"La téléréalité recourt à la manipulation mentale"
Comment va la télé d'aujourd'hui ? Mal, si l'on en croit deux livres tout récents, qui s'attaquent à la télévision publique pour l'un, aux chaînes privées pour l'autre. Dans un réquisitoire contre France Télévisions (que nous avons lu), Francis Guthleben dresse un panorama sans concession, et manquant parfois de preuves, des nombreuses fuites financières qui risquent de faire couler le paquebot France Télé. Notamment dans sa ligne de mire : les syndicats. Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT de l'audiovisuel public, est sur notre plateau pour répondre à ces accusations (l'auteur a décliné notre invitation). Philippe Bartherotte, lui, raconte dans une longue confession comment il a travaillé pendant des années dans les soutes de la téléréalité : "Ile de la tentation", "Pékin Express"... Il dénonce la "manipulation mentale", le mépris des productions envers leurs candidats-cobayes et les trucages, nécessaires pour fabriquer les fleurons de TF1 et M6. Il est notre second invité.
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Derniers commentaires
Première partie très molle, et pour tout dire je n'ai pas tout suivi, même si je partage l'avis de M Tealdi, le débat france2-france3 étant pour moi perdu d'avance, le gouvernement ayant la main mise sur les chaines publiques, quand a se mobiliser pour les sauver, c'est trop tard, les contenus de qualité qu'ils disent ne plus pouvoir faire, je ne les ait pas vu quand je regardais encore la télévision (ce qui n'est plus le cas depuis 5-6 ans) Désolé pour eux.
Par contre la seconde partie m'a reveillé, mais impossible de prendre position, entre une Judith un peu trop emportée pour tomber dans l'émotionnel (des faits ! du journalisme !) et un jeune homme sympatique au demeurant, mais s'embourbant dans ses propres contradictions pour finir sur des citations apprises par coeur ... un pauvre type quoi, qui essait de se faire passer pour ce qu'il n'est pas, un arriviste, un profiteur, un hypocrite, il a malheureusement raison quand il dit que c'est l'image médiatique dominante, mais son faible niveau ne justifiait justement pas l'emportement de judith, qui avec des propos calmes et raisonnés comme il lui arrive d'en faire aurait pu le démolir très vite, ça aurait été même trop facile, finalement, justine en quelques remarque y a réussi.
Moi aussi j'aurai aimé un approfondissement des coulisses de la télérealité, c'est le but d'arret sur image, décrypter l'image, j'ai cru qu'on allait y venir quand DS dit :"j'ai appris plein de choses interessantes dans ce livre" mais quoi ?? on en saura rien ...
Sa remarque :"je ne suis pas cocainomane hein, je prends de la cocaine de temps en temps ... je suis machiste mais très romantique" : ))) excellent !
J'ai adoré le début d'émission sur C.kelly et C.Laborde, c'est fort quand même, jusqu'aux photos de vacances avec des membres du gouvernement et Fillon, on a plutot l'impression de voir sa maitresse, surtout devant sa mine génée ... en effet, on savoure, merci asi.
Et vu qu'on est dans la connivence journalistique, et vu qu'on a aperçu Carole Gaessler au début de l'emission, @si a t'elle des informations concernant ce fameux parc à montrouge concédé a la journaliste par le maire ?
Et deux remarques:
@ notre bien aimé Mr Scotto: c'est super lourd à charger, pour les vieux z'ordis, un jour sera t-il possible de faire des pages de genre 100 posts et clic en bas sur suite?...
@ notre bien aimée Judith Bernanrd qui dit ceci
".Ce que presque tous ici jugent comme une explosion de colère me paraît, moi, un exercice de self control plutôt concluant, où pas une insulte ne sort. Pas une." => je suis parfaitement d'accord, et je pense l'avoir dit qqpart, (mais flemme de chercher) que justement un homme dans cette même situation serait félicité pour son sang froid et la légitimité de sa colère, là où une femme sera de toute façon taxée de non maîtrise de soi et d'incompétence sur le sujet, d'une façon ou d'une autre(double standard comme d'hab).
Ce petit coq ne méritait pas tout ce temps d'antenne sur @si de toute façon. Ni tant de posts.. son nombril doit être ravi.
Ha zut ça fait 3 remarques...
J'ai regarder une fois "Pekin Express" pour l'aventure également. J'ai arrêté quand j'ai vu les candidats parler aux chinois qui ne les prenaient pas en voiture ou ne les comprenaient pas!!
Mais je suis content de savoir aujourd'hui que tout ça est bidonné par la production. Là ou je suis plus perplexe c'est de savoir si les productions vont arrêter de truquer leurs programmes suite à ce livre????
Enfin, par rapport au comportement de Judith je regrette son attaque du personnage plus que l'analyse du livre. On parle du livre et de la télé réalité pas de Mr ... C'est un peu comme avec Péan ou Daniel S. a ressorti tous ses livres pour défendre son point de vu sur l'antisémitisme alors que Péan a dit que s'il avait su que le mot "Cosmopolite" allait être source de pb il ne l'aurait pas utilisé. Parfois je me demande si votre but est d'analyser le livre ou l' écrivain même si une connaissance de l' écrivain est nécessaire pour comprendre son raisonnement.
Je reste convaincu qu'une attaque trop violente ou trop tortueuse (je me rappelle l'émission avec Jofrin) peu tuer le débat et lui faire perdre tout intérêt et surtout il faut accepter la réponse de l'auteur. Ensuite nous sommes assez grand pour nous faire notre propre opinion.
Daniel et Judith vous étes l'opposé des interviews grands publics qui ne posent pas les bonnes questions et ne relancent pas les réponses bidons. C'est pour cela que je suis abonné. Par contre il ne faut aller trop loin.
Je n'ai pas la télé depuis 10 ans, n'ai jamais regardé un programme de téléréalité, juste aperçu quelques extraits, et je trouve ça abject.
Certes. Mais votre réaction a été pour le moins infructueuse. Je pense que vous êtes un peu trop "cérébral". Ou plutôt non, pas assez "sensible".
Je m'explique, "l'intelligence n'est pas juste dans la tête mais aussi dans le corps" , c'est à dire que cela prend en compte les émotions, les peurs, les forces et les faiblesses humaines. Certains l'appelle intelligence émotionnel ou intelligence sensible. C'est ce qui permet de rendre humain et positif notre tête, et donc d'harmoniser notre intelligence cérébral (désolé, je n'ai pas de terme plus juste et suis un priètre écrivain) avec le monde exterieur. Elle se subsitue aux convictions autoritaires qui refusent la reflexion global et le débat, et qui vous ont amené à avoir un comportement fermé. Vous avez rejeté l'invité, et la réalité des faits, ce qui est contradictoire avec une démarche de journaliste. C'est aussi contradictoire avec les qualités humaines de gauche que vous semblez défendre (et je vous approuve), mais pour défendre l'humain, on ne le repousse pas, on le respecte, et l'accepte (ce qui ne veut pas dire être en accord avec lui ou qu'on l'excuse).
On devrait, donc, je pense, essayer de se servir de sa sensibilité pour comprendre l'autre, pour "sentir" la position de l'autre, sinon, la sensibilité peut devenir de la sensiblerie, puis se transformer en conviction, puis en jugement, alors elle peut devenir négative, et finalement contradictoire. On se retrouve dans le mode binaire et idiot du bien et du mal.
Une personne avec qui j'ai beaucoup parlé de l'Afrique lorsque j'ai fait un voyage au mali et burkina, me disait:
"Vous croyez, en occident, que le cerveau est dans la tête, mais en réalité, il est dans le ventre". Il résumait merveilleusement bien ce que j'ai essayé de vous dire ci-dessus.
J'espère que vous ne prendrez pas cela comme un jugement, mais comme une envie de faire avancer le débat.
Bien à Vous.
M. Philippe Bartherotte refait des siennes. Cette fois-ci sur Canal Plus où il était l'invité samedi de Thierry Ardisson.
On en a appris un peu plus que dans l'émission d'@SI sur l'origine des méthodes utilisées sur "L'île de la tentation"; mais surtout, les téléspectateurs ont eu droit à de nouvelles autorités littéraires !
Je pense qu'il recharge ses batteries le week end et veille un peu sur Wikipédia à la recherche de quelques plumes pour ponctuer ses phrases. Bref, ce soir-là, les heureux élus étaient donc ... tada: Dostoïevski et H.G. Wells pour "L'île du docteur Moreau".
C'est dommage qu'il se sente obligé d'en passer par là: il est flagrant qu'il essaie de singer les codes de la bourgeois pour paraît crédible, mais le fait avec une telle maladresse... Et surtout face à des Judith Bernard ou des Daniel Schneidermann, son déguisement ne pouvait pas faire long feu.
Dès que ça partait dans les motifs profonds on partait dans un salmigondis rebutant de propos creux, arf, insupportable. Par contre quand il lâchait du lourd sur le fonctionnement de la télé réalité de l'autre côté du miroir ça c'était bien.
Quant au plaidoyer du procureur Bernard, ça l'a visiblement (un peu) soulagée mais bon c'était pas bien productif. Il y avait d'autres façons plus fines et plus percutantes de le mettre dans ses contradictions que cette logorrhée débitée dans une apnée mayolesque.
je trouve surtout triste que DS qui est journaliste n'est pas sus remettre, le débat au niveau ou il aurais du. il ya poutant des angles d'attaques qu'il n'a pas saisi. on parle des motivation qui peuvent pousser à travaillé pour la télé réalité, et il laisse l'intervenant parler de ses lecture du moments, il auraisput lui demander de parlé de ses collègue de cequ'il savait de leur parcours.
on perd du temps du temps à parlé de la moral du témoin et on oublie d'évoquer celle, des producteurs, des difuseurs, et des spectateur de ces émissions. on veut savoir si il étais macho d'origine, ou si il le devient par son travaille pour moi le vrais sujet est qu'elle image des femmes et des relations hommes, femmes, ces émission transmettre. on passe rapidemment quand le témoin dit que le concepte de "l'ile de la tentation" est tellement fort qu'il n'est pas besoin de tricher ou de scénariser, à part la surprise de DS on fouille pas. car c'est vrais ces émissions on un concepts un but.
voila c'est la première émission du site que je trouve nul et ou on n'apprend rien. si! JB méprise la télé réalité, et toutes les personnes en lien avec ce type d'émission. mais je l'avais compris en 5 minutes. je ne comprend pas pourquois les deux journalistes de l'émission on laissé la chroniqueuse mener le débat.
je pense qu'il y avais des choses à dire et à faire comprendre sur le sujet tanpis.
Mais derrière le bonhomme carnaval, le système reste fort et obscur. La violence de l'attaque ne permettait pas que l'on revienne à l'analyse de ce système pour pouvoir mieux le critiquer. Le "suppot" de la téléréalité avait été si violemment invectivé qu'il se sentait maintenant en territoire ennemi et ne pouvait plus nous faire partager son expérience. Il ne restait plus à Daniel d'essayer de le retenir sur le plateau ("c'est bientôt fini").
Ce qui est aussi génant est que cela fait une grande publicité pour le livre. J'en sais trop peu de ce qu'il y avait à l'intérieur et si cela était digne d'être lu. Trop peu pour essayer de raisonner mon instinct consumériste (enfin heureusement j'arrive assez souvent à le détourner vers des achats plus utiles).
Il me semble que l'on aurait pu organiser l'émission autrement. Mettre au pilori son auteur et en déduire qu'il faut mettre au pilon son oeuvre est pour moins assez frustrant intellectuellement. Par contre discuter de l'oeuvre PUIS assurer un éclairage sur les motivations de l'auteur et la raison de sa démarche, là cela devient intéressant. Et il me semble que c'est c'est comme cela que l'on devrait procéder en cours de littérature... et en analyse des médias.
Peut-être Judith auriez-vous dû tenter de dépasser votre colère et traiter ce cas sur le mode de l'ironie. N'est-ce pas ainsi que vous l'auriez fait à la Tv ( sans vouloir vous y ramener...) ? On n'aime pas les femmes en colère dans ce monde. D'ailleurs, la colère a -t-elle sa place à l'écran?
cela fait plusieurs émissions que je trouve que judith n'apporte que mauvaise polémique et hystérie au débat,
qui du coup dégrade la qualité de l'émission...
désolé judith, mais avec votre attitude, il y a moins de place à la réflexion et l'information, donc l'émission ne m'intéresse plus...
cordialement,
Dans les inrockuptibles de cette semaine, on peut lire un entretien avec le sociologue Christian Laval dont j'extrais ce passage :
"Le néolibéralisme n'est pas seulement la politique économique procapitaliste que l'on sait [...] elle assujettit les individus à une norme de la performance et de la réussite, elle les oblige à se transformer eux-mêmes en entreprise de soi [...] C'est le travail obligatoire de transformation de soi en petit agent opportuniste et cynique obsédé par la croissance de son "capital-humain". Certains jeux de télé-réalité, comme Koh-Lanta, illustrent parfaitement ce nouvel horizon anthropologique." (Les Inrockuptibles, n°688, p.26).
Heureusement, il ajoute qu'on peut aussi lutter contre cette dérive...
yG
Je ne trouve pas dans cette émission de quoi s'écharper comme on le fait ici.
Le syndicaliste je l'ai trouvé ennuyeux.
Pour en venir au vif du sujet, ce n'est pas Judith qui met le sujet de la morale sur la table c'est Bartherotte lui-même avec une certaine provocation. Je ne trouve pas la colère de Judith tellement excessive, il était très facile pour elle de se placer sur le plan de la morale, l'autre lui tend la perche. Bon OK. de toutes façons elle l'aurait fait, et à juste titre. Je n'ai pas trouvé sa colère si démesurée, je m'attendais à la voir hurler pendant l/4 d'heure sur un pauvre mec qui n'aurait pas pu ouvrir la bouche ..... Il n'en est rien, il a pu s'expliquer et largement. Judith ayant remballé dans son sac tout ce qu'elle n'a pas dit en définitive.
La question que je me pose et à laquelle Bartherotte n'a pas répondu : pourquoi ce livre ? Il dit être sorti du système mais il en rit (jouit) encore, c'est visible. Il n'est en aucun cas repenti. Je ne crois pas que ce soit juste alimentaire d'avoir écrit ce bouquin.
Il est très décontracté, arrive en retard sur le plateau maquillé comme une gourgandine, ça va bien avec le sujet, tout à fait à l'aise partout à mon avis, sans complexe, A aucun moment je ne le vois se transformer en victime accablée sous les cris de Judith. Il s'en sort très bien tout seul.
Je n'ai pas envie de le plaindre. Il a fait ce boulot parce qu'il en avait envie, (il le valait bien), mais en aucun cas pour bouffer comme ça été dit ici et là. Pourquoi ce choix, il l'a dit, il aime les femmes, il a du culot, il a réussi à se faire embaucher, il a gagné beaucoup d'argent, il a eu des vacances sous les cocotiers gratuites avec de jolies pépées. Il en est encore tout émoustillé. Il s'est peut-être fait viré, par la productrice "mal baisée", il se venge et m'est avis aussi qu'il a très envie de passer dans les médias pour satisfaire son ego. Il a profité du système qui l'a peut-être rejeté, d'une certaine façon il en profite encore.
J'ai vu Judith plongée dans le bouquin pendant toute l'émission ... sa colère je l'ai plutôt vue rentrée. Les propos du mec sur le plateau sont-ils en rapport avec ce qu'il a écrit ?
Bref, il ne m'est si sympathique ni antipathique. Sa démarche n'est pas très claire. J'ai appris de quelle manière les participants de l'Ile sont manipulés, je n'en suis pas plus étonnée que cela malheureusement. Je ne crois pas qu'il y avait à apprendre davantage pour ceux qui pensent que le petit garçon n'a pas pu s'expliquer complètement. Achetez le livre !
La question maintenant, c'est que son livre devrait être lu par les futurs participants pour peut-être y regarder à deux fois avant de s'inscrire à l'Ile. A moins qu'ils ne soient pas plus scrupuleux ni plus décents que ce mec, et qu'ils imaginent résister aux manipulations, aux mauvais traitements (privation de sommeil, alccolisation forcée) sont bien contents de se faire offrir des vacances au risque dêtre cocus et ridicules ?
Pour moi le problème est là , c'est bien au niveau des participants et de ceux qui regardent. (l'émission est déconseillée au moins de 10 ans), même si cette précaution n'est que pure hypocrisie, les téléspectateurs sont quand même prévenus q'ils regardent et laissent regarder leurs enfants, un spectacle érotique et (ou) violent.
Très franchement qui ? peut imaginer qu'il n'y a pas manipulation, trucages ou scénarisation dans ce genre d'émission.
Une autre question quand même, si un candidat (e) s'apercevant qu'il est maltraité (e) par la prod .... n'a-t-il ou elle aucun moyen de partir du "jeu", ou est-il, est-elle retenu(e) en otage ?
La première année que j'ai vu cette daube arriver sur Tf1, la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est effectivement "IMMORAL", "DEGUEU" pour moi ça relève quasiment du proxénétisme, je n'ai pas attendu les "révélations" du petit don juan pour m'en rendre compte. Je ne suis ni coincée, ni bigote, ni mal b ......
Pourquoi aller mettre délibérément son couple en danger, (les tentaions sont aussi dans la vraie vie) et le montrer à (presque) la France entière, si on n'est pas un peu ouf dans sa tête, exibitioniste et j'en passe ... Ces personnes ne sont pas amenées, tirées par les cheveux par la télévision, (manipulées avant même le "jeu") que je sache où le font-elles aussi pour bouffer, s'étaler au soleil, épater les copains ?
Encore une question : les participants sont-ils payer pour leur "prestation", avec une prime supplémentaire chaque fois qu'ils "fautent". J'ironise ... mais ?
Dernière question : Il n'y a que les hommes qui sont "tentés" ou les femmes aussi ? Souci d'égalité ! Sont-elles condamnées seulement à se demander ce que font, ne font pas les hommes ? JEU CRUEL, SADO-MASO ! VRAIE OU FAUSSE NAIVETE DES CANDIDATS, DES VOYEURS-TELESPECTATEURS ?
PROBLEME DE LA SOCIETE TOUTE ENTIERE !!!
Merci pour cette émission .
Cette émission est ratée, c'est certain : sujets brinquebalants, Judith Bernard dont on avait du mal à voir l'intérêt de la présence ("le livre, le bonhomme et le sujet ne m'intéressent pas...".
Ceci dit :
- Quel plaisir grinçant de voir sur un plateau cette catégorie de "journalistes" qui hantent en grande partie les équipes des diverses émissions débiles de télé-réalité, divertissement, etc... Il n'est pas rare (en tout cas dans le petit milieu parisien), d'avoir un ami Rastignac tentant sa chance dans ce milieu, nous expliquant que de toute façon le monde est pourri, "les gens" attendent du trash, blablabla.
Le prototype de l'émission est à l'image de cette pléthore d'idiots qui contribuent à la perte de crédibilité de la télévision.
J'ai le souvenir dans mon activité professionnelle (une association d'aide aux étrangers), d'appels de "casteurs" de C'a se discute, me demandant une famille malienne, "pas moche", avec 2 enfants "bons à l'école", vivant "dans le 93" et dont le mari bossait "si possible" dans un restaurant huppé. il m'a fallu moins de 15 secondes pour raccrocher le téléphone avant d'envoyer chier ce genre de gogos.
- Bravo à Justine Brabant, dont c'est la première incartade dans le débat de l'émission et qui prend de plus en plus d'aisance au plateau.
Faut pas lui dire qu'elle est canon, la siffler dans la rue ou qu'elle est roulée comme... sinon c'est la claque assurée!
En fait il se ruinait tout seul son "satan" d'en face , il n'y avait qu'à le laisser causer et l'achever avec humour ...
J'aimerais être fort comme Judith à pouvoir s'indigner de tout ; çà me rappelle simone Veil qui affirme que tout le monde peut se revolter et avoir le choix de sa conduite en toutes circonstances
je pense que ce n'est pas si évident , tout le monde n'a pas cette force de caractère ou de moyens, sans parler de fausses excuses ou de lacheté
Vautré sur sa chaise, macho, grossier, se haussant sur de pauvres auteurs célèbres qui ne lui ont pourtant rien fait pour montrer qu'il a de la culture quand Judith Bernard fait la démonstration de sa noirceur crasse et de sa vulgarité, consommant de temps en temps de la cocaïne mais pas cocaïnomane (je ris ou je pleure ?), cherchant à se racheter une virginité avec des révélations à vomir, jouant son grand prince... Il est hallucinant !
J'ai adoré le "no comment" de Melle Bernard : c'était trop classe ! Bravo !
Je sais bien que bon nombre vont crier à la censure, mais les forums ressemblent de plus en plus à un HP de jour...
Pour ce qui me concerne, mais je crains de ne pas être isolé, je ne lis quasiment plus rien, sauf quelques messages de ci de là!
@+ sur d'autre forum, cloturons celui-là, tout a été dit.
...c'est normal le "prout" à 1minutes 42 secondes (environ) dans la dernière vidéo (acte 5) ?
En tout cas, c'est très drôle, et ça tombe très bien avec ce qui est dit.
Prout.
Judith, avez vous vu le film d’Yves Boisset « Le Prix du danger », basé sur la nouvelle de Robert Sheckley, « The Prize of Peril »…
Depuis que j’ai lu cette nouvelle (meilleur que le film), chaque fois que je voie un jeu télévisé, je pense à cela…
…truquer l’émission pour conserver l’audimat !
…tricher pour gagner de l’audimat de l’argent !
Le Joueur n’est qu’un pion…
Le téléspectateur n’est qu’un otage des réalisateurs…
Un bonus-track (à lire absolument [traduit par Boris Vian]):
« Le Monde des ? » et sa suite « Les Joueurs du ? » [? se prononce non A] de Alfred E. van Vogt, où le héro [qui n’est qu’un pion] s’appelle « Gilbert GOSSEYN [go say, celui qui veut savoir] »
Jacques SADOUL
D'après ce que j'ai pu comprendre d'Arrêt sur images, c'est un site qui s'intéresse à la construction de l'image, figée ou dynamique, et à celle du discours politique, publicitaire et démagogique, présent avant tout à la télévision.
Le site a donc vocation à révéler des mécanismes, et/ou à montrer comment une vérité primordiale et/ou des faits tangibles sont déformés pour séduire et manipuler. ASI analyse, donc. Et pour cela, il faut soit une connaissance interne des coulisses de ces élaborations médiatiques, soit une formation de critique artistique. Judith, c'est la littérature ; Alain, c'est la peinture et la photographie.
Daniel (lui journaliste), Judith et Alain ont tous trois tendance, parfois, à juger. C'est tentant, après avoir analysé. Néanmoins, je serais tenté de répondre à ce comportement qu'un site comme Acrimed le fait très bien : un socle moral et une vocation éthique, parfois pesants, s'y font sentir. Ils ont leur mérite. Mais juger, c'est clore le débat. Dénoncer, c'est dire qu'on pense avoir raison. (Et je passe sous silence presque sans prétériter la complexité de la question morale dans une société dans l'ensemble laïcisée : ayant moi-même renoncé à la plupart de mes idéaux pour leur substituer des croyances morales sans cesse remises en question, je peux vous affirmer qu'en toute conscience, je ne partage pas toujours les principes au fondement des discours de Judith, quoique je les respecte.)
ASI doit ouvrir le dialogue. Un commentateur, sur le forum, parle de débat au bout du compte peu virulent, dans cette émission. Certes : mais un débat n'est pas constructif, il vise à faire triompher des points de vue. ASI, en tant qu'expérience journalistique, me semble plutôt orienté vers la construction, le questionnement constant, l'écoute. ASI ne devrait ainsi pas perdre de vue son objet : par exemple, Judith et Alain seraient bien placés pour mener une réflexion sur les marges des élaborations médiatiques et artistiques (pourquoi ASI n'a-t-il de cesse de relever comme des erreurs des choses qui sont monnaie courante, légitimes et valorisées en art, etc.). Ce questionnement serait instructif, et salutaire pour la "ligne éditoriale" du site. Comme une charte évitant les débordements tels que ceux de la présente émission.
Parce qu'au bout du compte, après cette émission, on a beaucoup appris, mais pas sur l'élaboration de la télé-réalité, ni sur les coulisses de France Télévision : sur Judith, ses idées, son caractère, ses combats, ses obsessions ; sur Daniel, paternel et bien intentionné, mais qui a parfois la manie, ou plutôt la déformation professionnelle, de vouloir faire dire des choses croustillantes, ou d'interrompre quelqu'un quand il a ferré quelque chose. ASI n'est pas là pour chasser, mais pour observer. Laissez parler les gens, vos invités, avec courtoisie, d'autant que cette fois, ils vous écoutaient et vous laissaient parler (les réflexes de Daniel et de Judith peuvent être salutaires, mais face à des politiques ou des responsables comme Joffrin). C'était l'intérêt initial de l'émission sans durée fixe, il me semble.
Enfin, pour ce qui est du jeune homme, il n'est pas abject. Même pas amoral. Même pas bête, par rapport à la moyenne des gens. Il a peut-être même un goût sincère pour la lecture, même s'il n'a pas eu la chance d'en avoir eu un apprentissage suffisamment cadré. Il ne mérite pas le mépris. Il a dû partir remonté, et ne reviendra pas. Et il aura raison. S'il avait pu dialoguer, il aurait peut-être réfléchi à certaines choses. Une prof de français peut-elle se permettre de marginaliser, d'exclure du corps social des membres qu'elle considère comme nocifs? Ne faîtes pas le métier de Besson : intégrez. Dialoguez. Analysez sans préjugés. Se construire des adversaires, c'est bon pour partir en Irak.
Pardon pour les analogies discutables et la concision toute relative. Et pour la clarté, à la relecture. Et pour ma naïveté, à laquelle je tiens pourtant, par humanisme, pour ne voir aucun homme comme un monstre. En espérant voir une émission constructive vendredi, et pas un remake de "Très chasse", ou une tératologie en marche, pour reprendre un grand mot.
Marc BUKWA
Et ce soir, venant faire un tour, je découvre ce sujet "La téléalité recourt à la manipulation mentale". Étudiant en psychologie, je m'intéresse de près aux techniques d'influence et de manipulation (et ASI n'est pas pour rien dans cet intérêt puisque je vous regardais déjà bien avant d'entrer en études supérieures) qui me semblent être monnaie courante de nos jours, parfois même par des personnes qui trouvent la pratique "tout à fait éthique".
Je regarde donc l'émission, en entier pour une fois... mais quelle déception ! Où parles-t-on du livre ? Certes, vous mettez en avant des apories ou certaines "mauvaises-foi" de l'auteur Philippe Bartherotte ... mais je ne consulte pas ASI pour obtenir des critiques de bouquins ou des procès d'auteurs.
Judith Bernard, exaspérée, estime qu'il est normal "de faire un procès" à M. Bartherotte... pour ma part, ce procès m'a été particulièrement ennuyeux. Je ne venais pas pour constater les manipulations de l'auteur mais celles faites par la télé-réalité (et certains exemples filtrent tout de même, comme la façon dont les "journalistes" obtiennent de l'émotionnel de la part des candidats).
Je comprend bien l'exaspération de Mme Bernard, mais il ne s'agissait pas de parler du témoin mais du témoignage (sa critique aurait pu être exprimée en fin d'émission, rapidement pour mettre en garde les lecteurs). Ce qu'elle met en évidence a été vu, revu, re-revu...
Beigbeder était tout aussi ignoble dans son "99 Francs", où comment des années plus tard on en vient à raconter la honte du boulot de créatif dans une agence de pubs pour finalement ne renier que le travail, sans renier ce que l'on a fait soi-même ("je ne suis pas cocaïnomane, je prend de la cocaïne de temps en temps" rassure M. Bartherotte... pour avoir eu des cours d'addictologie permettez-moi de glousser).
Par contre j'aurais estimé que parler des techniques de manipulation utilisées par les créateurs de "L'île de la tentation" eut été bien plus constructif.
ASI n'a-t-il pas au moins en partie pour vocation d'apprendre aux spectateurs à se méfier des images qu'ils regardent en montrant un minimum comment fonctionnent les images de télévision ?
En tout cas, belle déception que cette émission. Si ASI aspire à être un média d'information un minimum objectif, commencez peut-être par écarter les dichotomies politiques (j'ai beau ne pas voter à droite, voir un plateau où l'on s'extasie devant la photo d'une journaliste qui traine avec Fillon, ou un syndicaliste qui n'a de cesse de cracher sur la droite en louant la gauche m'ennuie profondément... croyez-vous que je laisse mes opinions de côté alors que je fréquente des gens qui ne sont pas du même avis politique que moi ?), et surtout, recadrez ! Imposez-vous un minimum de traiter du sujet précis et non de vous emporter dans des considérations qui tiennent bien plus de l'émotionnel que de l'intellectuel.
Je ne vais pas revenir sur le colère de Judith qui m'a agacée au plus au point, je l'avoue, mais étant moi-même du genre à me laisser dépasser par mes émotions, je ne lui jette pas la pierre. Tout était de trop, et si la lecture du livre lui était si insupportable, il aurait été plus raisonnable, pour le bien de l'émission, et pour la tension de Daniel, de déléguer ça à quelqu'un d'autre.
Ce qui m'a le plus choquée finalement, c'est qu'avec cette emission, @si a cumulé les erreurs de débutants. Je m'explique.
Inviter cette personne, pourquoi pas, je ne suis pas non plus dans un dénie de télé-réalité, je l'ai vu naître alors que j'avais 16-17 ans, je la connaît bien, elle m'interesse toujours autant, et comme dirait Céline...non je rigole. En revanche, cet individu est connu des plateaux. Nous avons pu voir un extrait de sa mise en scène grotesque dans "Revu et Corrigé" avec les candidates de Pekin express, il y a surement d'autres exemples, alors comment avez-vous pu vous laisser avoir par son jeu? sa manie de répéter la question avant d'y répondre, ses citations débiles, ses excuses larmoyantes, etc. Vous invitez délibéremment un jeune écrivain maudit avec de la cocaine jusqu'au bord des yeux, et vous ne prenez pas la précaution de cadrer les choses avant, de cadrer vos chroniqueurs (et chroniqueuse qui par ailleurs en disant vouloir "défendre les femmes" nous fait passer pour des hystériques, merci Judith), et de préparer un peu mieux vos questions. Un invité comme ça, quelque soit le crédit qu'on lui accorde, quand on décide de l'inviter, on se prépare, ou bien on le laisse faire et ça donne ce que nous avons pu voir, une foire d'empoigne.
De plus, l'intervention du jeune homme occupe les 3/4 de l'emission (à la louche)! Est-ce que c'était prévu comme ça? ou bien avez-vous délibéremment passer sur d'autres choses prévues, pour le laisser parler? ou simplement vous êtes-vous laissés déborder?
Daniel qui est à deux doigts de s'excuser de la réaction de Judith, ça ne l'aide pas la pauvre. Et Justine qui se fait remballer dès qu'elle ouvre la bouche. Le blabla autour de la tératologie et des freaks, où on court tous à nos dictionnaires et on se dit "ah bah finalement il avait raison", alors que franchement c'est pas le propos, mais comme l'émission nous saoule on a que ça à faire. Bon voilà, je m'énerve et je me laisse déborder, j'avais prévenu.
Alors on va vous pardonner pour cette fois, mais la prochaine, n'oubliez pas que vous n'êtes pas des amateurs, ni le service public, ni le privé, vous êtes autre chose, et c'est pour ça qu'on vous regarde. L'amour de ses asinautes n'est jamais acquis, il s'entretien, comme chacun sait.
J'ai du arrêter avant la moitié tellement le ton m'a exaspérée.
Le syndicaliste qui est censé répondre à des questions précises qui dilue dans un discours archétypal, sans répondre...C'est manichéen dans le schéma méchant patron qui veut faire des bénéfices (je n'ai pas de sympathie particulière pour lui, surtout après lecture de l'article de Dan Israel) et le gentil syndicaliste qui défend tous les salariés : il n'y aurait pas la place pour un discours un peu équilibré, des fois ??
Par exemple, j'ai bien compris pourquoi il fallait deux régies à France 3, je suis d'accord, vu comme ca, mais ca m'explique pas pourquoi il faut qu'il y en a une qui fasse le déplacement de Strasbourg ou ailleurs tous les jours...
Et Daniel énervé qui coupe sans arrêt.
Bref une catastrophe.
Je n'ai même pas entendu la voix de Judith, j'avais arrêté avant
C'est pourtant bien la première fois
En tant que spectateur, je n'ai pas du tout besoin d'être pris par la main par une chroniqueuse moralisatrice.
Il est assez désagréable de voir quelqu'un voulant faire du journalisme et en oublier l'un des fondements : laisser la place à l'esprit critique du récepteur de l'information. On se croirait revenu au temps de Séverine et de N.Bly...
De plus, dans le cadre d'une critique de bouquin, il est impensable de s'en prendre à l'auteur pour ce qu'il est. La critique peut être virulente mais doit se limiter à la production intellectuelle et non au comportement morale ou non de son auteur !
J'avouerai que c'est la première fois que je regarde une émission en entier... J'espère sincèrement que ce n'est pas le ton général de votre chaine...
AS
Cela dit, l'emission m'a a la fois garde a l'ecoute et decu. garde a l'ecoute car ca m'a fait marrer de voir ce petit gars s'en prendre plein sa jolie petite tete. Et puis, on avait envie qu'il s'en sorte, tout en connaissant sa fatalite.... Il y avait du drame et de la tragedie, c'etait amusant.
Mais decu car une idee tres interessante a ete formulee et il semble que personne, a part Daniel S., ne voulait en parler. Je parle de l'idee de la scenarisation dans les emmissions televisees. J'aurais vraiment aime que soit developpee la relation entre dispositif et scenarisation, le choix des personnalites des candidats, voire meme des references aux recherches (nombreuses !) sur la manipulation et le methodes d'entretien. Encore une fois Daniel y a fait reference, mais trop brievement.
J'ai ete etonne car Judith avait esquisse une discussion avec Nauleau sur ce theme, finalement bien Barthesien. En quoi le langage est-il fasciste tout comme le dispositif est implacable. comment pourtant, il faut tenter d'en sortir par tous les moyens. En quoi le dispositif est-il suffisant pour manipuler les gens. Pourquoi, quoi qu'ils disent ou fassent, ils ne sortiront pas de la telerealite. en quoi la realite n'est-elle qu'une histoire de circonstances bien etablies a priori, dont Les Producteurs connaissent les effets, meme et surtout les effets grossiers (les pleurs, les rires, les bons sentiments, la honte, et la depravation finalement).
C'est pour cela que je ne crois pas a ces propos sur la teratologie... pas du tout meme. n'importe qui s'y laisserait pieger au jeu de ces programmes bien construits et pervers par essence. et c'est pour cela que je suis d'accord dans le fond avec les arguments de Judith et son degout.
Un autre theme que j'aurais aime voir aborde et qui est en lien avec le precedent est le plaisir que suscite ces emmissions. est-ce un plaisir sadique ? une partie de la population se reconnait-elle dans les personnages de ces emmissions ? prennent ils au contraire du plaisir a la fiction ? La fiction n'est-elle pas une realite poussee a bout ? c'est vrai qui a t'il de reel a pousser les gens a bout ? des questions de cet ordre.
Pour finir le petit mec qui etait invite m'a fait pense a un repenti d'apres guerre; je pourrais exagerer mon propos, car sa facon de parler des personnes a quelque chose d'un peu degueu... pourtant on sent qu'il veut en sortir... son personnage m'a touche un peu aussi.
Bref une emission rigolote, mais qui manquait un peu de fond.
* "vendre ses confession est une démarche commerciale", et donc mal puisque l'argent c'est immoral - Cela veut il dire que vous n'inviterez plus jamais un auteur qui vient de sortir un livre ? On est garant de la moralité ou on ne l'ai pas, c'est pas juste quand ça arrange, hein...
Oui Judith, les hommes font des erreurs, ils sont même contradictoires, et non, le choix n'est juste qu'une illusion que l'on pétrie soi même de liberté et de volonté pour les plus chanceux d'entre nous afin de se donner de la constance - mais il est vrai que c'est plus simple de tout diviser en un choix manichéen - ça permet de brûler des sorcières, et c'est toujours joli les soirs d'hiver.
Et après me diriez vous ? Et après au lieu de tabasser quelqu'un psychologiquement pour ses erreurs, on aurait peut être pu avoir quelques idées à brasser, même une seule aurait suffit, et pourtant, avec tout ce qu'a pu dire l'invité pendant les brefs intervalles ou il a tenté de donner une cohérence à sa démarche aussi injustifiable soit elle à vos yeux, y'avait de quoi de faire, encore aurait-il fallu l'écouter, en tout cas ça aurait été certainement plus intéressant que le passage ou le gars se sent du coup obligé de raconter sa vie ou de savoir s'il est machiste ou pas, car franchement je m'en fout - et j'espère que la plupart des gens aussi (sinon @SI prendrait une drôle de tournure).
Et donc Judith, peut être qu'au lieu de ne jamais regarder la télé réalité et du coup juger d'emblée une chose dont on a pas vraiment idée (faudra me dire comment vous faites, je n'y suis jamais arrivé, enfin sauf quand je mentais), peut-être auriez vous pu au moins vous y intéresser de plus prêt ne serait ce que pour savoir en quoi cela est si populaire et par extension et pour coller à l'invité et le débat qu'il était sensé amener avec lui, dans quel état d'esprit les concepteurs de ces émissions sont pour devoir/pouvoir le faire - la place de ce genre de show dans la société, et même les concepts moraux qui tournent autour, si la morale vous tient tant à coeur pourquoi pas.
Mais bon, si j'ai bien compris votre point de vu ce genre est tellement inintéressant et immoral, qu'il ne faudrait même pas en parler (vers 48" ou vous l'insinuez complètement après que DS pointe l'intérêt d'un tel témoignage, car finalement rare), la politique de l'autruche en somme, pourquoi pas, je pratique souvent moi même, c'est efficace, mais à partir de la pourquoi êtes vous venue faire le plateau ?
Enfin bref, j'en ai juste les pattes sciées - j'ai même du repasser plusieurs fois certain passage pour être sur de ne pas avoir halluciné, pour voir ce genre de chose il faut quand même aller bien bas si ce n'est au plus profond de la fange audiovisuelle je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'@SI y plonge les pieds joints, la prochaine fois, j'espère qu'on aura aussi droit au publique qui siffle l'invité, ça fera bon ton...
Personnellement, aucun des arguments que j'ai pu lire ne m'a convaincu sur ce point. Cela reste une mise en scène ayant un but divertissant, une pièce de théâtre tentant vainement de convaincre les spectateurs de la véracité de la représentation. Ce n'est d'ailleurs pas très honnêtes d'accuser de perversion ce genre de programmes oubliant que ce n'est que la conséquence de notre propre absence de morale que certains regrettent.
C'est ce point de vue assez libérale que je défends pour ma part, l'homme dans son individualité a plus de responsabilités et d'obligations que son œuvre.
J'ai alors l'impression que votre invité et Judith se trompent de combat, autant de haine cristallisé contre l'œuvre devrait être plutôt destiné au Créateur.
La partie concernant les œuvres de Philippe Bartherotte m'a été très douloureuse et m'a plongé dans un profond désarroi. C'est dit.
Mais rien n'est jamais tout à fait inutile : j'ai trouvé que Justine avait été admirable d'insistance face au personnage de Bartherotte, en citant notamment, courageusement car la tâche était d'ampleur (le "scanner" de Bartherotte n'a pas connu la crise), cette phrase : "La productrice me met des bâtons dans les roues parce que c'est une mal baisée", afin d'exposer le machisme du personnage. La réponse cinglante, appuyée par les fameux sourcils en W : "Et alors ?". C'était un grand moment, et c'est Justine qui, par son insistance précisément journalistique (pitié, pas de "C'est-à-dire ?" avec Bartherotte...), nous l'a offert !
Ce type remplaçait Guthleben dans l'urgence ?
Benjamin, "attéré sans plus"
je préfère m'autocensurer
jba
pourquoi accorder une émission a un sujet qui n’en mérite pas tant ? comme vous l’avez suggéré à le fin de l’émission, le livre a fait augmenter l’audimat de ces émissions, Asi ne participe t - elle pas, elle aussi, a en faire une –certes mauvaise – publicité en invitant cet écervelé sur le plateau ?
le traitement de la grève du 29 janvier n’aurait-il pas pu occuper à lui seul toute une émission beaucoup plus intéressante ? n’était-il pas plus d’UTILITE PUBLIQUE et NECESSAIRE de montrer et démontrer comment la désinformation et le vocabulaire employés visaient à ne faire passer cette journée de revendications fortes pour un « jour sans transport »
Je suis déçue et en colère. Bien plus que vous Judith, ce petit c… n’en vaut pas la peine, la manipulation de l’opinion sur nos droits sociaux si ! ! ! ! ! !
Rien à foutre de la télé réalité, c'est un support qui ne pourra jamais rien révéler d'intéressant, la cause est perdue d'avance. Discuter sur du vide n'engendra que du vide, et si c'est pour démontrer que c'est du vide, on le sait déjà !
Durant cette semaine très importante de contestation sociales ou les médias tentent d'infantiliser les mécontents et contestataires, des grands forum mondiaux de Davos et de Belém, de manifestation de la gauche au sein même de l'assemblée, vous n'avez rien trouvé de mieux à débattre !!!
N'ayant jamais regardé ce genre d'émission infantilisantes dites de "réalité" mais n'ayant rien à voir avec "La Réalité", je ne regarderai donc pas la votre.
Franchement déçu !!!!
M. Bartherotte, non content de se présenter comme "une victime du système" (alors qu'il en a été l'acteur libre et consentant), met en oeuvre dès le début de l'émission, non sans un certain aplomb, les techniques de manipulation mentale qu'il a développé dans les émissions de télé-réalité et tente de s'attirer la bienveillance des journalistes sur le plateau :
1 - par une critique acerbe sur le bouquin de Francis Guthleben (les absents ont toujours tort, non?)
2 - par une remarque démagogique sur les "milliards des banques" (ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas?)
Ah, le bel escroc ! Ah, la belle illustration du cynisme contemporain qui nous est offerte à travers cette sinistre pantalonnade !
En résumé, la méthode est la suivante : je participe au système et à l'exploitation des pauvres gens et, lorsque le tour est découvert et que le filon est épuisé, je continue à me faire de l'argent en participant à la curée contre un "système" grâce auquel je me suis rempli les poches, si possible en tentant de faire pleurer dans les chaumières sur ma propre infortune ! Sidérant.
Pour la première fois je n'ai pas pu suivre jusqu'au bout votre "émission". Pourquoi parler de la merde télévisuelle? Je vais avoir du mal à m'en remetrre. M. Schnederman aurait-il été subjugué par les pseudo-sirènes qu'il nous étale en début de programme? J'espère qu'il va se reprendre.
S'il conttinue dans cette voie ignoble, j'aurai beaucoup de mal à renouveler mon adhésion l'année prochaine.
D. Humbert: daniel.humbert3@wanadoo.fr
Mais en-dehors de ces considérations, je ne comprend tout de même pas comment vous pouvez faire vos émissions sur ce type de sujet. Sans rire n'importe quel sujet évoqué dans les brèves aurait été plus digne d'être traité lors d'un débat contradictoire. J'espère ne pas me tromper, et je regrette de devoir ajouter ma voix à un reproche déjà souvent formulé sur se forum (que je consulte pourtant de façon assez épisodique) : "Votre public n'est plus celui qui suivait votre émission à la télé". Vous vous êtes fait les gorges chaudes de ce qui caractérise une grande partie de votre ancienne audience : qui a la flemme de payer pour ce qui était gratuit sur le hertzien, ne participe généralement pas très activement à la vie de la "communauté" (entendre le débat autour des sujets traités), invisible au radar jusqu'au moment du désabonnement etc...
Pour autant que je sache, la différence fondamentale entre votre activité "à la télé" et celle que vous exercez maintenant n'est pas tant que "sur internet c'est génial, on a tout le temps qu'on veut pour traiter les sujets!", "on peut faire pareil qu'une vraie chaine de télé avec des moyens dérisoires", ou ce genre de choses dont vous vous faites régulièrement l'écho. Pour autant que ces caractéristiques sont importantes, vous en omettez une qui a mon avis touche au cœur de votre activité de journaliste : Votre public actuel (je suppose), et en tous cas votre public "potentiel" (celui qui vous manque pour que l'émission soit pérenne) se distingue totalement de ce qu'il était sur France 5 par au moins trois aspects.
1) Il est généralement politisé voir "engagé" (sans pour autant que cet engagement soit forcément structuré).
2) Il est déjà bien informé avant de consulter le contenu de votre site.
3) Il est plus critique que celui qui tenait la zapette.
Ce que j'essaie de dire par là, c'est que vos sujets d'émission restent formatés "télé" et que vos invités ne sont qu'exceptionnellement issus de médias ayant un discours critique (je pose la question une deuxième fois mais à quand des journalistes d'Acrimed ou du monde diplo sur le plateau ?). On s'en tient effectivement le plus souvent à "décrypter l'actualité" en compagnie de ceux qui la font. Je pense que ce concept doit évoluer puisque ce travail de décryptage est souvent déjà effectué en amont par les internautes suffisamment motivés pour s'abonner a votre site.
Bref, ce qui conditionnera mon intérêt pour votre site, ce sera votre capacité à porter le débat un peu au-delà de cet espèce de jeu de dupe où à chaque fois on a l'impression d'apprendre ce qu'on savait déjà... ça passe par d'autres sujets, d'autres invités.
Eric
Je trouve que Judith a été extrêmement calme face à ce personnage, malgré la tempête que l'on voyait affleurer. Et le sac plein final qui reste fermé, je pense que j'ai à peu près le même ici. Colère maîtrisée de Judith...
Et colère partagée : j'en ai vraiment ras-le-bol de ces gens qui font de la merde, sont nuisibles, et trouvent toujours un tas d'excuses, de justifications ou de raisons pour se dédouaner.
Plus de responsabilité, plus de remise en cause.
Regardez l'attitude de P. B., regardez ses petits coups d'œil, ses sourires narquois, son assurance, regardez l'émission de Amar, sa gestuelle...
Une rédemption ? Une volonté de témoigner fidèlement ? Qui peut y croire ?
Maintenant, les crétins qui se prêtent à ce genre d'émission, en y participant, sont-ils à plaindre ? Non. Pas de candidats, pas d'émission. Pas d'émission, pas de tristes sires auto-proclamés journalistes (je rêve...).
Le but de tout ça ? Le pognon, la "gloire", l'ego, à n'importe quel prix, quitte à perdre sa dignité, le respect de soi, la qualité de son ego, d'un côté comme de l'autre, manipulateurs et manipulés.
Et le pognon (oui, je sais, ça fait deux fois).
Bien sûr, la phrase de Warhol sur la célébrité trouve dans la "tv trash" (j'ai du mal à lui attribuer la notion de réalité) sa plus "belle" incarnation.
Lire ça, aussi :
"Au XXe siècle, le problème de la production avait été résolu. Ensuite, ce fut le problème de la consommation qui affligea l'humanité. Dès 1950-1960, les produits fermiers et manufacturés s'empilèrent dans le monde occidental. On en donna autant que possible, mais cela constituait une menace pour le marché libre. En 1980, la solution momentanée fut d'en brûler pour des milliards de dollars, semaine après semaine.
Tous les samedis, citadins et citadines s'attroupaient en une foule sombre et rancunière pour regarder l'armée arroser d'essence [...].
Les jeux avaient un tout petit peu amélioré la situation. Les gens qui ne pouvaient acheter les coûteuses marchandises pouvaient au moins espérer les gagner. [...]
Graduellement, les prix que l'on pouvait gagner aux jeux passèrent des simples objets matériels à des "marchandises" plus réalistes : le pouvoir et le prestige. [...]
La désintégration du système socio-économique fut lente, progressive et profonde. À tel point que les hommes refusèrent de croire en l'exactitude des lois naturelles. Plus rien n'était stable ; l'univers était un flux perpétuel. Nul ne savait ce qui suivrait. Nul ne pouvait compter sur quoi que ce fut. La prédiction statistique devint populaire... Le concept de causalité disparut de la pensée humaine."
Philip K. Dick, Loterie Solaire, 1955 (!)
Quant aux déçus d'ASI, qui menacent de quitter le site ou/et de se désabonner à longueur de posts (interminables, pour la plupart, et très chiants, du reste, du style "je veux absolument avoir raison, et si vous n'êtes pas d'accord avec MOA, vous êtes un C..." ), mais qu'ils le fassent !!!
Je ne comprends pas très bien, s'ils sont si déçus que ça, qu'ils continuent à écrire, à écrire ... Surtout pour dire tous la même chose, ça ne fait guère avancer le débat...
P. S. : Navré de voir ici le nombre de personnes qui se laissent distraire par des abstractions et qui ne parviennent pas à retrouver le chemin du réel. Les belles âmes qui vont jusqu'à se draper dans leur Nietzsche ou leur Spinoza, au prétexte qu'il s'agit non pas de rire, de pleurer ou de maudire mais de comprendre, feraient bien de relever leur nez de leurs classiques ou de les relire sérieusement !
Bien que nous nous soyons déjà tous forgés un avis sur ce type d'émissions, je pense que oui.
c'est comme les films avec Louis de Funès, je ne les regarde plus car ils ne m'amusent plus. Mais je veux que les nouvelles générations puissent les découvrir.
Les nouvelles générations qui découvrent la télé réalité méritent d'être informées.
Et puis ce matin quand j’ai ouvert @si j’ai été littéralement « saisi » en haut et à droite de la page d’accueil, par ce visage de jeune femme exprimant toute la détresse du monde…. Et ça m’a brusquement rappelé une autre photo, au début de l’anti-manuel de français de Claude Duneton (je crois..) montrant « Une Belle Arrivée ». On y voyait ( j’écris de mémoire) un jeune noir courant, poitrine en avant et bras légèrement écartés.. Mais la page suivant nous montrait la même photo, câdrée plus large, sur laquelle on voyait qu’en fait la posture du jeune était le résultat de ll'impact de la balle qu’un blanc ( un policier ?) venait de lui tirer dans le dos…
Voilà. C'est tout.
Bon dimanche à tous.
Très complémentaires dans l'émission la mise à jour de ces techniques dans la « télé-réalité » et la déculottée qu'a pris ce minable pervers.
Je suggère pour continuer sur ce thème d'inviter « Le Président » lui-même – je ne parle pas du camambert, non, mais de celui qui s'est fait élire comme tel --. Daniel, l'interrogera poliment sur l'infinitif de son slogan « Travailler plus pour... » et lui demandera comment il fait pour bombarder les autres de son "amour", Justine lui rappellera au passage ci ou ça, l'air de rien, histoire de... et Judith... ah !.. je n'ose même pas en rêver.
En tout cas, bravissimo !
P. S. : Je ne comprends pas bien ceux qui ratiocinent sur l'inconvenance qu'il y a à défendre le respect de la personne et sa liberté, bref la possibilité d'une société humaine. Vous pouvez m'expliquer ?
Je ne m'intéresse pas à ce que pense Judith ou Daniel de l'invité, mais à ce que lui a à nous dire. Et il y avait des débats qui auraient mérité d'être approfondis au lieu de toute cette colère : qu'est-ce que le journalisme (pourquoi lui se sent-il journaliste ? Pourquoi faut-il avoir fait l'Ecole de journalisme et une carte pour en être ?), la tele-realite sur le service public (l'invité tente d'en parler mais ce qu'il dit est trop (in)acceptable et méprisé par Judith : se moquer de la connerie plutôt que de la misere) ? Pourquoi les candidats décident-íls de participer à ces émissions ?
"J'espère que vous avez pu vous faire une opinion par vous-même" conclut Daniel. Euh pourquoi ai-je l'impression que l'on a tendu vers le contraire pendant toute l'émission ? Pourquoi avais-je déjà grimacé en lisant la newsletter qui présentaint l'invité par un "quoiqu'on pense de lui"... Ce n'est pas la question.
ps : travailler dans le "journalisme" sans carte, à la pige, peut oui c'est vrai relever d'un statut précaire. Cela ne justifie rien mais le la vision élitiste du journalisme sous-jacente à l'émission fut un peu énervante...
"-Vous connaissez parfaitement les coulisses de france television, je pense que dans ce petit monde, s'il roulait pour quelqu'un vous le sauriez.
petit rictus, baisse les yeux, prend son stylo comme pour se donner une contenance "alors y'en a un je dois vérifier je me garderais bien d'en parler..."
-Soit on sait quelque chose soit on sait rien, si on le sait on le dit si on ne sait pas on ne dit pas"
Zut !
C'était le moment ou jamais de tester la technique secrète du 'c'est à dire?' !!
Et puis cela donne l impression que vous vous acharnez sur un petit maillon du systeme. J aimerai vous voir comme ca face au grand salaud du systeme, le probleme c est que bien souvent ils sont traites avec un certain respect ou vous n etes pas presentes sur le plateau.
Enfin sur le passage de la rencontre avec son amie, le fameux 1er regard, j ai du mal quand meme a imaginer que vous n avez jamais eut de telles pensees en voyant passer un homme. D ailleur je note l ironie puisque vous parlez de feminismes, mais bon nombres d entre elles revendiquent justement ce meme droit au 1er regard. Donc tout n est pas toujours aussi simple, mais encore une fois j apprecis votre moral.
Par contre j aimerai la voir s exprimer plus souvent sur le plateau d asi. Et sur des sujets autrement plus interessants, j ai l impression que l on vous donne la parole toujours pour apporter votre moral, sur des sujets de moral deja convenu a l avance par bien des gens. J ai notament souvenir de l emission sur la visite de Sarko/Carla en angleterre et le traitement ridicule des JT, bonne critique mais tellement convenu et evidente a bien des gens.
Pourquoi n etes vous pas presente par exemple, lors de l emission sur le traitement mediatique de gaza ? ou pour la venue de l ex patron de paris match ? ou celle sur Yves Bertrand ? Votre morale derange t elle pour ces emissions ?
J aimerai vous voir plus souvent sur des sujets plus importants, face a des personnes bien plus moralement coupables, donc ne pernez pas ca comme une attaque a votre encontre.
Maintenant sur le fond de l histoire, je trouve que tous ce debat sur la tele realite est un ecran de fume. Il permet de faire croire que l on peut denoncer les manipulations, que la critique est permise, et que la democratie s exprime. La on veut bien nous expliquer que les candidats sont filmes en gros plans, les yeux dans les yeux, musique pour faire couler la larme, et autres manipulations.
Bien sur, faire un arret sur images, par exemple d un des reportages de france television sur le 11 september dans complement d enquete : http://reopen911.info/11-septembre/la-croisade-de-france2-contre-l-internet-une-insulte-a-l-intelligence-et-un-pietinement-de-la-deontologie/ ou encore de decortiquer l affaire mediatique de dieudonne, et le racourcit que les JT en ont fait, la il n y a plus personne.
Continuons d ecouter Daniel nous dire, on est sur internet on peut tous se permettre, en ce disant c est genial... critiquons tous ensemble la tele realite, nous sommes libres, super!
Restons discrets sur les attaques constantent dans tous les medias qui sont faits a internet continuellement.
Le cas du reportage du JT de France 2 sur dofus est "exemplaire" a ce sujet, un jeu aux nombres de membres en plus assez anecdotiques, pour encore diaboliser internet.
Ils n ont meme pas le courage, dans leurs malhonnetes, de le faire avec un jeu comme World of Warcraft. Et les denonciateurs de ces faux semblants de manipulations pourront a l occasion sortir leurs drapeaux pour denoncer un tel reportage, tout en avalant des pilules bien plus amer sans que jamais on ne les enttendent s exprimer. Et continuous d avoir ce faux senblant de liberte critique...
Chez ASI aura t on le courage d allez plus loin, nous sommes beaucoup a attendre depuis un moment deja que l emission pousse plus loin son concept, dans les sujets, dans sa forme, mais surtout dans le fond! Et le forum reflete bien souvent cela. J imagine qu une grande partie des abonnes a asi sont des decus des medias traditionelles. Et comme vous le savez tres bien, quand nous sommes decus, ou pas satisfaits, on n hesite pas a allez voir ailleurs, ce qui a bien remplit votre fond de commerce. En ces temps ou ont aime a nous dire que Sarko est roi, il ne faudrait pas que vous oubliez qui a le vrai pouvoir, l abonne aussi est Roi! ;)
J ai conscience que la critique est dure, mais au moins elle est argumentee un minimum. En esperant revoir judith dans des emissions avec plus d importance morales.
Ca m'a de suite rappelé les réactions que j'ai eu quand j'ai interviewé le journaliste Arnaud Sagnard qui a écrit un livre où il dénonce le monde de la hype et la tyrannie des branchés pour le webzine Discordance. J'ai halluciné en lisant certaines réactions qui ont suivi, à croire que certains avaient tout lu en diagonale:
Arnaud Sagnard à propos de son livre Vous êtes sur la liste? Enquête sur la tyrannie des branchés
Enfin cela m'attriste un peu aussi de voir le représentant de la CGT par ailleurs toujours intéressant et clair, défendre la pub sur le service public qui est le moteur principal de cette course à l'audience qui abouti à des ignominies telles que l'île de la tentation. Ces émissions trash ne tombent pas du ciel ! Il y a un système qui les engendre.
Et pourquoi éviter le choc frontal, même si l'autre essaie malinement -eh oui Satanas- de se présenter en victime du doigt dans l'engrenage, comme le dit Judith, il avait parfaitement la possibilité de se désengager, d'ailleurs il le fait quand le rapport qualité-coût devient défavorable, coût moral et coût climatique (on ne sait quel est celui qui l'emporte).
J'interrogerais plus volontiers le choix de faire passer ce livre sur le plateau, certes il débine, mais sa posture est assez tordue, fallait-il l'inviter et se mettre ainsi dans le forçage moraliste ? DS joue un peu au marionnettiste dans ce contexte.
http://anthropia.blogg.org
Et si j'en crois une réaction de judith (un peu plus haut) Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales).
Dommage que ça ne soit pas passé sur le plateau, qu'on n'ait pas pointé ce phénomène récurrent. Que ce monsieur ait tout simplement utilisé ce joker de carrière comme tant d'autres l'ont fait. Moyen pour lui de subsister au rude hiver télévisuel et d'avoir une actualité (un printemps). Montrer sa gueule pour être grossier. Enfin, c'est une impression.
Quant au lynchage par Judith. Ah bon ? Je dois avoir une certaine empathie. Je suis habitué. Et j'ai trouvé ça relativement soft par rapport à d'autre occasions, surtout qu'ici on a affaire à quelqu'un qui plaide coupable. Mais je suis d'accord que ça s'enflamme un peu vite et que du coup on a peu le temps de vraiment creuser l'analyse.
Je suis choquée de vous avoir entendu dire "tirer un coup", semblant adhérer si rapidement aux représentations de cet invité.
Je sais dans quel monde nous vivons mais n'y a t-il pas d'autre expression disponible ? Et d'ailleurs quel besoin d'appuyer cet aspect sea sex sun and drugs en le traitant de manière superficielle et rigolarde, alors qu'il s'agit d'un sujet sensible et socialement fondamental ?
Par ailleurs je ne vois pas ce qu'il y a d'intéressant dans son bouquin, il suffit de regarder 1 fois l'ile de la tentation pour voir la technique du "c'est à dire", les ficelles sont bien grosses, le montage est transparent. Il faut qu'avec 12 jours de tournage ils arrivent à faire une dizaine d'émissions ! Il me semble que c'est une caricature du genre, et qui a pour cela quelque chose de fascinant.
Non seulement son bouquin n'apprend pas grand chose, mais sa présence sur le plateau non plus. Au lieu de lui poser des questions jusqu'à faire sortir quelque chose d'intéressant -ceci dit vu son black out suite à la question "êtes vous cocaïnomane et macho?", je comprends que vous vous soyez désespérés d'en tirer quelque chose- vous êtes restés focalisés sur sa personne. Il doit en être bien content.
PS : dans son délire de citations, peut être aurait-il fallu questionner la référence du titre à houellebecq, autre grand témoin-penseur de son temps ;) et nettement plus appropriée
J'ai appris au detour d'une reponse du syndicaliste que TF1 avait un cahier des charges, que celui-ci n'etait pas respecté, et que la concession devait etre renouvellée bientot, ou laisser place a un appel d'offre:
en voila de l'info ! ca meriterait qu'on en parle, non ?
Sinon il y a eu un petit tas de remarques inexplicites à un moment sur le mot "journaliste", mais le filmeur de reality-show a continué a se présenter comme journaliste jusqu'a la fin de l'emission.
Ca aurait sans doute mérité de creuver cet abces en definissant vraiment ce qu'etait un journaliste (ok, au dela de la carte de presse), et surtout en lui demandant en quoi il pensait cette definition appropriée pour son cas.
A part ça, Judith etait tres remontée, meme en se contenant. Je comprend l'idee de dire en bloc ce qu'on reproche pour laisser ensuite (mais apres) le contradicteur repondre (pour eviter que ca parte dans tous les sens). Mais vu les flammes de Judith, elle a du bol de tomber sur un petit gars poli, et pas un malotru fier et aguérri (comme Joffrin), incapable d'attendre serainement la fin de l'assaut !
Bref, dans ces circonstances, ou il faut reussir a lisser (enlever l'ad hominem pour se cantonner au non-émotif), ou il faut enregistrer l'analyse, ou alors il y aura d'autres itérations du syndrome Judith-Joffrin, frustrantes pour elle comme pour le spectateur (meme si ce coup ci s'est bien passé, et si dans le cas Joffrin la réaction adverse était innapropriée).
En tant que femme - je déplore d'ailleurs l'absence d'interventions de la gente féminine sur un des sujets où elles devraient être les premières à réagir - j'ai été touchée de vous voir affronter un des ces machos manipulateurs qui fait de son immoralité un commerce et je ne vois vraiment pas pourquoi on ne devrait pas lui faire un procès. Il faut croire que la plupart des gens ignorent l'influence des émissions de télé-réalité sur les jeunes téléspectateurs (dont les plus gros consommateurs sont les 15-24 ans).
Judith, Je rêve un jour de vous voir affronter BHL dit "l'empereur de LA MORALE aux habits neufs", réussir à le mettre face à ses mensonges (de ses rencontres avec Massoud, sa ceinture noire de judo, comment en Géorgie, il a pu écrire des affabulations sur des lieux où l ne s'était jamais rendu, etc.... etc....)
Oui, affronter cet "intellectuel universaliste" qui évoque bien souvent LA MORALE pour BROUILLER LES CARTES et pour des desseins peu dignes. J'imagine comme vous seriez capable de lui démontrer que sa soi-disant MORALE n'en est pas une et que même il devrait être jugé pour apologie de crimes de guerre.
Parce que, même si j'admire votre façon d'attaquer ce jeune immoral, il en est de bien plus terrible que lui et bien plus dangereux car sur les plus grands problèmes (ceux des guerres, par exemple,) on entend que leur son de cloche qui nous martèle et pour ceux qui ne sont pas avisés et qui finissent bien malgrè eux à être imprégnés de leurs discours manipulateurs, cela représente un bien plus grand danger.********** Leur immoralité est camouflée.*********
Et moi qui n'ai pas encore eu le temps de regarder l'émission!
Il y en a pour deux heures à lire tout ça.
Et la moindre des choses quand on écrit ici, c'est tout de même d'avoir lu ceux qui vous précèdent, non?
Le repentir sincère? je ne sais pas moi...une partie des bénéfices de son bouquin qui vont à une association ou même tout !
Mais les pseudo regrets mercantiles ça me faire ricaner.
Je regarde jamais les émissions trash,et lorsque que je lis mon programme de télévision préféré, je zappe dés les premier mots de présentation...
En lisant les première lignes sur LOST, j’ai mis mon veto sur cette série l’assimilant dans mon subconscient à « L’île de la Tentation », peut-être simplement parce que diffusée le samedi soir sur TF1 en prime time !
Heureusement j’ai pu voir les 88 épisodes, des 4 première saisons, en HD sur Free Home Vidéo, et j’attends avec impatience la saison 5.
- 1e partie: M. Téaldi "balance" une pique sur l'auteur du livre sur France Télévision, en disant "quand il était directeur de France 3 Alsace, il dépassait régulièrement les devis". Réaction de Daniel: "Et pan! Bon ben, il avait qu'à venir..."
J'ai beaucoup ri.
- 2e partie: ce qui "rabat son caquet" au 2e invité, ce n'est pas tant la réaction de Judith, qu'une certaine réplique de Daniel. Alors que notre M. Bartherotte nous fait croire qu'il est cultivé en balançant des noms célèbres (la culture c'est comme la confiture, et un type qui confesse être entré dans ce système par facilité pour devenir "journaliste", donc sans faire d'études... Bon, s'il était intelligent et cultivé, il n'aurait pas eu besoin de ça, à mon humble avis).
Daniel - "Après Paul Valéry, Céline, Obama, ça fait du lourd pour le plateau...
L'invité (qui ne comprend pas le second degré) - Je peux encore: Albert Camus, Saint-Exupéry...
Daniel - Allez encore... Non mais c'est pas la peine, on n'en a pas besoin, franchement!"
Sinon, j'ai trouvé pertinent de mettre les 2 invités et les 2 livres en parallèle: ou comment, d'un côté, s'offusquer que l'on paie des chaussures de montagne aux journalistes faisant un reportage sur le terrain, et de l'autre, dépenser des mille et des cent à produire des horreurs pareilles! Mais où est le gaspillage à votre avis?
Dernière remarque: en parlant de l'île de la tentation, dommage de ne pas avoir reparlé de ce sujet-là et de la question du statut des candidats, "chair à canon" de la télé-réalité. Après tout, s'il fallait vraiment les payer, ce serait peut être la fin de ce concept, plus sûrement que le livre de M. Bartherotte...
Invitez plus souvent des monstres, ça donne du piment. Car pour mettre une croix sur les belles nanas, le soleil, et le pognon facile faut vraiment être bizarre. Puis j'aime bien quand JB fait ses gros yeux. C’est juste des programmes de TV divertissants un peu nuls, très lucratifs, et sans effet nocif, je pense, pour ceux qui regardent (un peu plus pour ceux qui participent)
Le livre a au moins le mérite de montrer les méthodes employées au plus grand nombre, ainsi chacun peut regarder ces émissions pour ce qu'elles sont vraiment, du «divertissement».
Les personnes volontaires à ce genre d'émission que je ne regarde pas, il s'en trouvera toujours et toujours plus, si vous voyez ce que je veux dire, la crise aidant, l' argent se trouvera pour ce type de télévision ! L'audience est de toute manière au rendez-vous ! Alors pourquoi se priver de recettes publicitaires dont le montant diminue dans les budgets des sociétés de télévision.
sarko nous montre où il ne faut pas regarder, le fourbe voit bien l'intérêt représenté pour lui même par ce genre système, où les personnes placées en concurrence avec l' appât du gain, une forme de notoriété vite éphémère ensuite, sont les explorateurs de ce nouveau monde d'où Fraternité, égalité, liberté sont les premières victimes.
Que j'ai vu ce matin tres ( trop, sans doute ) tot, seule periode un peu calme...
Ne m'attendant jamais a rien de precis, je ne peux qu'etre surpris a chaque emission, et la, non seulement la surprise etait au rendez-vous, mais sur un sujet concernant la tele-realite et la manipulation, je suis suis fait completement manipule.
Heureusement, vu l'heure tardive, puis surtout le nombre de messages systematiques de yannick G., je n'ai pas eu l'energie de repondre.
En passant, ce que je trouve le plus enervant avec les messages de yannick G., c'est que leur systematisation et leur nombre detruit totalement le sens profond qui se trouve etre proche de ce que je pense egalement, mais maintenant des que je vois ce nom en titre du message, je suis tout aussi systematique, et je skip completement, au risque de passer a cote d'idees interessantes.
La repetition ne fonctionnant generalement ( et encore, pas toujours ), que dans le genre comique.
Ceci etant dit, revenons en au fait.
Premiere partie de l'emission : classique, tres bine, meme si les @sinautes qui visitent le site regulierement avaeint deja eu connaissance des sujets traites. Par contre, la presentation tele de ces sujets donne toujours un cote nouveau et tres dynamique.
Seconde partie : Du grand @SI classique, ayant un interlocuteur connaissant le sujet, sachnat s'exprimer et presentant des faits dont nous ne sommes pas forcement au courant. Seulle ombre au tableau : l'auteur du bouquin ayant refuse l'invitation, cette partie a due etre ecourtee, et je suis personnellement reste assez sur ma faim, car cette partie aurait tres bien pu durer une heure et continuer a etre passionante.
Troisieme et derniere partie : C'est la que je n'ai pas compris ce qui se passait reellement, et heureusement que j'ai ete oblige de faire un second visionnage.
On nous presente un sujet sur les dessous de la tele-realite, et nous nous attendons donc a apprendre certaines choses sur les fonctionnements de cette tele-realite. Je pense que 99% des @sinautes sont tout a fait conscients du danger de cette tele realite. Je me dis "chouette, on va peut-etre apprendre un peu plus les mechanismes utilises, ce qui va nous permettre de combattre encore mieux cet outil d'abrutisation".
Petit montage classique @SI, quelques premieres explications sur des mechanismes de base, alcool, larme, manipulation de candidats choisis justement en fonction de leur impossibilite a se defendre contre la suggestion, plutot qu'une ecriture des episodes etc.
Et tout d'un coup intervention de Judith
Et nous apprenons que :
1. Philippe Bartherotte se considere serieusement comme un journaliste. ca commence a m'agacer,
2. Qu'il se compare a un "enfant abuse". La je sors franchement de mes gonds, dois meme fair "pause" aller prendre un verre avant de continuer.
Je me calme, je continue. Et la, c'est la que je ne fais pas gaffe : au lieu de garder a l'esprit que le jeune homme en question vient d'avouer son plaisir a manipuler d'autre etres, son manque evident dans les premieres minutes de remords par rappord a ses "victimes" ( et justement que sait-il vraiment de l'etat de "victime" apres l'extrait lu par Judith ? )
Et voila que l'emission ressemble a une mise a mort personnelle, on a l'impression que cela derape, que c'est en dehors du sujet du traitement des medias, qu'il n'est pas si mechant que ca apres tout : il s'est fait avoir par les "lumieres" du show biz : ca peut arriver a beacoup, puis il est sympa : il est tellement "mal a l'aise" qu'il doit se "forcer" a essayer de montrer qu'il n;est pas si bete que ca : il va donc donner de malheureuses references litteraire etc. Et le clou : on n'oublie surtou pas d'annoncer en vitesse avant que l'emission se termiine que en plus il prend des drogues, et donc vraiment qu'est-ce qu'il n'est pas bien. Et puis qu'est ce que l'equipe d'@SI ne fait pas pour le descendre.
Apres tout il a quand meme bien denonce certains mauvais cotes de cette tele realite qui pourri notre societe, non ?
non ? !?
fin du premier visionnage.
Un peu perdu, perplexe par rapport a ce que je viens de voir.
Pas le moment de dire ce que je pense.
Je vais lire le bouqin que je viens finalement de trouver.
Ce matin, je veux partager ce que je pense.
Mais comme ce qui me reste du visionnage est assez flou, je decide de re-visionner l'emission.
Et c'est la que je m'apercois qu'en fait : j'ai ete totalement manipule par Bartherotte qui a fait ce qu'il sait faire de mieux apparement. Et il me semble que de maniere incroyable a certains moments Justine, Judith, et Daniel se sont en fait egalement "fait avoir".
Ce message est deja trop long pour que j'aille dans les details : mais Bartherotte a en fait "controle" l'emission de maniere parfaite pour justement retourner la situation et faire croire qu'il etait ce que Judith tres justement mettais en cause : une victime.
A tous ceux qui ont ete "choques" par la "violence" de l'attaque contre Bartherotte, regardez une seconde fois l'emission, avec un peu de distance, et vous risquez d'etre assez surpris.
Tres fort Bartherotte !!
Malheureusement
Mais émission très intéressante cependant! Elle m'a fait réagir de bout en bout, et m'a effectivement appris pas mal de choses. Je suis donc bien content 1- que vous ayez maintenu l'invitation au syndicaliste de France2/France 3 pour tout de même évoquer le premier livre 2- que vous ayez eu l'idée d'inviter l'autre auteur et 3- que vous ayez choisi Judith pour lui faire face (même si elle eut pu être un peu moins directe).
Vivent les émissions bancales (tant qu'elles ne le sont pas systématiquement!)
« Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ? »
Justement c’est l’absence de montage qui fait l’originalité de cette émission.
D’ailleurs Daniel le rappelle souvent aux invités « c’est une émission SDF [Sans Durée Fixe] », ce qui permet de donner la parole aux invités et de les laisser s’exprimer sans contrainte.
Le montage est justifié lorsque l’émission est formaté dans le temps. Ce qui était le cas sur France 5, mais pouvait créer des hésitations dans l’esprit du téléspectateur. Pour cela l’émission était visible sur france5.fr en intégralité.
Le montage fait toute la différence entre une émission sincère et une émission racoleuse (je pense à Mireille Dumas et à son émission dont j’ai oublié le nom).
Quelques trucs [s]pour faire un bon montage[/s] racoler large.
- Supprimez les réponses des invités pas favorables à l’animateur
- Transformez complètement les propos de l’invité
- Permettre à l’animateur de développer son ego
- Ajouter des inserts, soit d’images prisent à un autre moment, soit tournées spécifiquement pour cette occasion… par exemple le public qui rit à une blague de l’animateur est montré comme réaction à un propos sérieux de l’invité
- Enregistrer des question perso, pour faire croire à un interview alors qu’il s’agit d’une conférence de presse (cf. PPDA et Castro)
Cela pourrait faire l’objet d’une émission d’asi.
Un autre truc pour les émission en public (surtout les débats politiques), placer derrière l’invité (ministre ou député).
- Pour le camps adverse, placer des figurants qui vont hocher la tête négativement et prendre un air offusqué ou de mépris
- Pour le propre camps de l’invité, placer des amis qui vont hocher la tête positivement et prendre un air rassuré et confiant.
Pour ces raisons je regarde rarement ces émissions.
Stan 1000g
J'arrête de lire les comm à partir du tiers, mais une constante tout de même: Judith aurait perdu son calme.
Come ce n'est pas ce que j'ai vu moi, mais bien qqune qui maîtrise son agacement (et plus) je pense immédiatement au double standard:d'un homme on aurait parlé d'une légitime indignation, argumentée etc.(cf Royal qui sort un bouquin de scuds, elle en prend -encore- pour son grade)
Quant à l'animatuer dont le livre était discuté, ce dernier reflétant exactement les états d'âme (mais faut il la perdre pour gagner mammon?)de son auteur, il le dit lu-même, il était fatal que sa personnalité vînt sur la table.
Qu'il ait été et soit toujours macho est une évidence: sa pratique conversationnelle dans un débat où se trouvent des femmes contradictrices le trahit, sans même parler du fond, ses pseudos arguments d'autorité, son honnêteté/véracité, sa référence au monde pourri, blah blah, bref exploitation de son narcissisme.
A part ça, je ne suis pas sûre que ce bonhomme méritait tout une moitié d'émission d'@si.
Quant au bouquin sur la 'gabegie' dans France Tele, ma foi, il y en a ailleurs, pourquoi pas là?
Mais une telle artillerie lourde à ce moment ci pose question quant aux motivations (enfin non, n'en pose pas..) et en effet, mérite enquête et établissement de vérité, j'espère.
Si Daniel Schneidermann a invité Philippe Bartherotte c'est parce que ce genre de témoignage (qui a pris la forme d'un livre) est rare, et qu'il peut être intéressant que l'invité s'exprime afin de mieux comprendre la fabrication, les coulisses, d'une émission de télé réalité.
Le problème c'est que, en face de l'invité, il y a Judith Bernard -que j'apprécie- qui a lu un livre qui lui a manifestement déplu.
D'un côté, Daniel Schneidermann s'intéressant à la fabrication d'images de télévision et de l'autre, Judith Bernard, s'en prenant à l'auteur d'un livre que visiblement elle n'aime pas.
Dans cette affaire, moi, simple téléspectateur, je peux suivre quand il est question de l'émission de télé réalité mais je ne peux être que désappointé quand il est question du livre, de son contenu ou de savoir si l'auteur est macho ou pas. Le livre ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse c'est la parole de quelqu'un sur son travail. En l'occurrence, la télé réalité.
C'est dommage que cette émission ait pris cette tournure.
C'était, si j'ose dire, Le masque et la plume alors que j'attendais Combien ça coûte…
Pour moi, émissions très intéressante et très instructive.
J’ai failli ne pas la regarder à la télé après avoir lu les commentaires et regarder des extraits.
Comme Daniel, j’ai appris des trucs que j’ignorais…
Comme Daniel, je croyait ce type d’émission scénarisés (mais je l’ai jamais regardé) me souvenant de la première émission de télé réalité du PAF « Loft Story » en 2000 sur M6.
Pensant faire une étude psychologique et sociologique, je m’étais abonné pour la regarder 24h/24 afin de mieux comprendre les mécanisme piskologique in-situ.
Inutile de vous préciser que je n’ai regardé que 3 fois pour me faire une opinion et regretter ma contribution financière et ma participation à ce type de programmes.
Alors, Daniel, si vous êtes surpris, surprenez-moi, surprenez-nous, et continuez ces émisions d’analyse qui sont bien conforme à l’esprit ASI.
Daniel continuez à nous parler de la bible (sans B majuscule).
« Dans la terminologie des séries télévisées, une bible est un document réunissant l'ensemble des informations concernant les personnages d'une série donnée (biographies, profils psychologiques, habitudes vestimentaires, évolutions possibles des protagonistes, etc.). La bible sert à consigner par écrit toutes ces informations afin que chaque scénariste puisse écrire des épisodes qui soient en accord avec l'univers fictif où évolue l'histoire, et sans erreur de continuité. »
Daniel poursuivez votre quête du Saint Graal audiovisuel.
Mais attention « Nul n’est prophète en son pays. »
Stan 1000g
Vous parlez d "un agent du système", "confession", "bassesse morale", "expiation", "adouber", "ne pas se tromper d'ennemi", "immoralité", "je n'ai pas à montrer de l'indulgence", "je venge les femmes, je l'assassine" ...
Quelle est votre conception de votre travail sur ce plateau: juge ? inquisiteur ? militante ? Quelle élément d'analyse intéressants pour le spectateur apportez-vous ? Ainsi, vous considérez les invités comme des ennemis à assassiner. Et l'opportunité qui vous est offerte de vous exprimer sur ce plateau serait une tribune pour venger les femmes ?
Tout ceci est à mon sens exactement ce qu'ASI devrait ne pas faire et je me demande s'il ne faut trouver là une explication toute simple à l'hémorragie d'abonnements.
Je tiens donc, en mon microscopique statut d'abonné à trente balles, à me DESOLIDARISER ce cette conception du "journalisme" (que je tiens pour un anti-journalisme) et inciter la direction d'ASI à redresser la barre vers un vers travail d'information, d'analyse et d'enquête.
Sur ce, à vous Cognac-Jay, pardon yannick G.
Juste que j'ai bien rigolé à la vision rousseauiste du "journaliste" PB : l'individu seul est bon, mais en groupe sous contrat audimat qu'est-ce qu'on peut devenir cons ! En tout cas, on voit tout suite sur ce forum ceux qui pensent qu'il a eu raison d'en profiter ou abuser, contre les dogmatiques moralistes.
Quant à ceux qui voudraient en savoir plus sur les techniques de torture des candidats, je me pose un peu des questions, en tout cas on a eu suffisamment d'échantillons il me semble : en clair, pas besoin de tout connaître des pratiques de Guantanamo pour fermer le camp, rien que de savoir qu'il est situé dans une zone de non-droits devrait être suffisant... Mais je m'égare.
Enfin un débat tranché! Car pour moi, France Télévision Global International Broadcasting ferait mieux de passer de temps en temps "le procès de Nuremberg" plutôt que de participer à la grande mécanique de lessivage "tous coupables" en espérant éviter les foudres de quelques personnes pour qui le siècle des Lumières nous a remis sur le droit chemin : il y a un moment où la gestion actuelle de la pénurie des crédits publics doit savoir s'arrêter. Tout n'est pas excusable, si ?!
Cela étant dit je continue à penser qu'il y a des sujets beaucoup plus intéressants.
NB. Il y a un truc que je ne comprends pas (ou ne sait pas) : n'y a-t-il pas de montage des émissions ? Pourquoi ne pas couper PLUS, enlever le gras ? Pourquoi ne pas filmer plus longtemps, faire sortir et rentrer des invités (si le plateau est trop petit pour les contenir tous) et garder le meilleurs ? Le montage n'est pas forçément mauvais en soi, c'est l'utilisation qui en est faite qui peut être perverse. Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ?
LE fait que chaque post donne son propre score du "match" montre que l'émission est partie à l'envers : il n'aurait pas du y avoir de match. On aurait pu avoir un match avec un des producteurs, mais pas avec un pion du système qui arrive en plus en ayant déjà tout raconté.
Lui faire son procès à 3 contre un sans même un avocat pour le défendre n'était pas du meilleur goût. Moi j'avais plutôt envie de dire "paix à son âme". Parce qu'à le voir se tortiller sur sa chaise et passer de la guerre en Irak à Camus et Celine dans la même phrase on se dit que la poudre blanche n'est pas si occasionelle que ça. Mais où qu'elle soit ça le regarde et heureusement qu'il a refusé de vous dire s'il était cocainomane avant la téléréalité sinon votre plateau devenait téléréalité.
Bref, cette émission n'est pas la meilleure mais comme on vous aime, vous êtes déjà pardonnés.
Je suis abonné depuis le début à @si, pour avoir accès à des analyses sur le fonctionnement de l'information. Je ne prétends pas vous imposer ma conception de l'étude des médias, mais je tenais à vous dire, comme beaucoup d'abonnés je crois, que la perspective adoptée lors de cette émission me semble improductive et inintéressante.
Je ne regarde pas votre émission pour assister des indignations ni à des jugements moraux mais pour entendre des réflexions les plus objectives possibles. Même si je conçois que votre projet implique un engagement, avoir passé un temps si long à discuter de la moralité de votre invité a empêché que le fonctionnement de la télé-réalité soit exposé aussi précisément qu'il aurait pu l'être.
Par ailleurs, je trouve votre travail excellent. Bon courage.
Je plains Judith qui a été « tourneboulé » par la lecture du livre.
Mais bravo continuez ce combat contre Holopherne.
C’est pas la première fois que je la voie monter la voix sur des sujets socio-humanitaires.
J’ai l’impression qu’elle est trop sensible et pas préparée aux dures réalités de cette Vie et la connaisance de la faune la composant.
Il faut connaître le BIOTOPE des téléacteurs, et être plus Ethologue que Sociologue ou Psychologue.
Ne pas confondre Téléréalité et Teletubbies, bien que ces émissions antipodiques obéissent aux mêmes lois pyskologiques.
Pour information Philippe Bartherotte,est bien une victime expiatoire lui même victime du Syndrome de Stockholm.
Le Syndrome de Stockholm n’est qu’une reformulation du Triangle infernal ou Triade victime-sauveur-persécuteur de la Soumission à l’autorité.
« De Persécuteur, il est passé à Victime, mais au lieu de se placer en victimes qui ne fait qu’obéir aux ordres (cf. le Procès de Nuremberg), il veut, sincèrement, expier son erreur et devient ainsi la Sauveur [par son livre] des Victimes… mais devenant ainsi le Persécuteur des Persécuteur précédent qui deviennent Victime (comme M6 qui veut lui faire un procès en diffamation).
Comme il se croit journaliste son côté expiatoire passe par la phase mercantile… pourquoi lui en vouloir.
Souhaitons lui une longue carrière conforme à ses espérances et à son éthique de journaliste auto-proclamé. »
Attention il y à loin de la coupe aux lèvres et de la théorie à la réalité, statistiquement les Judith sont nées en 1970, année où ce prénom a été le plus donné, soit 326 fois.
Stanley MILGRAM
Je ne regarde plus ces émissions depuis que j’ai vue (et compris) comment Jean-Luc Delarue c’est transformé en passant de Canal+ à Antenne2 de Sauveur en Persécuteur.
D’une émission « familiale » La Grande Famille à une émission de télé-trash « Ça se Discute »
(Je mets Mireille Dumas dans le même lot)
La « manipulation mentale » est le fond de commerce de ses téléacteurs.
Stan 1000g
Peu de chose à rajouter, mais je constate que de nombreux @sinautes et nombreuses @sinautes pensent comme moi (ou que je pense comme eux), et disent avec plus de facilité ce que j’ai du mal à exprimé correctement.
Luru
« Ce serait bien si on pouvait avoir des émissions de journalisme et pas des leçons de morale. Ca sert à quoi d’inviter un témoin/faiseur de téléréalité si c’est pour le mettre en posture d’accusé et ne laisser aucune place au contenu ? On s’en fiche de ce que vous pensez de la téléréalité et de ce gars, on est assez grand pour fonder notre propre opinion. Ce qui nous intéresse c’est que vous rendiez intelligibles les mécanismes qui sont derrière le sujet que vous prétendez traiter.
Je précise que je n’ai jamais regardé aucune émission de téléréalité. La manipulation et les fonds de poubelle ne m’intéressent pas, pas plus que la posture de juge supérieur drapé dans sa vertu de Judith Bernard. »
Laurent
« En fait, je me moque aussi de la télé-réalité. Il suffit de 2 secondes de réflexion pour comprendre que tout ça n’est que manipulation et exploitation de la connerie.
Pour le reste, lisez des bouquins de psychologie [comme ceux de Stanley MILGRAM] si cela vous amuse, mais, s’il vous plaît, épargnez-nous,cette moralisation visqueuse !
L’affiche était toute écrite ! Il faudrait faire un jour un décryptage d’asi... »
Yannick G
Un exemple anthologique de la pensée hérétique d’Arthur (pas celui de la télé…).
Une seule remarques de ma part :
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Stan 1000g
J'ai regardé et écouté la première partie de l'émission avec plaisir et intérêt. En revanche, je n'ai pas pu aller au bout de l'émission. L'auteur de ce livre m'a tapé sur les nerfs. J'ai arrêté là.
Je ne sais pas si M Bartherotte est un macho, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un jouisseur.
On le perçoit très bien, rien qu’à son débit de parole, véritable diarrhée verbale.
Un jouisseur intelligent d’ailleurs, mais sans retenue ni limite.
Il ne sait pas s’arrêter.
A la question de savoir pourquoi il est passé du camp de l’adhésion à celui de la dénonciation, la réponse est qu’il n’a pas changé de camp.
Il est dans la continuité de sa jouissance, peu importe le terrain.
Quelque part, Judith s’est fait avoir en pensant le mettre sur le banc des accusés.
C’était participer activement à sa jouissance.
A la question de savoir si les participants de ces jeux télévisés sont des victimes ou non, la réponse est de même nature.
Peu importe qu’ils aient été manipulé et peu importe leurs intentions affichés, vertueuses ou non.
Ils sont venus, comme M Bartherotte, pour en jouir et exhiber leur jouissance.
Je ne crois pas qu’il n’y ait là ni victimes, ni bourreaux.
Pas davantage d’ailleurs, chez le téléspectateur qui décide de regarder.
Il y a juste un théâtre qui a besoin de croire en des victimes et des bourreaux.
Je pense que Judith a fait l’erreur d’y ajouter la pièce manquante : le juge.
Et cela, peu importe qu’elle ait raison ou non sur le fond.
Bon, ok, elle s’est fait piéger, mais tout ceci n’est pas bien grave, hormis peut-être une atteinte à son amour-propre.
Qu’on le veuille ou non, il existera toujours des gens pour qui l’attrait de la jouissance leur fera prendre des risques inconsidérés, au-delà de toute réalité et de toute prudence.
Ce qui est plus ennuyeux, c’est bien sûr que tout ceci puisse se retrouver sur le service public.
Il n’est pas fait pour ça.
Cordialement,
Kahef.
je suis un peu déçu aussi comme de nombreux webspectateurs de votre émission. Je vous suis depuis le début des aventures et je dois dire que je suis surpris pour la première fois d'un tel manque de discernement entre le procès d'une personne et l'objet du débat. Seule une personne s'en sort bien... le syndicaliste de France Télé, pro de la langue de bois. Avec la position que vous tenez dans l'espace médiatique et l'oxygène que vous nous donnez, je trouve qu'il est normal qu'on vous le fasse partagez (enfin Je du moins...).
A bientôt pour la suite.
Guillaume
Je suis musicien Intermittent du spectacle depuis plus de dix ans, avec un bon paquet d'employeurs différents, associations, mairies, centres culturels etc. Il est très difficile pour nous de réussir à se faire déclarer au moins 43 fois en 10 mois et demie, on nous a sans cesse mis des bâtons dans les roues pour faire diminuer le nombre d'intermittents dans le spectacle vivant.
Comment peut-on supporter que les entreprises de l'audiovisuel détourne à ce point l'argent de la solidarité interprofessionnelle pour que des types embauchés par un seul employeur toute l'année, qui devraient de ce fait être en CDI, se la coule douce sous les palmiers ?
Une émission sur le détournement du système d'intermittence par TF1 et consorts, avec les mêmes intervenants serait surement plus palpitante, et jetterait un beau pavé dans la mare.
Mais vraiment.
J'ai trouvé cette émission très décevante, et même frustrante.
On nous annonce 2 sujets, qui auraient pu être intéressants. 1er problème : les 2 sujets n'ont absolument rien à voir, on pressent que ça va être difficile de faire dialoguer les intervenants. Et au final, on a bien une émission coupée en 2 entre les 2 thèmes, sans lien, sans fil conducteur.
1ère partie : Jean-François Tealdi et la critique du livre de Francis Guthleben. Durée : à peine 15 minutes. En regardant cette partie, on voit surtout un Daniel très pugnace, qui coupe son invité à chacune de ses réponses sans le laisser finir son raisonnement. Quel est l'intérêt d'inviter quelqu'un, de lui poser des questions, si c'est pour ne pas le laisser répondre ensuite ? Incompréhensible. Au bout des 15 minutes, je suis frustrée car je n'ai pas appris grand chose et la coupure pour le moins abrupte de Daniel vers sa seconde partie me laisse vraiment sur ma faim.
Et là une magnifique transition quand Philippe Bartherotte annonce qu'il veut commenter cette première partie et que Daniel lui répond avec son air jubilatoire : "Oui mais allez-y on est sur Internet vous pouvez tout dire..." (je ne suis pas certaine que Jean-François Tealdi ait vraiment eu ce ressenti lors de son intervention). Philippe Bartherotte s'emballe alors un peu, et Daniel l'arrête avec un : "Non non non on va pas partir dans... Bon d'accord, faut pas déconner. Alors, votre livre...". Alors, faudrait savoir !
On est sur internet et on peut tout dire, ou pas ? Daniel, par pitié, arrêtez d'essayer de nous faire croire que votre émission est une espace de liberté de parole extraordinaire, vous qui ne cessez de couper vos invités ou qui les empêchez de développer leurs idées lorsqu'elles ne sont pas compatibles avec les votres. Les @sinautes ne sont pas dupes et pourraient bien sanctionner cette manipulation un jour ! (Demandez à ceux qui ne se sont pas réabonnés...)
2ème partie d'émission : monsieur Bartherotte et son témoignage sur la téléréalité. Cette fois, c'est aas loin de 40 minutes de plateau qui sont consacrées au sujet. Est-ce à dire que les coulisses de la téléréalité sont 2,66 fois plus intéressantes que celles de france télévision ? Allez savoir. Cette fois l'invité peut parler, longuement, et déballer son plan com' en long, en large et en travers. Son contradicteur : la pauvre Judith, absolument pas dans son élément, qui a du pour préparer l'émission se taper un bouquin sur un univers qu'elle exècre. Elle essaie alors de faire ce qu'elle a l'habitude de faire, et dans lequel elle excèle : une critique littéraire, qui se transforme assez vite en critique de l'auteur.
Malheureusement, une critique littéraire d'un livre de témoignage, ça n'a jamais vraiment grand intérêt, ce type de livre étant écrit pour véhiculer des idées et pas des figures de style.
Quant à la critique de l'auteur, Judith est trop en colère pour que ce soit constructif. Il était intéressant de mettre monsieur Bartherotte devant ses contradictions, de montrer que dénoncer la téléréalité est avant tout un moyen pour lui de se mettre en avant, bien qu'il s'en défende. Mais le ton virulent de Judith empêche tout débat. Peut-être qu'un autre chroniqueur aurait été plus à sa place pour travailler sur ce sujet, laissez à Judith des sujets plus intéressants, elle les traite beaucoup mieux.
Finalement on retient de cette partie qu'il y a eu un clash (ça nous rappelle l'émission avec Naulleau),qu'on a beaucoup parlé de la vie sexuelle de Philippe Bartherotte (et pourtant, qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il se tape des "bombes" et qu'il soit tombé amoureux de Jeanette !) et qu'on a eu un magnifique plan com' et une super pub pour son livre. Pas de décorticage du fonctionnement de la téléréalité, pas d'analyse de la com' de Philippe Bartherotte. On se serait presque cru chez Ruquier, les rires du public en moins. Est-ce que ça méritait vraiment d'en faire un sujet d'émission ???
Conclusion : une première partie sur un sujet intéressant, mais bâclée et improductive parce qu'on ne laisse pas l'intervenant s'exprimer, une deuxième partie qui n'a rien à faire sur @si parce qu'on n'y analyse pas grand chose, avec une des meilleures chroniqueuses du site forcée de s'exprimer sur un sujet qui lui sort par les yeux.
Vous avez bien fait, cher Daniel Schneidermann, de couper court si rapidement à l'émission. A quelques secondes près, j'ai vraiment craint pour le petit pseudo journaliste qu'il fit face à une Judith Bernard tératologisée en Hydre de Lerne!
Plus sérieusement, je m'interroge sur l'intérêt d'inviter ce genre d'invité dans le dispositif que vous mettez en place: celui-ci n'avait aucune légitimité à vos yeux, et ce avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche. A partir de là, il est difficile pour lui de vous (et de nous par-dessus votre épaule) apporter quelque chose d'intéressant.
Le petit gaillard à la rhétorique assurée du départ a, en effet, très vite laissé place à un petit m*****, forcé par la déesse de la vertu (et quelle déesse!) à se retrancher derrière Albert, Paul et Jacques. Cela ne lui laissait aucune chance de nous parler d’autre chose de plus intéressant que de son machisme avéré ou non, de sa vision du monde où Obama, Ben Laden et les publicités pourrissent notre conscience morale.
Une émission pour rien en somme. D’autant plus qu’à la fin de celle-ci, j’ai personnellement un peu oublié ce que racontait le premier invité. A quoi bon donc convier deux personnes si le discours de l’un détourne du discours de l’autre ?
Amok.
Quant à l'intervention de Judith, oui, il était nécessaire de rappeler que l'invité avait été du côté des bourreaux et cela pendant 7 ans. Le problème est qu'à force de se focaliser sur ça, on en a oublié le sujet (on a peu parlé de la téléréalité finalement après son intervention, ce qui était peut-être son but vu qu'elle déclarait en préambule qu'elle ne voulait même pas en entendre parler).
Ceci dit, il a eu une réponse intéressante qui consistait à demander à Judith si il était exclu à vie pour avoir fait ce qu'il a fait. J'y vois plus personnellement un type qui n'ayant pas fait d'étude et pleins d'images de réussites stéréotypées (belles femmes, belles voitures) voit un moyen rapide et facile de se faire de l'argent et d'accéder au succès. Quitte à jouer le rôle du salaud et à s'y complaire. Si on ne donne pas la parole à ces gens-là, on risque de passer à côté de beaucoup de choses quant aux mécanismes qui les fait faire ce qu'ils ont fait. Pour ce qui est est des mécanismes qui fait adhérer les gens à ce genre de spectacle, il faudra attendre une autre émission.
SInon, "La tératologie est bel et bien l'étude des monstruosités physiques. " Oui, c'est aussi ce que me dit le Robert, il n'était donc peut-être pas nécessaire d'employer ce mot que personne ne comprendrait. Surtout que la distinction entre "freak" (anglais) et tératologie était plutôt vaseuse. Mais bon, à côté de ça, l'invité a essayé de citer tous les auteurs qu'il connaissait d'un air de dire: oui, moi aussi, j'ai de la culture : )
il ne faut pas shooter les whistleblowers (au moins si l'on est intéressé de connaître la réalité plus que de conforter ses préjugés)
J'étais habitée par une noire colère, c'est vrai : j'avais lu, intégralement, le livre de Bartherotte, ce qui peut plonger dans des états peu recommandables. J'avais devant moi un agent du système - celui de "l'exploitation de la connerie, voire de la misère" - qui a prêté ses forces, son habileté, son sens de la manipulation, son air faussement angélique à cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité (un vrai crime contre l'humanisme, à mes yeux).
Certains jugent son repentir "courageux et sincère". Courageux ? Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales) - comme il le dit lui même : il était "carbonisé" à la télé. Sincère ? Quand il décrit maintes fois dans son texte comme il trompait, manipulait, dupait ses "candidats" ? Comme il "pleurait" même, parfois, "pour les faire pleurer"... Il a réussi dans ce système en vertu de cette stupéfiante duplicité, de sa capacité à mimer l'empathie alors qu'il n'éprouvait, il le confesse lui-même, aucune émotion face aux candidats qu'il dupait.
J'avais devant moi un individu qui avait fait commerce de la bassesse morale, pour aucune autre raison qu'il trouvait ça, je le cite "bandant" (le soleil, la dope, la baise), "jouissif" (de "pouvoir pénétrer dans le cerveau de quelqu'un"). Qui programmait aussi son expiation, sur le mode le plus cynique qui soit ("se racheter une conduite, un jour, en faisant des documentaires, pour le service public") : quand nous l'avons en plateau, il est toujours dans ce programme, et nous en devenons complices. Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale.
Oui, donc, et on me le reproche aussi, je parle au nom de la morale, au nom de la vertu. Je n'en ai pas honte, ne considère pas que ce soit une faute, une erreur, un dérapage. Je pense que c'est une forme de rigueur intellectuelle que de n'en pas rabattre sur les exigences de la morale, et de ne pas se tromper d'ennemi. Quand j'ai en face de moi un individu qui s'est fait l'agent d'un système immoral, à la faveur de sa propre immoralité, revendiquée, je n'ai pas à montrer de l'indulgence et de la compréhension. J'ai à rappeler certains principes, intraitables, auxquels je me tiens, comme un très grand nombre de personnes - dont Bartherotte ignore tout, affirmant à plusieurs reprises dans son livre que de toute façon, quel que soit le métier "tout le monde ment, manipule" - je réponds que non.
Sur la forme, on peut juger mon attitude improductive - j'ai fait, je m'en rends compte, du "Naulleau" : attaquant au tank dès l'ouverture. Ça m'a échappé, ce n'est pas ce que je voulais ; la colère, en effet, m'a peut-être un peu débordée. Une colère probablement liée au sexisme du personnage, autre aspect (enfin autre : toujours la même chose, finalement : instrumentalisation d'autrui, et surtout du féminin) de Bartherotte. Pas facile, quand on est femme, de lire un tel bouquin, de lui faire face, en connaissant sa procédure "scanner", estimation automatique des mensurations, du degré de baisabilité et de la jouissance qu'on peut tirer de la chose qu'on tient pour une pièce de viande sur l'étal du boucher. Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder. Il y avait du Despentes, version cérébrale, dans ce passage à tabac verbal. Voilà, c'est dit. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.
Je crois que ce débat, porté à l'écrit, aurait amené des réactions très différentes. Judith n'aurait pas eu ce regard meurtrier que certains n'ont pas bien compris (je suis persuadé qu'en lisant le livre, je serais dans le même état... et je suis un homme), et Bartherotte n'aurait pas pu user de son charme dont il est parfaitement conscient et qu'il utilise avec délectation. Je dois avouer que n'eût été les nombreuses citations accablantes du livre par Judith et Justine, et mon esprit très suspicieux, je lui aurais presque donné le bon dieu sans confession... Bref, l'oral a renforcé l'image impulsive et colérique de Judith et la maîtrise et l'assurance parfaites de Bartherotte...
Votre petit texte, plein de belles anacoluthes, a déjà l'air plus posé et raisonnable, il devient plus intransigeant qu'intolérant (enfin, si je me mets à la place des asinautes critiques ; pour moi ça ne change pas grand chose)
Vous avez été admirable face au cynisme, Judith ! Soyez assurée que bien d'autres que vous pensent que l'on peut faire un métier sans devenir un manipulateur et un dominateur. Je pense notamment aux gens qui travaillent sur notre site de critique des médias préféré, bien entendu ^^ (ouah la lèche)
Mais ça n'est pas une raison pour ne pas le condamner!!!!
Personnellement, je ne crois pas que ce soit la bonne cible,
mais s'il a réussi à vous mettre en colère, nous pourrions être légitimement être inquiet pour vous,
car dans ce monde truqué, ce petit frimeur un rien vantard n'a pas beaucoup d'épaisseur....
face à une meute beaucoup plus obscène ...
Pour rire, un lien vers une
Vraie tête à claques
pour entretenir la compassion envers le monde,
car il faut se réserver pour de vrais combats....
Bah, au contraire, la saine colère (argumentée) est salutaire, elle garantie un non ramollissement cérébral, émotionnel, etc.. pour la longévité et le cardiovasculaire, c'est autre chose, mais qui s'en soucie vraiment... Judith ? Je ne pense pas.
yG
cela devient plus une attitude irrépressible de comportement,
qu'une réponse hiérarchisée face à des événements divers
qui demandent plus ou moins de raison, d'analyse critique et de sang froid.
Que se passerait t'il, chère Judith, si vous deviez vous retrouver
devant le pire des salauds......un vrai ?
Où est cette marge qui fait la différence ?
Style gueant - hortefeux - bertrand etc etc etc
gamma
Vous voulez qu'elle devienne notre champion, un Golem de convenance,
réparant l'outrage et repoussant la médiocrité du monde vers l'excellence ?
Dire ses 4 vérités à quelqu'un est un exercice facile,
surtout quand le coeur est infecté de mépris.....
Il n'y a rien à encourager dans ce sens.
Désolé.
Ce qui est excessif est insignifiant...
Vous voulez qu'elle devienne notre champion, un Golem de convenance,
réparant l'outrage et repoussant la médiocrité du monde vers l'excellence ?
Dire ses 4 vérités à quelqu'un est un exercice facile,
surtout quand le coeur est infecté de mépris.....
Il n'y a rien à encourager dans ce sens.
Désolé.
Ce qui est excessif est insignifiant...
Vous posez une question, on y répond, ça ne vous plaît pas, c'est votre droit.
Quant à votre développement, je vous renvoie à votre propre conclusion.
Désolé.
Bis repetita.....
Bien, Maître.
Mais vous savez, j'avais bien lu dès la première fois.
Attention, mettre en gras dans ce cas pourrait être perçu comme de l'énervement, et, non, vraiment, pas de colère, s'il vous plaît, tout ce qui est excessif, et cetera desunt, puisqu'on est dans le latin...
en perdant de vue le sujet initial.
Je ne vais pas me mesurer avec vous dans ce petit jeu
dans lequel vous semblez exceller.
Il n'y a rien à encourager de ce côté là non plus.
Désolé...
Eteignez la lumière en partant....
Votre question était :
Que se passerait t'il, chère Judith, si vous deviez vous retrouver
devant le pire des salauds......un vrai ?
gamma comme moi-même pensons qu'il se ferait laminer.
C'est donc notre réponse : quelle est la vôtre ?
Vous n'avez pas répondu, en repartant sur autre chose (qui, donc, perd le fil ?), plaçant Judith dans un rôle de championne, de Golem de la convenance. Pardon, Judith, artificielle, inachevée, brute ? Ah non, emet alors.
Cette réponse de votre part, alors que ni l'un ni l'autre n'avions dit quoi que ce soit dans ce sens. Ma réponse étant de l'ordre des possibles et non des souhaits.
Votre insistance à répéter en la soulignant votre opinion a justifié ma deuxième réponse, étonné d'y comprendre une fin de non recevoir.
Oui, il me déplairait que Judith se cantonnât à un simple rôle de procureur, aussi brillante soit-elle.
Non, il ne me déplaît pas qu'elle remette en place ceux qui le méritent, surtout quand ils se parent comme ce monsieur du manteau de la vertu retrouvée.
Revoyez la vidéo, en ne prêtant attention qu'aux gestes et aux paroles de Bartherotte, c'est édifiant.
Voyez comme apparaît sa duperie, par un seul exemple : sa fierté, sa jubilation à peine déguisées, lorsqu'il revendique les plans et les manipulations y afférentes de la bande-annonce.
Et, si cela a une quelconque importance, je ne fais pas partie des inconditionnels béats de Judith.
Je descends l'éteignoir, comme vous m'y avez sobrement invité...
bordel...
Vous ne connaissez pas cette femme ni son niveau d'éthique mais vous pouvez néanmoins décider que c'est excessif?
Elle est certainement la seule participante à ce forum à avoir lu ce livre. Elle y découvre l'éthique avouée de ce Mr Barthelotte, elle a la sienne.
Je pense que nous pouvons tout 2 comprendre que le décalage entre ces 2 niveaux d'éthique est tel qu'il est de lui-même inconciliable. Je ne le qualifierais donc pas d'excessif mais d'inconciliable
il me semble que là, on glisse effectivement du côté de quelque chose de pas très honnête vis à vis de l'invité...
et finalement de pas très enrichissant (j'ai plus appris en écoutant Todd ou Fournel...)
un peu comme si dans une émission de critique littéraire on invitait un mauvais romancier pour le démonter...
ce que je vous accorde, c'est que Monsieur B est le premier à vouloir être sous les feux des projos, alors à ces risques et périls...
mais quand même...
peut-être qu'à asi comme sur l'île, tout est une question de casting... J'ai posé la question plus haut: personne avant cet affreux personnage n'avait fait d'enquête sérieuse sur le fonctionnement de la télé-réalité?
Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale.
Pourquoi placez-vous votre critique dans le domaine des valeurs et du jugement moral?
Je vous estime trop intelligente et cultivée pour vous risquer à un jugement sur des bases aussi fangeuses que celles-là. Quelle mouche vous a piquée? En êtes-vous donc restée à Kant, voire à Platon si votre Soleil/Bien y fait référence? Alasdair McIntyre (After virtue) et les préjugés moraux, ça vous parle?
Parce qu'il prétend s'inscrire dans ce champ-là, brusquement, après 7 ans de bons et loyaux services dans l'amoralité. Son livre est le témoignage d'une "âme", il a d'ailleurs dit en plateau qu'un journaliste c'était d'abord une "âme" - et c'est cette persistance, en plateau, à produire des jugements plus ou moins moraux (sur le service public, qu'il faut sauver, sur les petits travailleurs, sur qui il ne faut pas taper) qui a achevé de me mettre hors de moi : comment osait-il se réclamer de cette posture morale, lui qui a mis sept ans à découvrir qu'il avait une âme, et qui nous explique sur 300 pages combien il était "bandant", et "jouissif" de n'en avoir pas ?
Pas du tout, ce sont les pleurs qui sont aveux d'impuissance
- soit l'objet d'@si a évolué et qu'on est passé de la déconstruction à la moralisation
- soit l'émission a été insuffisamment préparée et cadrée avant enregistrement.
euh, merci de ne pas parler en notre nom à tous.
Non, il m'est toujours aussi antipathique
Pas facile, quand on est femme, de lire un tel bouquin, de lui faire face, en connaissant sa procédure "scanner", estimation automatique des mensurations, du degré de baisabilité et de la jouissance qu'on peut tirer de la chose qu'on tient pour une pièce de viande sur l'étal du boucher. Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder.
je vois donc que mon analyse était pertinente.
Il s'agissait bien d'un lynchage, qui d'ailleurs se poursuit sur le forum (pas par vous). je pense comme lui, presque toutes les professions sont salies. Que celle là soit dans les sommets de l'échelle, certes, je le trouve aussi mais dans le fond, sur le principe il n'est pas très différent de nous tous. En le lynchant nous nous détournons de ce que nous devrions faire, plutôt de l'automutilation. En sé défoulant sur lui on oublie nos petites lachetés quotidiennes. Barth, c'est notre femme adultère, que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.
Je suis désolé mais il ne fallait pas parler de machisme, dire qu'il consommait de la cocaine n'apportait rien non plus j'ia trouvé ça choquant,il ne fallait pas parler de lui, la question n'était pas de savoir si c'était un salaud. Il ne faut pas faire le procès des petites mains de la télé réalité. La cible ce sont les producteurs, les directeurs de programmation, les actionnaires et les spectateurs.
Cela aurait tout de même été beaucoup plus intéressant de le laisser nous raconter encore plus de détails sur les coulisses de l'ile de la tentation ou de pékin express, sur les recettes de cuisine internes, sur les méthodes utilisées pour l'introspection, plutôt que de se payer un macho.
Merci à Judith d'avoir représenté une certaine vision du monde.
Sinon sur l'émission : euh, il n'y a pas de sujet plus intéressant ?
Personnellement je ne regarde pas les émissions de télé-réalité, je ne suis pas sur que ce soit la tasse de thé des abonnés d'ASI. En fait il faut que je regarde l'émission d'ASI pour voir toutes les émissions débiles que je rate !
J'aimerais vraiment connaitre la genèse de cette émission. J'ai l'impression eu dès le départ l'impression que quelque chose clochait, que quelque chose avait été modifié à la dernière minute. Francis Guthleben qui ne vient pas, mais on invite quand même son contradicteur. Philippe Bartherotte qui arrive en retard, ce qui semble déjà agacer Daniel. Et ensuite on se retrouve sur le plateau avec deux invités qui ne peuvent pas vraiment dialoguer puisque les 2 sujets sont trop déconnectés.
Donc ma question est la suivante: Cher Daniel, quelle était l'idée de départ de cette émission et qu'est ce qui n'a pas marché comme prévu?
Première partie: très intéressantes réponses de Jean-François Téaldi, mais franchement, on ne peut pas dire qu'il ait été poussé dans ses derniers retranchements. Même s'il a en grande partie raison, agiter systématiquement la bannière de la "qualité du service public" pour tout justifier, c'est pas toujours très convainquant. A la fin, la tentative de réaction de PB est encore plus amusante de maladresse à la seconde vision, après avoir lu le commentaire de Judith sur ce forum.
Deuxième partie: Judith se lance dans un tir de barrage qui tient plus de la posture morale que de l'analyse critique. Je comprends sa réaction, mais c'est pas ça que j'attends d'@SI. PB m'a vraiment fait pensé à Octave, le "héros" de 99Fr de Beigbeder. Ce genre de personnages qui ne sont ni tout à fait dedans ni tout à fait en dehors du système permettent néanmoins de comprendre comme des gens "bien pris individuellement" peuvent devenir abjects collectivement. Je ne vois donc pas l'intérêt d'assassiner ce sympathique cynique pseudo-repenti sur le plateau. On est assez grand pour se faire son opinion sur la morale du type sans qu'un procureur ne nous dise quoi penser. Même si le fond de la question était intéressant (est-ce que c'est la télé-réalité qui vous a avili ou est-ce que vous étiez déjà comme ça avant?), la remarque sur la Cocaïne, amenée de cette façon, était franchement déplacée.
"L'île" est la seule "télé-réalité" que je regarde avec intérêt car une question me fascinait systématiquement: Comment est-ce que des gens normaux (càd pas des acteurs) peuvent en arriver à faire et dire des choses pareilles?
Maintenant, grâce à @SI, j'en sais déjà plus! Merci beaucoup!
si judith, soyez en fière.
Vous utilisez les mêmes armes que d'autres (plutôt hommes) dans les débats, et on ne leur en fait pas forcément grief.
Et vous le faites intelligemment et pour défendre une moitié de la population du monde.
Donc légitimement.
Je vous suis totalement dans votre démarche et dans son contenu.
(mais je ne suis pas yannick... ;-))
Ce qui fait le plus peur, chez ce personnage, c'est son côté manipulateur, et le fait qu'il donne l'impression de tout prendre pour un jeu. Pour moi, sa prestation sur le plateau d'asi, et son livre aussi sans doute (que je n'ai pas lu - et ne lirai certainement jamais), c'était une forme de jeu où il pouvait accomplir ce qui était sans doute un de ses rêves : jouer au journaliste. Il jubile d'être sur un plateau avec des gens "intellos" et pouvoir "dialoguer" avec eux, en lançant toutes les deux phrases une citation de Céline où Valéry. C'est une façon de dire : oui, moi aussi, je suis intelligent, je peux citer de grands auteurs, je peux débattre. Le fond de son propos, il s'en moque (j'avoue que je n'ai pas appris grand-chose dans l'émission), c'est la forme qui l'intéresse. Au fond, si j'osais une comparaison, il considère la réflexion et la pensée de la même manière que les femmes : il faut que ça ait une belle apparence, que ça soit clinquant, sans défaut apparent ; quant au fond des choses, à ce qu'elles sont réellement...
Bref, je comprends parfaitement la colère, mais moi c'est plutôt la peur qui me prend. Peur, parce que cet homme n'est sans doute pas seul dans ce cas, et parce qu'un seul spécimen de son espèce peut détruire des dizaines de vies. Peur, parce que je me demande bien comment on peut en arriver à considérer le monde ainsi.
En plein dans le mille. Et que voilà un critère intéressant pour relire les diverses réactions.
D'un point de vue froidement intellectuel, sinon par complaisance, on trouve Judith excessive, on se dit qu'à la place de l'autre on aurait pété les plombs, ou dit quelquechose comme "je ne suis pas venu pour me faire lacérer mais pour témoigner". Assez approximatif.
Mais alors on se laisse embobiner. Il n'est pas exagéré de parler de "crime contre l'humanisme", une fois qu'on a compris cela on analyse les délits de collaboration. Et la suite, le procès, le repentir et l'expiation.
Ce débat, peut-être pour certains déplacé ici, ou décevant, trop de parti-pris, trop moral, loin de me déranger, ça me passionne, on n'en voit pas souvent, avec des réactions de qualité, des contradictions éclairantes, sur un sujet profond. Beaucoup de monde peut se poser la question de son rôle dans le système, et des ombres de nos propres jugements.
Et une belle colère, c'est plus que d'utilité publique. Merci Judith, raison ou tort, pour ce repère.
Elle a jouer sur le terrain de l emotion , de l indignation , or ceci est l essence de la tele realite , non celle de la raison et de la description .
Le debat aurait ete plus instructif sur le plan sociolologique .
Question ?
Comme avoir une analyse critique du systeme tout en etant dedans , élevé et nourri par lui ?
Demander a Pierre Carles .
PS : je suis cette emission depuis le debut ,
Conclusion l ' une des moins pire ....
Le volume des commentaires relatifs à mon attitude en plateau appelle je crois quelques précisions.
J'étais habitée par une noire colère, c'est vrai : j'avais lu, intégralement, le livre de Bartherotte, ce qui peut plonger dans des états peu recommandables. J'avais devant moi un agent du système - celui de "l'exploitation de la connerie, voire de la misère" - qui a prêté ses forces, son habileté, son sens de la manipulation, son air faussement angélique à cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité (un vrai crime contre l'humanisme, à mes yeux).
Certains jugent son repentir "courageux et sincère". Courageux ? Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales) - comme il le dit lui même : il était "carbonisé" à la télé. Sincère ? Quand il décrit maintes fois dans son texte comme il trompait, manipulait, dupait ses "candidats" ? Comme il "pleurait" même, parfois, "pour les faire pleurer"... Il a réussi dans ce système en vertu de cette stupéfiante duplicité, de sa capacité à mimer l'empathie alors qu'il n'éprouvait, il le confesse lui-même, aucune émotion face aux candidats qu'il dupait.
J'avais devant moi un individu qui avait fait commerce de la bassesse morale, pour aucune autre raison qu'il trouvait ça, je le cite "bandant" (le soleil, la dope, la baise), "jouissif" (de "pouvoir pénétrer dans le cerveau de quelqu'un"). Qui programmait aussi son expiation, sur le mode le plus cynique qui soit ("se racheter une conduite, un jour, en faisant des documentaires, pour le service public") : quand nous l'avons en plateau, il est toujours dans ce programme, et nous en devenons complices. Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale.
Oui, donc, et on me le reproche aussi, je parle au nom de la morale, au nom de la vertu. Je n'en ai pas honte, ne considère pas que ce soit une faute, une erreur, un dérapage. Je pense que c'est une forme de rigueur intellectuelle que de n'en pas rabattre sur les exigences de la morale, et de ne pas se tromper d'ennemi. Quand j'ai en face de moi un individu qui s'est fait l'agent d'un système immoral, à la faveur de sa propre immoralité, revendiquée, je n'ai pas à montrer de l'indulgence et de la compréhension. J'ai à rappeler certains principes, intraitables, auxquels je me tiens, comme un très grand nombre de personnes - dont Bartherotte ignore tout, affirmant à plusieurs reprises dans son livre que de toute façon, quel que soit le métier "tout le monde ment, manipule" - je réponds que non.
Sur la forme, on peut juger mon attitude improductive - j'ai fait, je m'en rends compte, du "Naulleau" : attaquant au tank dès l'ouverture. Ça m'a échappé, ce n'est pas ce que je voulais ; la colère, en effet, m'a peut-être un peu débordée. Une colère probablement liée au sexisme du personnage, autre aspect (enfin autre : toujours la même chose, finalement : instrumentalisation d'autrui, et surtout du féminin) de Bartherotte. Pas facile, quand on est femme, de lire un tel bouquin, de lui faire face, en connaissant sa procédure "scanner", estimation automatique des mensurations, du degré de baisabilité et de la jouissance qu'on peut tirer de la chose qu'on tient pour une pièce de viande sur l'étal du boucher. Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder. Il y avait du Despentes, version cérébrale, dans ce passage à tabac verbal. Voilà, c'est dit. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.
Je crois que votre réaction est exagérée.. ce mec n'est qu'un pion, il a fait ce qu'on lui a demandé de faire, manipuler les gens pour faire du fric c'est pas réservé à la télé réalité.
Le seul truc que je pourrais lui reprocher c'est de ne pas être honnête avec lui-même.. il en a clairement rien à cirer d'avoir agit de la sorte et j'ai du mal à saisir pourquoi il fait mine d'être emplit de remords puisque cela ne lui rapportera pas un rond de plus.
Pourquoi avoir honte ou regretter d'avoir agit comme tout le monde (puisque quel que soit le métier "tout le monde ment, manipule" selon lui)?
C'est ce genre de question que j'aurais aimé vous entendre lui poser.
Quant à "cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité".. j'ai envie de vous dire, c'est le téléspectateur qui la fait vivre, avant tout, serez vous autant en colère devant le gens lambda qui passe son temps à regarder ce genre d'émissions que devant ce jeune homme qui ne fait rien d'autre que donner au peuple ce qu'il veut bouffer avant de se coucher.. le téléspectateur voyeur et avide de spectacle misérabiliste vaut-il mieux que le concepteur/réalisateur/monteur/acteur/animateur etc de ce produit télévisuel morbide?
Le système immoral que vous dénoncez, qui le fait vivoter à votre avis??
noire colère
morale
rigueur intellectuelle
J'étais assis à mon poste de travail hier soir. Coincé un vendredi à 20 h dans les locaux désertés de la boite, à rattraper ma journée de grève de la veille, enchainé à l'accomplissement d'une tâche répétitive : la mise sous plis d'un millier de courriers qui devaient absolument être à la Poste pour la levée du lendemain 9 heure. Le CDD se finit dans trois mois. Faut pas mollir.
Plier la feuille - fourrer l'enveloppe - coller le rabat. Plier - fourrer - coller. Plier fourrer coller. Plierfourrercoller. Pliéfourrécollé. pliéfourécolé. pliefourecole. plifourcol... le genre de tâche qui à la longue, loin de favoriser l'introspection, a tendance à faire de vous un légume.
J'en menais pas large, d'autant que le chauffage s'était éteint une heure plus tôt. Ca commençait à peler. J'étais même dans un état d'esprit assez proche de la fureur. Une fureur contre n'importe quoi ; contre la cafetière en panne ; contre la collègue qui a laissé trainer cette histoire de courrier toute la semaine ; contre moi-même qui me suis fait avoir dans les grandes largeurs ; contre la Poste et son format d'enveloppes à la con. Bref.
Et voilà ce type qui vient expliquer quel bon tour il a joué aux prolos.
Et il recommence ! Parce qu'il transpire le contentement de lui-même en décrivant les dispositifs qu'il a mis en œuvre. Ses citations de Camus et ses références littéraires à deux balles, ça sent sa leçon apprise de façon besogneuse sur l'air de "je vais en jeter plein la vue à ces mongols d'@si qui se prennent pour des intellos".
A chaque fois qu'il ouvrait la bouche, la moutarde me montait au nez, la crispation guettait, l'intégrité du plis postal se trouvait gravement menacée par d'intempestifs tressaillements des doigts. C'était la "goutte d'eau" de cette soirée "productive" qui menaçait de finir en carnage de papiers chiffonnés et donc de se prolonger inutilement. L'incarnation du système qui me coinçait ce soir-là loin de chez moi venait se payer ma tête au pire moment de la semaine.
Autant vous dire que je n'étais pas dans des dispositions propres à recevoir des arguments rationnels.
Hé bien heureusement qu'il y avait votre "attitude improductive" Judith. Votre "noire colère", c'est ce qui rattrapait la mienne et lui évitait de se déverser. Une sorte de fascination m'a probablement permis de fixer mon attention sur vos propos.
Le simple fait de vous voire prête à l'écharper, ça a fait comme une espèce de déversoir. "Elle va le défoncer", voilà ce que je me suis dit. Ca a été une vengeance par procuration. Là, il y avait des mots audibles qui formulait une explication, une raison à la colère, une colère partagée qui ramenait les pieds sur terre.
Je croyais la morale ennemie de la raison, la colère incompatible avec la réflexion. Il m'a fallu cet état d'abrutissement avancé, cette expérience singulière pour que je me rende compte que ce n'est pas forcément vrai.
Merci de cette leçon.
Peut-on tout faire simplement parce que ça fait du bien , parce que ça soulage?
Pour la première fois, je comprends ceux qui ont pu exprimer leur souhait, suite à de précédentes émissions, de se désabonner parce qu'ils n'étaient pas satisfaits. Réaction que je trouvais excessive.
Rien ne m'a satisfait dans cette émission, qui pourtant m'attirait à la base.
Certains ne s'intéressent pas à la télé-réalité, c'est leur droit. Cependant, on ne peut pas nier que la télé-réalité est probablement l'un des phénomènes télévisuels les plus marquants de la décennie. Qu'un site comme @si, qui est censé être à la base un espace de décryptage des média, s'y intéresse, quoi de plus normal et légitime ? Et justement, je suis demandeur sur ce sujet, car je cherche vraiment à comprendre la mécanique de ce genre d'émission. C'est même assez fascinant de voir que tout le monde ou presque méprise la télé-réalité, mais que pourtant, ça cartonne. Pourquoi ? DS nous annonce en début d'émission un "témoignage de première main" ou l'auteur "balance plein de chose". Ça promet d'être riche dans la compréhension de la mécanique de la télé-réalité...
Il y a d'abord un premier thème. Bon ok, ça peut être intéressant. L'auteur a refusé de venir et pas de contradicteur. Ah... Pas de dates, de noms, de quoique ce soit de concret dans les 2/3 du bouquin donc impossible d'en parler. Et bien ça s'améliore... Au final, il ne reste pas grand chose à raconter.
Deuxième thème. Explication de la manipulation, du "c'est à dire", très bien. Judith Bernard sur le plateau, qui dès sa première intervention admet ne rien connaître au sujet et ne pas être demandeuse d'informations. Les choses se gâtent. Je me suis tout de suite demandé ce qu'elle faisait là. En réponse à ma question, je n'ai pas été déçu puisque s'ensuit son monologue inquisiteur, moment où l'émission a perdu tout son intérêt et s'est transformée en parodie de Ruquier façon bobo, entre l'experte qui prétend incarner à elle seule la morale tout en agrémentant son discours de deux trois mots bien choisis (DS, il faudra penser à prévoir un dico pour le prochain plateau), et l'apprenti raté tout fier de ses citations de Céline. Merci DS d'ailleurs pour le second degré.
Les précisions apportées par Judith sur le forum n'ont fait que renforcer les impressions que j'ai eues en visionnant cette émission. "Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale." écrit-elle, décrivant ça comme une forme de rigueur intellectuelle. Mais quelle arrogance !
Je veux bien comprendre que ce soit difficilement supportable de se retrouver devant un un gros sexiste, manipulateur, et de vouloir lui dire ses quatre vérités en face. Mais le plateau d'@si est-il l'endroit pour ça ?
Je pense en outre être assez grand pour porter mon propre jugement sur l'auteur de ce livre, pas besoin d'intermédiaire. En ce qui me concerne, il s'est flingué tout seul dès sa première réaction ridicule sur la crise économique et les banques. Et au fil de ses interventions, s'il cherchait à passer pour une victime, il a loupé son coup.
Mais c'est ce genre de moments qui me font grandement m'interroger sur la crédibilité d'@si. Quel est l'intérêt des webspectateurs dans cette histoire ? Judith Bernard intervient-elle dans l'émission pour apporter des éléments pertinents et/ou objectifs sur un sujet qu'elle connaît (sans autant d'à priori déjà négatifs, cf son message sur le forum "la télé-réalité est un vrai crime contre l'humanisme"), ou bien pour la transformer en tribune afin de se "venger et venger les femmes" et se défouler sur l'invité ? Que cherchent les abonnés d'@si ? Un décryptage des média ou des critiques et des jugements de valeur sur les gens ? Judith dit ne pas avoir eu le choix. En réponse, une seule question : pourquoi et à quel titre avoir participé au plateau ?
Je ne vois pas comment les futurs invités de l'émission ne vont pas se poser des questions avant d'accepter de venir.
Que retenir au final de cette émission ? Pas grand chose. Quelques débuts d'explications, rien de plus. Finalement, le seul vrai moment intéressant, c'était l'extrait d'une autre émission où l'on voyait l'auteur expliquer la triche dans Pékin Express, et la candidate à côté qui visiblement refusait d'admettre la possible existence de cette triche. Pourquoi ce refus ? Connaître la perception des victimes consentantes que sont les candidats à ces émissions aurait été autrement plus intéressant et enrichissant qu'assister à la colère vaine et, à mes yeux de spectateur, complètement inappropriée, de Judith Bernard.
Je n'ai donc pas été satisfait de cette émission mais surtout, je ressors de tout ça avec l'impression d'un gros manque de respect envers les @sinautes. La raison d'être même de ce site est passée complètement à côté pour devenir le lieu d'expression d'une rancœur. Je ne paye pas pour assister à ça.
Conclusion, je renouvellerai mon abonnement en mars, parce que le contenu est vraiment intéressant, ce serait dommage de s'en priver, et au moins, on peut toujours choisir ce que l'on veut lire. Par contre, mon abonnement de soutien à la chaîne de télé sur Free risque fort de passer à la trappe si les prochaines émissions sont du même calibre...
Merci beaucoup. Excellent texte.
Merci de ce texte.
votre avis vaut celui d'un autre @sinaute mais c'est pas la peine de menacer.
arrêtez avec votre chantage au désabonnement,
votre avis vaut celui d'un autre @sinaute mais c'est pas la peine de menacer.
Ce n'est pas du chantage ni une menace, c'est l'expression d'une réelle inquiétude quant à la politique éditoriale d'@si, qui a tendance à changer au fil des émissions.
Je me suis abonné pour le décryptage des média. Les propos engagés sont parfois nécessaires, mais quand ils prennent cette tournure là, dans cette émission (qui a un peu été la goutte d'eau) et dans des précédentes (celle avec Joffrin par exemple), je ne suis plus du tout intéressé. Comme je l'ai dit, le contenu du site est toujours de haute qualité. Par contre, les émissions correspondent de moins en moins à ce que j'attends. J'ai bien le droit de le dire, surtout quand DS s'interroge et nous interroge sur l'avenir du site.
En tout cas faut pas lui dire qu'elle est canon ou quelle est montée comme... sinon c'est la claque assurée!
En fait ils se démontait tout seul en causant son Satan d'en face... il y avait qu' à pousser avec l'humour et l'achever gentiment..
Mais j'aimerais être fort comme elle et toujours être capable de m'indigner de tout, comme Simone Veil qui affirme que tout le monde peut se révolter et à le choix de le faire dans toute situation..
Je pense que tout le monde n'en a pas forcement les capacités ou les moyens,à divers degrés, pour des tas de raisons et pas forcement de fausses excuses.
Je reviendrais sur la dernière partie de l'émission, celle avec Judith
Cher Judith,
Je vous cite:
[quote=Judith]« Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder. Il y avait du Despentes, version cérébrale, dans ce passage à tabac verbal. Voilà, c'est dit. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.... »
Donc, vous nous dites que ce n'était donc plus une journaliste qui était sur le plateau, mais une simple personne.
C'est donc bien cela que je pourrais vous reprocher.
Personnellement, j'ai lu le livre et je n'ai rien trouvé de choquant (peut-être parce que je suis un homme...).
Sur le style, l'utilisation un peu trop "trashie" me semblait pertinente, pourquoi lui reprocher ?. Je n'ai malheureusement pas compris votre réaction. Dès le début, on savait que vous n'étiez plus la journaliste, mais une personne qui avait besoin d'expurger quelque chose (quoi ? finalement on ne sait pas trop ... je pense que cela est plus profond que cela ... je peux me tromper)
Le nombre de commentaire relatif à cet "indicent" de parcours montre que je ne suis pas le seul a avoir tiqué sur votre réaction.
Cependant, le côté un peu inquisiteur, représentante de la vertu de la morale. Ouah! C'est énorme quand même.
Comment pouvez-vous juger qu'un programme soit moral ou non ? Je vais être borderline avec de la démagogie, mais voir mourir quelqu'un à la télévision (pratiquement) en direct [je parle du journal tv là], est-ce plus moral ? Rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir. (je ne vais pas vous l'apprendre)
Pour venir sur un dernier point, vous dites (je ne vous cite pas, vous m'excuserez j'espère) que l'auteur aurait pu choisir autre chose [comme travail], que c'était trop facile. C'est sûr, s'il avait eu le choix entre un poste de journaliste bien payé et celui de simple troufion pour combler les reportages bidonnés, ils auraient eu un vrai choix. C'est bien la théorie. Mais en pratique, quand on n'a rien à manger, on prend le premier boulot qui passe. Certes, l'auteur l'a fait pendant 7 ans, on pourra probablement lui reprocher d'avoir eu peur de n'être pas allé autre part et d'avoir attendu la terminaison en plein clash (je rappelle qu'il a démissionné et non été viré, comme vous le mentionnez)
Il y a probablement d'autres points mais de revoir la vidéo va me sembler un peu trop pour l'instant :-)
En conclusion, j'aurais préféré - pour ma part - que vous soyez moins dans l'émotionnel et plus dans l'analyse.
Et puis pour terminer sur une note d'humour, si vous avez besoin d'un punching-ball, prenez Daniel bon sang ! :-)
"Quelle pépite cette homme là !", me suis-je dis lors des premières minutes d'intervention de M.Bartherotte !
Une mine d'information potentielle ! Deux choses:
Tout d'abord, tout comme la création de faux souvenirs*, les mécanismes utilisés pour manipuler les candidats de l'émission m'auraient intéressé, d'un point de vue sociologique. Mais après tout, me direz-vous, je n'ai qu'à lire son bouquin, ce que je ne ferai pas.
Ensuite, et c'est là que j'ai été déçu dans un premier temps, je me suis dit que quelqu'un qui avait participé à ce système, sans forcément être malveillant en y entrant, puis qui avait réussi à prendre du recul et qui en était sorti était quelqu'un de qui on pouvait apprendre beaucoup. Notamment sur les conditions qui ont permis à ces émissions dont on arrive à peine à concevoir l'existence de voir le jour.
Et d'une manière générale sur les raisons pour lesquelles les actes que nous considérons comme objectivement diaboliques sont malgré tout commis.
1. D'un point de vue sociologique, à quel moment se rend-on compte que ce qu'on fait est immoral ?
Combien de personnes arrivent à ouvrir les yeux sur les aspects les plus noirs de leur activité professionnelle, de leur passe-temps favoris ou de leurs comportements, sans se cacher derrière "si je ne le fais pas, un autre le fera", "de toute façon c'est partout pareil", "je n'ai pas le choix", "il faut bien mourir de quelque-chose", etc.
Comment en arrive-t-on à comme JL Delarue, prendre des gens faibles et les pousser au maximum pour qu'ils se donnent en spectacle, tels des animaux de cirques, jusqu'à parfois exagérer ou mentir sans s'en rendre compte. Ou pour changer d'échelle, à vendre des armes, fabriquer des cigarettes où cacher les risques sanitaires de l'entreprise pour laquelle on travaille ?
Quels procédés inconscients permettent de soulager notre morale et notre conscience ?
Je n'ose penser qu'il y ait des gens "biens" d'un côté et des gens intrinsèquement immoraux de l'autre, et qu'on ne puisse rien y comprendre et se contenter de les condamner. Je pense qu'il y a tout d'abord un juste milieu, et qu'ensuite il y a des raisons qui expliquent ces différences de jugement, et que tout le monde gagnerait à connaître, pour s'en prémunir.
2. Partant du principe que quelqu'un qui fait quelque chose de mal ne le juge pas mal, puisque sinon il ne le ferait pas, je pense qu'il est déjà difficile d'ouvrir les yeux. Ensuite la deuxième chose est combien de temps avant de trouver l'énergie d'en sortir !!!
Certaines situations paraissant assez évidentes de l'extérieur sont tellement complexes de l'intérieur. Combien de conjoints maltraités restent avec leur bourreau, en leur trouvant moult excuses et en se faisant tant de reproches alors qu'ils n'y sont pour rien.
Imaginez la même situation quand c'est vous le bourreau, il est d'autant plus difficile de ne pas se mentir quand la vérité nous décrit mal !
Je pense que c'est une démarche très difficile pour n'importe qui.
J'ai donc été dans un premier temps à la fois choqué et déçu de cette "colère improductive".
Déçu car cela m'a empêché d'en apprendre davantage sur ces sujets.
La question "étiez vous comme ça avant" était intéressante, dommage qu'il n'ai pas pu y répondre.
La question "en aviez vous conscience avant, ou bien quand en avez-vous pris conscience et comment" a été présente en fond, mais sans vrai réponse.
La question "pourquoi en êtes vous sorti" n'a même par surgi puisque la réponse, judith semblait la connaître déjà avec certitude.
Choqué car quoi qu'il ai fait, aucune chance de s'expliquer ne lui a été donnée, aucune circonstance atténuante ne lui a été accordée.
Certes, je n,'ai pas lu le livre et il semble y raconter un certain plaisir, mais comme il a tenté de l'exprimer, c'est peut-être pour mieux choquer et interpeller qu'il a été aussi cru dans ses propos, afin de transmettre l'exactitude du mécanisme et l'état d'esprit de ses acteurs. Cela ne traduit peut-être pas ce qu'il est en tant qu'être humain sorti de ce "système".
Puis j'ai lu votre message.
J'avais devant moi un agent du système - celui de "l'exploitation de la connerie, voire de la misère" - qui a prêté ses forces, son habileté, son sens de la manipulation, son air faussement angélique à cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité (un vrai crime contre l'humanisme, à mes yeux).
Ne peut on pas imaginer, que face à l'ensemble des gens qui travaillent là dedans, même une personne très morale mais assez influençable puisse facilement être manipulée pour en arriver à se livrer à ce genre de truc, et sans s'en rendre compte tout de suite ?
Puis qu'après une fois pris dedans il en soit prisonnier ?
J'avais devant moi un individu qui avait fait commerce de la bassesse morale, pour aucune autre raison qu'il trouvait ça, je le cite "bandant" (le soleil, la dope, la baise), "jouissif" (de "pouvoir pénétrer dans le cerveau de quelqu'un").
Ces raisons, ne croyez vous pas que c'est ce qui donnait le change dans son esprit, pour lui éviter de voir la bassesse de ce qu'il faisait ?
Pour moi c'est une excuse au même titre que de dire "d'autre le feront si je m'arrête", une sorte de mécanisme qui nous protège de ce que nous ne voulons pas voir.
Comment être aussi sûre qu'il y prenait vraiment du plaisir ?
Qui programmait aussi son expiation, sur le mode le plus cynique qui soit ("se racheter une conduite, un jour, en faisant des documentaires, pour le service public")
C'est là que je comprend peut-être pourquoi je n'ai pas eu les réponses à mes questions.
Pour que les réponses soient intéressantes, il faut croire en la sincérité de la démarche. Or si vous pensez qu'il a fait ça soit par vengeance, soit pour se racheter, soit qu'il avait prévu d'y aller puis de tout balancer pour faire du buzz, alors les questions ne sont plus intéressantes car elles ne s'adressent pas à la "mine d'informations" que j'ai vue en ce monsieur au début de l'émission.
Le pensez vous vraiment, et comment en être aussi sûre ?
Est-ce pour cela que ces questions n'ont pas été posées de manière aussi centrale ?
Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.
Ah, cette question de choix revient ironiquement :).
Vous lui dites "Si, vous aviez le droit, vous n'étiez pas esclave, vous avez eu le choix toute votre vie, vous n'êtes pas né dans une situation de misère et d'oppression qui vous a amené à embrasser cette carrière car aucune autre n'était possible".
Il y a des choses qui avec le recul semblent évidentes à juger, mais qui sur le moment, avec les sentiments, le manque de réflexion, les mauvais conseils, la tête dans le guidon, etc. ne sont pas si faciles à éviter, sinon personne ne ferait d'erreurs.
Alors pour répondre aux vives critiques, la façon d'expliquer tout ça et la raison qu'on se donne souvent à nous même c'est qu'on a pas eu le choix, c'est comme ça qu'on explique que sur le moment on n'a même pas envisagé d'alternatives.
Doit-on considérer que les gens qui sont entrés dans une secte en ont fait le choix éclairé ?
Maintenant c'est au tour de certains internautes d'être injustement durs avec vous, et à vous de vous justifier très naturellement par cette phrase (même si les échelles sont bien différentes, ne nous méprenons pas).
Comprendre plutôt que juger, c'est bien pour ça que nous discutons ici, et c'est un mécanisme que je cherche à acquérir en regardant @SI, alors merci pour tout, même si par moment ça dérape.
*j'ai le souvenir d'une expérience où les sujets finissaient par affirmer après une suggestion de l'experimentatrice, avoir vu BugsBunny à Disney World, alors que ce n'est pas un personnage de Disney.
je suis désolé mais ton argumentaire ressemblais à un jugement de paterfamilias.
une crainte vis à vis du macho ?
pas politiquement correct ce témoignage.
pour tout dire j'ai trouvé que vous aviez collectivemment un côté classe dirigeante et c'est c'est qui ce con de prolo ?
avec amitié pour l'amour des lettres
samuel
Les "primes de chaussures",les primes d"escalier"...un auteur qui n'est pas là mais dont on montre le livre.
Un pauv'garçon un peu cynique un peu looser,qui déclame quelques noms d'auteurs censés remplacer sa carte de presse...
La maîtresse en pétard limite sirène hurlante qui pète un plomb pour "venger les femmes"...
Justine assez mal à l'aise...
Drôle de comédie,bancale et qui vire à la mauvaise farce...
Je suis atterré mais sans plus...:o)
J'aime bien David Abiker.
Juste quelques petites critiques: Si vous n'étiez pas intéressée par le sujet du livre et de l'émission, pourquoi n'avez-vous pas refusé d'être sur le plateau ce jour là?
Et puis, d'accord sur vos arguments moraux, sauf en ce qui concerne "la baise". Chacun a le droit d'avoir ses préférences sexuelles, de vouloir du sexe pour le sexe en ne considérant que l'apparence, si les deux personnes sont consentantes où est le problème? Je trouve très puritain d'attaquer quelqu'un là-dessus. D'ailleurs les femmes aussi ont le droit de vouloir "baiser sous le soleil", personne ne vous oblige à les venger de cela si c'est ce qu'elles ont choisi. Si Bartherotte était une femme et avait eu le même discours (et ça existe) l'auriez vous traitée de salope?
Et si quelqu'un préfère une sexualité plus cérébrale, ou bien est asexuel, très bien, mais ne jugez pas les gens sur leur sexualité.
Sortez de vos carcans féministes.
Pardonnez moi de ne parler que du négatif, car je trouve que pour le reste vos apparitions sont en général brillantes et qu'elles donnent une touche différente a l'émission.
défendre la position de Judith ou la critiquer et ainsi caractériser l'émission en la justifiant ou non.
Judith ... eh bien, la belle...De quoi ses contradicteurs ne l'accusent-ils pas ! Procureur(se), exorciste, moralisatrice, juge, bourreau, mais surtout excessive, furieuse, énervée, passionaria, une folle, quoi. On n'emploie pas le terme de suffragette, mais il est sous-jacent, dans son sens péjoratif bien entendu. Parce qu'elle s'emballe sur une question qui devrait tous, homme et femme, nous interpeller : le dénigrement de l'humain et son exploitation. Et ce sont bien plus les femmes qui l'ont subi que les hommes. Les quelques hommes qui ont accompagné le mouvement de l'émancipation des femmes méritent qu'on leur rendent hommage certes, mais ils furent bien peu nombreux.
Je le constate tristement sur ce forum même : il y a de la part de certains de nos "philosophes" un argumentaire persifleur bien marqué de machisme ordinaire, mais ...honteux, alors on le pare d'oripeaux ( de "citations") de bienpensance. Là voilà, la pensée unique et bien tiède, oserai-je dire, au sens ancien, bien bourgeoise. Ce peuple qui crie , pardon qui braille, parce qu'il a faim,qu'il souffre et qu'il est en colère, ces femmes qui veulent être respectées en "vociférant", quelle vulgarité,c'est vraiment déplacé, no correct, et fin de la démonstration, comme toujours : disqualifié. Et la réalité, eh, eh, ... évacuée !
n'est-ce pas , TCHD, Luru, Bondurant, Pascal, Gemp, adios, j'en passe, et autres "c'est cool" lapidaires. J'ai dit lapidaire ?... au fait c'est qui qu'on lapide le plus souvent dans le monde, encore de nos jours ?..
Je trouve néanmoins votre accusation de sexisme nauséabonde (pour quelqu'un qui commence son post par un commentaire sur la beauté en référence a une femme, je trouve ca particulierement risible).
C'est bien la le probleme fondamental de votre secte moralisatrice (Peut-on parler de Judithisme?), vous vous permettez de juger les invidus a partir des representations que vous avez de ce "genre de personnes", sous-entendu "eux" (vous m'associer d'ailleurs allegrement avec d'autres), comme si nous faisions partis du meme groupe, que nous partagions la meme essence. Vous croyez savoir qui nous sommes (dans votre cas, s'opposer a Judith veut simplement dire que "nous" ne sommes qu'un ramassis de sexistes) et c'est pourquoi vous croyez pouvoir laver plus blanc que blanc. Votre volonté de ramener les propos des invidividus a leur essence est particulierement inquiétant.
Quant au format des posts. Votre commentaire est sans intéret (c'est néanmoins la deuxieme fois que ce type de message apparait): chacun son style. Si vous n'arrivez pas a le comprendre, c'est que votre sectarisme est plus inquiétant que je ne le pensais.
Pour THCD : (si vous avez choisi ce pseudo, c'est sans doute qu'il vous convient bien)... Vous ne retrouvez pas vos messages, vous en avez pourtant écrit tellement, qui disaient tous la même chose ...
Vous avez même continué à taper sur Judith sur d'autres forums de ce site, qui n'avaient strictement rien à voir, et dans lesquels elle n'était même pas partie prenante ... ! A croire qu'elle vous obsède ?
Cherchez donc, et vous trouverez...
Quant à vous, M. Bondurant, je crois qu'on peut très bien parler de la beauté d'une femme sans être un macho, mais sans doute, POUR VOUS, cela n'est pas possible... C'est bien la preuve que Randal a raison, vous n'avez d'ailleurs pas beaucoup d'arguments, sauf de dire qu'il est sectaire ? parce qu'il ne pense pas comme vous ?
Sans doute n'existez vous qu'à travers les messages que vous postez ici à tort et à travers, faut bien rentabiliser son abonnement, n'est-ce- pas ? Consolez vous, vous n'êtes pas les seuls...
En clair, si vous vous sentez morveux, Messieurs, mouchez vous !
qu'est-ce que cela vient faire dans un débat d'idées? Dans ce débat d'idées, je suis indifférent a la beauté de Judith, de meme que je indifférent a la calvitie d'Alain, aux chemises de Daniel ou aux orientations sexuelles de Justine. A la différence de Judith et de ses défenseurs, je ne juge pas les gens, je ne juge que leurs idées.
"vous n'avez d'ailleurs pas beaucoup d'arguments, sauf de dire qu'il est sectaire ? parce qu'il ne pense pas comme vous ?";
Face a une accusation de sexisme, je n'ai pas argumenter. Je n'ai pas a montrer patte blanche ou a faire valoir un quelconque carnet de vertu. Chercher a discréditer un opposant pour discréditer son discours ne fait que démontrer les apories de ceux qui s'engagent sur cette voie.
"Sans doute n'existez vous qu'à travers les messages que vous postez ici à tort et à travers"
Et bien, vous ne semblez pas insensible a l'humour, c'est tres agréable.
Par ailleurs, ce Bartherotte s'exprime en plateau, dès le début (de façon très moraliste, d'ailleurs : vous en êtes-vous rendu compte ?) ; c'est également sur la base de cette expression (moraliste) en plateau que je construis mon jugement et mon argumentation. Il n'est pas absurde, ni illégitime, de répondre à un interlocuteur sur le champ qu'il a lui-même défini comme opérationnel.
Néanmoins la question est avec quelles représentations etes-vous rentrée dans cette lecture? Il me semble que vous l'avez clairement exprimé au début de l'émission. Ce qui m'incite a émettre certaines reserves quant a votre objectivité (meme si je conviens tout a fait que ce n'est pas forcément votre role dans le dispositif). De plus, j'aurais tendance a penser que vous avez pris son discours au pied de la lettre. Me reviens en mémoire l'exemple du "je suis amoureux" que vous utilisez et que vous ne semblez pas envisager comme du second degré, il ne peut s'agir que d'un forme aigue de machisme.
Si vous aviez l'intention de vous concentrer uniquement sur son discours, ce n'est malheureusement pas l'impression que vos interventions ou que les propos de vos défenseurs ont donnée.
C'est vous qui le premier avez évoqué la beauté dans ce débat, relisez vous !
Je constate à la lecture de votre réponse, qu'effectivement, vous n'avez pas d'arguments...
Enfin, je remercie Judith d'avoir précisé (certains ne l'avaient pas compris, il faut parfois insister lourdement, pour que certains cerveaux se mettent en route) qu'on ne juge pas l'individu, même si c'est une "tête à claques", mais ses actes, et ses propos...
Nous sommes tous responsables de nos actes, et ils nous définissent !
"Pour quelqu'un qui commence son post par un commentaire sur la beauté en référence a une femme" ...
C'est vous qui le premier avez évoqué la beauté dans ce débat, relisez vous !
Je constate à la lecture de votre réponse, qu'effectivement, vous n'avez pas d'arguments...
Enfin, je remercie Judith d'avoir précisé (certains ne l'avaient pas compris, il faut parfois insister lourdement, pour que certains cerveaux se mettent en route) qu'on ne juge pas l'individu, même si c'est une "tête à claques", mais ses actes, et ses propos...
Nous sommes tous responsables de nos actes, et ils nous définissent !
bis ;-)
pour la réponse,
trés .... 'posées
merci
gamma
je suis d'accord avec vous, complètement, quand vous vous exprimez sur le terrain moral. J'ai d'ailleurs un vrai plaisir à ce que vous attaquiez à l'arme lourde. Mais ce n'est pas pour moi l'intérêt de cette émission. Question hygiène, je me lave tous les matins, je sors les poubelles et je ne regarde pas la télévision. Il m'est donc utile d'ouvrir de temps en temps les yeux sur ce qu'elle peut produire. Et cette émission est une vraie occasion de le faire, avec un excellent rapport qualité prix, si j'ose dire (le prix à payer étant de surmonter son envie de vomir). J'apprends plus sur les mécanismes abjects mais réels de cette télévision en écoutant un repenti, soit-il minable, et pour autant qu'il soit bien interviewé, qu'en écoutant clamer votre dégoût, qui est aussi le mien avant de commencer. Ceci dit, je ne prends pas mon cas pour une généralité.
Un grand merci en tout cas d'avoir lu le livre et d'en avoir tiré pour les asinautes les 3 ou 4 informations utiles au citoyen qui veut s'instruire!(demandez à votre patron une prime de "lecture pénible" ou de "bouquin vomitif")
Le propos est de comprendre comment fonctionne la machine, comment on en arrive là. Pourquoi leur demandaient ils d'agir comme ils ont agi. En quoi est ce dangereux pour la vie en société, notre démocratie, notre système médiatique et la représentatoin du monde qui va avec.
On aurait pu essayer de faire le lien entre "recherche de rentabilité/audience" et "emission de merde avec manipulation des participants", voila qui aurait été intéressant. On aurait peut etre compris qu'il n'y a pas que la rentabilité, mais aussi tout un message subliminal sur comment doivent se comporter les gens entre eux, que les choix faits sont peut etre aussi idéologiques (d'ailleurs quid de la hierarchie du choix des mages, de l'orientation de l'ile de la tenatation? vous n'y avez pas répondu). Quel est l'impact de ce type d'émission sur la représentation du couple par la société, etc etc etc
Hitler était très méchant, sûr, mais Hitler n'est plus, ce n'est pas lui le danger. Le danger c'est que d'autres hommes (peut importe qui; cela pourrait peut etre même etre nous si nous nous trouvons dans telle situation particulière - la situation n'explique pas tout, certes) reproduisent les mêmes mécanismes. Le danger c'est que le totalitarisme revienne sous une forme ou une autre - pour faire court. Pour cela, il faut comprendre ce qu'est le totalitarisme, pour pouvoir le dénoncer, le traquer et éviter de retomber dans le piege.
C'est pareil pour toute la merde qu'on nous sert dans les médias. Qu'est ce qui est derrière la "télé réalité" et même derrière la télé en général Comprendre en quoi c'est mauvais et dangereux (pour les pigeons qui participent, pour les telespectateurs, et pour la société en général.), pour pouvoir l'expliquer aux gens, et qu'ils arretent de regarder, ou que s'ils regardent au moins qu'ils soient armés mentalement pour éviter la manipulation !
Ce n'est pas en disant "c'est mal" que le débat va avancer. On peut le dire, une fois suffit. Après on passe au fond du problème.
En plus Hitler était le grand méchant, ok, mais là le type n'était aps non plus le directeur genéral de l'ile de la tentation. Peut etre que des gens plus hauts placés avaient beaucoup plus de poids, quelles étaient leurs directives?
Et ce mec est loin d'être inintelligent, il aurait pu apporter de precieux détails, une analyse "de l'interieur", etc...
Dommage.
C'est vrai que j'étais mal à l'aise en regardant l'émission et en assistant au passage à tabac (bien que seulement oral) de ce joli jeune homme : vous nous aviez mis, nous spectateurs, dans une position inconfortable. Celle de ceux qui, spectateurs de la violence, n'essayent pas de l'arrêter, et en deviennent donc implicitement complices. C'est sans doute celle qui a fait que M. Schneidermann a pris la défense de M. Iledelatentation en l'assurant de l'intérêt de son "témoignage". Et c'est peut être une des raisons qui ont poussé certaines sociétés à accuser le théâtre de perversité.
Et c'est assez contradictoire de se sentir dans une position immorale (assister à la violence) quand on est d'accord avec le jugement moral (votre critique du livre et de son auteur) de quelqu'un.
Il me semble donc qu'il y avait une certaine maladresse dans votre féroce et justifiée mise à sac de ce livre, et c'est seulement de ne pas nous avoir expliqué votre juste colère.
à bientôt
florence
Mais si je peux moi aussi brièvement ajouter quelque chose je dirais simplement que vous avez bien de la chance Judith de sembler avoir Dieu à vos côtés, de n'avoir jamais "failli", et d'avoir la certitude d'être sous "le soleil de la morale". Cette certitude vous accorde sans doute alors le droit d'enfoncer Ph. B. sans aucun bénéfice de doute sur sa bonne foi, ne serait ce que partielle.
Quant à vous Daniel S. le mépris facile affiché à plusieurs reprises à l'égard de la culture de votre invité Ph. B. n'a rien ajouté à la qualité coutumière de votre émission.
Je suis une très ancienne adepte d'Arrêt sur images, quasi inconditionnelle, mais votre volonté de clairvoyance et d'acuité de regard ne vous dispense pas d'un minimum de respect de la personne de vos invités, quels qu'ils soient, et ce ne sont pas vos railleries qui concourent à fidéliser les spectateurs, en tous cas à me fidéliser.
Votre émission est nécessaire, ne virez pas à l'aigre.
Mounefaye.
J'aimerai répondre de façon positive puis négative. Je dois vous dire que je suis tout autant outré que vous l'avez été sur le plateau et que vous l'êtes encore. Je suis même exaspéré par ce personnage que je trouve immoral et inhumain pour tout ce qu'il est et tout ce qu'il représente. Je ne comprends pas également les réelles motivation de ce livre. Tout comme vous, j'ai trouvé ses justifications intellectuelles (Paul Valéry...) pathétiques et hors-propos. Il est vrai que vous n'avez pas à être consensuel. Que c'est tout le but de la ligne éditoriale que vous avez à suivre.
Pourtant vous me choquez également lorsque vous nous dite : "Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale." ou encore : "je parle au nom de la morale, au nom de la vertu". Votre sens moral et votre goût pour la vertu sont louable, hors ici nous ne vous demandons pas d'être vertueuse ou morale mais d'être une journaliste. Il ne faut pas confondre entre critiquer et juger. La critique implique une analyse conduite par les lumières de votre savoir-faire journalistique. Le jugement, lui, une prise de position uniquement basée sur des convictions (un juge, en France, doit juger par "intime conviction"). Vous ne devez pas nous inculquer votre point de vue mais nous donner les éléments nécessaires pour fabriquer le notre. Même devant un chef d'extreme-droite ou pire, un journaliste doit rester critique et non devenir un juge...
Il est évident que vous n'aviez pas à être indulgente ou condescendante. C'est d'ailleurs ce qui fait la qualité de la rédaction à laquelle vous participer. Je n'ai absolument pas envie de lire ce livre (par désintérêt, par volonté de ne pas offrir de gain d'argent à cet homme aussi). J'aurai surement été aussi énervé que vous face à cet individu, à la différence que vous êtes journaliste et que je ne le suis pas, donc que j'en ai le droit et vous pas complétement (dans le cadre de vos focntions, en tout cas). Vous participer à une profession qui possède un code déontologique fort. il aurait été préférable de s'y conformer. Alors un peu de self-control la prochaine fois. Il existe de très bonnes substances thérapeutiques anti-stress, pensez-y.
Votre sens moral et votre goût pour la vertu sont louable, hors ici nous ne vous demandons pas d'être vertueuse ou morale mais d'être une journaliste. Il ne faut pas confondre entre critiquer et juger. La critique implique une analyse conduite par les lumières de votre savoir-faire journalistique. Le jugement, lui, une prise de position uniquement basée sur des convictions [...] Vous ne devez pas nous inculquer votre point de vue mais nous donner les éléments nécessaires pour fabriquer le notre. Même devant un chef d'extreme-droite ou pire, un journaliste doit rester critique et non devenir un juge...[...] J'aurai surement été aussi énervé que vous face à cet individu, à la différence que vous êtes journaliste et que je ne le suis pas, [...] Vous participer à une profession qui possède un code déontologique fort. il aurait été préférable de s'y conformer. Alors un peu de self-control la prochaine fois. Il existe de très bonnes substances thérapeutiques anti-stress, pensez-y.
Bon sang de bonsoir, cela fait certainement plus de quatre ans (jadis sur le forum de F5) que chaque quinzaine ou presque, Judith, moi ou un autre devons rappeler que Judith n'est pas journaliste (comme DA et d'autres dans l'équipe), ne cherche pas à l'être (comme cette usurpateur d'identité professionnel qu'est l'auteur du bouquin critiqué par JB, cette semaine), qu'elle est ici en tant que CHRONIQUEUSE, soit un statut plus proche de l'éditorialiste que du journaliste.
C'est précisément cette différence de statut qui lui permet d'avoir cette différence d'attitude. L'objectivité n'est pas son objet, tant mieux, j'ajouterai, cela nous permet bien souvent, comme cette semaine, d'en apprendre bien plus que la simple énonciation des faits bruts.
Maintenant, y compris dans son jugement moral figurait des éléments vous permettant de partager ou non son analyse et son jugement du personnage. Vous êtes donc toujours libre de vous faire l'idée que vous voulez, la preuve, nombreux sont sur cette page qui contestent l'approche, mais aussi l'analyse de Judith sur l'action de ce personnage.
Toutefois, le jugement de Judith n'était pas gratuit, il était parfaitement étayé, et nous permet d'en apprendre au moins autant, si ce n'est plus, sur ce qui (ceux qui) fait la télé-réalité que les techniques de manipulation (le "c'est-à-dire", que Daniel, journaliste, utilise aussi depuis longtemps d'ailleurs, ou l'alcool, qu'il n'utilise pas encore en plateau, je crois que c'est encore de l'eau sur la table, à moins que cela ne soit de la vodka....)
yG
Il me semble donc que l'émission s'est laissé emporté dans le débat qu'a suscité l'intervention de Judith et le reproche que je faisais sur le manque de professionnalisme journalistique a toujours lieu d'être, à mon sens. Sauf que j'avoue ne plus le reprocher personnellement à Judith mais à l'ensemble de l'équipe qui a préparé et conduit cette émission.
Ensuite, ce n'est pas une fatalité s'il faut rappeler constamment sur le forum qu'elle n'est pas journaliste. Je ne regardais pas l'émission sur France 5, car je ne le pouvais pas. J'ai découvert qu'ils continuaient depuis peu sur le net, plus facile pour moi donc de suivre leur activité. Nous avons le droit de découvrir un site. Je peux comprendre votre exaspération, mais laissez-le temps au nouveau venu de prendre leur marque. Et être nouveau n'interdit pas d'essayer d'exprimer son point de vue aussi novice soit-il.
Dans tous les cas, merci pour la précision. Cela me servira pour sa prochaine intervention.
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Rien à rajouter sur la controverser judith.
Mais j'aurais réellement bien aimé en savoir plus sur les méthodes de manipulation. En particulier sur celle qui me semble récurrente, même dans les télé-réalités plus "gentillettes" : la privation de sommeil et la fatigue en général. Que ce soit dans la Star Ac, l'Ile de la Tentation, Koh Lanta ou encore La Nouvelle Star, les candidats sont souvent réveillés aux aurores après s'être couchés tard. Les changements de rythme sont permanents, de manière à ne pas les laisser l'installer et à les maintenir dans une insécurité permanente.
Il y a bien longtemps que j'ai acquis la conviction que rien de tout cela n'était dû au hasard. Et cette méthode, la principale clef à mon avis pour pénétrer le cerveau des candidats comme un couteau dans une motte de beurre, n'a été évoquée qu'au détour d'une phrase. Que de crises de larmes, d'énervements, d'effondrements, de disputes pourtant, dont la principale cause est le manque de sommeil ! C'est la fuite de gaz, il n'y a plus qu'à y mettre le feu...
J'espère que vous êtes maintenant remise. Et j'ai hâte de vous lire/voir à nouveau.
@ Yannick G. : Amicale pensée.
Invité dans l'émission de Guillaume Durand dans le but faire la promotion d'@si, sur le thème de ... la télé-réalité, DS raconte ce qu'il y a dit :
D'abord, pour dire que le thème de l'émission n'avait (selon moi) aucun intérêt. S'énerver contre ces émissions de télé-réalité poubelle qui exploitent la détresse des surendettés, c'est jouer leur jeu, puisque c'est leur offrir sur un plateau "l'effroi des bien-pensants" qu'elles sont censées susciter. J'ai dit ça. J'ai ajouté qu'à arrêt sur images (version France 5), après nous être longtemps énervés contre Batailléfontaine et leurs semblables, on avait fini par arrêter, justement pour cesser de leur offrir "l'effroi des bien-pensants" (je ne l'ai pas dit aussi bien). S'il y a des clients pour cette télé-là, très bien.
Ai je l'esprit mal tourné ou n'y a-t-il pas ici une contradiction flagrante avec la colère de Judith Bernard face à l'invité de la dernière partie de l'émission ?
D'après ce que j'ai pu comprendre d'Arrêt sur images, c'est un site qui s'intéresse à la construction de l'image, figée ou dynamique, et à celle du discours politique, publicitaire et démagogique, présent avant tout à la télévision.
Le site a donc vocation à révéler des mécanismes, et/ou à montrer comment une vérité primordiale et/ou des faits tangibles sont déformés pour séduire et manipuler. ASI analyse, donc. Et pour cela, il faut soit une connaissance interne des coulisses de ces élaborations médiatiques, soit une formation de critique artistique. Judith, c'est la littérature ; Alain, c'est la peinture et la photographie.
Daniel (lui journaliste), Judith et Alain ont tous trois tendance, parfois, à juger. C'est tentant, après avoir analysé. Néanmoins, je serais tenté de répondre à ce comportement qu'un site comme Acrimed le fait très bien : un socle moral et une vocation éthique, parfois pesants, s'y font sentir. Ils ont leur mérite. Mais juger, c'est clore le débat. Dénoncer, c'est dire qu'on pense avoir raison. (Et je passe sous silence presque sans prétériter la complexité de la question morale dans une société dans l'ensemble laïcisée : ayant moi-même renoncé à la plupart de mes idéaux pour leur substituer des croyances morales sans cesse remises en question, je peux vous affirmer qu'en toute conscience, je ne partage pas toujours les principes au fondement des discours de Judith, quoique je les respecte.)
ASI doit ouvrir le dialogue. Un commentateur, sur le forum, parle de débat au bout du compte peu virulent, dans cette émission. Certes : mais un débat n'est pas constructif, il vise à faire triompher des points de vue. ASI, en tant qu'expérience journalistique, me semble plutôt orienté vers la construction, le questionnement constant, l'écoute. ASI ne devrait ainsi pas perdre de vue son objet : par exemple, Judith et Alain seraient bien placés pour mener une réflexion sur les marges des élaborations médiatiques et artistiques (pourquoi ASI n'a-t-il de cesse de relever comme des erreurs des choses qui sont monnaie courante, légitimes et valorisées en art, etc.). Ce questionnement serait instructif, et salutaire pour la "ligne éditoriale" du site. Comme une charte évitant les débordements tels que ceux de la présente émission.
Parce qu'au bout du compte, après cette émission, on a beaucoup appris, mais pas sur l'élaboration de la télé-réalité, ni sur les coulisses de France Télévision : sur Judith, ses idées, son caractère, ses combats, ses obsessions ; sur Daniel, paternel et bien intentionné, mais qui a parfois la manie, ou plutôt la déformation professionnelle, de vouloir faire dire des choses croustillantes, ou d'interrompre quelqu'un quand il a ferré quelque chose. ASI n'est pas là pour chasser, mais pour observer. Laissez parler les gens, vos invités, avec courtoisie, d'autant que cette fois, ils vous écoutaient et vous laissaient parler (les réflexes de Daniel et de Judith peuvent être salutaires, mais face à des politiques ou des responsables comme Joffrin). C'était l'intérêt initial de l'émission sans durée fixe, il me semble.
Enfin, pour ce qui est du jeune homme, il n'est pas abject. Même pas amoral. Même pas bête, par rapport à la moyenne des gens. Il a peut-être même un goût sincère pour la lecture, même s'il n'a pas eu la chance d'en avoir eu un apprentissage suffisamment cadré. Il ne mérite pas le mépris. Il a dû partir remonté, et ne reviendra pas. Et il aura raison. S'il avait pu dialoguer, il aurait peut-être réfléchi à certaines choses. Une prof de français peut-elle se permettre de marginaliser, d'exclure du corps social des membres qu'elle considère comme nocifs? Ne faîtes pas le métier de Besson : intégrez. Dialoguez. Analysez sans préjugés. Se construire des adversaires, c'est bon pour partir en Irak.
Pardon pour les analogies et la concision toute relative. Et pour la clarté, à la relecture. Et pour ma naïveté, à laquelle je tiens pourtant, par humanisme, pour ne voir aucun homme comme un monstre. En espérant voir une émission constructive vendredi, et pas un remake de "Très chasse", ou une tératologie en marche, pour reprendre un grand mot.
Marc BUKWA
Judith est une personne se "prétendant de gauche", dit Bondurant. Et en conséquence, il lui serait interdit d'être ferme sur des points qu'elle considère fondamentaux. Pour ma part, je ne vois pas en quoi se prétendre de gauche obligerait à un quelconque angélisme. Et je trouve que Judith porte pleinement dans cette émission ses valeurs de gauche, en développant la thèse que les candidats à la télé-réalité sont des victimes que la société devrait protéger, plutôt que dévorer.
Et c'est précisément sur ce point que se révèle "le journaliste" invité. Il se pose en victime du système. Sa thèse est que "le système" exerce une pression sociale, et que des individus honnêtes personnellement peuvent fabriquer une horreur collective. Point.
Et c'est parce que la réflexion est pauvre (mais cette pauvreté permet à l'invité de s'en sortir à bon compte), que Judith attaque. Et ce qu'elle lui arrache -regardez ses yeux à ce moment là- n'est que la suite logique de sa propre argumentation. Oui, le système l'a poussé. Mais cette horreur collective, si elle n'a pas été fabriquée à la faveur de la méchanceté des individus, elle l'a bien été à la faveur de leurs faiblesses, et de leur bassesse. Car la télé-réalité n'est pas une fatalité. Il est possible de ne pas y participer. Il est possible de ne pas la regarder.
Au bout du compte, c'est bien Judith qui a raison. Sur le fond, la télé-réalité est un viol collectif filmé et proposé à des millions de téléspectateurs avides d'émotions malsaines. Se retrancher derrière la responsabilité des candidats n'est que profiter de leur faiblesse. Se retrancher derrière la dureté de la société pour collaborer encore juste un petit peu plus est aussi de la faiblesse, criminelle celle-ci.
Et surtout, confession ne vaut pas absolution, ni pardon. Pour y penser, faudrait-t-il que l'invité assume ses responsabilités. Or il les élude. Si confession il y a, elle n'est pas aboutie.
Et pour finir sur la forme, je regrette juste que Daniel n'aie pas pu trouver d'interlocuteur à la mesure de sa journaliste. Le débat aurait pu être extrêmement intéressant, et totalement dans la mission d'ASI si le contradicteur avait eu le courage d'assumer ses positions passées.
Bonne journée.
Pour ma part, quelqu'un se prétendant de gauche considere que les facteurs structuraux ont un caractere prégnant dans la trajectoire sociale des individus (a distinguer d'un acte particulier). Une vision rousseauiste de l'homme, "l'homme nait naturellement bon, c'est la société (ou le systeme) qui le corrompt. C'est pour cela que je suis abonné a @si, pour comprendre ces systemes de corruption, comme j'ai lu Bourdieu pour comprendre les déterminismes sociaux.
La notion de libre-arbitre, si elle considere les facteurs structuraux comme ayant une influence mineure, fait explicitement référence a la nature de l'homme, a son essence: si l'acte est mauvais, l'homme est mauvais (comment un homme rationel et libre peut faire un mauvais choix? parce qu'il est mauvais!). Cette approche, partagée par les orthodoxes de la théorie économique et de son homo oeconomicus, considere que l'homme est parfaitement rationel. Ceci me semble définir une position de droite. Je vous épargne la vision radicale d'un tel discours qui consiste a penser que les pauvres n'ont que ce qu'ils méritent (par qu'ils l'ont choisi), et qui conduit un peu plus loin au déterminisme génétique cher a notre hyper (cf: enfants délinquants, suicidés...).
Des lors, pour revenir a l'exemple de la télé-réalité, selon Judith, Barth a eu le choix (de s'engager ou pas dans la téle-réalité). En l'état actuel de mes connaisances sur le sujet Barth (il est naif de croire que son livre traduit sa vérité), je considere que Barth n'est qu'un acteur dans le systeme, donc avant d'emettre un jugement de valeur je cherche a comprendre, comprendre la fabrication des images (réelles et sociales) et des discours. Apres cette emission, je ne prétends pas connaitre cet homme, donc je ne le juge pas.
De meme, je ne partage pas la position qui consiste a dire que les candidats sont victimes et ceux qui sont backstage sont des bourreaux. Si on poursuit le positionnement intellectuel de Judith et de ses défenseurs, les candidats étaient libres donc responsables de leur choix. Donc Barth n'est pas blamer. Dans ce cas, seuls les candidats du loft 1 étaient naifs, les autres savaient ce qu'ils faisaient. C'est ici, selon moi, que repose la contradiction avec "etre de gauche", on ne peut pas faire appel au libre-arbitre pour les bourreaux, et faire appel au systeme pour les victimes. C'est incohérent.
De meme, je ne partage pas la position qui consiste a dire que les candidats sont victimes et ceux qui sont backstage sont des bourreaux. Si on poursuit le positionnement intellectuel de Judith et de ses défenseurs, les candidats étaient libres donc responsables de leur choix. Donc Barth n'est pas blamer. Dans ce cas, seuls les candidats du loft 1 étaient naifs, les autres savaient ce qu'ils faisaient.
Attention, vous omettez un point essentiel. Les candidats ne sont victimes que de la manipulations du backstage, pour le reste, ils sont aussi coupable que ces derniers de participer à cette émission qui serait tout aussi condamnable, de toute façon, si elle n'était pas biaisé (par l'alcool, les privations de sommeil, les questions orientée ici).
selon moi, que repose la contradiction avec "etre de gauche", on ne peut pas faire appel au libre-arbitre pour les bourreaux, et faire appel au systeme pour les victimes. C'est incohérent.
Oui, cela l'est, mais qui dit cela... Certainement pas Judith, certainement pas moi. On peut être à la fois victime et coupable, les deux faits étant distincts, manipuler et participer.
Vous allez dans un McQuick, vous participez à la mal-bouffe, vous êtes coupable selon JB (José Bové) . Pour autant, si on vous sert de la viande avariée, vous êtes aussi une victime, quoi que consentante, car, cela ne figure pas dans le contrat initial.
Il n'y a rien de contradictoire que d'admettre l'existence des causes structurelles, systémiques, et de reconnaître également la responsabilité de l'individu. Il suffit de savoir faire la part des choses, et donc pour commencer, de vouloir la faire, cette part des choses. Judith a commencé par montrer en quoi les causes systémiques n'expliquaient en rien, et par conséquent, n'excusaient en rien l'attitude de Barthelotte. Ce à quoi il a été incapable de répondre, se contentant de rejeter sur la société. Or, celle-ci est trop vaste pour constituer un argument systémique recevable, puisque Judith, moi et d'autres résistons parfaitement à la téléréalité, dans le faire comme dans le voir.
Bref, Barthelotte a grillé son excuse systémique, reste alors sa responsabilité. Qu'il assume.
yG
[large]J'aime cette métaphore, bien que (pour ces raison) je ne vais jamais me [s]substancer[/s] bouffer dans ces McQuick...[/large]
Non justement, elle ne l'a pas fait, tout simplement parce qu'elle peut pas le faire. Lire le bouquin de Barth ne suffit pas a comprendre les différents facteurs conscients et inconscients pour Barth lui-meme qui ont fait qu'il a décidé de travailler dans la télé-réalité, qu'est-ce qui a pu construire son systeme de valeurs (et de morale) qui a fait que travailler dans une telle industrie est du domaine du possible et représente un mieux par rapport au metier de magasinier, etc...
Judith a beaucoup de qualités mais elle ne peut pas, d'un coup de baguette magique, "montrer en quoi les causes systémiques n'expliquaient rien". C'est faire peu de cas des recherches en sciences sociales que ce soit en anthropologie, ethnologie ou psychologie sociale.
Si on convient alors que le libre arbitre est mineur par rapport aux facteurs structuraux (cf post précédent, alors un minimum de retenu était nécessaire dans cette attque ah nominem.
"puisque Judith, moi et d'autres résistons parfaitement à la téléréalité, dans le faire comme dans le voir"
C'est vous qui le prétendez, je n'en est pas la preuve. Je n'ai que votre discours. Et comme vous comme pour Barth, la vérité ne se situe pas dans les discours biaisés des individus (on en revient a la notion de rationalité). Les discours participent a la comprehension de la vérité, mais n'en sont aucunement la preuve.
Lire le bouquin de Barth ne suffit pas a comprendre les différents facteurs conscients et inconscients pour Barth lui-meme qui ont fait qu'il a décidé de travailler dans la télé-réalité [...] Judith a beaucoup de qualités mais elle ne peut pas, d'un coup de baguette magique, "montrer en quoi les causes systémiques n'expliquaient rien". C'est faire peu de cas des recherches en sciences sociales que ce soit en anthropologie, ethnologie ou psychologie sociale.
C'est davantage faire peu de cas de ses disciplines que de croire qu'à les pratiquer, on ne peut être un sujet moral.
Les causes systémiques invoquées par Barthelotte, à l'oral comme à l'écrit, n'expliquent-elles rien, ce qu'a montré Judith. Inutile de disséquer l'animal pour démonter son discours, c'est bien assez. Personne n'a demandé à Judith ou à Barthelotte de rendre compte de ce qu'il ne connait pas ou ne maitrise pas, c'est sa parole, ses arguments écrits et exprimés oralement qui ont été analysé et contré. Le reste, ce que vous invoquez, ne peut qu'entraîner qu'une régression à l'infini. Une hypothétique cause externe pouvant toujours chapeauté votre décision (et pas la mienne), vous excusant... Hélas pour l'heure, nous faisons avec les outils à notre disposition, et puisque nous n'avons pas le luxe de l'éternité et d'entreprendre des études exhaustives pour demander des comptes à autrui, c'est bien assez de se fier à sa parole. Il suffit d'accepter la réciprocité, du jugement et des critères attenants, ainsi que les jugements portant sur notre parole.
"puisque Judith, moi et d'autres résistons parfaitement à la téléréalité, dans le faire comme dans le voir"
C'est vous qui le prétendez, je n'en est pas la preuve. Je n'ai que votre discours. Et comme vous comme pour Barth, la vérité ne se situe pas dans les discours biaisés des individus (on en revient a la notion de rationalité). Les discours participent a la comprehension de la vérité, mais n'en sont aucunement la preuve.
Mais, puisque vous avez l'arrogance, pour ne pas dire davantage, de mettre la parole des personnes en doute, celle de Bartherotte comme celle de Judith ou de moi-même, que se soit sur notre conscience des moteurs de nos actions, ou pire encore, sur nos actions elles-mêmes, il est inutile de discourir, votre parole ne valant strictement rien à vous lire et à vous suivre, puisque je n'ai pas la preuve de votre sincérité, de votre bonne foi.
Heureusement que je n'ai pas à adhérer à vos critères.
yG
Et puis, moi, j'étais intéressée pour entendre l'invité (Philippe Batherotte), voir les mécanismes de la manipulation de l'autre (même Daniel, pourtant aguerri, a été surpris par ce qu'il a appris dans le livre !), suivre les méandres (orales) du "bourreau", (j'ai apprécié le livre "un saison de machettes" de Jean Hatzfeld sur les bourreaux du Rwanda, le procès de Eichmann retransmis à la télé...), jauger les limites ou les non limites de chacun, "victime" comme "bourreau"...
L'occasion me semble rare d'avoir sur un plateau internet (sans la pression médiatique du sensationnalisme) un acteur (anciennement "dévoué") du système de la manipulation dans une dynamique d"aveu" (c'est ce qu'il m'a semblé, mais son premier temps de parole sur le sujet a été trop vite interrompu par Daniel puis amené sur le terrain des reproches par Judith). Quitte à revenir ensuite, après ses propos, ou sur le forum, sur sa manière de communiquer durant le plateau (nous/vous aurait-il manipulés en jouant de la transparence, etc...). L'intérêt, me semble-t-il, est d'apprendre.
Judith, je suis très sensible à vos interventions d'habitude. Là, la colère vous a submergée, et vous l'avez compris dès la fin de l'émission puisque vous le dîtes vous-même dans les dernières minutes.
Vous n'allez pas refaire l'émission, c'est comme ça. C'est pareil dans la vie...
Même si c'est dommage, c'est vrai...
Bonne semaine à toute l'équipe
Je regarde, assez assidument, votre émission depuis maintenant quelques mois.
Emission originale de par son concept, je me plais à écouter et comprendre les débats qui s'y passe.
Cependant de temps à autres vous êtes amené à traiter des sujets qui me laissent perplexes, bien qu'en général ce ne soient que quelques passages de l'émission.
Mais là je viens de finir de regarder la dernière sur la télé réalité et je me dis que c'est franchement du temps perdu que de mobiliser toute une équipe (techniciens, journalistes...) pour un sujet tel que celui-ci !
Quel est l'intérêt d'inviter un type comme Bartherotte ?
Il raconte des co...ies tout au long de l'émission et n'apporte vraiment rien ( je crois que vous vous en étiez rendu compte... )
Je parle bien ici de la partie "télé réalité" et non pas de celle à propos de la télévision publique, Mr.Téaldi m'avais l'air d'être quelqu'un de beaucoup plus sensé et ayant des choses à dire.
Tout ça non pas pour vous blâmer car je respecte votre travail et trouve le résultat plus qu'intéressant dans 95% des cas.
Juste pour vous dire que selon moi une équipe qui travaille dur comme vous le faites ( je pense ) ne doit pas perdre de son précieux temps avec des sujets et des invités qui n'en valent pas la peine.
Je ne fais que vous faire part de mon sentiment et ne prêtant en aucun cas réorienter la ligne éditoriale (encore heureux ! ).
Merci de m'avoir lu
Grégoire
C'est dommage que des gens comme lui fassent la télévision, érigent la norme comportementale de toute une génération et s'expriment sur tous les média. on va croire que c'est normal d'être con et fier de l'être.
Une émission comme la vôtre est d'utilité publique. Bravo Judith !
t'abaisser à ramasser de la merde, est ce bien raisonnable?
je continuerai en vous vouvoyant, c'est vrai qu'on ne se connait pas et que la suite s'adresse aussi à Daniel.
Comment pouvez vous avoir 2 secondes de la compassion d'une part pour des crétins s'offrant des vacances au soleil aux frais de publicitaires cyniques (si ces crétins ne sont pas simplement des acteurs, et si tout ceci n'est pas un énorme coup de pub volontaire) et qui mettraient en péril leur soi disant couple, ou pour des téléspectateurs tout aussi limités qui passent quelques heures de leur semaine à s'exciter sur des séquences plus ou moins érotico-débiles perdus qu'ils sont dans l'immensité du néant de leur petite vie d'autre part.
Pourquoi tant de haine vis à vis d'une petite frappe repentie dont les prostitué(e)s étaient toutes consentant(e)s.
En fait, je ne conçois même pas qu'une émission ait été consacrée pour moitié à ce faux sujet.
Ce qui me trouble plus encore c'est de mélanger dans le même temps deux sujets si différents. D'un côté l'avenir du service public (je schématise, mais pas trop) et de l'autre la manipulation qui ne fait plus secret au sein de la télé réalité.
Je ne mettrai pas en jeu mon abonnement à la "gazette" mais j'espère avoir cette semaine quelque chose de plus consistant à me mettre sous les yeux.
Bruno
Que Péan s'en aille, que Judith soit en colère. que Daniel soit trop insistant sur "cosmopolitisme"… Et alors ? Tout cela révèle une vraie discussion, un truc pas moulé dans un conformisme, un échange d'idées comme je peux l'avoir chez moi ou chez des amis.
Je découvre et l'émission (un peu tard) et votre réponse à votre intervention. Mettons de côté la colère qui a donné une coloration "sombre" à votre discours, votre analyse est bonne, juste et argumentée - je la partage à 100%. Peut-être aurait-il été souhaitable d'introduire plus longuement votre démonstration afin de ne pas prendre au dépourvu votre interlocuteur, car même si cela est son terrain, je ne crois pas que ce soit le vôtre et celui d'ASI en général.
Fan de vos interventions (et de votre dernier roman) je trouve que vous avez agi dans l'intérêt de la prise de conscience que la rédaction d'un livre n'est pas une thérapie mais effectivement l'acquisition, à peu de frais, d'une place au soleil alors qu'il était possible de sortir du système bien avant et donc d'arrêter la complicité.
Ce qui est dommage, c'est que l'on ne traite pas d'un autre problème que pose le rédacteur de ce livre: son ambition de devenir journaliste et à fortiori d'intégrer un système qui lui attriburait reconnaissance de ses pairs et respect de son entourage. Il se voit donc contraint (parce que à mon avis très tôt refoulé par la système parce que non titualire des diplômes requis et des passe-droits) d'intégrer un sous-système qui va jouer avec sa crédulité et son besoin et de reconnaissance intellectuelle (il s'occupe de la manipulation des candidats ce qui nécessaite une capacité intellectuelle supérieure car c'est une action fine) et professionnel (le titre de journaliste est visiblement important). Dès lors, nous aruins pu ouvrir sur bon nombre de professions qui ont un système reconnu et élitiste et des sous-systèmes dont les victimes se comptent par milliers (cf. J Kerviel à la SG qui pour obtenir la reconnaissance de ses pairs, car non reconnu avant car non titulaire des bons diplomes et venant d'une fonction dite "support", faut tout pour satisfaire sa hiérarchie).
Cordialement
Douglas
Voilà en quelques mots
Hélène Hanneuse
22 ans
Mais si, vous avez eu le choix toute votre vie, personne ne vous a opprimé sur ce plateau ! ;) Au final vous vous défendez de la même manière que Phillipe non ?
Sinon j'ai trouvé cet "assassinat" (à dire très vite) assez impertinent au final, de plus la victime bouge toujours... ;)
On peut effectivement ne pas aimer cette exploitation de la connerie, mais honnêtement, vous regardez cette émission ? vous viendrait il à l'esprit de vous exposer avec votre conjoint dans ce jeu de débauche ? C'est pas comme si ces couples ne savaient pas à peu près à quoi ils s'exposent... côté immoral, on doit pouvoir trouver pire que des gens volontaires, consentants qui trompent leur partenaire amoureux...
La débauche a toujours existé, la télé réalité répond à une demande et n'est pas prête de changer, et en tant qu'être humains, nous continuerons d'être séduit par l'apparence et la chair avant le coeur et les opinions (vous semblez être relativement coquette, donc j'en déduis que vous n'êtes pas ignorante de cette réalité).
Et oui il n'est pas inconcevable de penser qu'il soit courageux vu qu'il s'affiche au lieu de se cacher.. (et donc qu'il s'expose à la haine des gens du bon côté de la morale dont la votre)
où il a appris plein de trucs.....( il le fait drôlement bien )
Il va falloir l'abonner à une revue de bricolage.....
Pas facile d'être un collabo sur le chemin de la rédemption.
Ce fumeux Philippe Bartherotte a pris un ascenseur social qui passait
à portée de main.
Petit pouvoir, petit costard, petites pépées, nous connaissons l'histoire.
Bon Judith à la tribune d'un tribunal d'inquisition....ça ne doit pas ronfler.
Pauvre Lucien, il aurait été fusillé sur le champ....
Ayant été convoqué à être juré d'assises, comme tout citoyen peut l'être,
nous avions été invité à ne pas condamner à l'avance le prévenu,
malgré la noirceur de son crime.....et qui était d'un autre calibre
que ce cynique repenti corrompu....suffisamment sympathique pour être insignifiant.
Allons Judith, il faut en garder sous la semelle pour le jour où
vous allez rencontrer Staline ou un vrai méchant loup.
Quant à ce masque funéraire ulcéré que vous portez, il ne mets pas en valeur votre bonté d'âme,
à croire qu'elle a presque disparue....
Barthelotte est sans doute médiocre mais malheureusement sincère y compris lorsqu'il se ment à lui même.
Bien que recadré mollement par Daniel, le combat était inégal.
Même face à ce genre d'individu, en public, on doit respecter la dignité de la personne. On tire pas sur une ambulance.
Judith, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
je trouve que judith se décridibilise (télé réalité lus un autre reportage dont je ne me rappelle plsu)) de plus en plus
elle a un côté agressif qui se voit de plus en plus sur son visage
elle manque de retenue
elle n'avait pas ce visage auparavant
mais en tout cas j'en apprends tous les jours avec elle
alors dites lui de faire atetntion
merci de lui faire passer le message
pascal
Une remarque sur le fonctionnement du forum : il est très agréable de pouvoir s'exprimer sans être censuré mais il faudrait pouvoir éviter le parasitage des discussions. Je m'explique : certains versent dans le "spam", impossible de lire une demi-page sans tomber sur leur prose (toujours la même...) pour la n-ième fois. Que faire ? Une charte du bon contributeur déconseillant de monopoliser la moitié de l'espace de discussion ? (Je sais qu'il y a a priori de la place pour tout le monde, mais au niveau de la fréquence, on peut difficilement lire plus d'une intervention sans tomber sur Yannick G. dans ce fil de discussion.)
Au demeurant, Yannick G., je doute que votre attitude rende service à Judith Bernard. Il est tellement flagrant que vous êtes là, à l'affût de la moindre critique à son endroit et prêt à la défendre quels que soient les arguments avancés (or @si est aussi un espace de réflexion, de débat et d'échange, ou alors je n'ai rien compris), que vous risquez d'irriter les @sinautes. On sent que vous n'êtes pas là pour débattre, du moins dans ce fil de discussion. Vous êtes là pour défendre Judith Bernard, manifestement mû par une espèce d'automatisme - contre-attaquer aveuglément à la moindre critique sur JB. Sans vouloir vous blesser, votre rôle me rappelle fâcheusement celui du petit flic de Sarkozy (j'ai oublié son nom) chargé de surveiller ce qui se dit sur son patron sur la Toile. Or j'ai peine à imaginer que Judith Bernard vous ait chargé d'une telle mission, et surtout je pense qu'elle est tout à fait de taille à se défendre seule !
Coïncidence amusante, cela rejoint en partie le débat lancé plus haut sur l'émission : je trouve les arguments de Judith Bernard judicieux mais la forme trop péremptoire, et les attaques ad hominem vont trop loin. C'est un peu le même problème ici, on s'attend à trouver un débat de fond et voilà, on retombe dans "pour ou contre Judith Bernard" (en schématisant bien sûr). Quoi qu'il en soit, il est agaçant que vous cherchiez d'une certaine manière à contrôler ce qui se dit ici : je me suis abonnée à @si pour mobiliser moi-même mes méninges sur les débats et non pour lire plusieurs fois les arguments de quelqu'un qui cherche à imposer à tout prix son point de vue. Tout le monde n'est pas de votre avis et comme toujours, on entend différents sons de cloche sur @si, c'est plutôt une bonne chose, non ?
Sans télé, de www.maquis-doxygene.org
La condition de la compréhension d’un problème est antinomique avec l’accusation. La posture d’imputation (vous êtes coupable car responsable de vos fautes) est d’un héritage chrétien culpabilisant. A perdre du temps en jérémiades sur l’abjection de la télé-réalité et se répandre en procès d’intention, on manque complètement la possibilité d’un gain d’intelligibilité sur la question.
Vive les douceurs de la raison : ne jamais dire aux hommes ou des hommes qu’ils sont mauvais, ni en général ni autrement. Ca ne sert à rien. Spinoza anticipait la critique de l’attitude du prêtre par Nietzsche (en plus paisible et en plus radical), contre la pompe et le discours d’importance des vertueux indignés, lorsqu’il ouvrait son ouvrage de jeunesse (Court Traité) par l’espoir de « fermer la bouche à ceux qui se vantent et font recevoir et serrer dans la main, par les simples, leur fiente et leur ordure comme de l’ambre gris ; pour qu’ils cessent de salir ce qu’ils ne connaissent pas encore, savoir : l’entraide en vue de la santé de l’âme ; et pour guérir enfin ceux qui sont malades en leur entendement par l’esprit de douceur et de patience. » Et ceci dans l’Ethique, IV, ch.XXV : « Dans les conversations, on évitera de rappeler les vices de l'homme et aura le souci de ne parler qu'avec ménagement de l'impuissance humaine, mais amplement de la vertu et de la jouissance de l'homme... ». C’est la condition de la joie, corrélative de l’exercice de la raison : ce n’est pas en vociférant sur un individu qu’on l’aidera. Les aphorismes de Nietzsche vont droit au but : « Qu'appelles-tu mauvais? - celui qui veut toujours faire honte. » (Gai savoir).
Bref, une émission qui aurait pu être intéressante, mais gâchée par trop d’attaques personnelles sur ce Philippe, qui en devient sympathique en creux : il se prend des rafales qui relèvent typiquement de la violence symbolique (mal maîtrisée : fausse définition de la tératologie, qui est proprement l’analyse des difformités physiologiques) et son bégaiement de références lettrées signale un réflexe défensif maladroit face au mépris dégoûté qui s’abat sur lui.
lynchage bof, y a pas mort d'homme non plus.
et c'est justement que ce garçon n'a pas changé d'un iota, qu'il sort de l'émission dans le même état qu'il y est entré: sans une blessure ni même une égratignure à son petit âme (qui en a vu et en verra d'autre).
PS: merci Yannick G. d'avoir démonté point par point ce post infecte qui mélange les infirmières avec les traders, les enseignants avec les politiciens....
Je crois que l'argument du débat pourrait se résumer au principe de responsabilité. Principe qui est invoqué par Judith Bernard - avec raison et avec sévérité - , pour disqualifier les propos victimistes de Philippe Bartherotte, mais aussi, de façon confuse et contradictoire, par Philippe Bartherotte lui-même. Tantôt revendique-t-il le statut de témoin objectif, rigoureux, nous délivrant une "vérité" dérangeante mais nécessaire, tantôt semble-t-il vouloir expliquer à demi-mot son parcours par la téléologie : l'encrapulement de l'âme (Céline, c'est bien, Rimbaud c'est mieux !), une expérience des limites. Bon, n'est pas Céline ni crapule qui veut, mais d'accord, ça se tient. Problème : il faut alors assumer non pas une responsabilité accidentellement individuelle et passée mais une responsabilité présente et librement choisie.
Que Bartherotte ne soit pas à la hauteur des penseurs et écrivains qu'il cite avec autant de complaisance que de bonne foi (je crois), c'est évident. Qu'il ne soit pas assez fin pour saisir que sa position n'est pas défendable, je ne pense pas.
Bref, j'ai écouté cette partie de l'émission comme le procès non pas d'un individu (finalement prévisible) mais d'une pensée fuyante et inconséquente. C'est une autre paire de manches que de s'astreindre à une rigueur, une cohérence intellectuelles, plutôt que de se flageller superficiellement en balançant de petites cruautés anecdotiques sur son compte.)
Bravo Judith et surtout ne changez pas. Restez toujours authentique. Que ceux qui peuvent apprendre apprennent...
Judith a tranché...
L'émission a perdu alors tout son interêt...
Face à un tel idiot convaincu, difficile de rester détachée....
Personne n'avait besoin de ce jeune-génération-TF1 pour comprendre comment la force du spectacle capitalistique manipule socialement et psychologiquement non seulement des " volontaires", mais aussi des équipes professionnelles "techniciennes" et des "journalistes" pour fabriquer ce genre de merde, effectivement très représentative d'un certain monde... Sans parler de code du droit du travail....
Vous savez, arrêt-sur-images, nous n'avons pas besoin d'un tel sujet d'une heure pour ne pas s'y intéresser, et de mettre Judith dans l'embarras de devoir argumenter face à un tel monceau de connerie où Bourdieu, Freud ou même Adam Smith (Camus, Valéry, Céline) auraient déserté face à la simple détresse qu'un mec romantique frustré exerce pour exister - le beau gosse...
à jouer de trop près la critique des medias on se brûle (= enfoncer des portes ouvertes en y perdant de l'énergie)
Bien à Vous
Cordialement,
Yves
Une critique, ce n'est pas dire j'aime ou j'aime pas. Critique vient du grec, crinein, qui signifie juger. Quand Kant écrit au 18e la Critique de la raison pure, il crée un tribunal de la raison. Donc, non, monsieur Bartherotte, juger un travail n'est pas différent d'en faire une critique. Tant qu'il y a des arguments, il n'y a aucune raison de se braquer.
Mais pour sa défense, je pense que Judith n'a pas appliqué le conseil qu'elle donnait à Naulleau, d'y aller doucement pour permettre d'amener à une critique plus en profondeur. L'agression donne à Bartherotte le rôle de la victime qui légitime sa défense figée par la suite. Alors qu'en fait il a à répondre de sa démarche, qui me semble assez opportuniste, quelle que soit la pureté des intentions qu'il brandit.
il me semble également que le sieur Bartherotte cite allègrement et avec fierté, j'ai comme la sensation qu'en fait il essaie d'asseoir un statut d'écrivain subversivo-rebelle au grand coeur et que c'est la même soif de reconnaissance envers et contre tout qu'il vend. Il a fait de la télé-réalité pour l'argent facile, maintenant il dénonce la télé-réalité pour une place au soleil. on n'en sort pas vraiment... C'est un peu triste.
Voir DS se démener pour calmer le jeu vis-à-vis de Bartherotte assommé par la charge de Judith, ça a été .....étonnant.
Personnellement, je trouve qu'après deux émissions ron ron, et très intéressantes, celle-ci avait du punch. Mais s'est un peu perdue dans les méandres du jugement et de la moralité béate.
Je dois dire que je regarde rarement la télé-réalité, et ce que je regarde, c'est pour me faire une idée, voir si ça me plaît. (C'est ainsi que j'ai vu une demi-émission de l'Ile de la Tentation).
Et si je n'aime pas, ce n'est pas parce que je juge cela immoral, mais tout simplement que je trouve ça très ennuyeux. Et je n'ai pas de jugement à émettre sur cela. C'est un spectacle comme un autre. Simplement inintéressant. Et comme certaines de mes connaissances, que je juge très respectables, aiment, je n'ai rien de plus à en dire.
Et je trouve que si l'éthique ou la moralité n'ont rien à y voir, c'est parce que les candidats qui se retrouvent dans ces jeux sont totalement volontaires. Personne ne les a obligés. La preuve, c'est que la plupart d'entre nous n'irions jamais y participer, je ne pense pas me tromper en l'affirmant.
Dès lors, la qualification de bourreau ou de victime n'a pas de sens. Une victime est par définition quelqu'un qui n'a rien demandé et qui se retrouve à devoir subir des avanies qu'elle n'a pas réclamées et dont elle ne se doutait pas. Or, personne ne me fera croire que les volontaires n'en avaient pas une idée relativement précise.
Si ce genre d'émission flatte l'exhibitionnisme de certains, et qu'ils sont prêts à subir des désagréments pour cela, en plus de se retrouver dans des endroits paradisiaques à faire des choses géniales, grand bien leur fasse, Et je me demande d'ailleurs si ne se mêle pas chez eux un certain masochisme. Mais je refuse de les considérer comme des victimes.
Et si une partie de ces désagréments, tels que la façon dont ils sont manipulés, leur sont cachés, ce n'est qu'une avanie de plus, S'ils ne sont pas contents, ils peuvent faire un procés. D'ailleurs, je crois qu'ils ne s'en privent pas pour d'autres raisons. Et on ne pourra pas dire que les prochains ne seront pas prévenus, et pourtant, il se trouvera de nouveau des candidats.
Je comprends que Judith ne supporte pas la légèreté et la superficialité de son interlocuteur et de son livre (totalement à l'image de ce genre d'émission), mais c'est lui faire honneur en le chargeant ainsi, et surtout de le laisser placer le débat sur le terrain de la victime et du bourreau, totalement inadéquat, mais fertile émotionnellement. Et comme elle trouve ce genre d'émission immorale, en plus, ça n'arrange pas les choses.
D'autant plus que comme elle le fait remarquer en préambule, elle n'avait rien demandé, elle.
Mais pour en revenir au sujet, je ne crois pas que ce que dit la Tentation de l'Île soit une révélation.
Je crois que dès la première saison, certains candidats s'étaient plaints d'avoir été manipulés, surtout par les images qu'on leur montrait au feu de camp, et de ma faible expérience de la demi-émission que j'ai vue, il ne me semblait pas qu'il y avait un scénario joué, que leurs interrogations et leur douleur n'était pas feintes.
Et cette émission d'@SI ne me semble pas une des meilleures, mais passable.
Il est resté certes 7 années dans le système de la télé réalité, maintenant il a tourné la page et il témoigne sur ce qu'il a vécu et ce qu'il a fait. Il ne se dédouane pas et raconte les manipulations auxquelles il a pris part. Judith ferait mieux de faire un peu moins de morale et être un peu plus objective, mais il est vrai que ce n'est pas trop son fort.
Donc en lisant les commentaires ci-dessus, il est beaucoup question de jugement. Mais rien n'a été jugé ! Et Judith qui habituellement nous expose des réflexions intéressantes et construites ne nous a pas permis de visiter les causes de ce qu'elle condamne. Pourquoi ? Parce qu'elle a jugé une personne et non pas ses actes. Certes, elle les a dénoncés mais au lieu d'essayer de comprendre pourquoi de tels actes sont commis, elle juge la personne qui en est le véhicule. Or un jugement ce n'est pas ça. Ce à quoi s'est prêté Judith est, comme l'a dit l'un des commentateurs ci-dessus, un lynchage. Le lynchage d'un petit soldat, vrai ou faux repentir, alors que le donneur d'ordre est épargné. A l'issue de l'exaspération de Judith on a l'impression que la solution passe par l'éradication des personnages tel que Philippe Bartherotte. Le coup fait tomber la chaise mais pas de chance, l'artisan du système n'est pas celui y qui était assis.
Daniel n'est pas en reste, il ne s'attache aussi qu'à la personne du dit Philippe qu'il maintien lié et indissociable des faits dont il témoigne. Ce n'est pas la téléréalité qui a été jugé mais bien ce Philippe Fusible. Même certains commentateurs ici s'y sont mis de façon directe tel que "pédant." Et alors ? Est-ce que le fait d'être pédant est la cause de ce qui est dénoncé ? Est-ce que le fait de dire comme Judith que le "repentir est tardif" ou que "sept ans c'est bien long pour prétendre dénoncer un système" ou encore Philippe "avait le choix de ne pas faire de la téléréalité" apporte une réflexion constructive chez nous spectateur passif ? Et bien non. Tout ce qui a été dit dans ce sujet a au contraire inhibé la réflexion.
Je m'attendais à ce que Judith utilise son ressenti de chroniqueuse pour mettre en question la relation entre les faits dénoncés et leur moteur. Car il faut bien qu'il y ait un public de masse pour que ce genre d'émission de télé-réalité soit rentable et puisse perdurer. Alors certes, les participants à ces émissions sont soit conditionnés ou manipulés mais le spectateur de ces émissions poubelles il faut bien le trouver et en masse encore ; il faut bien que ce public soit préparé à recevoir ces émissions pour qu'il les acceptent et même pour qu'il finissent pas les désirer. Cette préparation se fait en amont. Quel est cet amont ? voilà le questionnement que j'aurai aimé voir sur le plateau et je pense qu'il aurait été possible d'interroger aussi bien Philippe Bartherotte que Jean-François Téaldi sur ce questionnement. Philippe ayant été au coeur du système télé-réalité avait peut-être une vision intéressante sur les artères qui alimentent ce coeur, sur la nature du sang qui y circule et qui lui sont extérieurs. Jean-François avec son ancienneté au sein de la télé publique avait peut être quelque chose à dire sur cette genèse.
L'émission ne les a pas orienté sur cette voie, dommage. Une séance de rattrapage ?
M. Téaldi était clair et rigoureux. J'ai appris qu'il y avait au sein de France Télévision des syndicalistes qui disaient: les émissions comme celles de Delarue n'ont rien à faire sur le service public...
vous pouvez le redire encore une fois?
s'il vous plait, juste pour le plaisir
Bref, merci pour votre émission et pour ce vous faites. Je ne regrette pas de m'être abonné. Il paraît qu'il existe des émissions de merde faites par des gens "biens". Avec vous, on sait que pour faire une émission "bien", il faut des gens vraiment biens!! Continuez et bon courage.
Marc Joly
“Coïncidence: c'est aussi sur des images anciennes que nous revenons, dans notre émission de la semaine. Comment sont tournées les émissions de télé-réalité, comme l'île de la Tentation ? Un transfuge, aujourd'hui, nous en livre tous les secrets. Il est possible que vous détestiez le personnage, comme notre chroniqueuse Judith Bernard.”
écrivez vous dans la “Gazette d’@si".
Alors quoi ? Vous nous invitez à la haine, aux sentiments en place et lieu de la réflexion ?
Je comprends le besoin de faire “buzzer” votre site pour attirer (tenter) les potentiels futurs abonnés.
Je comprends la polémique si elle mène à la réflexion.
Mais là, non, sans moi, pas de procès pour ma part. Ni celui de l‘invité, ni celui de Judith.
Vous avez déjà précédemment usé de l‘appât “polémique” pour attirer le lecteur (chronique d‘Alain Korkos).
Je crains juste que vos chroniqueurs ne finissent en appâts.
Ceci n‘est pas un jugement, mais une impression.
J‘espère me tromper.
- Une présélection des candidats sur leurs profils psychologiques ou leurs personnalités.
- Un environnement dénudé ne laissant aux participants aucun échappatoire à la confrontation avec les autres candidats.
Franchement quand on connaît Judith comme on la connaît, on pouvait s'attendre au jeu de massacre auquel on a assisté....mais le plus drôle c'est le mec de l'île de la tentation qui n'arrête pas de faire du "name dropping": après Céline, Paul Valéry, Camus, même Obama n'y a pas échappé et on a même eu droit à une référence à la guerre en Irak...Comme quoi on peut travailler dans la télé-réalité et avoir de sérieuses références culturelles et s'intéresser aux problèmes géopolitiques de son époque.
L'émission était stressante et éprouvante avec un goût d'inachevé. Du fait même de l'invité, dont le regard tourné vers son propre nombril vernissé de références littéraires et d'une acculturation parfaite pour briller dans des soirées "fouquets" , prouvent que sa "dénonciation assumée" n'est certainement pas philosophiquement réfléchie.
En d'autres termes, le voyeur - manipulateur n'a pas changé d'un iota, il a retourné sa veste pour suivre un nouveau courant mais il ne se remet pas en cause en profondeur et ne prouve pas sa révolte contre le système qu'il dénonce.
Merci pour le parallélisme de la fin de l'émission avec les "appels à témoins" qui se révelent eux aussi du même tonneau de la part "gendre idéal" de la rue" qui lui également surfe sur la commisération et la bien pensance catholico-petite bourgeoise pour faire du trash à la sauce "service du public". En ce sens , JLD est bien plus malin que Julien Courbet (mon préféré dans le genre) lorsqu'il animait "sans aucun doute."..
C'est vrai que le sujet n'était pas très interessant mais c'était rigolo. Moi j'aurais préféré savoir combien coûtent ces émissions, et pour le public, comment est répartie la redevance de manière exhaustive. Mais puisque ce n'était pas le cas et que vous allez trouver cette idée géniale, vous allez faire sinon une emission au moins article sur le sujet ! Hein ?
ZZZZZZ rrrrrr zzzzzz RRRRRr yannick G zzzzz rrrrr
Quand ce monsieur dit, c'est collectif, c'est notre époque, il voudrait déléguer sa responsabilité individuelle sur le groupe, l'époque (faut vivre avec son époque quoi, on est tous des salopars c'est l'époque qui le veut.)
à propos des quatre écrivains français Valéry, Céilne, Camus et Obama, me vient cette pensée:
"on peut citer qui on veut mais pas avec n'importe qui"... (que je détourne de qui vous savez)
merci Judith, d'avoir fait le boulot (même s'il est vrai que vous foutez un peu la trouille parfois....)... j'ai bien compris ce silence final qui a fait écho à l'hébétude qui a été la mienne tout au long de l'émission. C'est l'effet que produisent les cyniques sur des esprits comme les notres. Et d'autant plus les cynismes qui ne s'assument pas...
j'arrête car si la dureté de Judith m'irrite parfois un peu, je m'aperçois que je pourrais être bien pire...
dernière chose: c'est vrai que c'est bien de savoir "enfin" comment ça se passe vraiment la téléréalité. Mais on devait pouvoir le savoir avant non? Il n'y a vraiment eu aucune étude sur la question? Pas un seul journaliste, étudiant, psy, qui s'est dit "tiens, je vais aller voir, je vais expliquer comment c'est fait... ". Il a fallu attendre votre invité... ben c'est malin....
les politiciens mentent et je pense que des fois ils sont très mal à l'aise tellement c'est énorme, je suppose que parfois ça pèse sur leur conscience. Ils pourraient décider de se retirer définitivement de la vie politique.
les profs acceptent de dispenser un enseignement vidé de sa substance pour se muer en un hybride entre le flic et l'animateur de garderie pour la plupart contre leur gré, ils pourraient décider de démissioner puisque leur métier n'est plus de transmettre des savoirs.
les flics acceptent de bastonner des manifestants contre leur gré en 68 certains ont même tapé sur leurs propres enfants ils pourraient aussi démissioner, pour dénoncer les bavures, la politique du chiffre qui aboutit à toujours de gardes à vue sur des citoyens innocents, la surpopulation dans les prisons...
les médecins et infirmières acceptent de dispenser des soins en sous effectif et parfois de ne pas pouvoir consacrer tout le temps qui serait nécessaire pour les différents gestes, ils pourraient s'arrêter et dire on ne peut plus, on démissione tous on peut pas continuer à prendre le risque de tuer des gens parcequ'on a pas tout el temps nécessaire de pratiquer tel ou tel geste.
les commerciaux roulent les clients dans la farine en leur vantant les qualités de tel produit pourtant moins bien et plus cher qu'un autre mais sur lequel la marge est nettement supérieure. Ils pourraient démissioner pour prendre un boulot avec un fixe suffisant pour ne pas être obligés de gruger les clients.
les traders acceptent de plumer les petites porteurs, isl pourraient aussi démissioner pour exercer uen activité plus éthique et plus morale.
les personnels des banques acceptent de vendre des crédits hors de prix à des gens déjà au bord du surrendettement, isl pourraient démissioner dès lors que leur chef d'agence les oblige à faire du chiffre en vendant des produits financiers frelatés.
des journalistes acceptent que certain papiers soient trappés systématiquement, combien démissionent?
des employés de l'ANPE acceptent de radier des chomeurs contre leur gré aussi, doivent-isl dire Ok lui je le radie pas! Je démissione!
bref on peut continuer la liste, de nombreuses personnes font des choses dans leur métier sans en éprouver aucune fierté
qu'ils le dénoncent est une excellente chose, c'est trop facile d'attaquer barth sur ce qu'il a fait qui n'est pas plus dégueulasse que ce que font d'autres à leur niveau. Certes on a tous le choix on peut tous démissioner mais pour faire quoi? aller dans un autre job faire d'autres trucs immondes? Et encore à condition de trouver effectivement un autre job. Pas facile de quitter un job en France depuis 20 ou 30 ans...Tout el monde n'a pas les moyens d'assurer sa survie en étant prof seulement à temps partiel , faute d'un autre salaire plus conséquent dans le foyer ou d'un patrimoine familial qui "travaille", tout le monde ne peut pas s'offrir le luxe de quitter son emploi.
Il y a certes des limites, on peut certes résister un peu, éviter de faire du zèle mais ce qu'a fait barth va bien au delà il a filé un coup de pied dans la fourmillière en envoyant tout voler, ce que bon nombre de ses collègues ne semblent pas avoir fait....7 ans c'est long...Moi ça fait 15 ans que j'enseigne du vide, ça me révolte mais je n'ai toujours pas démissioné, j'applique les programmes en tant que bon fonctionnaire, je considère que c'est un vrai massacre des intelligences , Todd nous a expliqué sur ASI les conséquences d'un système scolaire qui ne produit plus assez de scientifiques et d'ingénieurs...Suis-je moins dégueulasse que barth? ce n'est vraiment pas sur....La vérité m'a-t-elle sauté au visage? certainement pas les premières années...
Ce qui n'est pas passé semble-t-il c'est son machisme, sujet bien trop abondamment développé car les travers de la personnalité de barth n'avaient rien à voir je trouve avec le thème, de plus cette question a occulté d'autres questions et a faussé semble-t-il le jugement. Voilà le sentiment que j'ai eu. D'autres traits de la personnalité de barth visibles pendant l'émission m'ont quelque peu dérangé mais j'essaie de ne pas me laisser inffluencer par sa personnalité pour juger de sa démarche.
ce que je trouve le plus dommage c'est la résignation de Barth, "le monde est comme ça on n'y peut rien", là je ne suis pas d'accord. C'est cette vision des choses, cette résignation qui suffit à engendrer un retard à l'allumage sur la prise de décision de quitter ce milieu, mais c'est la même qui peut engendrer la décision que partir sera dur financièrement mais que ce sera compensé si le bouquin se vend bien. Le monde est comme ça, on n'y peut rien, donc soyons opportuniste et essayons de faire du bon beurre dans tous les cas. Bosser sur l'ile ça rapportait super bien, en partir en vendant bien un livre ça rapporte aussi super bien. Si c'est ça qui résume tout le personnage, et bien ce n'est pas très reluisant mais il n'en demeure pas moins que sa confession fournit une confirmation à ce qu'on savait plus ou moins déjà tous, cette petite voix intérieure qui nous dit que c'est même pas la peine de regarder ces émissions de merde avait raison.
Je veux dire... si elles font un carton, où à défaut si elles « marchent », c'est justement pour leur faculté à vider l'esprit. C'est agréable de regarder un truc terriblement con affalé devant son canapé non ? Bien sûr, c'est de la fainéantise intellectuelle, mais qu'est-ce que c'est bon !
Après, quel intérêt de rajouter à ça un « réalisme », voir pire puisqu'il s'agit d'un « faux réalisme » ? Pourquoi regarder de la télé-réalité plutôt que de la fiction ? Pierre Daco parlerait peut être de syndrome de compensation, je ne sais pas... peut être qu'on regarde spécifiquement une émission avec un soupçon de réalité pour justifier ce besoin de néant. Si des personnes réelles incarnent (ou qu'on leur faire incarner) la nunuche-altitude, alors on s'assimile davantage à eux et on parfait encore l'assoupissement.
Qu'en pensez-vous @sinautes ?
Sinon judith, votre rhétorique aiguise la lame de votre colère. Franchement, c'est magnifique: j'adore comment vous avez anéanti cette victimisation. Surtout en soulignant que, bien au delà de la prostitution du corps sur laquelle notre société adore se rependre en dégoût, c'est surtout la prostitution de l'esprit qui est avilissante pour l'individu.
Mise à part ça, je vais peut être surprendre mais je trouve votre invité intéressant. Je dis bien « intéressant », car il est abject hein ? Mais c'est justement le fait d'être un salop qui permet de dire les choses de façons aussi cru et aussi vrai. Moralement, c'est autre chose, ce d'autant plus qu'il n'est pas repenti et justifie un acte individuel par la collectivité, ce qui est détestable.
Cependant, comme l'a dit Daniel, c'est vraiment un témoignage. Ce dernier ne semble pas tant objectif que franc, ce qui sont deux notions très différente. Moralement parlant, les gens qui balance des « bravos » là dessus sont un peu limites. Surtout les ex-candidats, c'est un peu le concept du: « Vous nous avez pris pour des cons, et bien vous avez doublement raison ».
Exécrable mais fascinant, c'est comme ça que je décrirais votre invité. Quand à la télé réalité, je pense que la « gangrène » n'est pas prête de s'arrêter. Elle est autant reflet que créatrice de notre société.
ps: J'ai séché friends pour vous regardez et je ne pense pas avoir perdu mon temps car vous traitez d'un sujet très superficiel. On peut faire une analyse extrêmement intéressante sur du Babar et les Teletoubizz... c'est pas parce qu'on traite de criminalité qu'on est un criminel, c'est pas parce qu'on traite de superficialité qu'on est superficiel.
Je ne comprends pas cette accusation.
Je pense que ce serait mieux que la prochaine fois qu' ASI invite un type pour qu'il se rende ridicule (on ne peut même plus parler de débat déséquilibré tellement il était incohérant. C'était l'exibiltion d'un monstre), pour qu'on rigole sans se dire "peu chère, c'est un peu cruel. C'est pas de sa faute si Dieu l'a fait avec une case en moins", il faudrait inviter un contradicteur de son niveau. Je propose pour la prochaine fois un face à face Delarue vs Fogiel sur le thème "Que ne ferait-on pas pour de l'audimat".
La téléréalité est à rapprocher du monstre. Mais on n'y peut rien, le monde est ainsi fait. On peut tout au plus être triste.
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=229&FP=57397630&E=2K1KTSE65PCG&SID=2K1KTSE65PCG&New=T&Pic=78&SubE=2C6NU0J2KQ8D
Les "journalistes" et les participants sont complices du système. Il faudra quand même expliquer à ce Mr que "journaliste" c'est autre chose que manipulateur qui utilise la torture psychologique. A la rigueur, il était vidéaste à la petite semaine. La culture, moins...
Ceci dit, Judith en mère la vertu, bon faut pas exagérer. Si elle n'a jamais fait un travail qui mettait sa morale à l'épreuve, elle a bien eu de la chance, parce que parfois il faut bouffer ! Il est vrai que 7 ans c'est long avant le réveil, mais personnellement, je grandis tous les jours et ce que j'étais il y a dix ans, je ne suis pas sûre d'en être très fière. Exploiter les petits chinois, c'est pas bien et pourtant, je l'ai fait... Suis-je un montre pour autant ???
Moi je veux bien que la discussion aille plus loin ou qu'il n'y en ait pas du tout, mais cool, please cool!
Daniel, en retour, a été parfait dans le rôle pragmatique du journaliste, et il semblait des fois carrément en dehors du débat, qui était porté maintenant sur la morale.
Mais comment éviter le débat moral ? alors que la majorité du livre, comme le discours de l'auteur, se situe sur ce plan. Cela m'a fait rire d'apprendre qu'il y avait une histoire d'amour à la fin, et le passage cité par Judith montre que parler de journalisme est un peu exagéré pour ce livre où l'auteur aime se mettre en scène dans son rôle charmeur. C'est vrai que les machos aiment se définir comme romantique, on en a une preuve ^^
D'ailleurs, tout comme cette émission est un peu exceptionnel dans le fond traité, je remarque que Justine aussi est sortie de son rôle de journaliste quand il s'agissait de parler du machisme de Bartherotte, elle avait une petite pointe de dégoût dans la voix en citant la productrice "mal baisée". Gageons qu'elle fera une excellente Judith dans le futur ^^
Mais que cela ne masque pas le débat sur la télé publique. Jean-François Téaldi était un invité plus classique, et Guthleben un accusé plus classique aussi, mais ils étaient parfaits dans leurs rôles !
Et Téaldi était effectivement très convainquant. J'aurais aimé qu'il parle un peu plus du fonctionnement des télés publiques, c'est tout.
Il a toute ma sympathie pour sauvegarder la qualité du service public et pour fustiger TF1 (on attend 2012 pour que cette chaîne passe au grill alors ? Si Sarkozy est encore au pouvoir, on peut supposer que ça sera délicat)
Pour autant, qu'il soit "jugé" (guillemets car ce n'était pas un tribunal) ne me choque pas dans la mesure où rien ne l'a forcé à cet esclavage.
Et qu'il cherche à se faire du blé avec le vice et avec la dénonciation du vice.
On aura compris que je hais la télé-réalité quelle qu'elle soit, qui n'a aucune autre justification que le plaisir des voyeurs voyous. Je n'en ai jamais regardé ailleurs qu'au zapping de Canal.
Quant à Delarue, j'ai écrit un texte sur son "travail" il y a dix ans. Si je le relis, je ne lui trouve pas vraiment de ride.
http://tinyurl.com/67j7vy
Au début, j'ai failli tourner le bouton (pardon cliquer sur le clavier) mais finalement ce fut passionnant. Ouf. Car le bouquin de Guthleben, je n'ai pas besoin de le lire pour savoir qu'il arrive au moment pile où Sarko laisse entendre que France 3 gaspille l'argent public.
Vos questions M. Schneidermann sur les deux régies, elles sont valables aussi, par exemple pour Radio France. Et heureusement qu'il y a deux régies et deux producteurs pour deux émissions qui n'ont rien à voir. Ce n'est qu'un exemple.
Quant à la télé-réalité, rien que la bande annonce m'a donnée la nausée. Interdit aux moins de 10 ans ???? Bref. Il est particulièrement brillant le jeune homme dont j'oublie tout de suite le nom : individuellement, tous sont des personnes bien mais collectivement elles font de la "merde" (c'est dit). Là est la question. L'abîme sans fond de notre société. Qu'il vende son livre ne me gêne pas du tout. C'est tellement annexe. Tout le monde le fait. Et personne n'oblige à acheter.
Et le représentant de la CGT, M. Téaldi, me semble lui aussi poser les bonnes questions. Ce soir, ce sont vos invités qui ont fait l'émission. Pas vos questions.... C'est comme ça.
Au moins 50% de la discussion est gaspillé a accuser l'invité et l'accabler de reproches sur ses motivations et ca ne m'interesse pas.
Profiter de sa presence sur le plateau pour un debat de fond sur la télérealité et ses tromperies aurait été fichtrement plus interessant!
Téaldi veut discréditer Guthleben... Point par point, il justifie la logique derrière les dépenses dénoncées dans le bouquin. On sent le débat classique : service public et/ou syndicats vs management libéral. C'est une ancienne antienne, avec pas mal de démagogie des deux côtés.
Même DS semble ne pas arriver à mener la discussion au-delà...
Bartherotte balance l'île de la Tentation. Ici aussi, on a une réaction pavlovienne, comme toujours avec la téléréalité (sexe, sexe, sexe, on ne reste pas de glace). Pour moi, une vraie question : pourquoi ça marche aussi bien ? Mais sur le plateau, ça vire à l'attaque du messager. C'est quand même un personnage assez intéressant, ce Bertherotte, il y avait plus à creuser en l'antagonisant moins. Pire que ça : les attaques de Judith ne portent pas, l'invité a beau jeu de plaider le revirement... Du coup encore une fois, on ne passe pas à l'étape suivante, la discussion se bloque.
On se fiche des connexions de Guthleben ou du machisme de Bartherotte. On voudrait que la discussion aille plus loin. Peut-être aussi que les deux sujets se sont gênés l'un l'autre ?
Mais bon, personne n'est parfait, @si reste quand même mon émission préférée, si jamais ça intéresse quelqu'un.
R.
A partir de la première intervention de Judith (qui annonce d'emblée la couleur, il faut oser!) on passe dans un jugement complet de Philippe Bartherotte; je m'attendais à entendre parler de l'île de la tentation! Pour en savoir plus il va falloir que je le lise son livre, vous lui en avez fait une très bonne pub.
C'est dommage. Il a ni carte de presse ni style conventionnel mais il est très sincère et, je trouve, construit. Il donne au public un point de vue unique sur la télé-réalité, ce n'est pas parceque c'est choquant (vous vous attendiez à quoi?) qu'il ne faut pas l'écouter - bien au contraire. J'ai eu l'impression d'assister à un n-ième procès de la télé-réalité...
J'avais mal pour votre interlocuteur. Heureusement sa pédanterie l'a préservé de ma sympathie.
Je précise que je n'ai jamais regardé aucune émission de téléréalité. La manipulation et les fonds de poubelle ne m'intéressent pas, pas plus que la posture de juge supérieur drapé dans sa vertu de Judith Bernard.
Certes, tout le monde en conviendra, mais outre le fait que Daniel néglige alors que de l'intérieur cela ne veut pas dire nécessairement complice (Embusqué peut-être, mais pas obligatoirement collaborateur), il ne prend pas conscience du fait qu'on peut témoigner pour expier sa faute, sans chercher aucunement à exploiter financièrement son expiation. Par exemple, en publiant gratuitement sur le net, en donnant l'info à un journal, etc.
C'est là le minimum moral lorsqu'on a soit-disant quelque chose à se faire pardonner.
Judith a tout à fait raison de souligner cette mise en abime marchande de la part de Philippe Bartherotte, qui se paye une première fois sur le dos des téléspectateurs en participant activement à ces émissions (du côté des bourreaux, manipulateurs, exploiteurs, faites votre choix) et une seconde fois en leurs vendant son livre qui témoigne de ce qu'il y a derrière ce miroir...
On attend maintenant, façon de parler, le troisième volet de son périple sonnant et trébuchant, qu'il nous vende le récit de son expiation.
yG
Conclusion: arrêtez de faire des enfants pour un monde parfait.