déconnectée que cela de l'école finalement.
(...)
Alors je crois que je suis bien placée pour parler de l'école.
Pas plus ni moins que n'importe qui qui y vit tous les jours, moi par exemple.
Je ne vois aucune objection à votre choix de vie, c'est juste que ce qui continue à m'inquiéter, moi, c'est la manière dont vous décrivez tous les autres enfants : comme si un gamin qui fanfaronne, qui joue la provoc, qui transgresse certains interdits était mécaniquement un grave danger pour votre progéniture...
Votre dramatisation de la violence.
Comme si on n'avait le choix qu'entre soit la voir, soit la nier.
Placer deux personnes dans une pièce génère déjà potentiellement de l'agressivité, est-ce nouveau ?
C'est justement un des enjeux majeurs de l'école, cet apprentissage de la vie en commun avec ses richesses et ses frustrations. Et ses régulations.
Pour votre enseignante qui se moque, combien avec de l'entregent, de la subtilité, de la finesse, du don de soi, de l'humour, de la capacité de désamorcer les conflits en souplesse ?
Vous dites que vous avez été surveillante, "garde-chiourme" précisez-vous. (personne ne vous a obligée à écrire ce mot, vous semblez bien aigrie... Je me demande avec quelle paire de lunettes vous regardiez vous-même tous ces gamins...)
C'est dans ce sens qu'on sent dans vos écrits que vous ne croyez pas en l'éducabilité de tous : les autres, vous les figez dans leurs actes comme si avoir jeté une pierre ou s'essayer à un rôle de leader, même aux dépens d'un autre, les désignait pour toute l'éternité comme êtres malfaisants.
C'est notamment dans ce sens que j'évoquais Disney : outre désirer une société en rose bonbon, les enfants des hyènes, dans le premier Roi Lion, sont des hyènes : méchants, donc méchants. D'où mon allusion au déterminisme.
Votre regard ne semble guère bienveillant envers les autres garnements.
Non mais, quand même, vous parlez de gosses de 10 ans maximum, et on dirait que vous décrivez le Bronx !
(...)
Alors je crois que je suis bien placée pour parler de l'école.
Pas plus ni moins que n'importe qui qui y vit tous les jours, moi par exemple.
Je ne vois aucune objection à votre choix de vie, c'est juste que ce qui continue à m'inquiéter, moi, c'est la manière dont vous décrivez tous les autres enfants : comme si un gamin qui fanfaronne, qui joue la provoc, qui transgresse certains interdits était mécaniquement un grave danger pour votre progéniture...
Votre dramatisation de la violence.
Comme si on n'avait le choix qu'entre soit la voir, soit la nier.
Placer deux personnes dans une pièce génère déjà potentiellement de l'agressivité, est-ce nouveau ?
C'est justement un des enjeux majeurs de l'école, cet apprentissage de la vie en commun avec ses richesses et ses frustrations. Et ses régulations.
Pour votre enseignante qui se moque, combien avec de l'entregent, de la subtilité, de la finesse, du don de soi, de l'humour, de la capacité de désamorcer les conflits en souplesse ?
Vous dites que vous avez été surveillante, "garde-chiourme" précisez-vous. (personne ne vous a obligée à écrire ce mot, vous semblez bien aigrie... Je me demande avec quelle paire de lunettes vous regardiez vous-même tous ces gamins...)
C'est dans ce sens qu'on sent dans vos écrits que vous ne croyez pas en l'éducabilité de tous : les autres, vous les figez dans leurs actes comme si avoir jeté une pierre ou s'essayer à un rôle de leader, même aux dépens d'un autre, les désignait pour toute l'éternité comme êtres malfaisants.
C'est notamment dans ce sens que j'évoquais Disney : outre désirer une société en rose bonbon, les enfants des hyènes, dans le premier Roi Lion, sont des hyènes : méchants, donc méchants. D'où mon allusion au déterminisme.
Votre regard ne semble guère bienveillant envers les autres garnements.
Non mais, quand même, vous parlez de gosses de 10 ans maximum, et on dirait que vous décrivez le Bronx !
Adelwin a les honneurs de la critique ( hyper efficace) de Pompastel. Mais le mot "Disney" me paraît outré. C'est des autodidactes qu' Adelwin fait l'éloge. Rousseau, plus que Disney, me semble l'inspirer. Elle met de toute façon le doigt sur la crise de l'éducation, avec des accents dignes de " la crise de la culture", ce chef d'œuvre de Hannah Arendt. Le refus anarchiste de l'Institution affronte ici la soumission conformiste à cette même institution.
Le conformisme, selon moi, réside ici dans la description que propose Adelwin de l'univers scolaire, de sa population en particulier.
C'est au coeur de l'institution qu'il convient, me semble-t-il, d'être insoumis et créatif.
S'en extraire et ne consommer que ce qui ne risque pas de salir ne me parait pas très révolutionnaire. En tout cas, guère porteur d'un projet de société.
Et, même pas entre les lignes, pas du tout humaniste, c'est ça qui me bloque.
C'est au coeur de l'institution qu'il convient, me semble-t-il, d'être insoumis et créatif.
S'en extraire et ne consommer que ce qui ne risque pas de salir ne me parait pas très révolutionnaire. En tout cas, guère porteur d'un projet de société.
Et, même pas entre les lignes, pas du tout humaniste, c'est ça qui me bloque.
" Etre insoumis et créatif au cœur de l'institution", j'approuve, j'adhère. A condition bien sûr que cette insoumission et cette créativité résistent à l'inévitable réaction de la dite institution. Pompastel, vous gagneriez à réfléchir sur ce que vous appelez " humanisme". Je n'ai ma carte à aucun parti philosophique, M'enfin ( comme on dit en belge), l'histoire n'est pas la seule discipline à progresser. Il y a aussi la Ph Ph Philosophie, qui fonce progressivement vers ses origines.
Je me fiche ici du cours d'histoire, j'envisage la manière dont on travaille, quelle que soit la discipline qu'on enseigne.
Mais soit.
Trop de trucs à exprimer sur ce terrain-là.
Sur l'humanisme : disons que, dans les propos d'Adelwin, je ne ressens guère d'intérêt ou de préoccupation pour les autres, qui sont décrits de manière lapidaire, définitive et sans mise en perspective. Du coup, je suis extrêmement réservée quant aux motivations de son choix, qui, par ailleurs, pourrait dans l'absolu m'être pourtant très sympathique. C'est mieux ?
Un couple de mes amis est parti longtemps vivre au Sénégal en faisant une escale au Maroc : équipés d'une sorte de mobil home rudimentaire - même pas tout à fait un mobil home, pour ne pas dépendre des obligations de stationnements en aires obligatoires -, ils se sont posés très loin des hôtels. Ils ont dû obtenir des autorisations particulières pour leurs deux enfants de moins de dix ans, ils se sont engagés à ramener leur marmaille en mesure de reprendre leur scolarité comme s'ils étaient restés en Belgique, ce qu'ils ont fait.
Projet de vie un peu marginal, des enfants à qui les parents ont ouvert l'esprit, une expérience de vie irremplaçable (que j'ai pas mal enviée), mais ils ne se sont pas cru obligés de justifier leur envie de retour (provisoire) à la nature de la manière dont l'argumente Adelwin.
Et, à propos des Belges en France :
http://blogs.rue89.com/histoires-belges/2013/09/05/la-radio-et-la-tele-tout-le-monde-veut-avoir-son-belge-231055
:-)
Mais soit.
Trop de trucs à exprimer sur ce terrain-là.
Sur l'humanisme : disons que, dans les propos d'Adelwin, je ne ressens guère d'intérêt ou de préoccupation pour les autres, qui sont décrits de manière lapidaire, définitive et sans mise en perspective. Du coup, je suis extrêmement réservée quant aux motivations de son choix, qui, par ailleurs, pourrait dans l'absolu m'être pourtant très sympathique. C'est mieux ?
Un couple de mes amis est parti longtemps vivre au Sénégal en faisant une escale au Maroc : équipés d'une sorte de mobil home rudimentaire - même pas tout à fait un mobil home, pour ne pas dépendre des obligations de stationnements en aires obligatoires -, ils se sont posés très loin des hôtels. Ils ont dû obtenir des autorisations particulières pour leurs deux enfants de moins de dix ans, ils se sont engagés à ramener leur marmaille en mesure de reprendre leur scolarité comme s'ils étaient restés en Belgique, ce qu'ils ont fait.
Projet de vie un peu marginal, des enfants à qui les parents ont ouvert l'esprit, une expérience de vie irremplaçable (que j'ai pas mal enviée), mais ils ne se sont pas cru obligés de justifier leur envie de retour (provisoire) à la nature de la manière dont l'argumente Adelwin.
Et, à propos des Belges en France :
http://blogs.rue89.com/histoires-belges/2013/09/05/la-radio-et-la-tele-tout-le-monde-veut-avoir-son-belge-231055
:-)
"être insoumis et créatif au cœur de l'institution"... de toutes ? vous faites aussi la taupe rouge dans l'armée, dans l'église, dans la police et les prisons ?
L'insoumission passe souvent par la fuite, par la désertion. Sauf à surestimer ses forces, c'est parfois le meilleur moyen, non seulement de sauver sa peau, mais aussi de subvertir les institutions les plus puissantes : ce n'est pas pour rien qu'elles combattent ceux qui tentent de leur échapper et les frappent d'anathème.
L'insoumission passe souvent par la fuite, par la désertion. Sauf à surestimer ses forces, c'est parfois le meilleur moyen, non seulement de sauver sa peau, mais aussi de subvertir les institutions les plus puissantes : ce n'est pas pour rien qu'elles combattent ceux qui tentent de leur échapper et les frappent d'anathème.
vous faites aussi la taupe rouge dans l'armée, dans l'église, dans la police et les prisons ?
Il est question de l'institution scolaire, et je ne comprends pas bien votre ton.
Je ne crois guère dans les descriptions binaires : d'un côté les soumis à l'Institution et de l'autre les purs, les non-compromis, les lucides, les insoumis.
Je connais des marginaux qui semblent vivre plus libres que les autres et qui pourtant sont enfermés dans des mécanismes relationnels primaires (domination, chaînes/boulets, mais ça se voit moins vite quand ils ont le look réglementaire, là de suite, je pense à quelques musiciens par exemple).
L'insoumission ou la subversion ne se résument pas à une posture.
Nous parlions de l'école, à propos de laquelle j'ai écrit ceci dans mon premier commentaire : Je fais partie de ceux qui pensent que l'école doit urgemment se remettre en question, de ceux qui constatent hélas que derrière ses belles annonces d'émancipation, elle reproduit trop souvent un schéma d'exclusion.
Je ne comprends pas très bien votre généralisation sur l'air de "sauver sa peau".
Ce qui me préoccupe, moi, c'est la peau de ces gamins décrits une fois pour toute, alors qu'ils n'ont pas 10 ans, comme des délinquants définitifs parce qu'ils ont jeté une pierre ou transgressé un interdit.
Parce que, dans le fond, transgresser un interdit au coeur de cette institution de toutes les horreurs, ça devrait être bon signe pour quelqu'un qui n'aime pas la norme. Non ?
Il est question de l'institution scolaire, et je ne comprends pas bien votre ton.
Je ne crois guère dans les descriptions binaires : d'un côté les soumis à l'Institution et de l'autre les purs, les non-compromis, les lucides, les insoumis.
Je connais des marginaux qui semblent vivre plus libres que les autres et qui pourtant sont enfermés dans des mécanismes relationnels primaires (domination, chaînes/boulets, mais ça se voit moins vite quand ils ont le look réglementaire, là de suite, je pense à quelques musiciens par exemple).
L'insoumission ou la subversion ne se résument pas à une posture.
Nous parlions de l'école, à propos de laquelle j'ai écrit ceci dans mon premier commentaire : Je fais partie de ceux qui pensent que l'école doit urgemment se remettre en question, de ceux qui constatent hélas que derrière ses belles annonces d'émancipation, elle reproduit trop souvent un schéma d'exclusion.
Je ne comprends pas très bien votre généralisation sur l'air de "sauver sa peau".
Ce qui me préoccupe, moi, c'est la peau de ces gamins décrits une fois pour toute, alors qu'ils n'ont pas 10 ans, comme des délinquants définitifs parce qu'ils ont jeté une pierre ou transgressé un interdit.
Parce que, dans le fond, transgresser un interdit au coeur de cette institution de toutes les horreurs, ça devrait être bon signe pour quelqu'un qui n'aime pas la norme. Non ?
Ce qui me préoccupe, moi, c'est la peau de ces gamins décrits une fois pour toute, alors qu'ils n'ont pas 10 ans, comme des délinquants définitifs parce qu'ils ont jeté une pierre ou transgressé un interdit.
Parce que, dans le fond, transgresser un interdit au coeur de cette institution de toutes les horreurs, ça devrait être bon signe pour quelqu'un qui n'aime pas la norme. Non ?
Moi, la violence décrite comme une simple transgression d'un interdit, ça m'interpelle !
Si votre compagnon vous frappe, transgresse-t-il seulement un interdit ?
Si un collègue de bureau vous crache au visage, il transgresse un interdit ?
Moi j'appelle ça une agression.
Selon vous, je devrais expliquer à ma fille (si elle allait à l'école) que le petit J. qui poursuit les filles en leur disant qu'il veut faire l'amour avec elles, qui se frotte contre les arbres de manière très suggestive, et qui montre son sexe dans la cour, ne sera pas éternellement comme ça et que du coup, elle doit supporter cette situation ?
Je vous fais remarquer que c'est vous qui parlez de délinquants, pas moi. Pensez-vous vraiment que ce petit garçon de 10 ans va changer de comportement si sa vie ne change pas radicalement ?
Alros moi, quand les parents du petit J., 10 ans, l'ont inscrit au même stage de théâtre que ma fille et son amie, (qui a eu l'honneur de devoir montrer son sexe sous la menace de ce même enfant) j'ai écrit à la mère que si elle maintenait l'inscription de son fils, nous serions dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place.
Étonnamment, J. n'est pas venu. J'ai appris plus tard qu'il avait été envoyé en pension, à 10 ans donc, à 4h d'avion de chez ses parents.
J'ai eu de la peine pour lui, sincèrement, mais aussi beaucoup de joie à l'idée que mes enfants ne risquaient plus de le croiser. J'ai aussi vu la joie du boulanger et de son fils, harcelé par J., quand il est parti de l'école.
Pompastel, je vous demande très sincèrement, comment compteriez-vous protéger votre fille si elle allait dans la même école qu'un tel enfant, sachant que les instits ne PEUVENT PAS surveiller tout ce qui se passe ?
Aide in, ça me gêne de vous contredire parce que je n'aime pas faire partie d'une bande contre une corole use un peu seule. mais la faut que je vous dise a quel point je suis dégoûtée.
Vous avez écrit aux parents du petit garçon? Mais vous êtes un danger public !
Affreux! J'aurais reçu une telle lettre, je peu vous dire que ce n'est pas mon gamin qui aurait pris!
Mais dites ce sont des êtres humains qui sont sortis de vous, pas des dira- terrestres.
Pathétique...
Vous avez écrit aux parents du petit garçon? Mais vous êtes un danger public !
Affreux! J'aurais reçu une telle lettre, je peu vous dire que ce n'est pas mon gamin qui aurait pris!
Mais dites ce sont des êtres humains qui sont sortis de vous, pas des dira- terrestres.
Pathétique...
Aide in, ça me gêne de vous contredire parce que je n'aime pas faire partie d'une bande contre une corole use un peu seule. mais la faut que je vous dise a quel point je suis dégoûtée.
Vous avez écrit aux parents du petit garçon? Mais vous êtes un danger public !
Affreux! J'aurais reçu une telle lettre, je peu vous dire que ce n'est pas mon gamin qui aurait pris!
Mais dites ce sont des êtres humains qui sont sortis de vous, pas des dira- terrestres.
Pathétique...
Et qu'étions nous sensées faire ? Priver nos filles du stage de théâtre parce qu'un gamin pervers, oui je le dis, pervers, y était présent ? Pour qu'il continue à œuvrer en toute impunité ? Parce que la maman du gamin harcelé par J. était allé voir sa mère pour lui demander de faire en sorte que son fils arrête d'insulter son fils de pédé, de lui parler des films X qu'il regarde la nuit pendant que ses parents dorment, et la maman a TOUT nié en bloc.
Je vous pose la même question qu'à Pompastel : qu'auriez-vous fait pour protéger votre fille si elle avait été scolarisée dans la même ecole que J. ?
La maman de la petite que J. a forcé à montrer son sexe et qui par la même occasion a glissé sa main dans le as de maillot, n'a pas porté plainte. Elle aurait pu le faire. Est-ce un procédé qui vous aurait scandalisé aussi ?
Dans notre société la chose à faire est de porter plainte.
Et de mettre toute l'énergie qui vous habite à combattre l'inertie du système et non pas à tenter de régler seule des problèmes que vous semblez envenimer. Le système n'est pas si inerte que ça mais prend souvent le temps de trier car face à des gens comme vous qui exacerbent les phénomènes tout devient compliqué, et il y a un manque de moyens (financiers et organisationnels).
Drôle de réaction quand même, pourquoi plaindre le gamin J. qui est envoyé en pension? Ses parents le mettaient en danger oui ou non? Plaignez ses compagnons d'internat si c'est une décision parentale ou réjouissez-vous si c'est une décision de prise en charge de son problème. Ce qui nous saute aux yeux ici, c'est que vous projetez vos propres peurs de séparation parents/enfants là où ça n'a pas lieu d'être vu comme tragique. Et pour tout pareil, votre vision étriquée pour suppléer aux défaillances que vous percevez est toxique pour la vie en société.
Remplir les écoles vident les prisons (sauf si la quantité de prisons en proportion de la population baisse! voyez comme on nous manipule, pas que par la télé mais aussi par la politique).
Voir l'école comme une prison, c'est-à-dire n'y voir que les contraintes, c'est prôner l'absence de contraintes comme "philosophie" de vie, comme vous dites, à vous de voir si un individu moyen a les reins assez solides pour se construire là-dessus en puisant dans sa bonté naturelle et dans une gestion parentale de la violence aussi empirique que la votre.
Et de mettre toute l'énergie qui vous habite à combattre l'inertie du système et non pas à tenter de régler seule des problèmes que vous semblez envenimer. Le système n'est pas si inerte que ça mais prend souvent le temps de trier car face à des gens comme vous qui exacerbent les phénomènes tout devient compliqué, et il y a un manque de moyens (financiers et organisationnels).
Drôle de réaction quand même, pourquoi plaindre le gamin J. qui est envoyé en pension? Ses parents le mettaient en danger oui ou non? Plaignez ses compagnons d'internat si c'est une décision parentale ou réjouissez-vous si c'est une décision de prise en charge de son problème. Ce qui nous saute aux yeux ici, c'est que vous projetez vos propres peurs de séparation parents/enfants là où ça n'a pas lieu d'être vu comme tragique. Et pour tout pareil, votre vision étriquée pour suppléer aux défaillances que vous percevez est toxique pour la vie en société.
Remplir les écoles vident les prisons (sauf si la quantité de prisons en proportion de la population baisse! voyez comme on nous manipule, pas que par la télé mais aussi par la politique).
Voir l'école comme une prison, c'est-à-dire n'y voir que les contraintes, c'est prôner l'absence de contraintes comme "philosophie" de vie, comme vous dites, à vous de voir si un individu moyen a les reins assez solides pour se construire là-dessus en puisant dans sa bonté naturelle et dans une gestion parentale de la violence aussi empirique que la votre.
Je plaints cet enfant, car malgré tout, c'est un enfant et que son environnement (parental, familial, scolaire, vicinal peu importe) a fait de lui ce qu'il est. Il n'est pas né pervers, il l'est devenu.
Après discussion avec un ami enseignant, nous sommes arrivés à espérer que la pension lui permette de rebondir, et que vivre loin du cadre familial lui sera bénéfique, mais il est plus que probable qu'il continue à se comporter ainsi, les parents l'ayant flanqué en pension parce que ça commençait à sentir le roussi mais n'ayant rien réglé, juste éloigné l'enfant.
Vous comprenez ce qui vous arrange. Je n'ai jamais dit que ma philosophie de vie n'incluait aucune contrainte. Sinon, mes enfants seraient des tyrans pédants. Je dis que la vie à ses propres contraintes naturelles et que nous avons fait le choix de ne pas en rajouter.
Concernant la séparation, il faut avoir un cœur bien dur pour trouver normal de laisser son enfant en maternelle par exemple, en larmes souvent -- oui, je sais, certains y vont en courant dès le premier jour --. Je pense que la plupart des parents qui vivent cela son déjà bien habitués à se séparer de leurs enfants de toute façon, la France accordant 10 semaines de congé maternité au delà desquelles les mamans décident de retourner au boulot, ou pas mais contre une rémunération tellement faible que c'est décourageant.
Bébés confiés aux nounous ou aux crèches, des parents qui travaillent pour payer une personne ou une institution qui s'occupe de leur enfant à leur place... Mais au regard de la plupart des français, dont on trouve un bel échantillon ici, c'est très bon pour l'enfant, qui doit être séparé de ses parents
Après discussion avec un ami enseignant, nous sommes arrivés à espérer que la pension lui permette de rebondir, et que vivre loin du cadre familial lui sera bénéfique, mais il est plus que probable qu'il continue à se comporter ainsi, les parents l'ayant flanqué en pension parce que ça commençait à sentir le roussi mais n'ayant rien réglé, juste éloigné l'enfant.
Vous comprenez ce qui vous arrange. Je n'ai jamais dit que ma philosophie de vie n'incluait aucune contrainte. Sinon, mes enfants seraient des tyrans pédants. Je dis que la vie à ses propres contraintes naturelles et que nous avons fait le choix de ne pas en rajouter.
Concernant la séparation, il faut avoir un cœur bien dur pour trouver normal de laisser son enfant en maternelle par exemple, en larmes souvent -- oui, je sais, certains y vont en courant dès le premier jour --. Je pense que la plupart des parents qui vivent cela son déjà bien habitués à se séparer de leurs enfants de toute façon, la France accordant 10 semaines de congé maternité au delà desquelles les mamans décident de retourner au boulot, ou pas mais contre une rémunération tellement faible que c'est décourageant.
Bébés confiés aux nounous ou aux crèches, des parents qui travaillent pour payer une personne ou une institution qui s'occupe de leur enfant à leur place... Mais au regard de la plupart des français, dont on trouve un bel échantillon ici, c'est très bon pour l'enfant, qui doit être séparé de ses parents
"Vous comprenez ce qui vous arrange"
Quand les questions sont d'importance, l'ambigüité ne m'arrange pas. Merci de préciser les nuances dans vos affirmations qui font le raccourci école=prison. La majorité des personnes en prison ont eu une jeunesse qui tournait le dos à l'école, pas de leur fait à chaque fois mais encouragés par les attaques envers l'école de gens qui n'ont que des soucis secondaires à son propos, ensuite on crie victoire d'avoir fait réussir un CAP à l'âge de 30 ans à un "condamné", c'est désolant non?
"il faut avoir un cœur bien dur pour trouver normal de laisser son enfant en maternelle par exemple
Le confort affectif est au delà de la présence physique.
Je suis d'accord que quand on se sent inconfortable dans la séparation physique, c'est très difficile à surmonter. Il faut du temps et de la confiance.
Quand les questions sont d'importance, l'ambigüité ne m'arrange pas. Merci de préciser les nuances dans vos affirmations qui font le raccourci école=prison. La majorité des personnes en prison ont eu une jeunesse qui tournait le dos à l'école, pas de leur fait à chaque fois mais encouragés par les attaques envers l'école de gens qui n'ont que des soucis secondaires à son propos, ensuite on crie victoire d'avoir fait réussir un CAP à l'âge de 30 ans à un "condamné", c'est désolant non?
"il faut avoir un cœur bien dur pour trouver normal de laisser son enfant en maternelle par exemple
Le confort affectif est au delà de la présence physique.
Je suis d'accord que quand on se sent inconfortable dans la séparation physique, c'est très difficile à surmonter. Il faut du temps et de la confiance.
"il faut avoir un cœur bien dur pour trouver normal de laisser son enfant en maternelle par exemple
Le confort affectif est au delà de la présence physique.
Je suis d'accord que quand on se sent inconfortable dans la séparation physique, c'est très difficile à surmonter. Il faut du temps et de la confiance.
Effectivement... C'est normal qu'un enfant se sente inconfortable de se séparer physiquement de ses parents, ce dès 10 semaines de vie, et encore à 3 ans.
Le confort affectif au delà de la présence physique, ce serait pas une manière de se dédouaner de n'être pas présent auprès de ses enfants quand il ont besoin de nous ?
"Kevin t'a mordu mon chéri ? Ne t'inquiète pas, tu sais que papa et maman t'aiment très fort.
Kevin t'as encore mordu aujourd'hui ? Mais on t'aime très fort tu sais !"
"dont on trouve un bel échantillon ici,"
On décèle dans ce "bel" un soupçon d'ironie qui fait étrangement écho aux, comme vous disiez, "cons" dont vous souhaitez éviter la fréquentation à vos enfants.
J'aimerais savoir si "ici" désigne, dans votre phrase, le lieu où vous vivez ou ce forum auquel vous participez.
On décèle dans ce "bel" un soupçon d'ironie qui fait étrangement écho aux, comme vous disiez, "cons" dont vous souhaitez éviter la fréquentation à vos enfants.
J'aimerais savoir si "ici" désigne, dans votre phrase, le lieu où vous vivez ou ce forum auquel vous participez.
Détrompez-vous : si l'expression est un peu ironique, de fait -- je ne suis effectivement pas surprise de retrouver ce genre d'arguments sur ce forum -- je ne peux que saluer l'extrême cordialité de chacun ici, ce qui est plutôt rare en ligne vous en conviendrez.
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dites, mais il m'en faut plus pour décider de ne plus fréquenter une personne ou un forum ou pour émettre un jugement du type "Régis est un con".
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dites, mais il m'en faut plus pour décider de ne plus fréquenter une personne ou un forum ou pour émettre un jugement du type "Régis est un con".
Comme je ne me suis exprimé que sur la nécessité d'un contrôle par l'EN, je suppose que vous la niez.
J'attends de vous voir contribuer aux forums sur d'autres sujets.
J'attends de vous voir contribuer aux forums sur d'autres sujets.
Comme je ne me suis exprimé que sur la nécessité d'un contrôle par l'EN, je suppose que vous la niez.
J'attends de vous voir contribuer aux forums sur d'autres sujets.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 14:04 le 07/09/2013 par Robert.
Je ne vois pas à quel message vous faites référence, j'ai dû le rater.
La nécessité d'un contrôle de l'EN ? L'EN, juge et parti ? L'EN, dont 15% des élèves arrivent en 6eme avec de très grosses difficultés (voir tous les rapports des ces dernières années avant de crier au scandale :-)), serait légitime de venir me donner des conseils à moi, dont 100% des enfants sont instruits ?
L'EN, qui veut nous imposer la circulaire alors qu'elle ne nous est pas opposable (elle ne l'est qu'aux fonctionnaires concernés) et s'assoit sur la loi ?
Ben oui, je nie cette nécessité là, mais je respecte la loi. Je trouverais plus juste que des personnes qui n'appartiennent pas à l'EN viennent pour constater le travail que nous faisons.
Vous avez écrit " je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dites"
Dans ce forum je n'ai exprimé qu'une seule opinion et c'était sur la nécessité d'un contrôle par l'EN.
Si c'est sur mes opinions dans d'autres forums que vous êtes en désaccord, j'attends de vous y lire.
Dans ce forum je n'ai exprimé qu'une seule opinion et c'était sur la nécessité d'un contrôle par l'EN.
Si c'est sur mes opinions dans d'autres forums que vous êtes en désaccord, j'attends de vous y lire.
Vous êtes militant pour l'EN, Robert?
Je suis pour l'existence d'un service public gratuit de l'éducation. Je pense que le notre a été mal géré depuis plus de trente ans en particulier par l'uniformisation de la formationr et corrélativement la fixation d'objectifs irréalistes, d'où son echec.
Je n'ai pas écrit "obligatoire" car je pense que ceux qui le souhaitent peuvent se libérer de la contrainte scolaire (loin cependant des huit heures par jour que dénonce Adelwin); ils doivent alors accepter qu'un contrôle (les compétences pour cela existent à l'EN).permette d'éviter par exemple des dérives sectaires nuisibles aux enfants.
Je n'ai pas écrit "obligatoire" car je pense que ceux qui le souhaitent peuvent se libérer de la contrainte scolaire (loin cependant des huit heures par jour que dénonce Adelwin); ils doivent alors accepter qu'un contrôle (les compétences pour cela existent à l'EN).permette d'éviter par exemple des dérives sectaires nuisibles aux enfants.
Qui sait si le coté plus familial, plus chaleureux de l'éducation à domicile, n'est pas l'avenir de l'éducation nationale. Je dis l'avenir, mais on peut parfaitement imaginer qu'un jour un système remplacera l'autre. Moi je choisis (ou pas) d'avoir, comme vous, foi en l'EN, mais j'avoue que l’expérience décrite par Adelwin ne me laisse pas indifférent. Quant à la surveillance des professionnels pour éviter tout sectarisme... D'accord pour l'intention, mais sceptique. Si on considère que l'EN fait fausse route, n'est ce pas contradictoire de lui confier la surveillance d'une nouvelle réponse au besoin qu'est l'éducation...
Qui sait si le coté plus familial, plus chaleureux de l'éducation à domicile, n'est pas l'avenir de l'éducation nationale. Je dis l'avenir, mais on peut parfaitement imaginer qu'un jour un système remplacera l'autre. Moi je choisis (ou pas) d'avoir, comme vous, foi en l'EN, mais j'avoue que l’expérience décrite par Adelwin ne me laisse pas indifférent. Quant à la surveillance des professionnels pour éviter tout sectarisme... D'accord pour l'intention, mais sceptique. Si on considère que l'EN fait fausse route, n'est ce pas contradictoire de lui confier la surveillance d'une nouvelle réponse au besoin qu'est l'éducation...
Savez-vous que parfois les IEN se pointent dans les familles pour le controle avec un psy scolaire ou une AS ?
Aujourd'hui, la circulaire incite à signaler au procureur de la république de signaler les familles qui refusent LES MODALITÉS du contrôle !
On refuse de se déplacer à l'IA ? Signalement !
On refuse le psy ? Signalement !
On refuse les tests ? signalement !
On refuse la date imposée unilatéralement ? Il faut fournir un justificatif !!!!
Pour le premier contrôle de l'instruction de ma fille, l'IEN m'a envoyé un courrier pour le prévenir que le contrôle se passerait en 2 temps : elle viendrait chez moi avec un Conseiller Pédagogique pour connaître les raisons de la scolarisation à domicile -- c'est pourtant le rôle de l'enquête de la mairie, que nous avons faite en temps et en heure -- et constater de nos ressources pédagogiques.
Ensuite, nous devions conduire notre fille pour quelle passe environ 2h15 de tests avec elle-même et un autre CP dans son bureau, la présence des parents n'étant pas souhaitée !!!
Pour rappel, la loi précise :"Les enfants soumis à l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille, y compris dans le cadre d'une inscription dans un établissement d'enseignement à distance, sont dès la première année, et tous les deux ans, l'objet d'une enquête de la mairie compétente, uniquement aux fins d'établir quelles sont les raisons alléguées par les personnes responsables, et s'il leur est donné une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé et les conditions de vie de la famille. Le résultat de cette enquête est communiqué à l'autorité de l'Etat compétente"
Ainsi que : "L'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation doit au moins une fois par an, à partir du troisième mois suivant la déclaration d'instruction par la famille, faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction tel que défini à l'article L. 131-1-1.
Ce contrôle prescrit par l'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation a lieu notamment au domicile des parents de l'enfant. Il vérifie notamment que l'instruction dispensée au même domicile l'est pour les enfants d'une seule famille."
Ce qui est contradictoire, c'est que les représentants d'une institution qui se révèle incapable d'instruire correctement les enfants qui lui sont confiés (15% des élèves qui arrivent en 6ème ont de très grosses difficultés) vienne nous donner des leçons et critiquer ce que nous mettons en place pour nos enfants. Ils ne savent pas penser en dehors des programmes, ils veulent que nos enfants rentrent dans leurs cases : 7 ans, CE1 doit savoir ci et ça. La seule chose qui leur importe, c'est la lecture-écriture et les maths. Tout le reste, c'est pas important.
Si on avait le choix, franchement, je me passerais bien des contrôles, comme en Angleterre ou en Nouvelle Zélande. À défaut, je me contenterai d'un compromis avec des contrôles menés par des personnes réellement compétentes, au courant des différents courants pédagogiques et dont le but ultime n'est pas de remettre les enfants dans le circuit.
Encore heureux qu'il y ait contrôle!
Vous êtes certainement une adorable famille, mais vue de l'extérieur une famille auto- centrée, alors que l'enseignement est obligatoire peut poser problème.
Vous êtes certainement une adorable famille, mais vue de l'extérieur une famille auto- centrée, alors que l'enseignement est obligatoire peut poser problème.
bien sûr qu'il est normal qu'il y ait contrôle. Mais le souhait d'un contrôle exercé par une autorité indépendante du système d'enseignement public est assez compréhensible.
dans cette instance, pourquoi pas, seraient représentés des parents d'enfants scolarisés autrement ou non scolarisés, voir même, soyons fous, des élèves et des autodidactes, en plus des représentants de l'état ou des experts compétents...
dans cette instance, pourquoi pas, seraient représentés des parents d'enfants scolarisés autrement ou non scolarisés, voir même, soyons fous, des élèves et des autodidactes, en plus des représentants de l'état ou des experts compétents...
Je pense que ce serait à réfléchir, en tout cas pas tout ce monde en même temps une fois par an pour chaque enfant, on ne s'en sortirait pas !
J'ai un peu de mal avec les experts personnellement, tout le monde pouvant se prétendre expert de qqch !
Puis il ne faut pas perdre de vu la loi : elle précise que c'est l'enseignement qui doit être contrôlé, pas les enfants.
En ce qui me concerne, je me contenterai d'un entretien avec les personnes désignées.
J'ai un peu de mal avec les experts personnellement, tout le monde pouvant se prétendre expert de qqch !
Puis il ne faut pas perdre de vu la loi : elle précise que c'est l'enseignement qui doit être contrôlé, pas les enfants.
En ce qui me concerne, je me contenterai d'un entretien avec les personnes désignées.
oh, j'ai dû mal m'exprimer : mon idée n'est évidemment pas d'imposer "tout ce monde" à chaque gosse, mais de constituer un organisme indépendant qui mandate un contrôleur autre que les inspecteurs de l'enseignement public.
Encore heureux qu'il y ait contrôle!
Vous êtes certainement une adorable famille, mais vue de l'extérieur une famille auto- centrée, alors que l'enseignement est obligatoire peut poser problème.
L'Angleterre et la NZ ne font pas de contrôles dans les familles non sco, alors on peut toujours rêver pour nous aussi.
Famille auto-centrée ou pas, ce qui est sûr c'est que nous instruisons nos enfants.
Sans vouloir être désagréable, pourriez-vous répondre à la question que je vous ai posée, à savoir en quoi je représente un danger public parce que j'ai écrit à la mère du jeune J. De même, je voudrais savoir ce que vous auriez fait si votre fille avait été scolarisée dans la même classe que lui ?
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Vous ne me trouvez pas assez supporter de Adelmin? J'avais pourtant l'impression de l'être pas mal!
Personnellement, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire (peut être pas toute une scolarité) si les choses s'y prêtaient. Après, je n'ai pas une image si négative du milieu scolaire (que je fréquente). Et d'un autre coté, ce milieu scolaire, c'est la vie. Il y a là une question de contrôle sur la vie de nos enfants qui est complexe. jusqu'à, quel point on peut leur épargner la violence?
Bref, une nouvelle école, je la rêverais bien différente de la notre. Mais dans notre système, c'est complètement inenvisageable... Faut commencer par voter pour Mélenchon, le seul homme politique qui parle de bonheur...
Personnellement, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire (peut être pas toute une scolarité) si les choses s'y prêtaient. Après, je n'ai pas une image si négative du milieu scolaire (que je fréquente). Et d'un autre coté, ce milieu scolaire, c'est la vie. Il y a là une question de contrôle sur la vie de nos enfants qui est complexe. jusqu'à, quel point on peut leur épargner la violence?
Bref, une nouvelle école, je la rêverais bien différente de la notre. Mais dans notre système, c'est complètement inenvisageable... Faut commencer par voter pour Mélenchon, le seul homme politique qui parle de bonheur...
oh pétard, tu l'as lu le programme de Mélenchon sur l'école ? Chuis pas sûre que ça t'emballerait...
Le seul homme politique à parler de bonheur, c'est un préalable.
Après, j'ai pas dit qu'il fallait s'arrêter là!
Après, j'ai pas dit qu'il fallait s'arrêter là!
[mode vile propagande "on"]
... voui, c'est effectivement effrayant.
Le FdG veut combattre la mise en concurrence des établissements et revenir sur les mesures qui visent sous couvert d'autonomie à instituer un marché de l'éducation.
Affirmer la nécessité d'une politique nationale de l'éducation dans une logique de service public, pour une véritable gratuité et égalité d'accès aux savoirs sur tout le territoire.
Agir pour que la production de connaissances et la formation soient libérées de la logique du marché et de la rentabilité financière et permettent l'établissement d'une culture scolaire commune pour tous par l’appropriation de savoirs ambitieux. Construire une école émancipatrice qui permette l’élévation pour tous du niveau de l'acquisition des savoirs et des qualifications reconnues. Pour ce faire, donc, allonger le temps scolaire : droit à la scolarité dès 2 ans, scolarité obligatoire de 3 à 18 ans.
Redéfinir les programmes, et plus globalement l’école, sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Le soutien scolaire sera assuré par le service public de l'Éducation nationale.
Soutenir la relance de la recherche en éducation, le développement de la formation initiale et continue, et la création de temps d’échanges pédagogiques dans les établissements.
Lancer un plan de lutte contre les inégalités sociales à l’école, avec mise en place des observatoires des inégalités rassemblant dans les territoires des élus, des parents, des enseignants, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves à partir du collège ainsi que des personnalités associées. Les représentants des personnels constitueront 50 % de ces observatoires.
Stopper les suppressions de postes et engager un plan de recrutement dans l'Éducation nationale sous statut de la Fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés.
Développer le pré-recrutement des enseignants pour que cette profession reste accessible à tous les milieux sociaux, quel que soit le niveau de recrutement.
Rétablir les postes de conseillers d’orientation psychologues et procéder à des recrutements pour que tous les jeunes aient accès au service public d’orientation. Les RASED seront rétablis dans leurs moyens. L'investissement de l'État dans l'enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d'égale qualité.
Garantir le droit à une qualification égale pour ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’étude dans les conventions collectives. La marchandisation du savoir prônée par la stratégie de Lisbonne sera combattue et la coopération entre les services publics de l’enseignement supérieur au niveau européen sera défendue et élargie. La France agira pour soustraire les services publics de recherche et d’enseignement supérieur au champ de négociation de l’OMC.
Abroger la loi LRU et le « Pacte Pour la recherche», et à la place, mettre en chantier une nouvelle loi, démocratiser les conseils d’administration des universités et des organismes de recherche. La totalité des personnels, des chercheurs et des enseignants chercheurs pourront intervenir en amont des décisions.
Porter l’effort budgétaire public pour l’enseignement supérieur à 12 000 euros par an et par étudiant-e.
Doubler le budget public de la recherche sur la législature. Ainsi, les moyens publics de la recherche seront garantis ; l'apport de contributions privées sur la base de principes d'intérêt général sera possible sans jamais se substituer au financement budgétaire public. Les Fondations, vecteurs d’assujettissement à des financements précaires et opaques seront abandonnées.
J'en passe, mais à la demande je peux faire de l'ajout.
[Mode de propagande "off"]
Je veux dire, qu'on n'y croie pas, admettons, après tout, il n'y a bien que quatre millions de gens qui ont entre autres voté pour cela et la fermeture des centres de rétention (il faut croire que la majorité s'en accommode, sur ce dernier point, d'ailleurs); mais moi, curieusement - et je pense que gondi aussi - ça m'emballe plutôt pas mal.
Mon côté bolcho...
... voui, c'est effectivement effrayant.
Le FdG veut combattre la mise en concurrence des établissements et revenir sur les mesures qui visent sous couvert d'autonomie à instituer un marché de l'éducation.
Affirmer la nécessité d'une politique nationale de l'éducation dans une logique de service public, pour une véritable gratuité et égalité d'accès aux savoirs sur tout le territoire.
Agir pour que la production de connaissances et la formation soient libérées de la logique du marché et de la rentabilité financière et permettent l'établissement d'une culture scolaire commune pour tous par l’appropriation de savoirs ambitieux. Construire une école émancipatrice qui permette l’élévation pour tous du niveau de l'acquisition des savoirs et des qualifications reconnues. Pour ce faire, donc, allonger le temps scolaire : droit à la scolarité dès 2 ans, scolarité obligatoire de 3 à 18 ans.
Redéfinir les programmes, et plus globalement l’école, sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Le soutien scolaire sera assuré par le service public de l'Éducation nationale.
Soutenir la relance de la recherche en éducation, le développement de la formation initiale et continue, et la création de temps d’échanges pédagogiques dans les établissements.
Lancer un plan de lutte contre les inégalités sociales à l’école, avec mise en place des observatoires des inégalités rassemblant dans les territoires des élus, des parents, des enseignants, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves à partir du collège ainsi que des personnalités associées. Les représentants des personnels constitueront 50 % de ces observatoires.
Stopper les suppressions de postes et engager un plan de recrutement dans l'Éducation nationale sous statut de la Fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés.
Développer le pré-recrutement des enseignants pour que cette profession reste accessible à tous les milieux sociaux, quel que soit le niveau de recrutement.
Rétablir les postes de conseillers d’orientation psychologues et procéder à des recrutements pour que tous les jeunes aient accès au service public d’orientation. Les RASED seront rétablis dans leurs moyens. L'investissement de l'État dans l'enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d'égale qualité.
Garantir le droit à une qualification égale pour ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’étude dans les conventions collectives. La marchandisation du savoir prônée par la stratégie de Lisbonne sera combattue et la coopération entre les services publics de l’enseignement supérieur au niveau européen sera défendue et élargie. La France agira pour soustraire les services publics de recherche et d’enseignement supérieur au champ de négociation de l’OMC.
Abroger la loi LRU et le « Pacte Pour la recherche», et à la place, mettre en chantier une nouvelle loi, démocratiser les conseils d’administration des universités et des organismes de recherche. La totalité des personnels, des chercheurs et des enseignants chercheurs pourront intervenir en amont des décisions.
Porter l’effort budgétaire public pour l’enseignement supérieur à 12 000 euros par an et par étudiant-e.
Doubler le budget public de la recherche sur la législature. Ainsi, les moyens publics de la recherche seront garantis ; l'apport de contributions privées sur la base de principes d'intérêt général sera possible sans jamais se substituer au financement budgétaire public. Les Fondations, vecteurs d’assujettissement à des financements précaires et opaques seront abandonnées.
J'en passe, mais à la demande je peux faire de l'ajout.
[Mode de propagande "off"]
Je veux dire, qu'on n'y croie pas, admettons, après tout, il n'y a bien que quatre millions de gens qui ont entre autres voté pour cela et la fermeture des centres de rétention (il faut croire que la majorité s'en accommode, sur ce dernier point, d'ailleurs); mais moi, curieusement - et je pense que gondi aussi - ça m'emballe plutôt pas mal.
Mon côté bolcho...
Mélenchon qui comme les autres, aimerait rendre l'école obligatoire...
C'est clair, quel fumier.
Il devrait prendre exemple sur la Chine, par exemple. ils ont compris là-bas où se trouve le véritable progrès humain.
Il devrait prendre exemple sur la Chine, par exemple. ils ont compris là-bas où se trouve le véritable progrès humain.
dès 3 ans !!!
Il se pourrait que Mélenchon soit plus préoccupé par exemple par ceci ( http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/09/la-france-epinglee-par-l-europe-sur-la-scolarisation-des-roms_3444982_3224.html ) que par l'hyper-sécurité définitive que vous voudriez pour vos enfants qui fréquentent en votre compagnie - si j'ai bien compris - un salon de thé à 16 heures. Et qui entendent, je suppose, leur mère s'étrangler de rage parce que la mère du petit J. a commandé, dans ce même salon de thé à la même heure, un verre de lait pour son chenapan. Lequel chenapan n'est inscrit à la voile, au karaté, au théâtre et au dessin que parce que ses parents veulent s'en débarrasser, apprend à nager d'une manière que vous jugez inacceptable ...
Franchement, vu d'ici, on dirait une recréation de Clochemerle ou un décor (n'avez-vous pas précisé quelque part que vous vivez sur une île ?) prêt pour un Agatha Christie, avec espionnages, dits, non-dits, lettres de menaces et surveillance derrière les rideaux :-)
Je me demande comment vos enfants intègrent votre grille de lecture des autres, la manière dont vous jugez votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Franchement, vu d'ici, on dirait une recréation de Clochemerle ou un décor (n'avez-vous pas précisé quelque part que vous vivez sur une île ?) prêt pour un Agatha Christie, avec espionnages, dits, non-dits, lettres de menaces et surveillance derrière les rideaux :-)
Je me demande comment vos enfants intègrent votre grille de lecture des autres, la manière dont vous jugez votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
franchement, vu d'ici, vous vous enferrez en caricaturant de plus en plus les propos d'Adelwin. J'ai cru comprendre que J. n'était pas une "chenapan" mais un enfant abuseur. Ça arrive aussi. Dans certaines écoles il arrive qu'on se voile la face.
Soit les comportements de cet enfant relèvent de la psychiatrie et d'une thérapie et il semble entouré de nombreux adultes, sa famille, tous les autres et tout un dispositif légal existe.
Soit il fait de la provocation et le récit est surdramatisé au nom de l'angoisse.
Nous ne disposons que de quelques mots derrière un clavier pour échanger, mais si vous relisez tout ce qui décrit cet enfant dans les différents messages, il y a quand même de quoi se poser quelques questions (dans tous les sens).
Je ne sais plus où, mais il me semble qu'Adelwin a précisé quelque part que finalement, ce n'était pas grave assez pour intervenir.
Si cet enfant est vraiment un abuseur, il met(tait) aussi en danger d'autres condisciples, faudrait quand même savoir ce qu'on veut. (Mais parfois, on s'en fout bien, des autres)
Soit il fait de la provocation et le récit est surdramatisé au nom de l'angoisse.
Nous ne disposons que de quelques mots derrière un clavier pour échanger, mais si vous relisez tout ce qui décrit cet enfant dans les différents messages, il y a quand même de quoi se poser quelques questions (dans tous les sens).
Je ne sais plus où, mais il me semble qu'Adelwin a précisé quelque part que finalement, ce n'était pas grave assez pour intervenir.
Si cet enfant est vraiment un abuseur, il met(tait) aussi en danger d'autres condisciples, faudrait quand même savoir ce qu'on veut. (Mais parfois, on s'en fout bien, des autres)
ok, "se poser des questions".
Soit les comportements de cet enfant relèvent de la psychiatrie et d'une thérapie et il semble entouré de nombreux adultes, sa famille, tous les autres et tout un dispositif légal existe.
Soit il fait de la provocation et le récit est surdramatisé au nom de l'angoisse.
Nous ne disposons que de quelques mots derrière un clavier pour échanger, mais si vous relisez tout ce qui décrit cet enfant dans les différents messages, il y a quand même de quoi se poser quelques questions (dans tous les sens).
Je ne sais plus où, mais il me semble qu'Adelwin a précisé quelque part que finalement, ce n'était pas grave assez pour intervenir.
Si cet enfant est vraiment un abuseur, il met(tait) aussi en danger d'autres condisciples, faudrait quand même savoir ce qu'on veut. (Mais parfois, on s'en fout bien, des autres)
J'ai effectivement dit que pour beaucoup de monde, ce n'est pas assez grave pour intervenir, oui. Il joue à touche pipi vous comprenez ? La fille n'est pas d'accord mais bon, il ne s'est pas passé grand chose.
Je ne sais pas ce qu'ont fait les parents de la gamine qu'il poursuivait en lui disant qu'il veut lui faire l'amour, mais ça a duré toute l'année scolaire.
Alors non, il n'a violé personne. Il a juste montré son sexe, il se frotte juste conte les arbres, il intimide juste une fille au point qu'elle se sente forcée à enlever sa culotte pour satisfaire à sa curiosité, il a juste pris le chapeau de ma gamine pour se le frotter contre son sexe, il traite juste un autre enfant de pédé, il se vante juste d'aller regarder des trucs pour adultes sur internet...
Ce n'est pas grave pour la plupart des parents, c'est une chenapan. Vous croyez être la seule à penser comme cela ?
Pour qu'un gamin aille en thérapie, encore faut-il que les parents soient partie prenante. Or, nous avons affaire à la bonne bourgeoisie qui préfère cacher, éloigner plutôt que de faire face. Ce qui ne se voit pas, n'existe pas. Le gamin en pension, pfuit ! Le problème disparaît comme par magie ! Ça c'est mon opinion. Ce qui est bien différent vous en conviendrez, des faits précis que j'ai donné concernant cet enfant.
des faits précis que j'ai donné concernant cet enfant
Ouais.
A propos du cas J. :
La première allusion m’a fait imaginer un genre de cas social livré à lui-même, ayant sous la main des cassettes porno pendant que ses parents, indifférents, ne le surveillaient pas.
Ensuite, on a appris que cet enfant était issu d’une famille bourgeoise, parents enseignants qui n’avaient qu’une idée en tête : s’en débarrasser, en l’inscrivant aux cours de voile, de dessin, de karaté, de théâtre.
Ensuite, on l’a vu passer dans un salon de thé, contraint de boire du lait à une table sans doute pas très éloignée de la vôtre.
Et on a vu apparaître des parents indignes qui, probablement sans aucun humour, lui apprenait à nager d’une manière scandaleuse.
Je suis personnellement passée de la perception d’un enfant pas surveillé à un enfant flanqué de parents dans le déni mais relax pour ensuite apercevoir des parents hyper-contrôleurs.
Bref, je n’ai à ce jour aucune représentation fiable de cet enfant, qui me permettrait de décider ce que j’aurais fait, moi, à votre place, puisque je ne comprends rien à ce cas.
Pour le dire platement : je ne suis pas bien sûre d’accorder une confiance aveugle à la présentation que vous en faites, bien que je ne doute pas une seconde de votre sincérité.
Ce qui m’intéresserait, moi, c’est une sorte de récit choral où un chapitre serait raconté par vous, un autre par votre fille, un autre par les parents du gamin, et un autre par J.
Car, par exemple : la rencontre dans le salon de thé : il sait sans doute que vous êtes l’auteur d’une lettre de menaces le concernant. Quelle émotion à raconter par chacun des protagonistes ? Quel degré d’aggravation de son envie de vous présenter l’image que vous attendez de lui ? Quelle angoisse communiquez-vous à votre fille ?
Voyez, je ne connais rien d’autre que ce que vous racontez, mais quand vous écrivez « Je ne sais pas ce qu'ont fait les parents de la gamine qu'il poursuivait en lui disant qu'il veut lui faire l'amour, mais ça a duré toute l'année scolaire. », j’ai peut-être un esprit particulièrement méfiant, mais je me demande : comment savez-vous cette histoire de la gamine qui s’est déculottée sous la menace ? Si elle vraie, vraie de la manière dont vous la racontez, comment croire qu’une année entière, aucun adulte ne prenne le problème à bras le corps ? Et comment êtes-vous si sûre des détails de son comportement (on peut supposer que vous parlez entre adultes/parents) mais qu’en même temps vous n’avez aucune idée de qu’ont fait les parents de cette gamine ? Surtout quand vous écrivez dans un autre message Quand la maman a parlé ce qui s'est passé, on lui a dit que c'est normal à cet âge de jouer à touche pipi !!! (ou alors, ce n'est pas la même petite fille. Mais à qui a-t-elle parlé, cette maman ? Et qui est l'auteur de cette réponse ? Non mais, sérieux, qui aurait le pouvoir de rendre cette réponse définitive ?!?!?)
Si son cas suppose qu’il mette en danger vos enfants, d’autres gosses, voire lui-même, il y a quand même dans cette histoire, au-delà de tous ceux à qui, comme à vous, il gâche la vie - y compris le boulanger -, il y a donc dans cette histoire au moins un prof de karaté, un prof de théâtre, un prof de voile, un prof de dessin auxquels ajouter les parents des autres enfants, vous, votre mari-qui-travaille-dans-une-école, le personnel du salon de thé et tous les acteurs de son école. Et ceux à qui je ne pense pas là de suite.
Pardonnez-moi, mais difficile quand même de croire que cet enfant impose à lui tout seul sa loi sur une île entière.
Mais bon. Il a pris l'avion.
.
Ouais.
A propos du cas J. :
La première allusion m’a fait imaginer un genre de cas social livré à lui-même, ayant sous la main des cassettes porno pendant que ses parents, indifférents, ne le surveillaient pas.
Ensuite, on a appris que cet enfant était issu d’une famille bourgeoise, parents enseignants qui n’avaient qu’une idée en tête : s’en débarrasser, en l’inscrivant aux cours de voile, de dessin, de karaté, de théâtre.
Ensuite, on l’a vu passer dans un salon de thé, contraint de boire du lait à une table sans doute pas très éloignée de la vôtre.
Et on a vu apparaître des parents indignes qui, probablement sans aucun humour, lui apprenait à nager d’une manière scandaleuse.
Je suis personnellement passée de la perception d’un enfant pas surveillé à un enfant flanqué de parents dans le déni mais relax pour ensuite apercevoir des parents hyper-contrôleurs.
Bref, je n’ai à ce jour aucune représentation fiable de cet enfant, qui me permettrait de décider ce que j’aurais fait, moi, à votre place, puisque je ne comprends rien à ce cas.
Pour le dire platement : je ne suis pas bien sûre d’accorder une confiance aveugle à la présentation que vous en faites, bien que je ne doute pas une seconde de votre sincérité.
Ce qui m’intéresserait, moi, c’est une sorte de récit choral où un chapitre serait raconté par vous, un autre par votre fille, un autre par les parents du gamin, et un autre par J.
Car, par exemple : la rencontre dans le salon de thé : il sait sans doute que vous êtes l’auteur d’une lettre de menaces le concernant. Quelle émotion à raconter par chacun des protagonistes ? Quel degré d’aggravation de son envie de vous présenter l’image que vous attendez de lui ? Quelle angoisse communiquez-vous à votre fille ?
Voyez, je ne connais rien d’autre que ce que vous racontez, mais quand vous écrivez « Je ne sais pas ce qu'ont fait les parents de la gamine qu'il poursuivait en lui disant qu'il veut lui faire l'amour, mais ça a duré toute l'année scolaire. », j’ai peut-être un esprit particulièrement méfiant, mais je me demande : comment savez-vous cette histoire de la gamine qui s’est déculottée sous la menace ? Si elle vraie, vraie de la manière dont vous la racontez, comment croire qu’une année entière, aucun adulte ne prenne le problème à bras le corps ? Et comment êtes-vous si sûre des détails de son comportement (on peut supposer que vous parlez entre adultes/parents) mais qu’en même temps vous n’avez aucune idée de qu’ont fait les parents de cette gamine ? Surtout quand vous écrivez dans un autre message Quand la maman a parlé ce qui s'est passé, on lui a dit que c'est normal à cet âge de jouer à touche pipi !!! (ou alors, ce n'est pas la même petite fille. Mais à qui a-t-elle parlé, cette maman ? Et qui est l'auteur de cette réponse ? Non mais, sérieux, qui aurait le pouvoir de rendre cette réponse définitive ?!?!?)
Si son cas suppose qu’il mette en danger vos enfants, d’autres gosses, voire lui-même, il y a quand même dans cette histoire, au-delà de tous ceux à qui, comme à vous, il gâche la vie - y compris le boulanger -, il y a donc dans cette histoire au moins un prof de karaté, un prof de théâtre, un prof de voile, un prof de dessin auxquels ajouter les parents des autres enfants, vous, votre mari-qui-travaille-dans-une-école, le personnel du salon de thé et tous les acteurs de son école. Et ceux à qui je ne pense pas là de suite.
Pardonnez-moi, mais difficile quand même de croire que cet enfant impose à lui tout seul sa loi sur une île entière.
Mais bon. Il a pris l'avion.
.
Les oscillations d'Adelwin me semblent la renforcer. Mais l'arrière-plan philosophique des arguments de Pompastel est trop solide. Vais-je pouvoir dormir ce soir ?
Il y a plusieurs enfants concernés, mais je pense que vous l'avez compris.
Le décolletage en règle, c'est la meilleure amie de la fille qui l'a subi. Sa mère à dans un premier temps totalement minimisé les choses, elle n'a pas voulu en parler avec la mère de J. C'est quand elle a compris qu'ils était inscrit au théâtre qu'elle a complètement flippé et nous avons ensemble écrit la lettre à la maman.
La scène du salon de thé est antérieure à la lettre bien sûr.
Les parents de J. l'inscrivent au piano parce que c'est bon pour les enfants de faire du piano, au karaté et à la voile pour qu'il se fasse des copains, au théâtre parce que c'est bien le théâtre... Le fait d'étre inscrit à des activités extra scolaire signifie donc pour vous qu'il est livré à lui-même ? À défaut de lapsus, c'est intéressant :-))
Je connais ce genre de parents par cœur, car il y en a aussi chez les non sco, version chibio.
Laxisme énorme vis à vis des enfants (désolée de vous décevoir, il y a longtemps que dans mon monde, le porno est accessible sur internet et non sur des cassettes vidéo). J. connaît le mot de passe du contrôle parental.
Comment je sais tout cela ? Mon ami prof de vieux mots a passé pas mal,de temps chez eux pour aider la mère à faire un truc informatique et a été témoin de scènes hallucinantes.
Bref, laxisme incroyable où le gamin a bien compris qu'un non ne sera jamais ferme. Ls parents au départ veulent tout contrôler -- ce qu'il mange par exemple, voire même la maman affirme savoir ce qu'il aime à sa place -- mais d'un autre côté ne tiennent jamais un non ferme.
Exemple : on attend le départ de la pirogue, il veut construire sa canne à pêche decathlon.
La mère dit non, il faut attendre d'être arrivé à l'îlot, car une canne à pêche montée, c'est pas facilement transportable. J. insiste si fort et si longtemps, qu'elle finit par dire à son mari "papou, monte la canne à pêche de J."
Le mari s'exécute, la pirogue arrive forcément, et ensuite la mère engueule le gamin : " ah, tu as vu J. je t'avais dit qu'il ne fallait pas monter la canne à pêche maintenant ! Papou, dépêche toi de la démonter "
À midi, le gosse se dirige vers la glacière et prend une boisson sucrée. La mère dit " non J. repose ça ! Si tu la bois, tu n'auras pas de champomy
Le décolletage en règle, c'est la meilleure amie de la fille qui l'a subi. Sa mère à dans un premier temps totalement minimisé les choses, elle n'a pas voulu en parler avec la mère de J. C'est quand elle a compris qu'ils était inscrit au théâtre qu'elle a complètement flippé et nous avons ensemble écrit la lettre à la maman.
La scène du salon de thé est antérieure à la lettre bien sûr.
Les parents de J. l'inscrivent au piano parce que c'est bon pour les enfants de faire du piano, au karaté et à la voile pour qu'il se fasse des copains, au théâtre parce que c'est bien le théâtre... Le fait d'étre inscrit à des activités extra scolaire signifie donc pour vous qu'il est livré à lui-même ? À défaut de lapsus, c'est intéressant :-))
Je connais ce genre de parents par cœur, car il y en a aussi chez les non sco, version chibio.
Laxisme énorme vis à vis des enfants (désolée de vous décevoir, il y a longtemps que dans mon monde, le porno est accessible sur internet et non sur des cassettes vidéo). J. connaît le mot de passe du contrôle parental.
Comment je sais tout cela ? Mon ami prof de vieux mots a passé pas mal,de temps chez eux pour aider la mère à faire un truc informatique et a été témoin de scènes hallucinantes.
Bref, laxisme incroyable où le gamin a bien compris qu'un non ne sera jamais ferme. Ls parents au départ veulent tout contrôler -- ce qu'il mange par exemple, voire même la maman affirme savoir ce qu'il aime à sa place -- mais d'un autre côté ne tiennent jamais un non ferme.
Exemple : on attend le départ de la pirogue, il veut construire sa canne à pêche decathlon.
La mère dit non, il faut attendre d'être arrivé à l'îlot, car une canne à pêche montée, c'est pas facilement transportable. J. insiste si fort et si longtemps, qu'elle finit par dire à son mari "papou, monte la canne à pêche de J."
Le mari s'exécute, la pirogue arrive forcément, et ensuite la mère engueule le gamin : " ah, tu as vu J. je t'avais dit qu'il ne fallait pas monter la canne à pêche maintenant ! Papou, dépêche toi de la démonter "
À midi, le gosse se dirige vers la glacière et prend une boisson sucrée. La mère dit " non J. repose ça ! Si tu la bois, tu n'auras pas de champomy