Gilets jaunes : "Les bavures policières, c'est l'omerta absolue"
Plusieurs semaines de silence quasi complet de tous les médias et tout à coup, en quelques jours, un déferlement d'émissions et d'articles sur la répression policière du mouvement des Gilets jaunes. Répression qui, à ce jour, a provoqué une centaine de blessés graves, dont une quinzaine a perdu un œil. Pour comprendre comment et pourquoi un système médiatique peut focaliser sur un phénomène qu'il ignorait la veille nous recevons sur notre plateau : David Dufresne, journaliste indépendant, auteur de Maintien de l'ordre (Hachette Littérature), il recense depuis le début du mouvement toutes les images de violences policières contre des Gilets jaunes et des journalistes ; Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI Police (organisation ex CGT) ; Eric Dessons, reporter photographe au Journal du Dimanche, gravement blessé à la main par les forces de l'ordre durant l'acte 4.
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Dommage de ne pas avoir eu sur le plateau Alexandre Langlois pour le syndicat VIGI. Une autre stature, un autre courage. Voir son entretien avec Le Media.
Un policier met en cause le gouvernement.
Tout mon respect à David Dufresne et son ém(...)
Je ne pense pas que le syndicaliste policier est de mauvaise foi. C'est bien pire que ça: il lui est impossible d'envisager que la police est contre les citoyens, contre les journalistes, et même contre la loi. Même devant les images, même quand le p(...)
Bonjour Daniel, j'aime beaucoup ce que vous faites, vous et votre equipe. Je suis abonné depuis longtemps. Un detail important pour moi : lors de vos remerciements en fin d'emission, vous ne remerciez jamais votre journaliste sur le plateau. C'est tr(...)
Derniers commentaires
Un bilan des violences policières au 27 février sur le Vent se lève. Terrible.
Violences policières ?
Qu'ils les présentent.
Je propose à Mr Dufresne de se mettre en contact avecmon fils Le professseur Laurent Thines qui est le chef de service de neuro chirurgie de Besancon pour mettre en place un dossier avec une analyse scientifique des séquelles de ces citoyens attaqués!Il a réalisé une pétition qui a recueilli plus de 1 30 000 signatures contre l'usage des armes sub létales. Excellente émission
Lordon a écoute l'émission : https://blog.mondediplo.net/il-est-alle-trop-loin-il-doit-partir
"On ne les utilisait pas [les LBD] au début du mouvement"... J'ai chez moi une munition ramassée lors de l'acte 2 qui tend à prouver le contraire. Donc, comme les policier doivent déclarer l'usage de ces armes, soit M. Ronde est mal informé, soit les utilisations du LBD ne sont pas toujours rapportés. A noter que la munition ne comporte aucun marquage, ce qui veut dire que lorsque j'affirme l'avoir trouvé à l'acte 2 je ne peut pas le prouver. Ils me semble que c'est aussi un problème lorsque l'on parle de violences policières.
« les manifestants ne jouent pas le jeu »
Ah les cons... Ils si protègent contre le gaz lacrymogène... Mais on rêve ?
Bref, c’est leur faute aussi aux manifestants, ils nous obligent à utiliser des armes plus dangereuses. Ben voui
Oups, non ce n’est pas la sécu qui paie les frais médicaux en cas d’accident. C’est pour cela qu’il est OBLIGATOIRE de prendre une assurance responsabilité civile.
Donc oui, c’est à la Police de payer les frais médicaux des personnes qu’elle blaisse.
Voilà la personne de Vigi qui aurait du être invité en lieu et place de celui présent, comme déjà nommé par d'autre Alexandre Langlois: https://www.youtube.com/watch?v=b_yerNHpxQ4
Je poste ceci dans deux forums :
j'apprends au détour d'une rubrique de France Inter sur les dissensions au sein du Parti, le Parti, La REM à Reculons, qu'il y a des ministres de gauche au gouvernement
et, j'en reste encore sidéré, Castaner en serait !!!
Bon, le bavoir anti-bavures policières vient d'être trouvé : des caméras
Le syndicaliste policier dit plusieurs fois que les français ne sont pas comme les allemands etc...
la vrai question est surtout pourquoi faut il attendre à chaque fois les violences pour que les dirigeants bougent de ligne.
J’en ai fait des manifs merguez Bastille Nation et jamais nous n’avons été écoutés.
Pourquoi l’elite Française s’asdoi Elle systématiquement sur les corps intermédiaires ?)
Dommage il est chiant et mauvais le syndicaliste. Bra
Je vous partage cet entretien tout à fait passionnant qui déconstruit l'idée de violence . Une réflexion qui sort tout à fait de l'ordinaire, et qui m'a obligé à repenser mes concepts: https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/geoffroy-de-lagasnerie-il-n-y-a-pas-d-intellectuel-de-droite
Insupportable ce syndicaliste... Voilà ce qu'il m'inspire :
https://pbs.twimg.com/media/Dxg1Kg3XQAEkID_.jpg:large
Etant présent à l'acte 10 sur Lyon samedi 19 Janvier 2019, je peux assurer à ce représentant syndicale que la BAC tire à hauteur de tête et que globalement il y a volonté des "responsables" d'équipe (je ne connais pas le terme exacte désolé) de casser du gilets jaunes. Peu après 17h30 et après avoir bien caché mon gilet jaune et mon masque à gaz, j'ai pu m’extirpé de la place Bellecour qui était quadrillé afin de gazer les personnes restantes et j'entendais de la bouche de l'un de ces responsables d'équipe : " les gilets jaunes ! Vous restez sur la place !" ... Alors que beaucoup de policiers, de témoignage d'un ami qui en a croisé dans des toilettes de magasins proche de la place, n'en peuvent plus de leur métier et sont dégoutés de ce qu'ils font ...
SI, le LBD 40mm a bien un canon rayé et non un canon lisse comme le dit l'intervenant sur le plateau. On le voit très clairement en regardant dans le canon ou en observant les traces des rayures sur les douilles des balles tirées.
CHOQUANT SES BAVURES POLICIÈRES ET ABUS (....)
Je confirme bien des avis publiés ici. Devid Dufresne à fait et fait un travail remarquable sur les excès des forces du maintien de l'ordre et sur l'usage d'armes de guerre pour réguler des manifestation dont la "violence" ne dépasse que rarement le "lancer de cailloux". C'est un peu dommage de le confronter à un représentant syndical des policiers dont les avis sont pour le moins convenus et pas toujours très précis. Par ailleurs, force est de constater que les premiers journalistes qui ont relayé l'enquête de David Dufresne sont à ma connaissance ceux du "Media" et je m'étonne, comme d'autres amateurs d'ASI, de ne vous voir traiter le sujet que 2 mois après le début des manifestations. Enfin, à postériori, ces événements appellent de nouveaux éclairages sur la stratégie gouvernementale, les médias, les journalistes, la justice. dont vous devriez faire votre miel.
Une dernière remarque amicale : je perçois une petite faiblesse en ce début d'année avec dossiers traités un peu distraitement dans vos émissions les plus récentes.
Voici "Castaner "sidéré" par les accusations de violences policières"
Castaner est aussi une victime des violences policières, il a perdu l’entendement
Il doit démissionner au plus tôt !
Son supérieur aussi s'il avait du courage
On regardera en complément de l'émission de @SI cet extrait de "C à vous"
On admirera tous les efforts surhumains d'Anne Elisabeth Lemoine et Patrick Cohen pour minimiser le constat implacable : violence policière inacceptable, inadéquation de la police Française à résoudre sa tâche, répression qui laissera des traces au-delà des blessures infligées et va pour longtemps mettre la police au ban de la société
Quelle violence à Saint-Etienne de la part des manifestants ? Quelle menace pour les forces de l'ordre ? J'en suis personnellement témoin et les déclarations de ce policier tiennent juste du mensonge!
Il est hallucinant le syndicaliste policier. Il parle de légitime défense, de cocktails molotov, ou de "nécessité absolue". On lui rétorque que le mec n'était pas menaçant et n'avait, a priori, pas de cocktail molotov...
Il répond "Mais y avait un ordre de dispersion". WTF? Quel rapport? Ne pas obéir à un ordre de dispersion, c'est représenter un danger de mort pour les policiers? Sans compter que comme le disent les autres, le gars s'éloignait, donc qu'est-ce qui permet de dire qu'il n'était pas en train de se disperser...
Ils racontent n'importe quoi pour justifier l'injustifiable.
Et le fameux "les images on peut leur faire dire ce qu'on veut"... Il faut arrêter avec ça. Oui, les images parfois manquent de contexte ou ne montrent pas bien tout, mais IL Y A des images incontestables. Quand 6 policiers tabassent un mec au sol, il y a ZERO contexte à donner, on s'en fout du contexte, ils n'ont pas le droit de faire ça... Le mec pourrait être le pire des criminels, à partir du moment où il est désarmé et au sol, on n'a PAS à lui taper dessus. Point final!
L'émission est bienvenue, mais quel dommage d'avoir attendu que tous les médias sautent sur le sujet pour la faire! Si le thème avait été précisément de critiquer leur traitement, pourquoi pas, mais il s'agissait simplement pour vous de refaire la même émission à votre sauce, en critiquant à la marge leur long silence pendant deux mois.
Par ailleurs, je vous ai trouvé à de multiples reprises trop complaisant à l'égard du policier, vous contentant la plupart du temps de ses pseudo-explications lors même que les images les invalidaient. Sans accabler ce fonctionnaire, vous aviez l'occasion de pousser la critique objective bien plus loin que vous ne l'avez fait.
Dommage que personne, sur le plateau, n'ait relevé la redoutable précision du tir de flash ball montré à 56.20... Eviter de tirer dans la tête ne semble pas si difficile...
Bonjour Daniel et l'équipe,
Dans la mesure du possible, vous devriez rendre cette émission publique, rien que pour la réaction de David au début. Je sais bien que c'est plus facile à dire qu'à faire mais ses larmes sont bouleversantes et doivent absolument continuer à bouleverser.
Bien amicalement
Très émouvant de voir M. Dufresne craquer... Est-ce que M. Castaner pleure lui aussi en ce rasant le matin ? Pourriez-vous lui poser la question lors d'une éventuelle interview, M. Schneidermann ?
Bon, pour rire un peu, c'est la coiffeuse de Kim Wilde qui s'occupe vous ?
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Actualités de France Inter ce matin. Et à mon grand étonnement des faits qui rapportent le point de vue des Gilets Jaunes et non la version gouvernementale.
de mémoire :
"Les Gilets Jaunes ont instauré une sorte de service de l'ordre"
"Ils empêchent les débordements"
"Maintenir la manifestation en mouvement c'est éviter les casses"
"Pourquoi la police lance les lacrymogènes et veut nous faire dévier du parcours déclaré?"
"Pourquoi la police veut bloquer la manif?"
"La police recherche l'incident"
"Des inculpations sont faites"
Enfin une émission digne de ce que ARRÊT SUR IMAGE est capable de faire c'est-à-dire Vérités et Fact Checking qui viens me (nous) chercher intérieurement Bravo enfin vous avez là un reportage digne de ce nom (...)
Montréal,Québec Solidaire des Gilets Jaunes
Le temps de parole n'est pas équilibré. Une personne passe sans arrêt son temps à couper la parole.
M. Schneidermann, votre gestion du débat est à chier !
Même vous vous coupez la parole quand certain commence à expliquer quelque chose et vous l'en empêcher.
C'est nul et écœurant.
Merci à David Dufresne pour ce travail sur des drames qui ne peuvent laisser indemne. Nous avons de la chance que des personnes comme vous existent.
Et la question clé posée par Eric Dessons : "Les casseurs on les voit arriver, s'équiper, et on ne les arrête jamais. Pourquoi ?"
Je veux juste dire mon sentiment de rage à entendre ce représentant de vigi justifier toutes les violences policières ... Cet homme est une honte.
Merci David Dufresnes.
"Les manifestants ne jouent pas le jeu"
alors dans ce cas, une seule option, la solution Ferry, tirer dans le tas, voilà une solution intelligente qui fait honneur à une démocratie évoluée comme la France
"Les gens n'aiment pas la Police" comme ailleurs
En Grande Bretagne, la Police n'est pas non plus la plus aimée du monde
mais au moins lorsqu'elle aborde quelqu'un dans la rue, elle obéit aux usages, elle ne stationne pas au coin de rue avec une mitraillette pointée vers les citoyens, elle ne se déguise pas en armée d'occupation
Au bout de 30 minutes, je n'en peux plus
La discussion tourne autour de la précision de ces armes incroyables
"Les gens se prennent en pleine tête"
vous avez lu, ce sont les gens qui choisissent de s'infliger cette blessure
Jamais ce syndicaliste n'a pensé se mettre en tête que ce sont les balles envoyées par ses collègues qui ont atteint la tête de ces gens, les manifestants
Incapacité notoire des forces de l'ordre Française qui aux petits dérapages genre tutoiement abusif et interpellation au faciès ajoutent l'inefficacité de leur mode opérationnel
Bon et la justice ? Il me semble qu'elle applique sur les gilets jaunes interpellés les sanction les plus lourdes possibles, les plus intimidantes et monte en puissance comme on dit. Y a-t-il un bilan quelque part ? La machine d'état à broyer est route et broiera pendant les mois à venir comme le dirait Saramago dans la Lucidité.
Beinh, j'ai regardé de bout en bout ce long plateau pas si long pourtant (1h25 ?)
Pourquoi un tel malaise et une gêne grandissante lors des interventions du monsieur chauve à la houppe ?
Bingo, Tilt!
Ze fabulous syndicaliste très sincèrement sourd aveugle mais hélas pas muet était en congé maladie pour burn out depuis la Charge de la brigade légère !!! (1854, modifié 1968)
Bonjour, merci pour ce plateau. Un débat difficile où l'émotion était palpable au début, je suis le sujet sur les réseaux sociaux, la situation globalement s'aggrave et je considère que cela est similaire à une intifada où les moyens employés d'un côté son disproportionnés au regard de l'autre. Le malheur dans tout cela c'est que les pouvoirs politiques laissent volontairement dégénérer la situation afin de discréditer le mouvement auprès de l'opinion publique ( veille méthode..). Je crains fortement du fait des non réponses que bien d'autres victimes soient dénombrées à l'avenir, car ce n'est pas l'enfumage avec un débat national que les choses seront réglés. Des réponses fortes et immédiates doivent-être données rapidement !! Raymond Mathieu
L'émission fait froid dans le dos. Le policier présent essaie d'excuser des BAVURES des ses collègues. Dans quel autre boulot on accepterai de justifier un collègue qui frappe ou mutile quelqu'un ???Le pire c'est que ce policier doit être modéré , je n'ose pas imaginer ce que pensent ses autres collègues! Les policiers sont fatigués ( les manifestants aussi !!) ils acceptent leur conditions de travail sans rien dire et ce sont sur les manifestants qu'ils passent leurs nerfs au lieu de se révolter contre leur hiérarchie! Pour les aider je leur signale qu'il existe "les médecins " qui pourraient leur donner un arrêt de travail, ils pourraient aussi faire grève ! J'ai aussi compris qu'ils avaient du mauvais matériel ( buée dans les casques ) ce qui ne leur permettaient pas de bien viser , une réaction normale serait de s'abstenir de tirer lorsqu'on ne voit plus rien . Moi dans mes lunettes de natation je mets du jus de citron ou je m'arrête au bord du bassin pour cracher dedans ça marche pas mal si ça peut les aider! Une dernière chose comme ils sont chanceux les policiers allemands de ne pas avoir affaire à la population française mal éduquée et qui ne respecte rien !! Qu'il aurait été rassurant d'entendre un policier dénoncer des pratiques de certains et de rappeler que d'autres (policiers) ne les cautionnent pas. Ce qui est plus qu'affligeant et désespérant c'est que leur enfants vont à l'école avec les nôtres , que leur conditions de travail sont horribles comme la plupart des gilets jaunes et qu'ils ne soient pas avec nous dans les manifestations. Les politiques peuvent dormir tranquilles
Je n'ai pas pu regarder l'émission jusqu'au bout. Le spectacle de ce journaliste qui essayait vainement de faire passer des informations, pour être systématiquement interrompu par un syndicaliste policier débitant mécaniquement des éléments de langages était insupportable.
MAIS POURQUOI L'INVITER ?
La police française sait agir sans bavure. Elle sait parfaitement empêcher les casseurs de nuire. J'ai le souvenir d'une manifestation contre la loi Taubira, où j'ai assisté à un ballet de policiers en civil d'une incroyable de technicité.
Ils repéraient les casseurs qui, un à un ou en petits groupes, venaient rejoindre la manifestation. Ils les entouraient à une dizaine et sans aucun coup, les forçaient à les suivre. Ils étaient ensuite conduits vers les estafettes de CRS stationnées dans les rues adjacentes où ils étaient fouillés et désarmés. Ce jour là, il n' y a pas eu de blessés, ni de casse dans la manifestation.
Je n'ai jamais revu un fonctionnement pareil. Les loi El Khomri ont été très violentes, et aujourd'hui ça continue. Pourquoi ?
Pauvre Axel Ronde, tenaillé entre sa conscience et sa fidélité corporatiste au déni policier.
Merci Daniel de rendre ce débat accessible à tous, hors abonnés.
voir l'émission de Taddéï : Gérard Mordillat...petit à petit le néo-fascisme s'installe
https://francais.rt.com/magazines/repondez-les-francais-veulent-savoir/58066-interdit-dinterdire-culture-numero-28
des grands professionnels
Une émission qui fait pschiitt! Je m'explique, ça commence fort avec l'émoi de Davduf, plein d'arguments très critiques qui montrent les abus policiers(de l'Etat comme on veut) et ça finit avec le cas individuel du journaliste qui n'arrive même pas à représenter ses collègues et qui relativise beaucoup es violences policières en parlant de l'épisode de l'arc de triomphe comme s'il était de la même eau que des autres manifestations. Rien sur le comportement à l'égard des mineurs, rien sur les hypothétiques sanctions. Le syndicaliste arrive avec brio, au final, à légitimer les violences.
Emission un peu frustrante, notamment du fait du syndicaliste policier, qui a du mal à prendre du recul et se fait l'avocat des policiers, toujours à essayer de trouver des circonstances atténuantes là où manifestement il y a un usage abusif de la force: cas du photographe en plateau. Bel illustration du dialogue de sourd: "non, les policiers ne peuvent pas viser intentionnellement les journalistes"-"ben je vous dis que j'ai été frappé à deux reprises par un policier" (je ne vois pas ce que vient faire là l'histoire de la visière...). Appartient-il au même syndicat que M. Langlois dont la vidéo sur le Média est beaucoup moins "langue de bois". Ca ne valait pas le plateau que vous aviez fait avec le représentant de Sud Intérieur, où pour une fois, on avait une parole syndicaliste qui changeait de ce qu'on entend généralement sur les plateaux.
Je suis en train de regarder le 20h du Média du 18 janvier (best of des vidéos GJ), je résiste pas à cette citation: La journaliste: est ce que vous avez l'impression qu'il y a de l'extrême droite dans la manifestation d'aujourd'hui? Le manifestant (petit sourire en coin): "De quel côté? Des manifestants ou des policiers?"
Sentiment mitigé après le visionnage de cette émission. Si elle montre les violences cachées si longtemps, elle ne répond pas vraiment à la question posée pourtant dès le début par D.S. à D.D. , à savoir pourquoi cette cécité médiatique?
Pourquoi la plupart des journalistes, n'ont pas vu, ou pas voulu voir cette montée de la violence policière. J'ai bien une petite hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut:
Ces journalistes, d'habitude si prompt à pointer la dérive policière d'un régime autoritaire, souvent à juste titre (Russie, Turquie, Venezuela, et même les Etats-Unis qui ne sont plus tabou depuis la dernière élection, ...), sachant aussi être parfois complaisant avec les soulèvements violents (Ukraine, Révolutions Arabes, Venezuela, ...) sont ainsi totalement sidérés (tout comme le ministre de l'intérieur) devant l'existence même de ces violences d'état au sein du leur.
Pour ces journalistes, la violence émane uniquement du mouvement des gilets jaunes et trouve presque unanimement sa source dans les paroles prononcées par les opposants actuels du gouvernement (le plus souvent les élus FI), des paroles issues de plus long discours, souvent sorties de leur contexte, qui n’ont que très peu, si ce n’est aucune portée sur les gilets jaunes.
Donc pour moi, faire état de ce durcissement de régime, de cette violence s’abattant sur des gens pour la plupart pacifiques, viendrait mettre à mal leur thèse principale. Car comme chacun devrait le savoir la violence appelle la violence. Chaque semaine, des individus gazés, « flashballés », matraqués viennent grossir ce mouvement et cette escalade est, pour moi, en grande partie du à la stratégie de l’affrontement, la seule que connaît ce gouvernement!
D'abord, face au principal argument d'Axel Ronde, très essentialiste, sur le caractère particulier des Français face aux forces de l'ordre, il aurait fallu le bousculer un peu, lui demander par exemple quelle expérience de terrain il a en Angleterre ou en Allemagne pour affirmer ça. Ensuite lui retourner l'argument : l'attitude de la police française n'est-elle pas à l'origine de cette prétendue "particularité" ?
Pardon pardon pour le hors sujet, mais au cas où, si quelqu'un est abonné au Monde : serait-il possible de communiquer l'article de Guillaume Mazeau paru ce matin ?
Parfois, le journal propose d'acheter juste un article, mais pas cette fois...
« Le recours aux cahiers de doléances témoigne de la volonté des sans-voix de mettre le pied dans la porte de l’histoire »
(...)
Même recouverte de son lourd linceul de poussière, la Révolution française possède en effet cette faculté de s’engouffrer dans les anfractuosités de l’ordre présent. (...)
Sinon, tant pis ^^
Et bon week end aux @sinautes !
Pour quoi le non respect et la méfiance vers la police? Je ne pense pas que ça aie à voir avec la banalisation de la présence des policiers et militaires armés dans les espaces publics. Un mec avec une métraille fait peur à tout le monde. Par contre l'Affaire Théo, pour ne citer un parmi tant. Il faudrait mettre en raport le comportement de la police avec la misère et la criminalité croissante (consequence directe) des quartiers les plus défavorisés. Moi, entant que classe moyenne de gauche, le comportement de la police me révulse. Ça fait toute de suite penser à ce qui se passe dans les pays d'Amérique latine. Il faudrait prendre cette piste, par exemple pour commencer à comprendre. Puisque la France va vers un économie néoliberal sauvage qui instaure la misère et ce type de réactions.
Une suggestion...
...dans le dernier tiers de l'émission, vous abordez le sujet qui déjà depuis 2 ou 3 jours a alimenté quelques enquêtes d'@si : le silence des médias sur les violences policières pendant 6 semaines, disons entre le 1 décembre et le 15 janvier. David donne plusieurs piste : le "suivisme" par exemple, mais vous envisagez plusieurs pistes d'analyses. Est-t-il pertinent d'envisager que, la presse recevant chaque année quelques 80 millions d'euros de subventions publiques (c'est à dire des sommes substantielles versées par... l'Etat), d'imaginer des considérations plus ou moins haut situées dans le degré de consciences des proprio de journaux et des rédacs chefs, des directeurs de publications et des hauts responsables des titres, occultant certaines infos qui mettraient lourdement et gravement en porte à faux le gouvernement, l'Etat... c'est à dire pointeraient les manquements graves et insupportables de ceux qui représentent leur ultime rempart avant la banqueroute financière ? C'est possible d'imaginer ça ? Parce que le problème n'est pas la police... c'est la doctrine. C'est le corpus idéologique du trio Macron/Philippe/Castaner et des préfets mis en place (ou maintenus en place) par le pouvoir actuel.
Bref, est-ce que ce ne serait pas, aussi, un réflexe vital de pratiquer... non pas la fake news, mais, comme l'a définie et justement pointée depuis longtemps Olivier Berruyer (mais il n'est pas le seul), la "no news" quand votre vie en dépend ? Si quelqu'un a des idées ou des réflexions là-dessus, ça m'intéresse... en attendant, voilà des chiffres concernant des titres, des grands titres nationaux, qui vendent plus que 20000 exemplaires quotidiens parce que les hôtels s'abonnent pour les fournir à leur clients (c'est à dire des cacahuètes) et qui touchent des dizaines de millions par an de subventions (80 000 000 d'euros)... je dis ça, je dis rien.
http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse/Aides-a-la-presse/Les-chiffres-des-aides-a-la-presse/Tableaux-des-titres-et-groupes-de-presse-aides-en-2016
Bon, je vais encore faire mon mouton noir.
Gaffe!
La publicité faite dans les médias dominants sur les violences n'est pas pour inciter à corriger les doctrines et réduire les dégats et les tensions; elle servira à faire la propagande sur le caractère insurrectionnel de l'action GJ.
C'est à dire :
"si nous l’État utilisons ce type d'action c'est que nous avons affaire à des rebelles."
Vous verrez...
Et vous savez quoi?
Ils ont raison; techniquement et politiquement, c'est une rébellion. :-)
Je dis ça pour que chacun comprenne bien à quoi il a affaire...
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Bonjour Daniel, j'aime beaucoup ce que vous faites, vous et votre equipe. Je suis abonné depuis longtemps. Un detail important pour moi : lors de vos remerciements en fin d'emission, vous ne remerciez jamais votre journaliste sur le plateau. C'est tres dommage , je trouve. Merci d'avoir un mot pour elles aussi .... En esperant que vous en tiendrez compte. Cordialement
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je ne pense pas que le syndicaliste policier est de mauvaise foi. C'est bien pire que ça: il lui est impossible d'envisager que la police est contre les citoyens, contre les journalistes, et même contre la loi. Même devant les images, même quand le photographe lui explique qu'il a été visé en sa qualité de reporter, il bloque.
J'ai une théorie pour Axel Ronde (et Castaner, et tous les autres): Depuis 20 ans, la parole politique, en particulier à droite (Sarko, Valls, Macron) et à l'extrême droite légitime la violence policière et leur offrent une impunité tant symbolique que pratique. Dans ce contexte, certains policier se lachent. Ils ont envie de casser du gaucho, du journaleux, du bobo, ils savent qu'ils ne craignent rien, il y vont. Ne pas oublier que plus de 50% des flics votent FN. La police est de moins en moins une force républicaine, elle est de moins en moins au service de la démocratie . Bien au contraire, la police (enfin, certains de ses syndicats) encourage toutes les dérives autoritaires. Les violences policières sont systémiques, et doivent être traitées comme telles.
Bravo pour cette émission. Un grand bravo à David Dufresne et Eric Dessons, qui ont été magistraux.
Émission médiocre.
Du fait de l'excellente intervention de Dufresne sur le Média.
Du fait de l'impossibilité d'un policier de remettre en cause son Corps.
Mais émission par nature difficile à mener du fait de la situation Politique.
M'explique.
Il ne s'agit pas d'un problème de |maintien de l'ordre|; il s'agit de mater une rébellion.
C'est de ça qu'il s'agit.
Donc risque Politique pour tous les intervenants.
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai senti du malaise sur le plateau...
Avec pour souvenir Remi Fraisse, mais tant d'autres, j'aimerais bien savoir quand un policier a été sanctionné, mais genre vraiment, pas juste un pauvre blâme, pour usage de la force, meurtre ou autre violence ?
Le syndicaliste policier avait l'air de soutenir l'aspect systématique de la chose ?
Mais vous l'avez trouvé où ce gros gland paroxistique de mauvaise foi , " syndicaliste " du coté du manche , venu juste à ASI pour montrer à sa hiérarchie quel bon fayot il était ??? ... C'est pas lui qui se mettrait à chialer ! Pas un mot de regret pour ceux qui ont perdu un oeil , pas de présomption d'innocence pour le pompier (heureusement ) sorti du coma et qui menaçait la Brigade d'Action Criminelle (?) avec son dos , le vrai bidochon qui voit rien et qui pense pas . Qu'il reste chez lui alors !
Dommage de ne pas avoir eu sur le plateau Alexandre Langlois pour le syndicat VIGI. Une autre stature, un autre courage. Voir son entretien avec Le Media.
Un policier met en cause le gouvernement.
Tout mon respect à David Dufresne et son émotion.
Le syndicaliste policier absolument pas crédible sur ses tentatives de justification des forces de maintient de l'ordre... Mais il était syncère en plus, c'est triste. :/
Pour ajouter un éclairage politique, je crois me souvenir qu'au début du mouvement (spontané, imprévisible dans presque tous ses aspects), la crainte des "autorités" était que les manifestations soient l'occasion d'attentats terroristes.
Si les briefings avant opération (dans le temps, juste avant le coup de gnôle dans le car des CRS), je suppose qu'aujourd'hui on n'est plutôt dans la harangue du centurion, façon rugby.
Une fois l'action engagée, chacun est hypnotisé par la recherche de signes précurseurs d'attentats (sacs à dos, machette, véhicule fou) donc, globalement inefficace. Ce d'autant plus que les manifestants sont très différents les uns les autres, sans objectif identifiable ou en tout cas prévu. Du coup, on ne peut plus contenir, contrôler.
Des escouades de policiers adoptent des attitudes différentes et se retrouvent trop souvent encerclées (le ba ba du maintien de l'ordre c'est de ne pas laisser des troupes s'avancer dans la foule, et qu'aucune unité ne se retrouve acculée, dos à un mur). D'où la panique et l'utilisation des armes et la menace du pistolet.
Ces deux aspects ont, je pense, été peu abordés jusqu'ici.
il faudra bien un jour ouvrir la discussion sur le statut des journalistes et de ceux qui agissent comme des francs-tireurs. le port du brassard officiel n'a rien à voir la-dedans.