"Antisémitisme : analyse d'un déni à gauche" : retour sur une émission polémique
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Le "retour critique" de ASI : "On a fait aucune erreur, nos journalistes sont parfaits st on ne se trompe jamais."
Circulez y'a rien a voir… bref.
Un accouchement dans la douleur que cet article. Aucune remise en question. Normal puisque Nassira est convaincue du deni d’antisémitisme chez les insoumis. Le choix des invités était le bon . Les débats bien menés. Circulez il n'y a rien à voir.&nbs(...)
Les arguments de Nassira El Moaddem sont consternants. En gros : "circulez, y'a rien à voir, j'assume droit dans mes bottes".
Notre présentatrice rappelle aussi que l'on reçoit régulièrement des invités "du même bord qui partagent des positions politi(...)
Derniers commentaires
Je trouve la clarification d'ASI intéressante a défaut de reconnaître que le traitement du sujet n'a pas été idéale. Ce type de reponse est inexistant dans les autres medias !
Dans un tweet du 19 mars, le ministre de la défense de l’Etat hébreu, Israel Katz, offre une fausse « alternative » aux Gazaouis : partir ou mourir. Dans une tribune au « Monde », les professeurs de droit international pénal estiment qu’on a rarement entendu un responsable d’Etat exprimer aussi ouvertement un projet se conformant à la définition juridique du génocide.
Cet affaire illustre parfaitement la fonction d'un forum de commentaires : donner l'illusion d'un média "participatif", à l'écoute, etc.
En réalité, on pisse dans un violon. Tout ce que disent les abonnés n'est jamais entendu que comme dérisoire (un troupeau de militants mélenchono-poutounisés qui n'a pas la hauteur de vue neutre et impartiale de nous autres vrai·es journalistes).
Les remarques de Nassira EM sont d'un mépris ahurissant. Son seul regret (et celui de son mentor DS, dans une itw chez les voisines de Hors-Série) : ne pas avoir mieux cuisiné le député insoumis sur le processus de génération de l'image dite "antisémite" (sans aucune marque d'intention antisémite, d'ailleurs, mais depuis quand faut-il interroger l'intention, le contexte d'énonciation et le message verbalisé d'un visuel pour en décrypter sa signification ? – on est journalistes, on va quand même pas faire notre boulot).
Le résumé de cette émission littéralement odieuse et déshonorante pourrait être la triple réplique de l'animatrice, à 1'12'42 :
"Laissez parler Jonas ! [...] — Laissez parler Jonas ! [...] — Laissez parler Jonas !"
Grande leçon de déontologie de l'interview, en effet. On gage que "Jonas" ne s'est pas senti trop brusqué.
Onfray qui est devenu ce qu'il est
Todd qui serre la louche à Orban
Schneidermann qui ne prend pas conscience du déferlement du sionisme
On est mal, on est mal, on est mal
On en a gros
Ce matin sur France Culture a 9h42, dans le cadre de l émission " Divers aspects de la pensée contemporaine ", l invité était Pierre Stambul, porte-parole de l'Union juive française pour la paix , vu ses propos , il aurait sacrement équilibré l emission qui entraine autant de commentaires sur pas moins de trois forums différents. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/divers-aspects-de-la-pensee-contemporaine/la-libre-pensee-une-voix-juive-pour-la-paix-7634850
Est-ce horrible de penser que l'antisémitisme prétendu de certains est finalement assez peu important par rapport à l'inhumanité de beaucoup d'autres.....?
778 + 778 + 404 = 1960 ... record battu ?
Point d’étape ou point final ?
Le grand ancien sort enfin de son silence :
Que s’est-il donc passé, que se passe-t-il ?
Ancienne et fidèle abonnée, je n’avais jamais connu ( et apparemment je ne suis pas la seule), une telle séquence sur ASI. Depuis le 28 mars , depuis donc quinze jours, une émission suscite (provoque?) un nombre impressionnant , et je crois inédit, de messages; puis nécessite une médiation/réponse par la rédaction…qui est suivie de autant de messages ( un peu ratée la médiation, non?)
Au quinzième jour d’échanges il faut sans doute que cela cesse.Cependant je pense que ce fâcheux épisode laissera des traces ; ni la rédaction ni les lecteur-trices ne sortiront indemnes (journalistiquement et politiquement) de cette triste séquence.
Faisant partie des déçu-es de l’émission , faisant aussi partie des soutiens de la France Insoumise, j’ai découvert que j’étais une fanatique, sous l’emprise d’un radicalisme (et autres »ismes« sans doute) inquiétant! Ces jugements n’honorent ni ceux-elles qui les sucitent , ni ceux-elles qui les propagent. J’en suis autant déçue que meurtrie.
Les antisémites doivent se remettre en question.
pas la gauche. sinon c'est comme dire que antisémitisme est intrinsèque à la gauche.
hors ; deux neurones suffisent pour comprendre que quand un gars de gauche devient antisémite, il bascule dans une idéologie d'extreme droite .
et si il à toujours été antisémite , c'est un usurpateur.
toute cette campagne anti gauche n'a au fond qu'un seul but, étendre encore à signification de l'antisémitisme pour que ce mot englobe l'antisionisme. Il mette le paquet la dessus .
Combattre antisémitisme c'est vouloir le faire baisser .
la méthode est simple, montrer qu’Israël et les juifs sont deux entités distinctes et que ce qui est fait au nom des juifs las bas est abjecte. mettre en avant les discours humanistes , notement des juifs .
Et sinon, on peut envisager de clore ce sujet, plutôt que de continuer à se convaincre que oui-non il y a un déni sur l'antisémitisme chez LFI, on ne pourrait pas voir du côté d'un VRAI déni, celui de Bayrou sur les violences à Betharram ?
Merci.
Bah, oui, là, je suis convaincue qu'il y a déni.
Décidément, c'est dur d'être enfant dans ce monde de m...
Bon, j'en suis toujours médusée, mais Daniel Schneidermann trouve que "L" ' émission a produit du débat sur le plateau, c'est très bien, d'ailleurs ce site est presque le seul à avoir affronté ce sujet, c'est très bien aussi.
Les invités se sont écoutés et se sont laissé parler, juste un peu dommage que Nassira n'ait pas cuisiné davantage le député sur les différentes étapes de production du visuel toujours aussi problématique, donc.
Sinon, concernant Mélenchon, Daniel Schneidermann ne le soupçonne pas du tout d'antisémitisme, il le voit plutôt judéo-indifférent, il ne réfléchi(rai)t pas avec ces catégories-là.
Voilà, petit aperçu des dix dernières minutes de l'émission de Hors-Série mise en ligne ce samedi, entretien mené par Judith Bernard qui s'exprime décidément très bien et formule pourtant de manière précise (et respectueuse) une série de remarques critiques.
(Je pense que si on n'est pas abonné, on a quand même accès à la présentation écrite de l'émission, le fil rouge étant Berlin 33, paru en 2018 / le métier de journaliste ).
Sans répondre à la question .
Pourquoi Mélenchon ne peut il pas tenir les propos qu'il à tenu ?
en quoi les propos sont problématiques?
pourquoi LFI devrait changer son comportement puisque personne n'est capable d'avancer un argument attestant d'une problématique autre que des fumisteries intellectuelles. une sélection de mots hasardeuse qui releve de la paranoïa la plus totale.
vous jouez du pipeau .
La journaliste evite cette question posées 10 fois poliment et respectueusement .
C'est vous qui manquez de respect et de déontologie avec vos argument claqués. Lfi dans la citadelle.
mais pour qui vous prenez vous? Parole d’honneur , pas du tout LFI avancent la même problématique .
apres si vous n'assumez pas la critique argumentée 10 fois exprimée , avec parfois 7 ou 10 like qui attestent que ce ne sont pas des questions farfelues , ben radiez moi . Parce que je ne me coucherais pas sur vos menace de radiation.
Mais SVP laissez le post pour qu'on voit votre fameuse "déontologie" .
Je dirais, si la rédaction d'ASI a une conviction, c'est tout à son honneur de l'exprimer quoi qu'en pensent ses lecteurs (et même si je ne partage pas du tout celle ci).
Après, si des gens considèrent ce type d'émission si contre-productive pour la gauche ou se considèrent si insultés qu'ils voient ça comme impardonnable, c'est tout aussi légitime qu'ils assument eux aussi leurs convictions en se désabonnant (après avoir comme de juste agoni la pauvre Elodie qui n'y est pas pour grand chose de reproches en tout genre).
Perso, j'aurai tendance à faire plutôt la part des choses, et à me rappeler que 9 contenus sur 10 d'ASI développent des points de vue que je ne désapprouve pas (et 6 ou 7 que j'approuve franchement), avant de me formaliser d'une énième édition de ce marronnier (qui pour rappel n'est nullement nouveau), même si légèrement pire que les précédentes.
D'autant qu'il y a un paquet d'autres médias que je suis et qui sont loin d'atteindre ce taux (Mediapart, par exemple, c'est nettement pire, et en partie pour des articles relatifs au même parti ; et dans une tendance opposée, le Diplo me hérisse régulièrement pour d'autres raisons ; et je parle même pas des mainstream).
Enfin à chacun de faire ce qu'il veut, mais je suis plutôt d'avis d'être d'accord que voilà on est en désaccord et ça arrive, et de passer à autre chose.
ASI et Frontières même combat...
Au fait, quelle est la différence entre un tunisien et un type d'origine tunisienne qui se comporte comme un odieux personnage à la TV ? Bon, d'accord, je finasse ! mais c'est quoi au niveau de l'ADN la différence entre un tunisien et un type d'origine tunisienne ? Il faut remonter à quelle génération pour être sur que maman n'a pas fauté avec un goy ? parce que là, le type à la TV pour moi, il ressemble pas mal à un tunisien ou un algérien ou un marocain. Simplement pour dire que vous acceptez comme une évidence qu'un type qui ne doit avoir aucune notion de religion d'aucun livre puisse être déclaré comme appartenant à une "ethnie élue des dieux". A ma connaissance, il ne s'en est pas glorifié ni n'a porté de signe distinctif autour du cou qui puisse le laisser penser. Donc, c'est les autres, tous les autres dont vous (ASI) qui déclarez qu'il est celui-là.
Les blancs caucasiens français savent bien faire la différence, c'est bien connu depuis le décret d'Adolphe Crémieux en 1870.
L'émission à eu lieu le 28 mars et cet article de la médiatrice est paru le 7 avril. Nous sommes le 11 et les commentaires très critiques sur le travail d'Asie continuent de pleuvoir. Même si je vais participer à la polémique en rajoutant un énième commentaire, je pense qu'il serait temps de passer à autre chose.
On a bien compris que, pour certains, l'émission ne passe pas et que l'article de la médiatrice ne passe pas non plus. Si certains commentaires critiques sont constructifs, d'autres deviennent inutilement agressifs. Pour moi, quoi que l'on pense de l'émission (et je l'ai trouvé pas terrible), on ne peut pas jeter le bébé avec l'eau du bain et déclarer qu'ASI est catastrophique et Nassira El Moaddem presque la pire des journalistes... En oubliant tout l'excellent travail fait avant...
Quand au travail de médiatrice d'Elodie Safaris, je la remercie de s'y être collée car cela s'annonçait délicat même si elle ne s'attendait peut-être pas à être elle aussi ensevelie sous les critiques...
La médiation a eu lieu. Elle explique en partie les dysfonctionnements de cette émission (je sais que ce mot de dysfonctionnement pourrait faire bondir certains qui ont viscéralement ressenti cette émission comme une attaque contre leurs convictions profondes). Certains auraient aimé un auto flagellement. Je pense que c'est bien aussi qu'ASI assume cette émission avec ces défauts.
Passons à autre chose.
Moi je soutiens ASI pour le travail effectué en général. Il y a parfois des articles ou des émissions qui me plaisent moins, des prises de position avec lesquelles je suis en désaccord. J'aime aussi trouver dans les commentaires des compléments utiles aux émissions et aux articles et parfois des commentaires argumentés qui peuvent faire évoluer mon avis.
Mais surtout, je veux qu'ASI continue d'exister avec ses abonnés et avec ses journalistes. Je regrette les départs d'excellents journalistes ces dernières années. Et je ne voudrais pas que la polémique fasse fuir des abonnés mais je ne voudrais pas qu'elle fasse fuir non plus les journalistes d' ASI dégoûtés par tant de haine. Et je ne voudrais pas que les journalistes d'ASI s'auto-censurent par peur des réactions des abonnés. ASI et ses abonnés auraient trop à y perdre.
Peut-être est-il temps d' avoir recours à un super-médiateur ?
Une possibilité d'Appel en un sens ! ( les exécutions provisoires et immédiates sont peu appréciées )
Madame la médiatrice regardez https://www.youtube.com/live/F_qt3E3LxmI critique approfondie (de plus de 2 heures) de cette émission et amendez réellement votre billet...
Nous avons cru que le dispositif de l'émission émanait d'une rédaction mais ce billet nous apprend que l'animatrice est entièrement responsable du choix de ses invités, du rédactionnel qui l'accompagne et du montage. Ceci permet de renforcer les critiques acerbes envers cette journaliste, seule responsable donc du parti pris et du déséquilibre volontaire de cette émission; avoir invité Tsedek dans des émissions précédentes ne la dédouane pas de n'avoir pas invité des militants juifs antisionistes qui avait autre chose à dire que ses a priori.
Aujourd'hui elle considère LFI anti sémite, ce qui est une absurdité totale. Est-ce que demain elle ira proclamer avec les Klarsfeld qu'il vaut mieux le RN que LFI ?
Va savoir!
Pas hyper convaincu mais c'est quand même bien d'avoir fait l'effort. On ne peut pas aimer toutes les émissions d'asi, c'est la vie.
Fascinant exercice de médiation où ASI se regarde dans le miroir et décrit... la posture même (déni, forteresse) qu'il attribuait à LFI. L'auto-analyse par l'exemple ?
Bon courage a l'équipe pour lire la pléthore de commentaires dont certains sont violents, provocateurs ou sectaires. Aucune surprise vu les thèmes abordés mais il faut avoir le cuir épais pour les lire ... Il y a heureusement des commentaires sévères mais constructifs
Je pose ça là
Si ce n’est déjà fait, j’invite les défenseurs indéfectibles d’ASI à visionner l’excellent réact de l’émission réalisé par Tsedek sur la chaine YouTube de Parole d’honneur (PDH).
On y trouve tout le recul critique, la rigueur et la générosité intellectuelle qu’on s’attendait à trouver auparavant ici. Les fausses évidences sont questionnées (sur le visuel), les termes définis (ce qu’est l’antiracisme), la problématique mise en perspective (le fascisme et l’islamophobie généralisée). Tout ce qui fait défaut en somme à l’émission et au médiateur d’ASI.
La relève de l’analyse critique des médias est prête et elle se trouve dorénavant chez PDH.
https://www.youtube.com/live/F_qt3E3LxmI?si=LUmW_9VRxecL9x4O
J'ai regardé l'émission avec intérêt, et la principale leçon que j'en ai tiré c'est qu'il semble très compliqué de se remettre en question chez LFI, ou pire de critiquer son chef JLM. Et j'ai aussi l'impression que la vague (parfois violente) de critiques est une réaction épidermique de militant.e.s LFI qui ne supportent pas qu'on touche au parti ou au chef. Sensibilité qui peut avoir été mis à fleur de peau après des années de battage médiatique diffamants anti-LFI (ce que n'est pas cette émission).
Du coup la question du déni est si pertinente qu'elle suscite peut être une introspection indésirable chez beaucoup...
Quand on commence à lire les commentaires, et qu'ils vont pour beaucoup dans le même sens (notamment les 3 mis en avant), on a pas forcément envie de donner son avis si il est différent, bref j'ai plutôt envie de soutenir @si et Nassira pour leur travail, même si il n'est pas parfait et qu'il y a toujours des choses à redire. Il me semble important, surtout ici, d'être bienveillant dans nos critiques (constructives !).
On doit être beaucoup ici à penser qu'LFI est le parti qui représente le mieux nos idées et c'est la raison pour laquelle on devrait être les premiers à les critiquer, à exiger mieux d'elles/eux, à reconnaitre nos/leurs erreurs et écouter nos alliés quand ils nous font des reproches.
Mais comparer asi à BFM c'est un poile too much non ?
Bon courage à l'équipe et à Nassira.
Netanyaou et le génocide, commis par mille paires de bras armés et promu par mille cordes vocales et des claviers, donne du grain à moudre à l'antisémitisme, mais nous-autres on se concentre sur ce qui donnerait du grain à moudre à l'accusation d'antisémitisme envers LFI...
Si on remet à la bonne échelle, le degré d'insignifiance de ce débat est, est, on doit dire quoi gigantesque ou minuscule?
On frise le ridicule.
Bonjour
Je n'ai pas vu l'émission en question mais je voulais vous apporter mon soutien. Notamment à Nassira El Moaddem qui est, je trouve, une très bonne journaliste.
Après il est clair qu’il y a un problème français avec la question juive. Mais dès que l’on parle de Palestine, d’Israël ou d’antisémitisme, la discussion dégénère (que se soit sur les plateaux télé ou dans notre vie personnelle). Je ne comprends pas pourquoi cela va parfois aussi loin ? J’ai mon avis sur la question mais ce n’est pas ici l’objet.
Je voulais dire ici que je n’étais pas toujours d’accord avec certaines prises de positions, certains angles, certaines façons de traiter certains sujets sur le site.
Mais je ne suis pas abonné ici pour entendre ce que je veux et ce qu’il me plait. Et que j’accepte que mes idées et avis ne soient pas toujours défendus avec conviction. ASI n’est pas un journal d’opinion. Ce que j’apprécie ici c’est l’esprit critique qui en ressort généralement, et qui découle d’une analyse de fait.
J’en profite ici pour dire que je pense que cette affiche de Cyril Hanouna est antisémitisme. Que des gens ont le droit de penser le contraire. Ça ne me gênerait pas de voir une émission où des gens défendrait cette affiche pour démontrer qu’elle n’est pas antisémite. Et il est important pour moi que ce genre d’émission existe. Ça s’appelle la liberté d’expression……
Et ASI, même avec ces imperfections comme tout un chacun, respecte bien ce cadre. Et je trouve dur de les accusés de partialités.
Je voulais remercier l’équipe d’ASI d’offrir de la matière à mon esprit critique et parfois de me permettre de lire de la contradiction avec mes opinions.
Suite à l'émission sur l'antisémitisme (soit disant ou avéré) de la gauche, j'aurais souhaité qu'@si analyse la suspicion d'antisémitisme utilisé par tout un spectre politique de droite (centre gauche jusqu'à l'extrême droite) - pourtant connu par sa propension à être autant ou plus antisémite selon la CNCDH (dernier rapport 06/2024 page 265 entre autre)- contre la gauche française et surtout LFI.
https://www.cncdh.fr/publications/rapport-2023-lutte-contre-racisme-antisemitisme-xenophobie
De la "judéobsession" des uns, oubliant les saluts nazi de certains, en passant par le charlisme des autres sans oublié les humoristes en prenant pour leur grade (Blanche et Meurice) et autres Mélenchon et Villepin la bave aux lèvres prêt à manger un enfant juif (/s), il me semblait tout à fait logique que Daniel rebondisse sur l'article de Serge Halimi dans le Diplo sur cette fameuse suspicion d'antisémitisme jeté à la figure de personnalité politique critiquant la politique Israélienne (colonisation, occupation, crime de guerre, crime contre l'humanité, corruption, génocide, écocide, urbicide, scolasticide et j'en passe et des meilleurs...)
Accusation sans réel fait avéré pour soutenir cette posture, cette tâche indélébile apposée sur certains n'en est pourtant pas à sa première itération ( Cf le procès gagné par Mélenchon déjà contre des personnalités de droite il y a presque dix ans) et c'est pourquoi il me parait judicieux d'en faire un plateau pour venir compléter l'émission déjà précitée.
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/10/HALIMI/67664
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/12/BESSIS/66369
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/199/
Et pourquoi pas, cerise sur le gateau, recevoir Shlomo Sand pour nous parler de la stratégie des sionistes Israélien aux pouvoirs de lier à tout prix les juifs à Israël, comme nous le montre le joli documentaire "Israelism" de Simone Zimmerman soutenu par un ancien Sioniste et survivant de l'holocauste Gabor Maté et Naomi Klein.
https://www.youtube.com/watch?v=Iq6J7Q6L0yw
Un plateau avec Serge Halimi, Roni Brauman, Shlomo Sand, Un décolonial de Tsedek et pour donner le change , Arié Halimi ou Villepin, Rima hasan ou autre intervenant ayant signé la tribune sur le monde concernant l'instumentalisation de ce fléau plurimillénaire qu'est ce racisme.
Je loue le travail précieux d'ASI, de Nassira El Moaddem et de Daniel Schneidermann.
Force est de constater a minima l'erreur d'analyse, que pointe pourtant André Gunthert de manière implacable.
Comment expliquer alors le biais (déni) de l'équipe d'ASI et de son médiateur ?
Allant jusqu'à citer un passage du billet de Blog, mais sans citer le passage invalidant leur analyse.
Pourquoi ?
Extrait d'André Gunthert non retenu :
"🔴🔴Mais tout ce qui brille n’est pas or, et il ne suffit pas de croire reconnaître quelques stéréotypes empruntés à un contexte où le juif était dénoncé par la caricature d’un physique prétendument «sémite» pour faire d’un portrait menaçant une image antisémite.
🔴🔴Une telle accusation n’aurait aucune chance de convaincre un tribunal, qui interrogerait d’abord les intentions des émetteurs. Mis en cause par l’affiche au titre de «relais de l’extrême-droite», l’animateur de TPMP n’a à ma connaissance jamais été attaqué en tant que juif dans le débat public – une accusation dont le retour de bâton subi par LFI montre à quel point elle aurait été contre-productive."
Et pourtant :
Nassira répond : "Pour moi, la reproduction des codes antisémites est 🔴🔴tellement évidente que je passe vite cette étape pour interroger la question du mode haineux en reprenant celle de Gunthert « Faut-il des images de haine pour dénoncer les discours de haine ? »
Tellement évident ?
Je pose ici les paroles de Rony Brauman dont l'opinion aurait été mille fois plus intéressante que celle de Pardo ou Hirsch :
Déni d'antisémitisme, Déni d'humanité, Déni de génocide... où sont les orbites pour qu'on se remette les yeux en face des trous
écoutez cette femme à l'autre bout du monde, membre du Parlement Australien qui raconte, raconte et explose en larmes
Je pense à ces vers du grand poète Yitskhok Katzenelson, lui qui a écrit "Le chant du peuple Juif assassiné"
"Regarde , mon Yomek s'est réveillé avec le sourire....Yom mon enfant bien aimé!
Et Bentsion a glissé la main sous l'oreiller....Il se souvient avant de s'endormir
Il a posé le livre près de sa tête...Un coup de pouce, et il retrouve la page, la ligne....
Pourquoi ma Hannele, pourquoi ô mes garçons, pourquoi vous a t on fait périr ?
........
Tu as vu l'Allemand ? Son regard ? Jamais notre peau ne frémira si fort...
C'est Satan, l'Autre Face, le prince des enfers. La fange en personne, l'immonde !"
Et ces vers lus en Yiddish qui nous poignaient l'âme il faut, désormais, il faut y remplacer le mot Allemand par Israélien et tout s'effondre en nous de savoir que la fange rejaillit sur nous que l'on soit Juif ou même autre, juste parce qu'on ne prend pas le courage de dire les mots et de jouer avec d'autres pour éviter les premiers
Disons GENOCIDE, laissons les autres perdre leur temps à mesurer le déni d'antisémitisme afin de mieux nier les tueries en cours et de ne pas les nommer par leur vrai nom
le truc important à faire pour observer en direct l'instrumentalisation de l'antisemitisme. et se recaler les neurone apres le torrent de boue de Pardo.
L'émission partait d'une intention louable, mais votre invité Jonas Pardo l'a bouzillé. A le voir dans une agitation et un état d'excitation qui ne laissait pas de montrer son unique préoccupation de se "payer LFI". Cependant, avec un argumentaire faible, appuyé par le ton vindicatif employé par Nassera, le garçon n'était manifestement pas à la hauteur de l'enjeu du sujet. J'avais effectivement l'impression de regarder BFM. Je suis à deux doigts de me desabonner. Rectifier et envoyez Nassera faire un stage: pas à la hauteur de l'ambition affichée así.
un point que j'aurais aimé voir dans ce retour : à mon avis le problème fondamental est l'invitation de Jonas Pardo. Si la décision a été prise de ne pas inviter Golem ET Tsedek pour éviter les règlements de compte, on ne voit pas pourquoi les mêmes précautions n'ont pas été prises entre Jonas Pardo et LFI, il était évident que, vu l'attitude systématique de Pardo à l'égard de LFI, cette émission se déroulerait ainsi.
Par ailleurs, le manque de sérieux de cette personne n'est plus à prouver, le meilleur exemple étant je pense un post instagram de Schneidermann dans lequel il découvrait que, selon Pardo, la phrase "finis ton assiette on est pas chez les Rotschild" était antisémite. Il s'étonnait alors d'apprendre que sa mère, qui avait utilisé cette phrase toute sa vie, était apparemment antisémite.
La thématique annoncée aux invités portait sur "les discours médiatiques sur l'antisémitisme, confirme Nassira
C'est un des points que je regrette, j'aurais aimé que l'émission permette de prendre du recul sur le traitement médiatique de l'antisémitisme.
Par exemple concernant la montée de l'antisémitisme évoquée au début de l'émission. Quand on écoute J. Pardo, on a l'impression que les Juif.ves en France vivent dans un climat de terreur (on entend notamment meurtres et viols) ! N. El Moaddem donne les chiffres dans la foulée et le vocabulaire est différent, mais l'impression reste.
Voici le passage retranscrit (les propos de Pardo donnent presque l'impression d'être dans un discours médiatique décrypté par Isabelle Bordes) :
J. Pardo
il y a une augmentation des actes antisémites : les insultes, les coups,les tentatives d'incendie, les tentatives de meurtres, les menaces de mort, les attaques aux biens publics , les dégradations, les cambriolages, les viols et les tentatives de viols
N. El Moaddem
1570 remontées d'actes antisémites en 2024 dont 652 propos ou gestes menaçants, 106 violences physiques, 432 inscriptions antisémites, 88 dégradations, qui correspondent à des dépôts de plainte ou des mains courantes.
Indépendamment de la manière de présenter les choses, les chiffres sont importants et ils sont un peu discutés sur le plateau, mais est-ce qu'ils ne pouvaient pas être davantage questionnés ? Par exemple, il me semble que les chiffres de l'islamophobie ne sont eux jamais donnés et quand elle portée par des politiques (cf. cet événement où je suppose qu'islamisme et islam n'étaient pas tellement dissociés...),c'est peu dénoncé... Est-ce que pour autant il n'y a pas de montée de l'islamophobie ?
Merci beaucoup pour cette autocritique constructive "On reconnaît que.... enfin, sur certains points seulement... pas beaucoup... mais on avait raison dans le fond." Une belle remise en question.
Je pense qu'il était intéressant d'avoir la parole de personnes ayant ce sentiment de déni à gauche (Pardo ou Hirsch en l'occurrence), mais on n'a toujours pas de réponse à notre question. Pourquoi Pardo et Hirsch ? Hirsch a une casquette d'historien, ok, mais il me paraît évident que, par son rôle au RAAR et sa proximité avec Golem, le militant allait prendre le dessus. Et comment se gargariser d'avoir "vu juste" pour l'antagonisme Tsedek/Golem, mais se satisfaire de ce plateau au final ?
Je comprends qu'on ne veuille pas d'un plateau règlement de compte Golem/Tsedek, mais pourquoi ne pas avoir gardé Pardo et invité quelqu'un d'autre du coup ? Un journaliste critique média, un historien qui serait venu apporter une analyse historique, et moins partisane, ou une voix juive de gauche portant un discours différent, autre qu'un membre de Tsedek ? Parce que, non, le RAAR et Golem ne sont pas LES juifs de gauche.
Du coup, par honnêteté journalistique voire un rééquilibrage à posteriori... reste plus qu'à faire la même émission pour le coup mais cette fois en invitant justement un.e membre de Tsedek , idem pour l'UJFP ... voire un journaliste spécialisé dans la critique média.... Mourad Guichard ?
Vu qu'il en a été question avant le choix final des invités pour l'émission du 28 mars...
Voir par ailleurs, déjà cité plusieurs fois dans les commentaires, l'excellente émission sur PDH
Tsedek React à Arrêt sur images
Pour finir, je trouve que Nassira reste une journaliste excellente animatrice bien que globalement d'accord avec les critiques sur cette émission catastrophique, à commencer par le titre... bien repéré et analysé dans l'émission sur PDH justement...
il fait beau aujourd'hui. j’emmène mon petit felix au Rugby, il a 5 ans et demis. comme l'enfant que ce père tiens dans ces bras.
Ça commençait bien et ça se termine en "on ne cédera pas au chantage des abonnés". Sérieusement ???
C'est comme ça que vous nous traitez ? ! En nous insultant ?parce qu'on a critiqué UNE émission?
Je n'ai pas envie de me désabonner, principalement pour continuer de suivre les analyses de Daniel Scheidermann, mais faut pas pousser....
On peut ins
Je n’ai pas vu l’émission parce que le titre déjà ne me disait rien qui vaille.
Da la façon que ça a été formulé on ne pouvait que comprendre : la gauche est antisémite et qu’elle refuse cette réalité.
Partant du principe que ce n’est pas du PS que vous alliez parler avec un député de LFI, la cible était identifiée.
A cela, quoi donc de neuf par rapport aux autres qui retorquent que la LFI et JLM sont antisémites à la longueur de la journée?
Si je n’ai pas vu l’émission par contre, J’ai passé pas mal de temps à lire les commentaires des asinautes, aussi bien ceux de l’émission que de la « médiation ».
Il en ressort que vous faites tous détruire pour les 3 prestations, émission, promesse de médiation et "médiation".
Je suis abonné, car je suis DS depuis l’émission tele du dimanche, puis à la place de Bruno Frappat à l’encart TV du Monde etc.
Généralement brillant, sur le coup de « l’affiche » qui n’en est pas une, il va trop loin dans son analyse, ce n’est pas la confession de CH qui était visée, quant aux affiches d’antan, je suis certain que la personne qui l’a bidouillé ignorait tout de leur existence.
Faut il payer pour avoir droit à entendre dire que je suis antisémite ?
Les autres canaux d’information m’offrent cela gratuitement et tous les jours.
Faut continuer à lire des personnes qui ne se remettent pas en question ?
C’est quand même malheureux d’en arriver là de vous confondre avec les canaux d’info main stream, faire pareil à minima que Mediapart, quelle est la raison de votre existence surtout face un refus global d’admettre que vous vous êtes trompés ?
En réponse à mon message du 8 avril à 17h59, Élodie S/ avriogata me répond :
« C'est pour cela qu'il est explicité que le déséquilibre ressenti par beaucoup au visionnage vient du fait que 2 invités avaient la même ligne et que Clouet devait y répondre. C'est écrit noir sur blanc.
En revanche, je vous invite à regarder de nouveau l'émission car son intégralité n'est pas consacrée aux accusations visants LFI. Je l'ai regardée 3/4 fois et en ai parcouru le script en long en large et en travers.
Pour le reste, j'ai déjà répondu à diverses reprises dans le forum. un certain nombre de critiques sont entendues et partagées. C'est écrit, ici encore, noir sur blanc. »
Ce n’est pas très honnête car Hadrien Clouet n’a pas eu à répondre à 2 contradicteurs (les 2 invités) mais à 3 car Nassima El Moaddem a clairement pris à son compte la thèse selon laquelle Jean Luc Mélenchon et certains cadres de LFI tiendraient des propos qu’on peut assimiler à de l’antisémitisme. Elle n’était d’ailleurs pas là moins virulente à interpeller Hadrien Clouet sur ce point. Alors qu’elle laissait chacun des invités dérouler en continu leur propos, Hadrien Clouet se voyait sans cesse relancé lorsqu’il tentait de répondre.
Un déséquilibre manifeste qu’il est impossible de ne pas voir si on a un minimum de bonne foi.
Je continue de penser que le livre de DS, Le charlisme, a fait des dégâts considérables. L'ayant lu et apprécié, j'ai trouvé que DS faisait preuve de beaucoup de courage en s'attaquant à des personnalités médiatiques encensées dans les réseaux influents. Quand on s'engage ainsi, il faut être prêt à en supporter les conséquences ...
Il me semble que c'est l'éléphant au milieu de la salle, dont on ne parle plus mais qui a laissé une empreinte indélébile qu'Asi essaie de contourner.
Pour répondre une dernière fois à ce dont m'accuse Élodie Safaris, je n'attends ni contrition ni flagellation. J'attends de savoir d'où parle ASI. Pour prendre un exemple que je connais bien, ACRIMED parle depuis la gauche de gauche, ce qui n'empêche pas la rigueur dans les analyses de cette association. Avec l'émission incriminée, qui surfe sur la campagne médiatique et politique contre LFI, qui n'a que trop duré (ça fait des années qu'on distille dans l'opinion l'idée que LFI est antisémite), et bien que Nassira El Moaddem se défende d'accuser LFI d'être antisémite, je ne sais plus à qui j'ai affaire.
Je crois que ce qui a troublé pas mal de monde, c'est que jusqu'ici la figure tutélaire d'ASI, Daniel Schneidermann, a fait pièces aux accusations grossières visant Mélenchon et LFI. Et là, tout à coup, on a droit à une publication qui partage tous les poncifs des médias qui mentent et des adversaires politiques de LFI. De quoi être pour le moins déboussolé.
L'émission qui a été produite est celle qu'annonçait son plateau, et je souscris à l'opinion selon laquelle elle aurait pu sans peine figurer sur certaines chaînes d'information continue. A ce titre, je trouve que Mme El Moaddem l'a correctement conduite, dans la mesure où elle aura su en canaliser la tension.
J'ai bien quelques reproches de forme, pour la plupart anecdotiques, sinon un : le moment où est demander à Hadrien Clouet de "cesser de regarder ses fiches" qui est une injonction disqualificatoire d'une violence inédite. La violence est dans l'accusation qu'elle porte en creux : celle d'un député qui viendrait réciter des éléments de langage, faisant peser sur lui une présomption de malhonnêteté.
(Et je pense que c'est souvent vrai, mais que ça l'était tout autant pour tous les autres députés qui ont pu être invités par le passé, qui eux n'ont pas eu à subir la même accusation. A mon avis, la question de continuer à inviter des politiques doit se poser)
Sur la question du fond, que je trouve insuffisamment traitée par ce billet (et la confusion fond/forme opérée par Mme El Moaddem m'inquiète beaucoup quant à l'idée que la rédaction se fait de la critique média) : il n'y eut ni arrêt ni images.
Il y a une séquence édifiante, un magnéto (le deuxième, je crois) - pourtant composé pour moitié d'extraits de CNews - n'a pas du tout été commenté, et a juste servi de support pour la discussion qui s'en est suivie. Dès lors, les propos qu'il charrie s'installent comme des vérités. Je comprends qu'ASI puisse avoir envie de traiter la question de l'antisémitisme à gauche, et de la possible existence d'une forme de déni, mais est-ce que ça ne déborde pas de son cadre ? Finalement, l'émission, proposée sur un site d'analyse des discours médiatiques, n'aura jamais abordé la manière dont le récit de ce prétendu antisémitisme est produit, alimenté, et digéré politiquement sous forme d'arguments-massue dont abuse les adversaires politiques de la gauche.
L'impression que donne l'émission, et qu'accrédite cet exercice de médiation (notamment la justification de l'absence de point d'interrogation dans le titre), c'est qu'une telle production n'existe pas. Que toutes les accusations d'antisémitisme qui déferlent sur nombre de média sont toutes de bonne foi, factuelles, nullement situées et jamais opportunistes. Peut-être est-ce le point de vue de la rédaction (ou de Mme El Moaddem en raison de son autonomie éditoriale), peut-être pas; mais de par son ordre du jour, qui choisit de discuter de la réalité de l'antisémitisme à LFI avant/au lieu de son traitement médiatique, s'agissant d'une émission de critique médiatique, c'est celui qu'elle défend - peut-être malgré elle.
(Le papier du médiateur affirme que c'est du fait de contraintes matérielles : l'émission aurait alors été trop longue. On peut se demander ce que signifie "trop long" pour une émission qui n'est pas tenue par des impératifs publicitaires, mais soit, tout le monde a un emploi du temps. Sauf qu'en l'état, l'émission est déjà "trop longue" : parfois houleuse, pénible à suivre, et son sujet semble régulièrement lui glisser entre les mains.)
J'ai le sentiment que ça s'inscrit dans une problématique plus large, qui englobe l'émission dans son entier et la façon dont elle est pensée : on alterne des montages (qui ressemblent d'ailleurs souvent à des recensions des polémiques twitter de la semaine), et des discussions qui les corrigent plus qu'elles ne les analysent. Plutôt que de déconstruire le discours, de se demander d'où il vient et ce qu'il fertilise, régulièrement les séquences en plateau s'articulent autour d'un axe "ils disent ceci, la vérité est cela". On a perdu, je trouve, cette dimension de meta-commentaire, au profit d'une posture surplombante, où le media est de moins en moins traité en sujet, et de plus en plus en vecteur. Cette émission en est peut-être l'exemple le plus caricatural, mais ce n'est pas le seul.
P.S : je pense aussi qu'il y a un problème de temps médiatique, l'émission s'efforçant de traiter un sujet d'actualité, avec les difficultés que cela suppose (notamment, j'imagine, de composer un plateau le lundi pour un enregistrement le jeudi/vendredi). Je ne crois pas que ce soit nécessaire, que ça nuit à la nécessaire prise de recul qu'exige le rôle de critique media, et qu'encore une fois ça trahit que le sujet est plus souvent l'actualité elle-même que la manière dont elle est traitée.
PdH- aucun menbre d'LFI- voire LfI trés critique , ce qui met à mal toutes les critiques basées sur le "fan club" de Mélenchon- reprennent les critiques des différents forum .
La principale et la plus grave et celle que j'ai formulé mainte fois, sur les trois forum et il me semble qu'elle est resté lettre morte : la prise pour aqui de la teneur antisémite (problématique) des "sortie" de la FI et particulièrement de Mélenchon.
la dessus RIEN .
Je remets ici la référence de l'émission de Tsedek sur Parole d'honneur: elle est vraiment excellente.
Le raar et golem partent d'assertions a minima discutable et pourtant non discutés sur le plateau.
Un exemple est le pogrom antisémite du 7 octobre, c'est ainsi qu'ils le décrivent.
Lire par exemple Omer Bartov (Omer Bartov est historien et professeur à l'Université Brown aux États-Unis. Il est spécialiste - de renommée mondiale - de la Shoah. )
https://revue-conditions.com/noteshamasisraelgaza
Extraits :
"Le 7 octobre, la réalité refoulée des Palestiniens vivant sous le règne israélien direct ou indirect a littéralement éclaté au visage du pays. De ce point de vue, bien que j'aie été choqué et horrifié par la brutalité de l'attaque du Hamas, je n'ai pas du tout été surpris par son occurrence. C'était un événement attendu. Si vous maintenez plus de deux millions de personnes assiégées pendant 16 ans, entassées dans une étroite bande de terre, sans emploi suffisant, sans assainissement adéquat, sans ressources suffisantes en nourriture, eau, énergie et instruction, sans espoir ni perspectives d'avenir, vous ne pouvez vous attendre qu'à des explosions de violence de plus en plus désespérées et brutales.
Certains ont qualifié les événements du 7 octobre de pogrom. C'est un usage faux, trompeur et idéologiquement surdéterminé du terme. Le terme pogrom a été initialement énoncé s'agissant des attaques contre les communautés juives, notamment dans le sud de la Russie et en Ukraine, par des foules radicalisées, parfois avec le soutien des autorités étatiques. Depuis, il a également été utilisé pour désigner des mouvements de foules contre d'autres minorités ailleurs. Une raison de la naissance du sionisme, en même temps que la montrée du sentiment national, était précisément ces pogroms, qui ont commencé au début des années 1880 et ont conduit aux premières installations laïques en Palestine ottomane.
Le sionisme visait à créer un État majoritairement juif, où les pogroms ne seraient plus possibles par définition, puisque les autorités politiques, militaires et policières seraient toutes juives. Aussi, utiliser ce terme pour qualifier l'attaque terroriste du Hamas est totalement anachronique.
(...)
En disant "pogrom", on attribue au Hamas, et par extension à toutes les autres organisations palestiniennes, voire aux Palestiniens en général, un antisémitisme implacable caractérisé par une prédilection vicieuse, irrationnelle et meurtrière pour la violence, dont le seul but est ainsi de tuer des Juifs.
(...)
L'attaque du Hamas, aussi horrible et barbare soit-elle, doit être considérée comme une réponse aux politiques d'occupation et de siège d'Israël, ainsi qu'au refus total des gouvernements de Netanyahu de trouver une solution politique au conflit ces dernières décennies. Nous devrions être capables de condamner le terrorisme du Hamas et de condamner simultanément l'intransigeance et la violence israéliennes envers les Palestiniens en même temps, et de comprendre que le premier est une réponse au second, même si le Hamas, spécifiquement, est une organisation dédiée au remplacement violent d'Israël par un régime palestinien islamiste.
(...)
Le 7 octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que les Gazaouis paieraient un "prix énorme" pour l'attaque du Hamas et que l'armée israélienne transformerait certains des centres urbains densément peuplés de Gaza en ruines. Le 28 octobre, citant le Deutéronome, il a ajouté: "Vous devez vous souvenir de ce qu'Amalek vous a fait." Comme le savent beaucoup d'Israéliens, en représailles à l'attaque d'Amalek, la Bible appelle à "tuer hommes et femmes, enfants et nourrissons". Le président israélien Yitzhak Herzog a condamné tous les Palestiniens de Gaza : "C'est une nation entière là-bas qui est responsable. Ce n'est pas vrai, ce discours sur les civils qui ne sont pas au courant, pas impliqués. Ce n'est absolument pas vrai."
(...)
Le député Ariel Kallner a écrit sur les réseaux sociaux le 7 octobre : "En ce moment, un seul objectif : la Nakba ! Une Nakba qui surpassera la Nakba de 48. Nakba à Gaza et Nakba à quiconque osera se joindre !" Personne au gouvernement n'a dénoncé cette déclaration. Au lieu de cela, le 11 novembre, le membre du cabinet de défense et ministre de l'Agriculture, Avi Dichter, a réitéré : "Nous mettons maintenant en œuvre la Nakba de Gaza."
(...)
Gallant, a déclaré le 9 octobre : « Nous luttons contre des animaux humains et nous agirons en conséquence », une déclaration manifestant une déshumanisation qui ne peut que faire penser à la perspective d'un génocide. Il a ensuite annoncé qu'il avait « levé toutes les restrictions » concernant l'action des forces israéliennes et que « Gaza ne retournera pas à ce qu'elle était avant. Nous éliminerons tout ».
(...)
Dans un autre article du même journal, le 19 novembre, Eiland a écrit : « Israël ne combat pas une organisation terroriste mais l'État de Gaza ». Le Hamas, a-t-il argumenté, « a réussi à mobiliser... le soutien de la plupart des habitants de son État... avec le plein soutien de son idéologie. En ce sens, Gaza ressemble beaucoup à l'Allemagne nazie ». Cela l'a amené à conclure que « le combat doit être mené en conséquence ». Selon lui, « la manière de gagner cette guerre plus rapidement et à moindre coût pour nous nécessite l'effondrement des systèmes de l'autre côté, pas la mort de plus de combattants du Hamas. La communauté internationale nous met en garde contre une catastrophe humanitaire à Gaza et contre de graves épidémies. Nous ne devons pas être dissuadés par cela ». En effet, « de graves épidémies dans le sud de la bande de Gaza rapprocheront la victoire et réduiront le nombre de victimes de l'armée israélienne ».
(...)
Lorsqu'on a demandé à l'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett sur Sky News : « Que dire de ces Palestiniens à l'hôpital qui sont sous assistance vitale et des bébés dans des couveuses dont l'assistance vitale et les couveuses devront être éteintes parce que les Israéliens ont coupé l'électricité à Gaza ? », il a répondu en criant : « Êtes-vous sérieusement... en train de me demander à propos des civils palestiniens ? Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? N'avez-vous pas vu ce qui s'est passé ? Nous luttons contre des nazis ».
(...)
Il convient également de dire que l'atmosphère actuelle sur les campus américains concernant la question israélo-palestinienne est une autre source de préoccupation. Certains universitaires et militants autoproclamés de gauche et partisans de la Palestine ont loué les odieux massacres commis par le Hamas et ont complètement rejeté le droit d'Israël à défendre ses citoyens en attaquant le Hamas, qui se cache parmi les civils dans la densément peuplée bande de Gaza. D'autres ont montré un manque remarquable d'empathie envers les centaines de victimes et d'otages juifs. En effet, les condamnations des bombardements israéliens sur Gaza ne mentionnent souvent même pas l'attaque du 7 octobre.
À l'inverse, les partisans d'Israël, principalement des Juifs, tandis qu'ils se sentent profondément trahis par des collègues libéraux qui n'ont aucune sympathie pour les victimes du 7 octobre et puissent être ambivalents quant à l'immense destruction causée par les forces israéliennes à Gaza, refusent généralement de reconnaître les causes politiques profondes de cette situation. En effet, ils tombent souvent dans des clichés familiers, trop courants en Israël, faits de barbarie palestinienne, arabe et musulmane, et d'antisémitisme éternel et universel, qu'ils détectent également chez certains de leurs propres collègues libéraux.
(...)
Pour l'instant, tout ce que nous pouvons faire, c'est plaider auprès de nos propres gouvernements pour qu'ils utilisent ce moment de crise profonde et d'effusion de sang horrifiante comme un levier pour contraindre Israël à mettre fin à sa politique d'occupation et d'oppression d'un autre peuple et à chercher des solutions créatives pour la coexistence, que ce soit dans deux États, un seul État ou une structure fédérative, qui garantiront la dignité humaine, l'égalité et la liberté pour tous.
Quel gachis! Parfois, il suffit d'etre humble et dire quelquechose du genre : pardon, nous avons merdé. On fera mieux la prochaine fois. Visiblement Nassira et d'autres n'en sont pas capables.
Il fallait un Arrêt sur Arrêt sur Images sur ce coup là. Ils l'ont fait, et il est brillant. C'est par ici.
Tsedek démonte Arrêt sur Images
Mais le plus intéressant, ce serait qu'Arrêt sur Images réponde à ce qui leur est reproché dans cette émission.
Mais je pense que vous ne le ferez pas, à moins de sortir d'une posture défensive et de rentrer dans les sujets de fond (notamment l'anti-racisme politique et le mouvement d'idées issues de PDH sur lesquels vous ne vous mouillez pas depuis votre posture d'arbitre des élégances ou d'ignorance suspecte).
Je vais vous dire ce que je ressens, cette émission dans laquelle ASI fait de la politique sans critique média (et ce faux semblant de médiation) est un cadeau au lobby sioniste, un ralliement qui, dans ces temps de fascisation collective qui vient, devient très courant, la norme même.
On les voit tomber dans ce soutien immonde, un à un, nos acteurs du PAF invités dans nos salons, tous rêvant du plateau de Frédéric Haziza (drogue forte), pour pouvoir lâcher leur petite phrase sanguinaire contre LFI et les soutiens à la Palestine, tous pour être vus et entendus, le couteau plein de sang encore chaud à la main. ces gens viennent nous chercher dans nos salons, comme les nazis disaient venir chercher les Juifs chez eux avec "une fourchette comme des escargots". [Vous me trouvez violent ? Je n'en peu plus de ces accusations systémiques H24, vraiment plus].
C'est leur choix de dire clairement qu'ils ne sont pas antisémites puisqu'ils le dénoncent chez les autres, c'est tellement facile et tristement efficace que je pourrais en pleurer d'impuissance.
Par la même c'est leur choix de dire que tous ceux qui se rangent du côté des victimes palestiniennes sont antisémites, faisant l'amalgame grossier entre antisionisme et antisémitisme (un amalgame usé jusqu'à la corde, mais qui fonctionne toujours bien, parce qu'il pénètre bien la connerie humaine). Brouillant les pistes et les messages pour mieux cacher leur imposture. Le monde est fait de sorte qu'il est plus facile de diffamer que de se défendre de ladite diffamation, ils en profitent à plein. "Mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose", tel est leur crédo, dans cette guerre politico-médiatique à armes inégales. Pendant ce temps à Gaza, on meurt, on meurt en masse.
Un cadeau à ceux qui soutiennent inconditionnellement le génocide en cours à Gaza. Pendant qu'ASI traite LFI d'antisémite, combien de morts de plus à Gaza ?
Un coup de pied de plus dans la gueule de ceux qui sont déjà presque à terre, agonisants d'accusations d'antisémitisme en série.
Un coup de pied dans la gueule de la part de ceux que nous pensions des nôtres, mais qui éprouvent la nécessité urgente de se laver dans un bain de judéité factice que tous font semblant de croire. Théâtre, mise en scène, acteurs... rien n’est vrai.
Un coup de pied dans la gueule des seuls qui se battent, hier encore à l'Assemblée nationale, pour dénoncer la tuerie de 15.000 enfants. 15.000, 20.000 je ne sais plus ayant perdu le compte. 15.000, 20.000 à peu près comme on dit, n'ayant ni le courage ni la possibilité de même compter ces enfants, nous en sommes là grâce aux silences.
Voilà Elodie, Nassira et Daniel, ce que vous venez de faire.
Petite allégorie pour bien cerner la problématique du debat autour du visuel d'Hanouna.
Si lors d'un déjeuner en famille, Yannick Noah déguste une banane en souriant et en servant du chocolat banania a ses petits enfants, le journaliste qui faisait un papier sur la retraite des chanteurs-tennis-man prend une photo a ce moment là .
il rentre chez lui, développe les photos et tombe sur celle là, qui est la plus réussie pour traduire le bonheur familiale de la belle famille Noah . il la publie: tollé générale , accusation de racisme.
1- la photo est elle raciste ?
2- le photographe est il raciste?
3- les accusateurs sont ils racistes?
4-les défenseurs sont ils raciste?
5-les sans avis sont ils racistes?
7-somme nous tous raciste?
8-est ce que si le débat public etait une personne , on pourrait dire qu'il ne s'est jamais ou extrêmement rarement distinguée par son intelligence mais que ces dernieres années , il a chuté de 100 points de Q.I ?
Chere Élodie , chere equipe d'ASI :
Le grand absent de toute cette médiation:
Quelle est la position précise et argumentée d'asi sur le supposée antisémitisme de LFI , analyse des "sorties" de Mélenchon.
ET (surtout)
selon quelle définition de l'antisémitisme.
c'est l’élément qui fait partir les abonnés (menace de ) et celui dont vous ne parlez pas.
c'est aussi l'élément qui ressort de l'analyse de PdH d'hier soir. Nassira prend pour acquis la teneur antisémite (problématique) des propos, de l'image .Il le dise avec beaucoup de gentillesse et respect , selon eux, Nassira serait victime d'un Gaslight .
petite précision mettant en PLS toutes les critiques des critiques , toutes basée sur la notion de fan club : pas un LFISTE chez parole d'honneur, ils sont lffisto critique sur les points essentielles du champs politique: capitalisme , militarisme, traitement du racisme, habitus " gauche blanche" ,parcours au ps mitterandien et d'autre chose surement.
Je trouve incroyable la réaction des gens sur ce forum qui, d'un revers de la main, annihile et annule tout le reste des articles d'arrêt sur images.
Il y a eu nombre d'articles condamnant déjà le point de vue télévisuel de l'"antisémitisme " de LFI. Je suis persuadé que, les réel.e.s abonné.e.s et les réel.e.s lecteur.ices d'asi ont pu le voir nombre de fois et je pense en sont persuadé.e.s.
Serait ce possible de faire une émission nuancée ? Nassira (que je soutiens totalement dans cette épreuve de lynchage publique digne des pires lynchages de cnews & co) s'est peut être trompée d'angle, à peut être trop penchée d'un côté plutôt que de l'autre. Mais pour ceux.celles qui y voient une haine de Melenchon et de LFI et un travail de sape, donnez nous les preuves (elle dit même que les idées LFI sont siennes dans cet article).
Cela prouve bien une mauvaise foi au niveau de l'auto critique de nos jours de manière générale, autant à gauche qu'à droite. Une simplification des enjeux, du bien contre le mal et entre il n'y a rien.
Pour ceux.celles qui disent qu'il n'y a pas de liens avec l'iconographie antisémite il a été prouvé que dans l'image d'Hanouna les oreilles ainsi que son nez ont été agrandis . Ceci aurait dû être mis en avant sur cette émission.
Et pour celles.ceux qui ont été étonné.e.s du peu d'analyse des médias dans cette émission, je trouve pour ma part que c'est un peu trop le cas dans les dernières émissions d'Asi qui se portent de plus en plus sur la politique et sur le fond que sur la forme. Mais la aussi, lorsque la ligne de LFI est suivie il n'y a que peu de critiques dans ce sens.
Alors oui ASI est un média de gauche mais ce n'est pas censé être un média propagandiste et il peut être bon d'avoir un avis critique sur un sujet. Mais oui celui ci n'a pas été forcément bien maîtrisé et juste il faut aussi le reconnaître.
Mais pas de quoi hatiser cette haine qui, au vu du nombre des réactions et des commentaires, doivent surtout venir des réseaux sociaux et des personnes et associations qui ont du être attaquées dans l'émission.
Courage à ASI pour ce mauvais moment à passer et les fidèles resteront ici ❤️
J’ai pas été au bout !! C’est insupportable ! Nous sommes des centaines à avoir spontanément dit la même chose . Mais c’est que nous aurions mal compris , stupides endoctrinés que nous sommes … et que ASI eux , ils ont tout fait bien ! Justifier cette émission catastrophique en disant que vous ne servez pas la soupe à la FI why not ! Mais servir celle de ses adversaires ne vous dérange pas . Hier votre émission a été debunké avec brio par TSEDEK chez PDH et eux remettent l’église au milieu du village . Quand on vous parle de déséquilibre vous rétorquez que nous serions le problème, sous entendant quoi ? Que nous serions aussi antisémites ? je trouve ça particulièrement malhonnête et vicieux . Bref la déception continue, et je dois me résoudre alors à penser qu’ASI est un média comme les autres , moi qui croyait être dans un espace déontologiquement safe !!!
"Robin Andraca martèle toutefois que "notre seule boussole est l'intérêt public" et qu’on "ne cédera à aucun chantage, ni de la part de partis politiques, ni de la part d'abonnés[...] "
Quelques jours après avoir digéré ce billet, cette histoire de "chantage" de la part d'abonnés me reste en travers de la gorge.
Avec un abonnement ASI et les abonnés passent un contrat. À ASI de fournir un certain type de contenu (analyse, travail source, invités pointus etc) et aux abonnés de soutenir / permettre ce travail par leur financement. Le contrat est autant financier que moral.
Lorsque les uns (abonnés) estiment que la part du contrat des autres (ASi) n'a pas été respectée pour une raison ou pour une autre, ils disent en réalité que c'est par ASi que le contrat a été rompu. Il n'y a pas un chantage au départ mais la dénonciation d'un travail (à leurs yeux) qui n'aurait pas été effectué dans les règles de l'art et surtout, dans le cadre du contrat initial.
Certains abonnés disent que leur décision est prise. D'autres disent qu'ils se questionnent, attendant de voir si ce qu'ils considèrent comme un coup de canif était ou non un accident.
Le chantage c'est dégueulasse. C'est vil et c'est même répréhensible, un truc dont on peut se rendre coupable.
ASi qui (et c'est tout à son honneur) met en avant de hauts standards de qualité se fait attraper par la manche à propos d'une émission qui, vu le nombre de commentaires, pose a minima question (sur la forme et sur le fond) et ce seraient les abonnés les coupables (de chantage). Ça ressemblerait pas un peu à une inversion de la culpabilité ça... ?
Je n'ai moi même pas évoqué de désabonnement après le visionnage de l'émission. Je ne l'ai même pas commentée. Non pas que je sois d'accord avec le fond et la forme de l'émission, mais tout était dit.
Je crois que pour un abonné à ASi qui paye pour une sorte de "safe space" médiatique, évoquer le désabonnement est une marque de colère / déception/ appel à la réaction / appel à l'aide. Alors qualifier ça de "chantage", c'est violent.
ASi est libre, indépendant. Ses abonnés aussi. ASi à le droit de changer le ligne. Les abonnés ont le droit de suivre. Ou pas. Pas de chantage, pas de rapport de force (justement parce qu'il n'existe aucun "super abonné" milliardaire qui pourrait tenir toute la rédaction à la gorge), uniquement des choix.
Incroyable l'ampleur qu'a pris cette polémique !
Pour ma part, et pour apaiser un peu les esprits, je pense qu'il faut distinguer l'antisémitisme pleinement assumé d'un Soral ou d'un Dieudonné, de l'antisémitisme des Mélenchon, Guiraud, Delogu, Soudais... qu'on peut qualifier d'occasionnel ou d'accidentel, et qui se manifeste souvent à l'insu de leur plein gré.
De quel "déni d'antisémitisme à gauche" est ce que vous parlez ?
Celui là ?
https://kolektiva.social/@franebleu/114303982564933483
Petite bouteille dans la mer(de)... Courage à vous. La tempête finira par passer..
Punaise que j'ai mal à ma gauche, à se demander où ont été rangés la tolérance, la tempérance et l'ouverture d'esprit face à ceux qui ne sont pas parfaitement d'accord avec soi... On n'a pas le cul sorti des ronces.
Disons les choses autrement. 1/ Je balance "Nassira et Robin sont des pédophiles, tout le monde le dit". 2/ Ceux-ci, à juste titre furieux et blessés répondent "non mais ça ne va pas, c'est ignoble de prétendre un truc pareil". 3/ Soucieux de profondeur et de finesse journalistique, j'organise un débat "équilibré" que j'intitule : "pédophilie, le déni de Nassira et Robin". Voilà.
On mélange "déni" et "négation". Or les mots ont un sens et ceux qu'on choisit ne sont pas innocents. Ni LFI ni Mélenchon ne son antisémites, ce que nous savons tous. Ils nient donc l'être, à on droit : c'est une négation. Les charger de "déni" veux dire qu'ils le sont, antisémites, et le dissimulent. C'est une calomnie exploitée méthodiquement par leurs ennemis, dans laquelle ASI et Nassira El Moaddem se sont enlisés - le titre donnant le la, comme c'est sa fonction - , peut-être sans le vouloir mais c'est fait. Soutenir le contraire comme le fait cette médiation est un ... déni.
Puisque Tsedek était absent, voici leur (long) react à cette émission problématique. Je ne l'avais pas vue, au départ, mais en en découvrant les extraits, je suis moi aussi consternée. J'encourage Nassira et toute l'équipe à écouter ce react, si vous souhaitez comprendre ce que vos nombreux abonnés vous ont reproché, et que vous ne semblez pas avoir vu.
https://www.youtube.com/watch?v=F_qt3E3LxmI
Je me suis exprimé dans le fil de discussion de l’émission en question pour pointer du doigt des choses qui me paraissent problématiques. Le billet de médiateur n’aborde pas du tout ces questions - ce que je ne critique pas : mon point de vue étant ultra-minoritaire dans la masse des réactions qu’a suscitée cette émission, c’est normal de ne pas y répondre - mais comme je suis quelqu’un d’obstiné, j’insiste.
La première : il apparaît à la lecture de ce « médiateur » que Nassira El Moaddem tenait absolument à avoir sur le plateau une confrontation entre un représentant de LFI ici représenté par Hadrien Clouet, et des contradicteurs avec un engagement fort, ici représentés par Jonas Pardo pour Golem et Robert Hirsch pour le RAAR. Je pense à titre personnel que ce besoin qui transparaît d’avoir cette composition de plateau vient d’un mythe tenace dans les médias audio-visuel, celui du bienfait du débat « contradictoire ». Or je pense que cette émission prouve que quand le débat contradictoire est mené dans un climat émotionnel fort, c’est en réalité nocif, et ce que souligne Élodie Safaris, à savoir le fait que des séquences d’analyse médiatique, n’ont pas pu être faites parce que les protagonistes étaient trop pris par leur dispute sur le plateau me renforce encore dans cette conviction. Ça me paraît fondamental, et je pense vraiment qu’un média comme « Arrêt sur Images » dont l’objet est d’analyser et d’étudier les mécanismes médiatiques se doit d’avoir une réflexion sur cette question. S’il y a des arguments forts qui peuvent me convaincre que non, un débat contradictoire émotionnellement chargé comme celui de cette émission est bénéfique pour la réflexion et l’ouverture d’esprit des spectateurs, je suis preneur, je veux bien en débattre.
La deuxième : alors qu’elle passe beaucoup de temps dessus, l’émission fait totalement l’impasse sur l’origine du fameux visuel, à savoir le fait qu’il a été fabriqué par GROK, le générateur de contenu d’Elon Musk. Quand on sait à quel point ces outils sont biaisés (et concernant un générateur possédé par un néo-nazi, j’ai de grandes craintes quant aux bases de données qui lui ont été fournies pour « l’entraîner »), et la prolifération (y compris dans les médias) des contenus qui sont générés par ces outils, je pense qu’il est important d’avoir une réflexion approfondie sur cette question. Je pense à titre personnel que c’est un vrai sujet, et je suis effaré de voir qu’un parti qui n’a a priori aucune raison d’avoir la moindre sympathie ni pour Musk ni pour GROK s’en soit quand même servi. Ça donne une indication du degré d’acceptation accéléré de ces technologies alors que ce sont des outils qui posent des questions vertigineuses. Si même des militant·es s’en servent sans réfléchir, c’est qu’il y a vraiment un sujet à traiter sérieusement.
Un dernier mot, en ce qui me concerne, même si je n’étais pas du tout satisfait de l’émission parce qu’elle ne m’a rien apporté en termes de réflexion (à part les points que je soulève ici, mais qui ne sont pas directement liés au sujet traité), je ne considère pas qu’« Arrêt sur Images » doive s’excuser, je suis toujours surpris par cet attachement très judéo-chrétien à l’excuse, à l’auto-flagellation, etc. (même parfois chez certain·es militant·es qui se réclament de l’athéisme ou l’anticléricalisme, ça me surprend toujours). Comme tout le monde vous avez le droit de vous tromper, de faire de mauvaises émissions, etc. À titre personnel ce "médiateur" me permet de voir un peu mieux ce qui n'a pas fonctionné et pourquoi ça n'a pas fonctionné, et je le trouve instructif à défaut d'être vraiment satisfaisant (mais je ne m'attendais pas à être satisfait de toutes façons). Ce qui compte c’est que vous fassiez mieux la prochaine fois, voilà tout (simplement, je ne suis pas sûr que vous puissiez faire tellement mieux si vous vous obstinez à faire des débats contradictoire frontaux chargés émotionnellement, mais je radote).
J'ai lu tous les commentaires (et pas que par solidarité avec Elodie).
J'avoue, je suis perplexe.
J'avais cru comprendre que d'autres invités avaient été pressentis et avaient refusé de venir : j'ai raté une info sur ce point ? Un peu déçue que Nassira ne bouge pas d'un iota. N'y avait-il pas d'autres sujets plus urgents ?
Pour moi, il n'y a aucune démonstration d'un antisémitisme "à gauche". Je ne suis plus fan de JLM depuis qu'il ne laisse plus ses successeurs "faire mieux", et je vois pas mal de mauvaise foi, de clientélisme, de manque de transparence, mais de là à en faire un antisémite...
Dommage que des opinions politiques manifestement opposées amènent à si peu d'objectivité.
ASI et Nassira m'avaient habitué à plus de distance, de recul, de puissance d'analyse.
Sur un sujet aussi inflammable, c'est vraiment dommage de se rater.
Mais je ne vais pas me désabonner pour autant.
On ne peut pas être excellent et incontournable tout le temps... et tout un chacun peut avoir sa tache aveugle.
Et merci à Elodie pour ses explications, son suivi, sa patience.
Et courage, car j'ai peur que les réconciliations, c'est pas pour tout de suite................
Quelqu'un sait si ils ont un forum?
;-)
C'est super, ça fait 3 titres qui disent, si on remet les mots dans l'ordre, que la gauche* est antisémite et qu'elle est dans le déni à ce sujet. On en attend un 4ème dans "sur le grill" sinon il risque d'y avoir 700 commentaires de déception!
*ah le PS inclus, et le PCF itou?
Si il peut y avoir une utilité à tout ça, je propose une petite amélioration, minime, un truc accessoire, très peu habituel, limite trop tatillon : mettez les qualités des invités dans la présentation des émissions, pas que le prénom nom.
Et j'ai une question. Si quelque chose coince, qui est en mesure de dire "non"? Est-ce que vous vous contrariez les uns les autres? Le rédac chef à tour de rôle n'a-t-il pas fait disparaitre l'aspect cadrage de sa fonction? Ce n'est pas négatif, juste pour savoir, on est en face d'une juxtaposition d'expressions libres ou comme avant d'une entité (asi)?
Merci pour ce travail de médiatrice qui était certainement nécessaire surtout sur un site comme ASI... Cela ne calmera pas les commentateurs qui n'ont pas aimé l'émission. Mais je trouve que l'on apprend des choses dans cette chronique.
Vous n'étiez pas obligé de faire 2 compte-rendus d'émission et de vous justifier de mon point de vue, merci de l'avoir fait et du temps considérable que vous avez dû prendre pour ce faire, ainsi que de répondre aux interrogations. C'est néanmoins tout à fait dans l'esprit d'@si, ce qui honore le site.
Juste 2 remarques: concernant le visuel de l'affiche et le moment ou H. Clouet montre un visuel sur Zemmour - et il y en a eu plein d'autres autant voire plus féroces, pas que sur Libé mais aussi par exemple le Canard; ou Charlie Hebdo, chaque semaine avec son lot de caricatures de musulmans donc islamistes avec grosses barbes dents pointues la bave aux lèvres - ou Strauss-Kahn, il y en a eu un paquet de caricatures avec des nez crochus (et visibles) et des airs sournois et manipulateurs. On peut se dire que si c'était LFI et non les médias traditionnels qui les avaient pondus, l'on aurait eu droit à la même polémique. Bien dommage que l'animatrice soit venue à la rescousse de Pardo à ce moment précis.
La seconde est sur le temps de parole: il aurait du coup, puisque cela a été évoqué, préciser que son temps (à Clouet) de parole n'était pas de même qualité, car davantage interrompu que les deux autres et donc, sans pouvoir régulièrement aller jusqu'au bout afin de développer son propos.
Ceci mis à part et cette émission malheureuse, le reste du site compense largement des erreurs qui peuvent arriver ici comme ailleurs, et l'utilité d@si est trop précieuse (comme Mediapart, malgré son anti-LFIsme éditorial et d'autres à gauche), je ne regrette pas de m'être réabonné ces derniers mois, même si j'ai tiré un trait sur les discussions à rallonge de naguère, faute de temps et de santé mais surtout, d'envie).
Pas besoin de réponse, Mme Safaris, j'ai lu vos interventions sur ce forum et ne voudrait pas abuser de votre temps.
Signé: un LFiste de 15 ans d'affinage de la secte mélenchoniste mais néanmoins presque agréable de compagnie, notamment les jours pairs et sans lune. Prendre rendez-vous quand-même, je n'ai pas toujours le calendrier sous les yeux.
Je préfère ici commenter le billet du médiateur que refaire le procès de l'émission.
Les autres fils restent ouverts.
Bref.
Un chapitre de ce billet sur lequel personne n'est revenu...à propos du titre ...déni...
C'est également la critique principale formulée par Hadrien Clouet qui juge ce titre "clairement en décalage avec l'objet de l'invitation [dont ce sujet ne constituait qu'une partie, dit-il], en plus que d'affirmer directement une thèse à charge". La thématique annoncée aux invités portait sur "les discours médiatiques sur l'antisémitisme, confirme Nassira, mais l'échange entre Pardo et Clouet a pris beaucoup plus de place et de temps que ce que j'avais imaginé".
Je trouve ça assez pervers d'inviter des gens pour parler des discours médiatiques sur l'antisémitisme en les choisissant ainsi.
J’ai parcouru l’ensemble des messages et la très grande majorité se force à être rationnelle et convaincante (on y parle de sophisme par exemple).
Mais moi, ce qui m’a le plus gêné, ce sont les sentiments et les émotions. C’est pas la recette ni la formation du Chef cuisinier qui me restent dans la bouche, mais le goût du plat.
C’est la gêne de Jonas Pardo, le fait qu’il rougisse et s’agite sur sa chaise, qu’il se sente presque blessé personnellement, qu’il s’auto-censure (« je vais éviter de dire des grossièretés »), on a impression qu’il porte à lui seul la souffrance de toute son association, voir de tout les juifs de France. (Je ne minimise pas, je ne discrédite pas, c’est juste que ça transpire, et à mon avis sa mémoire émotionnelle est saturée de témoignages douloureux).
C’est l’assurance de l’animal politique que paraît être M. Clouet (que je ne connaissais pas), droit dans ses bottes, ses périphrases, ses précautions de language, son apparente absence d’émotion, de sympathie/compassion (voir d’emphatie, mais il faudrait que je révisionne pour vérifier soigneusement) ; alors pourtant que LFI était sensé avoir compris depuis le backlash médiatique après l’attaque du 7 octobre qu’avant d’analyser et de critiquer, et de parler sans arrêt de politique, il fallait d’abord compatir (longuement).
C’est l’espèce de peur ou de compassion qu’exprime Hirsh en permanence, avec ses yeux qui tombent, car je ne sais même plus si ça ne biaise pas trop son travail d’historien (qui certes, ne peut pas être « neutre », mais il y a des garde fous).
C’est le ton procédurier de Nassira, qui ne laisse rien passer, et elle a probablement raison, mais ça laisse un goût amer.
C’est la véhémence oratoire de Jean-Luc Melanchon (d’ailleurs je ne connais personne dans mon entourage de gauchistes qui apprécie son ton), ses sourcils épais et froncés (oui, c’est un délit de sale gueule que j’assume, d’autant plus que je partage ce trait avec lui), ses sorties de route médiatiques en solitaire et parfois a rebours du reste de son parti, ses phrases alambiquées, voir en double entendre, son hubris insatisfait.
Bref, tout ça est bien sale, et on se sent soi même sali, vaseux, après ça.
Comme disait quelqu’un d’autre, « la qualité d’une émission dépend du guignol qu’on invite ».
Il aurait sûrement fallu un autre casting.
Depuis le temps que j'étais d'accord avec ASI, depuis la télé le dimanche vers midi, d'accord avec quasiment tout sans réfléchir ou presque... Et bien à partir de dorénavant (et sans doute jusqu'à désormais) je serai d'accord, mais en réfléchissant... finies les vacances...
après avoir lu toutes les réponses, et avoir approuvé 35 fois, je reste convaincu qu'il y a eu une faute initiale, celle de voir absolument dans cette image un exemple type de l'antisémitisme nazi, par l'animatrice et d'abord par daniel schneidermann dont on peut s'étonner du silence
Gege2B
Ce retour du médiateur sur l’émission est plus que laborieux. Je ne citerai qu’un seul exemple : vous indiquez que Hadrien Clouet a bénéficié de 30 minutes de temps de parole sur 1h40 d’émission sans indiquer le temps de parole des 3 autres intervenants. Dans la mesure où ils étaient tous les 3 d’accord pour affirmer que LFI est dans le déni de l’antisémitisme, cela fait environ 30 minutes contre 60 minutes si on décompte à part le magneto … bien qu’il soit lui aussi violemment à charge.En fait la réponse aux critiques de cette émission ressemble étrangement à celle qu’elle reproche précisément à LFI : refuser de reconnaître ses erreurs et être dans le déni !
Très déçue aussi par cette réponse, pas à la hauteur à mon avis de l’erreur manifeste..
Pourquoi ne pas reconnaître que si des centaines de personnes se sont senti·es humilié·es, c’est sans doute qu’on s’est planté ?
D’autre part je ne vois pas en quoi lire tous ces commentaires devrait être un pensum insupportable pour la médiatrice, c’est quand même plutôt pas mal je trouve que les abonné·es s’expriment, et c’est son boulot de les lire, non ?
J’aurais aimé l’annonce d’une émission à venir qui puisse remettre ce sujet à sa place. Là d’où il aurait dû être traité : analyse d’image, contexte d’énonciation, intention de communication, biais de réception, dans un cadre médiatique extrême-droitisé.
Parce que ça, contrairement aux délires sur la gauche antisémite, ça manque vraiment.
Il semblerait que vous soyez un peu dans le déni.
Comment ne pas voir que tout convergeait dans cette émission pour constituer ce petit tribunal ridicule ? Et qui n'avait semble-t-il qu'un seul objectif : venir confirmer le choix qui avait été fait pour le titre de l'émission.
Dans cadre là, évidemment qu'aucun échange de qualité ne peut avoir lieu...
Les affiches de Fabien Roussel et Pascal Praud relèvent du racisme anti blancs le plus abject. Honte à LFI !
Force est de reconnaître que cette « médiation » semble enliser encore un peu le débat.
Si nous n’étions pas dans la situation globale actuelle, et si @si ne représentait pas l’un des îlots privilégiés d’un professionnalisme journalistique qui faisait jusqu’ici consensus, je ne m’y attarderais pas.
Mais c’est vrai que cette obstination à dénicher un antisémitisme de gauche m’est étrange.
N’y a-t-il pas plus urgent, brûlant ?
N’est-il pas plus simple de reconnaître un raté d’émission, dans la richesse de votre contribution globale depuis des années ?
J'admire le gros travail de " médiation " ; " Rien n'exige plus d'effort de pensée que l'argumentation destinée à justifier la non-pensée " ( Kundera ).
en résumé ; tout ça, pour ça.
Vraiment, le nœud du problème est ce flou qui n'est clarifié ni dans l'émission ni dans cette médiation, et peut-être pas non plus dans les têtes d'ASI : qu'est ce que ça veut dire, en vrai, factuellement, d'avoir "un problème avec l'antisémitisme" mais (attention), sans "être antisémite".
Parce que le message des émissions reste ça. On y dit qu'il y a un déni d'antisémitisme au LFI (donc de l'antisémitisme) tout en répétant que ni Mélenchon ni le LFI ne sont antisémites. Et si on le dit, on le ressent sans doute, du moins à ASI. Mais ce ressenti doit être clarifié. Vu de l'extérieur (et en particulier du militantisme binaire format like vs dislike, follow vs unfollow, pour nous vs contre nous), il s'agit d'une contradiction, A et non-A, intenable et malhonnête. Condensée dans cette déclaration implicite, je répète le truc : "je sais bien que tu n'es pas antisémite, je te demande juste d'arrêter de l'être".
Je pense qu'il y a des choses à articuler plus clairement. Bien sûr, chaque nuance et chaque début de phrase sera interrompu par les "kwa, antisémite, mouha !?" et les grosses postures zélotes de type "impossible, il n'y a pas et n'a jamais eu et ne peut mathématiquement jamais rien y avoir d'antisémite au LFI, bande de nazis". Mais pour une discussion sérieuse, du genre qui aurait lieu dans un vrai cadre, en-dehors d'un forum twitterifié, et si on veut sortir du tout-ou-rien qui court après sa queue, il faudrait consacrer du temps à expliciter ce qu'on veut dire. Qu'est-ce qu'il y a, sur ce sujet, en-dehors des tout-ou-rien. Ce qu'on entend concrètement par "avoir des réflexes antisémites (hein?) sans être antisémite (ouf!)". Donc sur quoi exactement porte(rait) le déni.
C'est difficile. Le militantisme chauffé à blanc est puritain, il traque les impuretés à droite et à gauche pour se valider en contraste. Tout est total. À gauche et à droite on part en vrille, avec une rageuse délectation, sur ses non-dits ou des non-dits-comme-il-faut. Il suffit de voir les assignations d'ASI dans ce forum. De plus (et c'est largement exploité par la droite), les conservateurs qui ne ressentent rien sur certaines valeurs aiment les retourner contre les courants qui y sont hypersensibles. Ils savent bien qu'un soupçon de racisme ou de sexisme est disqualifiant pour la gauche, moralement scandaleux, là où la droite hausse les épaules, et c'est d'autant plus efficace et confortable pour eux de provoquer des indignations sur ce qui ne les affecte pas. Il faut tracer au-travers de ces épidermismes, et c'est traverser un feu d'artifice perpétuel qui fait rire les conservateurs. Mais rester vague, avec des déclarations un pas en avant un pas en arrière sur la même ligne, ça n'aide pas.
Dans ce contexte piégé au puritanisme vertueux (la version gauche du "one drop rule"), les "je ne dis pas ça" ou "je ne veux pas dire ça" ne suffisent pas. Ça ne convainc pas, parce que l'implicite est "s'il y a de l'antisémitisme c'est antisémite". Donc à un moment il faut mettre à plat et cartographier clairement ce qu'on veut dire, quitte à s'astreindre à penser clairement quelque chose de possiblement confus. Pour qu'au moins les désaccords puissent s'assumer.
Très surpris que cette (bonne) émission porte autant de polémiques sauf à être trop supporter de LFI et surtout de Mélenchon ou alors...dans le déni
Cette réponse fait pire que bien.
Tous les tropes des journalistes, pris en faute, y passent : soit on n'a pas compris (il faut faire de la pédagogie), on n'accepte pas les points de vue différents ( parce qu'on vous connaît les militants LFI, vous êtes fanatisés) ou alors c'est la bonne vieille technique de "on a déjà, par le passé inviter machin, vous voyez bien qu'on est impartial...".
Que ce soit bien clair, je ne vais pas me désabonner pour ça. Vous restez des camarades et votre travail, en général, a été excellent.
Mais, là, quand des centaines de personnes vous disent la même chose, peut-être que c'est pas eux qui n'ont pas compris et se plantent.
Peut-être que votre ego vous empêche de dire "désolé, on a merdé".
"comme si le simple fait d'énoncer les griefs valait absolution". (citation à rendre à son propriétaire... Davesnes je crois)
Cette formulation me semble pertinente.
Dans les analogies possibles (pour compléter cette analyse), ça me fait penser à l'attitude de certains parents qui énumèrent tout ce qu'ils font pour chacun de leurs enfants, pour bien démontrer à quel point ils sont équitables et irréprochables.
Mais sans jamais prendre en compte ce qui passe dans des éléments difficiles à comptabiliser, créant une atmosphère : des regards complices, des sourires toujours au même enfant, des agacements spontanés, des commentaires maladroits en racontant une anecdote au voisin, ... (facile à nier mais bien réels pourtant)
L'article d'Elodie ne revient pas sur le " tandis que Mélenchon s'enfonce dans le déni" de la présentation écrite, ni sur le "malheureusement" qui signale -en lui échappant - le crédit que Nassira accorde à la formation de J. Pardo, ni ce qu'elle laisse passer sans commentaire (et pourtant, elle sait en faire), par exemple, quand l'historien Hirsch compare les dérives de Mélenchon aux camps de concentrations soviétiques, leur point commun étant donc que la gauche se grandi(rai)t à les dénoncer...
Si on y ajoute le ton quand elle oblige le député à regarder encore une fois l'affiche ou le même ton quand elle lui interdit de regarder ses notes, entre quelques autres détails... (+ l'absence totale de contextualisation soulignée mille fois) on obtient une atmosphère d'autant plus difficile à supporter que la médiation se réduit (en longueur, paradoxe ) part) à des justifications ressemblant à une comptabilité d'apothicaire, ajoutant à la sensation étouffante.
Un billet plutôt "mou", plutôt carent d'autocritique, et publié plus tard que prévu (d'après la première réponse de Robin). Ça fait penser à des discussions longues et pas faciles dans la rédaction. Au vu du résultat, on pense pouvoir identifier qui était de chaque côté de ladite discussion. Complotisme à deux balles, je sais. Je dois avouer que, même avant de regarder l'émission, ma première pensée, cynique j'en conviens, a été "ASI fait une émission à charge contre LFI pour se dédounaner", face à la marée d'accusations de connivence avec LFI, ergo d'antisémitisme, que se prend notamment Daniel, mais aussi Nassira et les autres, sur les réseaux sociaux. "On tape un peu sur la gauche, on accule l'invité LFI, personne ne pourra revenir questionner notre "objectivité", notre approche de la situation en Palestine, etc". J'assume donc un biais de départ, qui, certes, peut servir à nuancer mes propos. Mais le résultat reste une émission avec très (trop) peu de décryptage ASI, comme malheureusement ça arrive de temps en temps ces dernieres temps. Les réponses de Nassira dans le billet de la Médiatrice ne sont pas convaincantes, d'autant plus qu'elle assume des prises de position à priori sur certains points (pas besoin de vérifier, etc.). Cette attitude est à l'opposé diamétral de l'"esprit ASI", celui qui questionne absolument tout, et ne prend rien pour acquis, nottamment dans les discours médiatiques. L'émission ne m'a pas semblé si "mauvaise" que ça, j'ai senti le déséquilibre sans le percevoir comme accablant. Mais le billet, ou plutôt ce qu'il reflète de l'approche de l'équipe et de Nassira, me laisse beaucoup plus perplexe...et déçu.
Ce que je pense c'est qu'ASI a un problème de prisme, ou du moins n'arrive pas a envisager d'autres prismes de lecture.
Depuis tout petit, j'ai était éduqué à reconnaître des code graphique pour des mises en situation que ce soit, par la BD, les films, les dessins animés, ou les affiches de mon époque. Une des représentations basique et caricaturale des vilains, des antagoniste ou des méchants c'est bêtement des expressions farouche ou machiavélique, des odieux sourires avec le personnage représenté sur ou dans des teintes sombre ou noir. C'est simple, ça marche à tous les coups.
Alors quand je vois une affiche qui reprend ces codes, je comprends l'intention, la place qu'on donne au sujet, celle du méchant mais pas du juif.
Pourquoi est-ce que je ne vois rien d'antisémite dedans ? Parce que ça n'a rien de flagrant, parce que pour le voir il faut le chercher. Parce qu'une personne qui n'est pas éduqué aux caricatures antisémite ne vois pas la judéité du personne par la longueur son nez ou de ses oreilles (sauf s'il est antisémite) pourtant je connais ces préjugés et ces stéréotypes mais quand je vois un personnage au long nez ou aux grandes oreilles je le vois juste comme tel. Pas comme une caricature du juif. Parce que c'est dépassé, parce que ça fait parti du passé ou marginale qui ne fait pas partie de la culture partagé des gens.
Est-ce que je me trompes ? Peut-être ou alors il y a de l'antisémitisme si on veut qu'il y en ai, si on décide d'essentialiser le sujet à sa religion plutôt que de le voir par ses actes qui n'ont rien a voir avec sa religion. Si on estime qu'une personne qui reprend des codes sans le savoir et sans intention est coupable d'ignorance qui le rend antisémite. C'est une réflexion si ce n'est stupide, complètement farfelues.
Oui, l'antisémitisme existe, oui des gens ont des stéréotypes dans la tête mais de manière absurdement majoritaire les gens sont simple et ne remettent pas tout les visuels en perspective avec l'histoire, puis avec la politique de telle période, puis ceci ou cela.
LFI a sans aucun doute fait une erreur de communication en ne percevant pas le risque de polémique et d'interprétation de ce visuel. Mais c'est sûrement plus par différence culturelle que par antisémitisme latent. Et à mon sens, toutes les polémiques autour de ça prennent les choses par le mauvais bout pour arriver à de mauvaises conclusions.
Cette émission m'a dégoûté, cet article aussi. En fait, un journaliste, ça ne reconnaît jamais ni ses biais ni ses erreurs (même quand elles sont énormes, cf. le nez crochu qui n’existe pas) c'est comme les politiques. La défense d'ASI, condamnée par quelques 700 commentaires (à la louche, mais vous voyez l’idée, hein), ressemble beaucoup à celle de Le Pen -> le déni (que ces derniers prêtent volontiers aux autres). Je vous déteste.
J'aurais sans doute une remarque à faire, ce qui ne retire rien au boulot de Safaris à qui je tire mon chapeau (parce que se fader l'intégralité des commentaires, eh ben...). La question que je me pose est de savoir si cette chicaya (pour l'essentiel menée par quelques idolâtres du Grand Homme) intéresse tant que ça l'ensemble des abonné.es. Et je n'en suis pas sûr.
Je l'avais déjà observé sur Rue89 ou Mediapart, ça ne change pas sur @SI : les personnes qui commentent ont une fâcheuse tendance à croire qu'elles se confondent avec les abonné.es, ou qu'elles en sont représentatives. Or tout indique le contraire, aussi bien jadis sur Rue89 que naguère sur Mediapart ou aujourd'hui sur @SI.
Je n'ai pas en tête le nombre d'abonné.es à @SI, mais je soupçonne qu'il est supérieur à 770 et quelques. Si en plus on considère que certain.es fournissent des commentaires en gros et demi-gros (certain.es signataires ont pondu plus de 10 commentaires), on doit être au grand maximum autour de 500 abonné.es qui ont commenté, dont certain.es étaient favorables (avec diverses nuances) à l'émission.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que cette émission qui a tant attisé la fureur outragée d'une certaine section (je n'ai pas écrit "secte", hein...) des abonné.es a néanmoins été choisie par celleux qui l'ont regardée pour être diffusée gratuitement.
Ce qui devrait amener n'importe qui doté d'un peu de bonne foi à considérer que cette certaine section n'est pas aussi représentative que ce qu'elle veut bien croire et dont elle se goberge probablement à tort.
Une emission avec peu ou pas d‘analyse, avec le type de debat assez futile ou on laisse des invites plutot en roue libre. Bien sur que je suis decu, surtout quand vous passez du temps la-dessus, mais ne couvrez pas la non couverture par les medias des revelations du Canard enchaine sur Bercy qui annule une amende de plus de 300millions par le groupe Bollore.
Je ne comptais pas me desabonner pour autant, mais la derniere section, on ne cedera pas au “chantage“ des abonnes, m’a fais change d’avis.
Cordialement, un abonne de 10 ans, (a l‘origine de l‘affaire Chauveau)
Sur une question aussi clivante que le visuel LFI, je pense qu'il aurait été utile de commencer par effectuer une analyse rationnelle et dépassionnée de l'image, ainsi que de sa présentation médiatique. Prendre déjà le temps de l'examiner pour elle-même, sans l'associer immédiatement aux affiches du IIIe Reich, aurait peut-être permis de désamorcer quelques pièges.
Petite remarque liminaire : l'utilisation de photos générées par IA dans la communication politique est un phénomène nouveau, qui aurait mérité que l’on s’y attarde, en particulier sur ASI. Le billet de blog d’André Gunthert, qui aurait gagné à être davantage exploité, porte justement sur ce point.
Sur les plateaux de télévision et de radio, on a raconté tout et n’importe quoi sur le visuel LFI. J’ai par exemple entendu que les traits de l'animateur avaient été déformés délibérément, avec un prompt et/ou des retouches de l’image visant à accentuer son nez et ses oreilles. Dans les faits, si on demande à Grok de générer une photo noir et blanc d'un Cyril Hanouna haineux sur un fond noir, on obtient des résultats très proches du visuel incriminé, dès lors que l'IA lui fait froncer les sourcils. Je n'avais jamais utilisé Grok auparavant et il m'a suffi de quelques minutes pour effectuer cette vérification.
Peut-être aurait-il été judicieux de s'interroger également sur le choix des mots employés dans les médias à propos de ce visuel. Le mot « caricature » est-il pertinent pour désigner une photographie, certes générée par IA, mais qui s'avère plutôt réaliste ? Pourquoi le mot « affiche » s'est-il imposé dans le débat public, alors qu'il est en réalité question d'une simple image publiée sur les réseaux sociaux ? Je ne dis pas cela simplement pour le plaisir de pinailler sur les mots : cette différence de nature implique des processus de validation différents. J'ai le sentiment qu'au-delà du simple abus de langage, que l'on retrouve chez Nassira El Moaddem comme chez Jean-Luc Mélenchon, l'emploi répété des mots « affiche » et « caricature » a contribué à renforcer l'idée d'une filiation directe entre le visuel LFI et l'iconographie nazie.
Venons-en à cette comparaison systématique avec les affiches du IIIe Reich… Ce n'est pas ma période de prédilection, mais j’ai suivi un cursus universitaire en histoire et j’enseigne cette discipline dans le secondaire depuis une dizaine d’années, donc je pense avoir été confronté à un peu plus d’affiches nazies que la moyenne des Français. A ce titre, le rapprochement de ces dernières avec le visuel LFI ne me paraît pas aussi évident que ne l’ont prétendu les spécialistes improvisés en iconographie des années 30.
Ce qui donne l’illusion que la comparaison est pertinente, c’est le fait que l’on reproduise sans arrêt côte à côte le visuel LFI et l’affiche « De eeuwige jood ». Comme vous l’aurez peut-être noté, c’est une affiche néerlandaise. De ce fait, comme le signale André Gunthert, elle était quasi inconnue en France avant le début de la polémique. Personnellement, je ne connais pas d'autre caricature nazie sur laquelle « le juif » serait représenté comme un personnage menaçant. Les nazis, qui prônaient la virilité et la supériorité masculine, excluaient les juifs de ces supposées « valeurs », censées atteindre leur point culminant chez les aryens. Dans l’iconographie nazie, « le juif » est fourbe et méprisable. Il n’est pas montré comme un individu colérique et/ou susceptible de représenter une quelconque menace physique, mais plutôt comme un personnage faible, très souvent ventripotent, caché derrière les Alliés ou en train de tirer les ficelles, car incapable de se défendre par lui-même.
Donc non, quand je vois ce Cyril Hanouna menaçant, potentiellement violent, il ne me semble pas avoir affaire à « une affiche (...) très clairement inspirée des codes antisémites des années 30 ». S'il fallait vraiment chercher des points de comparaison avec des visuels antisémites, je pense qu'il faudrait plutôt le faire avec des caricatures plus récentes, commes celles produites par la galaxie Soral-Dieudonné. D'autre part, les expressions employées par Nassira El Moaddem et par Daniel Schneidermann impliquent que le visuel LFI a été produit en connaissance de cause. Je peux comprendre que l'on mette en évidence des points de ressemblance, mais je m’interroge sur la nature des éléments permettant d’attribuer, de façon aussi catégorique, une intention antisémite aux auteurs du visuel LFI.
Ces considérations ne m’empêchent pas de considérer comme une erreur la publication de ce visuel sur les réseaux sociaux. Si j’avais été chargé de la validation des visuels LFI, j’aurais refusé l’image, en raison des principes de base énoncés par André Gunthert, mais aussi parce qu’ayant connaissance de la judéité d’Hanouna, j’aurais estimé que le simple fait de mettre son visage en gros plan sur un visuel, même avec une photo bien plus à son avantage, était susceptible de déclencher une énième vague de procès en antisémitisme contre LFI.
Ceci étant dit, j'adresse toute ma sympathie à l'ensemble de l'équipe d'Arrêt sur images. Vous faites un travail formidable et nécessaire. Si j'ai émis une critique assez dure à propos de l'émission, notamment sur le dispositif et sur la façon de distribuer la parole, je salue le fait que Nassira El Moaddem ait su recadrer Jonas Pardo à certains moments de l'entretien où c'était nécessaire de le faire. Elle a fait de son mieux pour tenir le débat et je ne nie pas ses compétences en la matière, qui sont évidentes, mais je pense qu'en réalité le gros du problème se trouvait en amont, dans sa préparation. Comme d'autres sur ce fil, je pense que le choix des invités n'était pas des plus judicieux.
Pour finir, je pense que les abonnés qui se plaignent du billet du médiateur ne réalisent pas à quel point il s'agit d'un exercice difficile.
Ce médiateur est exactement comme l'émission en question. Adieu ASI, vous êtes devenu BFM, incroyable. Aucune remise en question. Mon abonnement s'arrêtera le 14/04 et je ne vous ferais plus aucun dons. (et je note la publicité caché pour des formations dans l'émissions en question, j'ai bien appris à les détecter, c'est le seul point positif des quelques années à vous lire). Etes vous bon pour traiter les sujets médias à chaud : non, l'émission et cette article le montre clairement. Et revenir sur l'image en question, LFI a supprimer ce visuel en moins d'une journée, plusieurs députés s'en son excusé, et on se demande toujours si ceux d'en face font des saluts romains et vont interdir le halal & le casher dans les cantines ? Vous faites le jeu et relayé le discours de notre ennemi l'extrème droite qui manipule ce "deni d'antisémitisme". Bizarre que vous ne faites pas une émission pour dire que tous les autres parties font de l'islamophibie. Je regrette vraiment d'avoir financé votre mauvaise foi. Arrêt sur Images déni d'extrème droite. Possible que ce sera elle qui vous financera à l'avenir ?
La position de médiateur / médiatrice doit pas être facile quand on fait partie de la rédaction. Vous devriez l'externaliser, à un cabinet comme McKinsey par exemple. Indépendance, impartialité, objectivité garantie, on rigolerait bien. Mais on rigolerait moins quand on verrait le montant des abonnements augmenter.
Merci pour le billet et vos réponses dans le thread.
C'était bienvenue vu le nombre de critiques exprimées, je trouve que vous avez fait la part des choses et tiré les enseignements nécessaires sans tomber dans le piège qui consisterait à donner trop d'importance aux critiques relevant plus du réflexe militant.
J'espère simplement que le stress et la charge de médiation supplémentaire généré par les critiques, dont la quasi totalité sont sincères mais pas toujours appropriées, ne finiront pas par entamer, meme à la marge, votre liberté éditoriale dans de futures émissions.
"Enfin, parce que le sujet ne se résume pas à "antisémite / pas antisémite"."
Avec Jonas Pardo, si.
C'est marrant, avant de lire ce billet, je trouvais l'émission juste ratée. Après l'avoir lu, je la trouve catastrophique. Parce que je n'avais pas lu tous les commentaires, et ce billet m'a permis de constater que les critiques relevées (je ne parle de celles qui plaignent Clouet, c'est un troisième couteau qui s'est perdu dans le Larousse, le vieux avait qu'à se bouger), sont globalement très pertinentes. Et leur portée n'est pas minime puisqu'elles mettent en cause la mission même d'ASI. Et légitimement certains en viennent à se dire qu'avec des amis comme ASI, on a pas besoin d'ennemis. De toutes façons, plus on est à gauche et plus on a de facilité à se faire des ennemis. Il n'y a qu'à voir les scissions permanentes dans les groupes trotskistes. Des fois, je me dis que ça doit être reposant d'être de droite. Vraiment. Et en plus c'est à la portée de n'importe qui intellectuellement. Avec un tel cocktail, pas étonnant que ce soit à la mode.
Et pas la peine de se poser en incorruptible qui résiste au chantage du désabonnement, les gens se chauffent un peu et ça se comprend. La dédramatisation est plus raisonnable. Moi par exemple, je savais pas que j'étais antisémite. Quand CNews, BFM, France Inter etc.. me l'ont dit, je ne les ai pas crus, rapport au peu de confiance que je leur accorde. Mais quand ASI me l'a dit, je l'ai cru. Du coup, je vais demander à Poutine de me dénazifier, apparemment c'est son truc.
Ma critique principale envers cette émission a trouvé ici une confirmation : M. Clouet a eu 30min de temps de parole sur une émission d'1h40. Soit, moins de 1/3 du temps imparti, ce qui serait logique avec un plateau équilibré.
Hors, ici, M. Pardo et M. Hirsch, de mon point de vue et semble t-il du point de vue de beaucoup d'autres, portent énormément d'accusations successives à l'encontre de LFI. En somme, ils donnent l'impression de parler du même endroit, avec (probablement ?) plus de temps que M. Clouet en cumulé.
Hors, répondre à une accusation prenant toujours plus de temps qu'en formuler une, l'impression de déséquilibre devient flagrante.
Ajoutons à cela Nassira El Moaddem qui, ponctuellement, donne un avis à charge contre LFI, et l'impression de déséquilibre devient une certitude.
Avec un tel plateau, M. Clouet aurait mérité d'avoir la moitié du temps de parole.
Il y a peut-être eu un malentendu sur le titre de l’émission. J’imagine que le titre voulait dire : la gauche nie qu’il y a de l’antisémitisme, mais avec la miniature de Hanouna et dans le contexte des accusations d’antisémitisme, je l’ai compris comme : la gauche nie qu’elle est antisémite. L’émission a commencé sur l’agression d’un rabbin à Orléans et a enchaîné avec l’image de LFI. L’enchaînement est maladroit parce qu’il pouvait laisser penser que le raisonnement était : LFI est antisémite, et l’agression est antisémite donc LFI a une responsabilité dans l’agression.
C’était surtout le sujet de l'image de Hanouna qui m’intéressait, avec les accusations d'antisémitisme qui ont continué 2 semaines après le retrait de l'image. J’attendais que vous approfondissiez le sujet, quitte à contrebalancer le sentiment qu'avait Daniel Schneidermann à chaud, mais vous n'avez rien écrit d’autre sur le sujet pendant 2 semaines alors que les accusations étaient partout à la télé. Si vous aviez fait d'autres articles vous auriez comblé une bonne partie de ma frustration.
L'article d'André Gunthert, et surtout son commentaire plus bas sur son blog, m'ont beaucoup aidé à comprendre l'image de Hanouna et à voir les différences avec les anciennes affiches antisémites. Dans les affiches antisémites, les Juifs sont représentés comme fourbes, avec les yeux plissés et des idées derrière la tête, alors que l'image de Hanouna le montre agressif et menaçant. Apparemment les traits agressifs et menaçants sont des traits qu’on prête aux dictateurs, à Hitler ou à Mussolini. J'ai eu un peu le même sentiment qu'avec la vidéo des joueurs de basket et l'ours qui passe derrière, maintenant qu'on m'a rappelé que les affiches antisémites représentaient les Juifs comme fourbes et pas comme agressifs, je ne vois plus que de la fourberie sur les affiches qu'on compare à l’image de Hanouna.
Je pense qu'il y a un phénomène psychologique de fond dont l'antisémitisme est un symptôme, une paranoïa qui pousse à voir les Juifs comme fourbes. C’est peut-être le même phénomène de fond qui pousse certains à voir LFI comme fourbe. Les mots sont différents, on parle maintenant de "dog whistle", mais les accusations restent les mêmes, dire une chose en pensant le contraire (affiche contre le racisme qui serait raciste) et avoir des intérêts cachés (viser l'électorat arabe). C'est l'impression qui m'est restée après avoir vu l'émission d'ASI, que le débat était de savoir si LFI était fourbe ou pas.
Je regrette que vous ne souhaitiez pas faire un autre article pour décoder l'image de Hanouna parce que maintenant ça va devenir un lieu commun qu'elle est antisémite, tout comme on reproche à LFI de ne pas avoir qualifié le 7 octobre d'attaque terroriste. C'est faux mais on continue de l'entendre. D’ailleurs, ça m'intéresserait que vous fassiez un article sur cette accusation de ne pas avoir dit que c’était du terrorisme, si vous l’entendez à nouveau à la télé. Quelques éléments, la conférence de presse, c'est dit à 37:15. Je crois que Quotidien a été le premier à en faire une fake news en tronquant leurs extraits de la conférence de presse. Ça a été repris par les autres chaînes comme BFMTV, de mémoire dans BFM Story. Et j’ai noté, 6 mois plus tard sur TF1 Adrien Gindre a continué de relayer la fake news face à Glucksmann, à 5:24. Un an et démi après c’était encore relayé dans votre émission, à 40:15.
Bourdieu avait émis ses réserves sur cet objet journalistique intouchable qu'est le débat (surtout contradictoire). Un jour ASI est revenu sur son rapport à Bourdieu à cause de l'émission où il avait été invité et qui avait mal tourné. J'avais cru qu'ASI avait voulu exprimer son sentiment de s'être un peu planté. Pourtant, là entre l'émission plémique, la défense du médiateur et les sortis de Nassira, je vois qu'on est très très loin du compte... Pour cette émission polémique, tout ce qui s'est passé était couru d'avance! A part la polémique justement, qu'a-t-on appris? Rien strictement rien.
Je vous l'avais bien dit que le rôle du médiateur était de dire qu'on a tout fait bien et que les clients n'ont rien compris. Rien à dire non plus sur le choix de ce malfaisant de Jonas Pardo.
y en a qui devraient regarder cette très bonne vidéo de H-Tône sur Blast "Pour ne pas devenir de droite"
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ttMnz_-Hfm4
(j'espère que Denis Robert l'as vue aussi d'ailleurs...)
Robin Andraca martèle toutefois que "notre seule boussole est l'intérêt public" et qu’on "ne cédera à aucun chantage, ni de la part de partis politique, ni de la part d'abonnés même si l'on sait combien nous avons besoin d'eux et ce qu'on leur doit".
oui. le slogan de mediapart "seuls nos lecteurs peuvent nous acheter" est un peu trompeur; en réalité même les lecteurs ne devraient pas pouvoir "acheter" les journalistes.
Les fans hardcore de LFI ont des daddy issues (vu qu'ils prennent Mélenchon pour leur daron). Rien de nouveau sous le soleil.
Merci pour ces précisions. Merci Elodie Safaris d'avoir pris la peine de répondre. J'en fait une autre: l'histoire de l'article bidonné de Libé sur Guiraud, il me semble qu'il l'a dit en public dans son passage sur le stream de Dofla sur Twitch.
Merci pour cet article de médiation. Je trouve qu'on comprend bien et - sans vous couvrir la tête de cendres - les limites de l'exercice sont pointées. Probablement que vous auriez pu faire mieux, je rejoins pas mal des critiques mais ça n'enlève rien à vos qualités (y compris celles de Nassima El Moadem que je salue bien bas). On peut avoir des désaccords mais ce n'est pas non plus comme si c'était régulier. Une émission comme celle-ci devait être extrêmement dure à préparer/gérer. Merci pour cette médiation encore et longue vie à ASI !
RDV demain mardi à 20h sur la chaine Twitch de PDH pour assister au réact de la disasterclass d’ASI par Tsedek, organisation antiraciste, décoloniale que Nassira n’a pas jugée pertinent d’inviter (on se demande bien pourquoi)
Je n'ai pas trouvé cette chronique très éclairante. Le choix des intervenants semble a posteriori être mauvais et il suffisait de le déplorer. Madame Safaris j'admire toutefois votre persévérance dans les commentaires ci-dessous. Puissiez-vous faire reconnaitre la pénibilité de ce sacerdoce.
J'aimerai que vous fassiez une chasse aussi rigoureuse sur les fausses accusations d'antisémitisme. Or Patrick Cohen dans l'émission c'est à vous a commenté de façon très intéressée un "sondage"particulièrement vicieux et orienté sous apparence de science du cevipof censé démontrer l'antisémitisme de plus en plus affirmé d'une grande partie des musulmans et des français. Visiblement il vous a échappé. J'en ai fait une analyse ci dessous qui mériterait d'être approfondie je pense. En espérant que vous vous y attelez, car laisser passer ça est grave.
https://www.lgoutelle.org/2025/03/patrick-cohen-flagrant-delit-de-malhonnetete-interessee.html
« Pour moi, la reproduction des codes antisémites est tellement évidente que je passe vite cette étape pour interroger la question du mode haineux »
Mais justement, est-ce que ce n'est pas le cœur du travail d'ASI de questionner les « évidences » en matière de discours et représentations médiatiques ? D'autant plus en ayant connaissance de l'article d'André Günther, qui opère une remise en question argumentée.
ASI gagnerait sans doute à reprendre l'habitude de faire appel à des spécialistes d'analyse de l'image ou des sciences humaines par exemple (sociologie et linguistique notamment).
Du débat d'opinions et de la pétition de principe, ça ne manque pas. Contrairement à l'analyse, et c'est normalement la valeur ajoutée d'ASI.
Ceci étant, bon courage ! Cette émission n'a pas fini d'avoir des conséquences. ^^’
Ce qui est intéressant à noter dans le millier de commentaires offusqués, c'est qu'il semblerait qu'ils soient l’œuvre de spécialistes de l'antisémitisme.
En tout cas c'est la conclusion que je tire vu que lorsque les sujet d'émissions sont les autres racismes, les asinautes sont beaucoup plus à l'écoute des spécialistes et des concerné.e.s.
Merci pour cet excellent retour (et de restaurer au passage l'honneur des camarades de Tsedek).
les propos de notre Jupiter capricieux au Caire peuvent-ils être qualifiés d'anti-sémites?
ils sont ouvertement anti-Trump!
Quotidien nous a fait remarqué qu'il se hausse sur les pieds, décollant les talons quand il se met en position comme il l'a fait là avec Al Sissi sous son palanquin, est-ce qu'il claque les talons comme les nazis?
pour le visuel, je pensais que les journalistes avaient pris des cours de photographie
les professions avec les photo-journalistes sont-elles différenciées?
pour moi le portrait contrasté représente un facho bien connu et fier de l'être comme Méloni
comme leur caractéristique principale est de gueuler contre leurs opposants, parce que toujours à cours d'arguments, nous aurions du voir ses amygdales, comme les photos du "Duce" en fureur
avec toutes ces images en mode portrait à tord et à travers, diffusées sur les réseaux, je comprends l'inculture, nous ne voyons plus des paysages que dans les musées
oui les affiches anti-sémites appartiennent à l'histoire, ce serait illégal en France, un politicien qui brigue la fonction républicaine suprême, le sait pertinemment, seul JMLP a été condamné ( EZ aussi maintenant mais pour injures raciales!)
eut égard à tous vos confrères gazaouis assassinés, il serait temps de vous rendre compte que le bouc-émissaire aujourd'hui est le musulman, rendez-vous compte, ils résistent au colonisateur! ils ne veulent pas céder la terre qui les a vu naitre
imaginez que vous vouliez vous faire embaucher par AL Jazeera, vous allez devoir édulcorer votre CV, enfin, comme pour les passe-ports, il en faut un exclusivement pour Tel-Aviv
Cette mise au point aux relents de " on a tout bien fait ", sans autocritique honnête, me laisse pantois. On dirait la stratégie de défense de Ruth Elkrief consistant à retourner l'accusation.
Oui Mme Moadem est libre de constituer son plateau à sa guise, mais elle devrait se poser une vraie question : pourquoi cette émission plutôt qu'une autre de son cru a fait l'objet de critiques ?
J'ai bien aimé l'émission. l'affiche est nul, l’affiche est naze, mais je ne la pense pas antisémite. Merci pour ce genre de retour!
Si l'on est que très peu convaincu par la réponse très élaborée de la médiatrice , est-ce antisémite ?
"Penser contre soi-même", version gauche actuelle : écouter religieusement ceux qui expliquent que toute critique anticapitaliste un peu musclée cache forcément un antisémitisme.
Ou que parler de génocide à Gaza, c’est déjà une faute morale.
À ce compte-là, autant aller jusqu’au bout : mettez-vous une vidéo de Faurisson ou Soral, histoire de bien "penser contre vous-mêmes". Quitte à faire semblant de réfléchir, autant y aller franchement, non ? 🤐
Ceux qui prêchent la pensée contre soi-même vont sans doute s’y essayer en lisant ce message... et peut-être, enfin, comprendre le problème qu’ils soulèvent. 🤔
Il me semble qu'il y a, si ce n'est une contradiction, au moins une contrariété certaine entre l'argument : "on n'a pas invité tsedek parce que ça aurait tourné au règlement de comptes avec golem" et l'argument "on a invité golem et le raar parce qu'ils ont des choses à dire a lfi et qu'on voulait les confronter à un lfi".
... ce qui a tourné au règlement de comptes (certes apparemment non anticipé, mais c'est peut-être là justement le problème) et au manque de temps pour les magnetos qui auraient pu rééquilibrer le plateau.
Quoiqu'il en soit, bon courage à la médiatrice (ou au médiateur?) qui n'en a sans doute pas fini avec sa tâche que j'imagine aussi ingrate que passionnante. Et chapeau pour sa patience, sa précision et sa diplomatie.
Veuillez souffrir ce compliment :)
C'est sûr que la rencontre espérée n'a pas eu lieu...
D'un côté, les répresentants des organisations juives qui voient de l'antisémitisme entre chaque ligne ou chaque propos de LFI, tels des numérologues à la recherche de coïncidences. On a là un clair biais de confirmation, qui, bien que justifié par les traumatismes de l'histoire, facilite la disqualification d'office.
De l'autre côté, LFI qui n'entend pas que les Juifs de France ne se sentent pas écouté et défendu par le mouvement qui ne jure que par le prisme laïque et semble ignorer ou du moins minorer la question.
Ces postures ont rendu le débat assez stérile et il ne me semble pas qu'il soit sorti grand chose du débat. Ce qui est dommage parce que pendant qu'on s'écharpe, le gouvernement Israëlien continue de répandre son confusionisme, assimilant toutes critiques à de l'antisémitisme. Car il ne faut pas se tromper c'est avant tout le génocide que mène ce gouvernement et ses discours impérialistes et racistes, instrumentalisés par notre extrême droite qui provoquent la recrudescence de l'antisémitisme. Pas les discours de LFI.
Je n'ai pas écouté l'émission. Je n'avais pas été capable d'analyser l'affiche. Par contre je me fie à M. Scheiderman et je partage son jugement. donc ou est le pb?
Retour pas à la hauteur...
Bonjour, et merci.
Ce n'était peut-être pas la meilleure émission du site mais je l'ai trouvée tonique et intéressante malgré des imprécations d'un côté et des imprécisions de l'autre. Il y a eu quelques coups bas, mais chacun s'est défendu et je pense mieux comprendre les positions de chacun. Hadrien Clouet, qui n'est pas un petit chaton sorti du panier et sait se défendre tout seul, explique que globalement l'émission était tenue malgré un ou deux reproches ponctuels qu'il formule : dont acte, sujet suivant ! Merci à Nassira El Moaddem, et continuez votre travail en toute indépendance... même du forum. Je n'ai aucun doute que vous le lisiez attentivement, et vous avez bien le droit d'avoir une ligne éditoriale individuelle ou collective, qui n'est pas 100% la sienne. Un média comme le vôtre n'est pas une usine à fabriquer des clips militants à diffuser sur les réseaux, mais un outil de pensée, y compris contre soi-même.
Il faudrait quand même m'expliquer comment un nez peut-être jugé crochu sur un visage montré le face !
Je me pose une autre question sur ce fameux visuel: qui maintenant a vu des affiches antisémite ailleurs que dans des livres d'histoire??
Merci pour cette transparence analyse.
En tant que citoyen biaisé en faveur de la LFI, cette émission aurait pu m'être précieuse pour mieux comprendre les accusations qui lui sont faites, et que je trouve injustifiées.
Il n'en a rien été, sûrement d'une part parce que je suis trop de parti pris, mais je pense aussi pour la raison suivante.
Je pense que le péché originel est que dans la première partie de l'émission, Jonas Pardot a pu dérouler longuement (certains de) ses reproches, et que sa façon de penser le pousse à mentionner une batterie de reproches, évoqués rapidement et hors contexte.
Pour y répondre de manière satisfaisante, Clouet aurait eu besoin d'énormément de temps et de structure (puis Pardot devrait pouvoir répoliquer, et Clouet lui re-répondre), ce qui était impossible. Mais ça a aussi rendu plus ardu par le fait que Nassira interrompait Clouet très vite, pour le maintenir sur les rails de la question qu'elle lui posait j'imagine, dans ce qui apparaissait comme un traitement très asymétrique de mon point de vue.
Passé cette première partie, les choses se sont heureusement équilibrées dans le dispositif de l'émission.
Quoiqu'il en soit, je vous suis reconnaissant de revenir sur les reproches qui ont été faits.
Et je précise que Nassira est montée si haut dans mon estimes pour les dizaines (centaines?) d'émissions précédentes menées de main de maitre, que ce n'est pas une émission imparfaitement menée (de mon point de vue), sur un thème hyper explosif, qui me fera cesser de me jeter sur les émissions d'ASI!
Ne lâchez rien. Les militants de tout poil vous reprocheront toujours de ne pas l'être...
Cette émission m'en a rappelé une précédente avec Jonas Pardo déjà et l'ex-LFI Corbière, qui avait connu un déroulé difficile similaire. C'est la deuxième fois que je suis ressorti insatisfait d'une émission d'ASI sur ce sujet qui est important mais difficile à naviguer tant la désinformation et la diffamation par la droite et la difficulté d'entendre les critiques légitimes complexifient le tout.
Peut-être faudrait-il revisiter le sujet avec des invités moins impliqués, sans M. Pardo ni LFI pour que l'émission tourne moins autour de cette formation politique et pour s'extirper du passif de querelles, de fatigue face à l'impossibilité de faire percer ses points de vue. Clouet est arrivé dans un contexte où LFI est diabolisé comme LE parti antisémite de France, Pardo avec l'habitude de batailler pour que LFI ou des militants juifs plus à gauche que lui l'entendent. En tout cas c'est une émission difficile à mettre en place et c'est courageux d'avoir voulu le faire car il ne faut pas que les voix juives de gauche qui pointent les problèmes dans leur milieu politique soient silenciées au prétexte des accusations ordurières venant de la droite.
J'ai pourtant trouvé cette émission très bien
Nassira était parfaite. Comme souvent elle a le souci de l'équilibre dans ses émissions
Il faut condamner sans ambiguïté la violence subie par Nassira, mais avez vous bien dans le même temps saisi la violence ressentie par vos abonné.e.s ?
Sans les mettre à égalité, il y a quand même quelque chose de terriblement usant à se faire traiter d'antisémite toute la journée depuis 1 an et demi alors qu'on essaye juste de faire ce qu'on peut pour lutter contre un génocide et un flot de parole raciste. Non seulement dans la presse mais aussi dans la vraie vie. Encore la semaine passée je me suis fait insulter, cracher dessus et bousculer dans la rue pour avoir collé un stickers pro-palestinien (sans autre message et sans recouvrir une autre affiche).
Alors quand des gens, qui sont censés aller à contre-sens de ce torrent de boue, avec qui on entretient une relation para-sociale, dont on attend qu'ils apportent un point de vue nuancé, se mettent tout à coup à crier avec les loups, on ne peut s'empêcher de se sentir blessés et violentés. Et de s'identifier à LFI. Qui au delà du débat de l'affiche, a quand même subi une quantité impressionnant de calomnies et d'insulte complètement absurde ("camper à Tel Aviv). Alors évidemment, on devient méfiant et on le prend en compte.
Vous défendez votre collègue, c'est très normal et ça n'excuse absolument en rien la violence que vous subissez, mais c'est une explication de la réaction très épidermique que moi et beaucoup d'autre avons.
c'est vraiment dommage:
VOUS AVEZ LAISSÉ LE PRINCIPAL DE COTÉ : la preuve de l'antisemitisme d'LFI et donc :
LA JUSTIFICATION DE VOTRE PARTI PRIS
"À partir du moment où il y a un certain nombre de propos problématiques* qui sont tenus, notamment de la part de Mélenchon, qu’on y ajoute une affiche qui selon moi reproduit des codes antisémites, j'estime qu’il y a une forme de déni, oui". À la critique pointant que le titre "considère comme acquis sans avoir analysé l'existence d'un déni"
"un certains nombre de propos problématiques*" : ça c'est du journalisme ou de la rumeur?
"qu’on y ajoute une affiche qui selon moi reproduit des codes antisémites" selon vous? c'est du journalisme ou un avis personnel?
et le probleme n'est pas la ressemblance**, c'est l'intention. moi la ressemblance avec l'affiche m'a sauter aux yeux aussi, mais je n'en tire aucune conclusion si je n'ai pas de preuve d'une intention de créer cette ressemblance.
sans preuve de cette intention, je cherche les probabilité les plus raisonnable pour me forger une opinion avant plus d'élément . le motif, le but recherché . et la, on sombre dans le délit inconscient qui n'existe pas dans un état de droit et tant mieux. ou la présence d'un skined refoulé dans l’équipe qui s’amuserait a superposer -manif contre l’extrême droite et iconographie nazie. ou est la logique?
quel public serait visé?
**constatant cette ressemblance -une fois les images juxtaposées- ils ont retirer le visuel, que pouvaient ils faire d'autre, se flageller , faire une therapie réparatrice?
"j'estime qu’il y a une forme de déni, oui "
voila votre parti pris clairement exprimé et non étayé sérieusement.
la rumeur ...
Est ce qu'une analyse rationnel de ces propos aboutissant à la certitude qu'il sont antisémite*** existe quelque part?
***Problématique veut dire quoi à part antisémite? vous vous parez de mots là...
Je m'attendais à une démonstration rationnel et méthodique de la véracité du soupçon porté sur LFI qui aurait pu , bien que réalisée à posteriori justifier presque tout les griefs de cette tragique émission.
ce qui est démontré peut être pris pour acquis et expliquer, voire excuser tout. dans ce cas le reste n'aurait été que maladresse et circonstance .
le probleme majeur est le seul auquel vous n'avez pas répondu, et pour cause, c'est le plus clivant et le plus difficile à démontrer: la preuve de la présence de l'antisémitisme au sein d' L FI .
(ou l'aveu de votre partis prix anti journalistique)
là, vous faites en creux l'aveu d'erreur journalistique impardonnable, terrible pour la confiance entre vous et nous.
Je ne supporte pas le ton de certains à l'égard de Nassira qui a fait son boulot. Laissons au RN et à l'extrême droite le monopole de la haine.
Encore une fois merci Nassira.
Je n'ai pas regardé l'émission, cela serait déplacé d'émettre un jugement dessus. Par contre, il était évident qu'en traitant l'antisémitisme et LFI dans un même sujet, il allait y avoir des réactions disproportionnées.
La question qui aurait pu/du être traitée est plutôt de l'usage de l'antisémitisme comme arme politique et populiste. On peut aussi partager une grande partie des idées de LFI sans être aveugle à l'instrumentalisation peu délicate qu'en fait Mélenchon. On peut aussi être, à juste titre, révolté par l'usage dégueulasse qu'en font les parties à droite, disons du PS, pour stigmatiser une gauche qui a peut-être un passif antisémite dans certains cas, l'URSS par exemple et pour faire court, mais dont les valeurs sont totalement opposées à ce genre de saloperie.
Sans oublier l'extrême droite (disons tous les partis à droite du PS) qui confond allègrement positions anti israéliennes (donc du gouvernement d'extrême droite de BN) et antisémitisme. Mais on ne peut pas reprocher à un media que l'on veut indépendant, sérieux et équilibré de bien faire son travail.
Je ne renouvelle pas immédiatement mon abonnement et regrette de passer à côté de l'offre cumulée avec les jours, non pas parce que je suis indigné par cette émission, mais simplement parce que je traverse une période financière un peu difficile. Mais je reviendrai car il est important que ASI et les médias sérieux continuent d'exister face aux deferlements populistes et au simplisme factuel auxquels participent les médias dits "mainstream". Donc, Merci de continuer votre travail.
"Pour moi, la reproduction des codes antisémites est tellement évidente que je passe vite cette étape"
Je crois qu'on tient là le cœur du problème. Nassira, Daniel et visiblement l'équipe d'ASI voient un antisémitisme tellement évident qu'ils n'estiment pas utile de le démontrer ; là où une bonne partie du forum (et moi-même) voyons avec la même évidence l'absence d'antisémitisme.
Comment communiquer quand deux camps ont des visions à la fois diamétralement opposées et intimement persuadées d'avoir raison ?
J'aurais aimé, dans l'émission comme dans ce médiateur, que vous fassiez le travail de réfléchir contre vous même et de remettre en question votre vision. Afin que nous puissions faire un pas vers vous à votre tour. Malheureusement ça ne sera toujours pas pour aujourd'hui.
Je ne réalisais pas avant cet article l'ampleur des critiques/attaques venant des abonné.e.s d'ASI, je me permets donc d'ajouter ici mon son de casserole au vacarme...
A mon sens, Nassira El Moaddem a été une excellente modératrice de débats pendant cette émission ; habitué aux débats houleux sur ces sujets, ça m'a frappé en regardant l'émission, notamment au moment où elle a demandé à Clouet de ne pas amener dans la discussion une histoire parallèle dont elle n'a pas connaissance, qu'elle n'a pas pu bosser et dont elle ne pourra pas encadrer le traitement. Honnêtement je trouve qu'il y a à plusieurs moments des modèles à étudier pour tout.e journaliste ou aspirant.e. N. El Moaddem confirme à mes yeux son talent et la grande probité dont elle ne s'est jamais départie depuis que je l'ai connue ici. Plein soutien à elle face au torrent d'attaques qu'elle se prend sur les RS, dont la mauvaise foi est flagrante.
Sur le reste :
- même avec cet article, ASI se remet davantage en question que LFI et ses soutiens. Difficile de ne pas parler de "déni" face à l'aveuglement répété et la violence des réactions dès qu'on aborde les sorties de JLM. La zumba autour du "résiduel" est impressionnante.
- le caractère antisémite de l'affiche Hanouna mériterait plus de pondération et d'explications - c'était effectivement traité comme une évidence dans l'émission. Pour moi, il "manque" soit une caricature plus explicite soit l'adjonction d'un dogwhistle (type référence à la finance mondiale, à la "domination", aux "parasites"...) pour vraiment pouvoir parler d'affiche antisémite.
- je suis d'accord que le statut d'historien de Hirsch n'a pas été très exploité, et qu'il servait surtout de chambre de résonnance à Jonas Pardo
- Jonas Pardo est un individu problématique à plusieurs titres : des biais islamophobes pas interrogés (cf son interview de janvier sur Akadem), l'absence d'une critique radicale (sur la racine) d'Israël et de l'instrumentalisation de l'antisémitisme contre les Palestiniens et les Arabes, une toxicité bien connue dans le milieu militant juif, notamment vis à vis des femmes. D'autres personnes, y compris de Golem, devraient lui être préférées pour intervenir dans un média de gauche.
Réponse détaillée, qui fait que du coup je regrette que deux détails de l'émission n'aient pas été retenus comme points à commenter : la façon scolaire dont un invité a été ordonné de "ne pas regarder ses notes" et de "regarder l'image". Et la réaction à son apport d'un document qui ne faisait pas partie du matériel préparé pour l'émission (je me suis demandé si c'était juste un refus d'entrer en matière sur un point non familier, ou si le ton de reproche tenait à une obligation de présenter à l'avance les documents dont un.e invité.e compte parler- comme c'est le cas, pour des raisons compréhensibles, pour les plaidoyers judiciaires).
Deux petits spasmes de sourcil pendant l'émission, et du coup deux petits "ahaa elle va y venir" frustrés lors de la lecture.
À part ça, content qu'ASI réaffirme son indépendance même quand je ne me sens pas très en accord. Mais toujours le regret d'un manque de "généalogie critique" sur ce corpus supposé d'antisémitisme LFI (un point de départ faussement évident, même à mes yeux d'obsédé des propagandes déshumanisantes et pas super biaisé pro-LFI). J'aurais aimé qu'on établisse plus clairement, longuement et rigoureusement de quoi on parle, et comment on passe d'un démontage quasi systématique des accusations d'antisémitisme à l'évocation d'une accumulation. En d'autres termes, quels sont les ajustements pragmatiques demandés au LFI, sur ce plan.
Enfin, au niveau des doubles standards, c'est effectivement marrant de voir ASI tour à tour accusé de ne pas inviter de contradicteur concerné, ou de l'inviter pour un traquenard, ou de faire des émissions apaisées, ou d'empêcher les débats, ou d'aller dans le sens du poil en allant à rebrousse-poil, etc. Des injonctions paradoxales permanentes, qui permettent d'appuyer dans un sens ou dans l'autre en fonction des conforts et inconforts partisans.
J'ai du mal à comprendre tout ce flot de paroles. Il n'y a que les personnes de religion Juives qui ont le nez crochus ?
Finalement vous êtes comme la plupart des journalistes. Incapables de vous remettre en question. La vérité c'est vous . Les critiques viennent forcément de militants insoumis bornés.
Bonne nouvelle pour vous la droite et l'extrême-droite prospèrent. Leurs journaux vous accueillleront peut-être bientôt à bras ouverts.
Heureusement il reste d'autres moyens pour s'informer. La littérature, le Diplo....
L’oeil du journaliste.
L’oeil de l’abonné.
2 lectures de l’affiche et a l’arrivée des positions diamétralement opposées.
C’est un cas d’école, je ne sais pas encore vraiment pour quoi mais c’en est un.
Merci pour ces explications. Il y a un autre point qui m'embête, c'est plutôt le manque de contexte pour expliquer d'où parle les interlocuteurs. Notamment le fait que différentes associations de luttes contre l'antisémitisme semblent en désaccord total (règlement de compte golem / tsedek).
Aussi j'ai découvert grâce au forum une vidéo de M. Pardo qui explique que la fameuse blague de Guillaume meurice est antisémite.reflexion qui va a l'encontre d'une décision de justice. Ce genre d'élément permet de recontextualiser sa parole.
Dernier point sur le fait que nassira soutient mordicus que ça saute aux yeux que l'image d'hanouna est antisémite : non, ce n'est pas vrai, c'est prendre son cas pour une généralité. (Moi ça m'a saute aux yeux, mais pas d'autre personnes... pas spécialement pro lfi)
Et ça m'a saute aux yeux parce que j'y suis biberone
Merci pour cette analyse . J’ai personnellement trouvé que Nassira avait bien tenu le débat dans une atmosphère très tendue .
Je note effectivement un déséquilibre du au fait que Mr Hirsch ne s’est pas positionné comme historien mais plutôt comme camarade de combat du représentant de Golem, tout en faisant mine d’avoir des proposé plus mesurés.
Je note aussi, une fois de plus que beaucoup de soutiens de LFI (dont je fais partie) se comportent en citadelle assiégée à la moindre critique ou contradiction et pour certain(e)s avec une grande agressivité , ce qui dessert complètement le mouvement à mon sens .
Et enfin, pour ce qui concerne l image de Ciryl Hanouna, j’ai eu un flash quelques minutes après l’avoir découverte , qui
M ramenée à des images publiées dans des revues que j’ai utilisées dans ma scolarité.
Il ne fait aucun doute à qui veut bien faire un minimum de recherche que cette affiche contient tous les stigmates de l antisémitisme, et j’ai été très choquée d’entendre JL Melenchon à Brest : « nous on ne les connaît pas ces affiches » . Si ça n’est pas du déni …
Où voyez-vous un "nez crochu" sur le visage de Hanouna vu de face ?
Cette photo créée par l'IA n'est pas une caricature mais un rendu particulier du visage de l'animateur d'extrême droite.
Ce rendu s'inspire de l'affiche du film "La Haine" de Kassovitz pour tenter de montrer le côté haineux "des idées et des relais de l'extrême droite", comme indiqué explicitement sur l'affiche en question.
Merci de votre retour
Mais je suis désolé de ressentir la même chose que lors des interventions du médiateur de Radio France
Entre nous un nez crochu ce ne serait pas de profil que l'on peut le distinguer ?-))
Avant de lire ce long texte, j'ai vérifié si les mots Gaza ou génocide y figuraient. Sans surprise la réponse est non.
On ne saura donc pas si ASI pense, à la réflexion, qu'inviter deux négationnistes (Hirsch allant jusqu'à explicitement donner comme exemple d'antisémitisme à LFI l'usage du mot génocide) pour évoquer la question de l'antisémitisme à gauche était une bonne idée.
"Notre présentatrice rappelle aussi que l'on reçoit régulièrement des invités "du même bord qui partagent des positions politiques proches" mais que le déséquilibre n'est jamais pointé de la sorte et se demande, dès lors, pourquoi "ce serait un problème ici". "
Vous ne voyez donc pas que le problème c'est qu'Hadrien Clouet se retrouve seul en position de défense dans un procès en antisémitisme ?
Pour des sympathisants et des militants de gauche qui font du combat contre tous les racismes une valeur fondamentale, le principe de leur engagement politique, être soupçonnés d'antisémitisme est une accusation infamante.
Cette inversion accusatoire est aujourd'hui une technique bien rodée de la droite et de l'extrême droite et il est très dommageable qu'ASI n'ait pas travaillé ici sur ce phénomène plutôt que de lâcher la bride aux manipulateurs.
Les arguments de Nassira El Moaddem sont consternants. En gros : "circulez, y'a rien à voir, j'assume droit dans mes bottes".
Notre présentatrice rappelle aussi que l'on reçoit régulièrement des invités "du même bord qui partagent des positions politiques proches" mais que le déséquilibre n'est jamais pointé de la sorte et se demande, dès lors, pourquoi "ce serait un problème ici".
C'est la stratégie la plus classique, indigne d'ASI : noyer le poisson en parlant des autres émissions, de l'ensemble qu'elles formeraient pour rééquilibrer celle-ci. Ex : on déjà a invité Tzedek, l'UJFP. Oui, mais c'était dans un autre contexte, sur un autre sujet, un autre plateau, face à d'autres participants. Là, Pardo a pu diffamer Tzedek! sans contradicteur. Le "recadrage" de Nassira El Moaddem était totalement insuffisant puisqu'il ne faisait pas état de l'antagonisme profond entre Golem et un collectif décolonial anti sioniste comme Tzedek! ou comme l'UJFP. Du coup, Pardo a pu se poser en parangon exclusif de la lutte contre l'antisémitisme, proposer brutalement ses formations à Clouet, et sortir une énormité, à savoir que l'anti sionisme serait étranger à l'histoire des Juifs, sans que NEM le démente.
Bilan : on est passé à côté d'une grande partie du sujet : le fait que l'anti sionisme est assimilé à l'antisémitisme, officiellement par Macron, également par la droite et l'extrême droite, mais aussi par une partie des organisations juives se proclamant de gauche, comme Golem ou Nous vivrons. Ce qui, dans le contexte actuel des massacres à Gaza et des exactions en Cisjordanie, prend un tour particulièrement dramatique.
Je sentais qu’il y avait une urgence de dire ces choses pour les invités. Là, on touche le fond de l'argumentation. Il y aurait eu une urgence à s'exprimer sans doute aussi pour bien d'autres invités potentiels qui auraient permis un plateau plus équilibré.
Quant à NEM se défendant d'avoir été agressive, dommage qu'elle n'ait pas commenté les passages où elle rabroue sèchement Hadrien Clouet parce qu'il ose lire ses notes ou présenter à Hirsch l'illustration de son propre article.
Heureusement que Robin Andraca tâche un peu d'arrondir les angles, merci à lui.
Quant au mystérieux "médiateur", c'est bien Elodie Safaris ? Alors pourquoi ne pas dire la médiatrice" ? C'est sa fonction à ASI ? On aimerait en savoir plus, avoir un peu plus de transparence.
Le plus rageant pour moi, c'est que je partage l'analyse selon laquelle l'affiche d'Hanouna reprend des codes antisémites et que j'ai trouvé les justifications d'HC bien indigentes. Mais je considère cette émission comme un échec total et la réponse du "médiateur" insatisfaisante : j'attends beaucoup plus de réflexivité pour un site spécialisé dans l'analyse des médias, plus de capacité à s'analyser lui-même.
Analyse d'un déni d'asi. C'est comme france-inter ou france-culture, de quoi donc les citoyens se mêlent-ils ?
Désolant mais non surprenant quand il y a confrontation de convictions, mais peu efficace pour créer de la confiance ...
Personnellement j'ai trouvé que l'émission était une caricature des émissions, de qualité , habituelles. Personnellement j'avais été très dérangée par la tenue vestimentaire limite débraillée et le comportement du militant juif, qui me rappelait un peu trop les casse-couilles qui vous foutent un débat d'assoc' en l'air en s'arc-boutant sur leurs propres obsessions ( tout le monde n'est pas Daniel ). Personnellement je considère que Nassira ne répond pas très honnètement aux critiques qu'il lui sont faites, mais comme je crois que je ferais pareil à sa place je ne lui en fais pas grief. Personnellement je remercie Elodie d'avoir mis les mains dans le cambouis et de s'en être pas trop mal sortie. Bon, ça colle encore un peu, mais c'est pas grave.
Nassira a animé l'émission sans faute majeure eu égard au caractère explosif d'un débat sur l'antisémitisme et la position de la LFI. Laquelle a retiré l'affiche. Une partie des militants de la FI ne voit rien a dire aux vociférations de Mélenchon sur les plateaux. A tort car cela ne remplace en aucun cas un argumentaire précis et documenté.
Le débat aurait pu aborder l'impact des IA generatives comme Grok en l'occurrence. On voit ici les conséquences désastreuses d'outils qui ne sont pas intelligents mais surtout artificiels.
Errare humanum est perseverare diabolicum
Ok donc vous êtes passés de « discours médiatiques sur l'antisémitisme » à « antisémitisme : déni à gauche » quand en réalité on a assisté au procès à charge en antisémitisme contre LFI (et plus singulièrement contre Mélenchon) sur la base de seuls procès d’intention et de projections douteuses.
Tout le reste du papier est une ode bavarde à votre malhonnêteté et à votre incapacité de remise en question. Un déni dirait d’autres.
C’est donc sans aucun regret que je ne reconduis pas mon abonnement. Merci.
Vous concluez en affirmant que vous ne céderez à aucun chantage de la part vos abonnés.
Mais êtes-vous à ce point naïfs pour ne pas comprendre ce qui à conduit à cette situation ?
Pour une fois que vous déviiez de votre ligne éditoriale, qu'avec cette émission vous alliez à l'encontre de vos affinités éléfistes, il était tout à fait logique que les inconditionnels vous en tiennent rigueur.
Avec vos articles, vos chroniques unicolores, vos caresses dans le sens du poil, vos censures arbitraires, partiales des commentaires des forums, vous vous êtes rendus captifs de la frange la plus fanatisée de votre lectorat. Ce n'est qu'un juste retour de bâton.
Et oui vous vous êtes acharnés sur la LFI , mais parce que vous finissez par être pollué vous aussi , et c’est intéressant à voir .
Est ce que le visuel de praud reprend les codes antisémites ? Non ? Oui ? Donc il n’y a qu’avec ranouna que ce sont des codes antisémites ? Mais on y est pour rien nous si ce connard est juif . On en a rien a foutre que cette merde soit juive ou turc ou que sais je .Ce sont exactement les mêmes codes sur les autres affiches et vous ne les voyez que sur celle de ranouna ? C’est vous qui êtes antisémite !
Au moins, peut-être qu'il commence à y avoir une réponse à la question "est-ce qu'à gauche, on apprécie de se faire traiter de nazis refoulés ?". Apparemment non. Merci pour cette émission, qui aura au moins permis d'avoir cette réponse. On ne le dit sans doute pas assez, mais pendant ce temps, ça massacre en toute impunité, et la Convention de Genève est sur le point d'être amendée d'un subtil "ce traité s'applique aux peuples possédant la bombe atomique uniquement". C'est sans doute la supériorité morale des progressistes que d'être capable de mener démocratiquement leur autocritique, mais il y a un moment où il faut savoir dire stop, et passer au sujet suivant.
Est-ce qu'il existe un antisémitisme de gauche ? Non. Merci pour l'émission.
Je n'en attendais rien, mais là, quand même. ..
Déjà si vous n'aviez pas vu le visuel, il vous est resservi.
Et surtout et plus grave revient la phrase "qui reprend des codes antisémites".
C'est l'avis de asi, son intime conviction point barre.
Ensuite sont repris dans ce billet des Xeries dont nombre d'entre nous n'a strictement rien à cirer.
Les méchants et méchantes qui envisagent de ne pas renouveler leur abonnements sont des ingrats et ingrates.
Et vous parlez de chantage!
Ben non, moi par exemple ça fait un certain temps, de nombreuses chroniques et émissions deviennent tendancieuses, aucun dialogue possible quand je veux par exemple discuter une phrase ou des termes d'un article (mp impossibles).
Je ne renouvelle pas parce que je suis plus du tout en phase avec ce qui est publié sur asi, et je serais une vilaine qui veut juste couler un media?
Je savais que ça allait se terminer par une histoire de fric.
🎶🎶🎵🎵🎶🎶
Et au cas où je connais un excellent moyen de ne pas être harcelé sur X.
J'hésite entre pfffffffff, hum hum, bof bof et ouais ouais...
Un accouchement dans la douleur que cet article. Aucune remise en question. Normal puisque Nassira est convaincue du deni d’antisémitisme chez les insoumis. Le choix des invités était le bon . Les débats bien menés. Circulez il n'y a rien à voir.
Et ici beaucoup de blablabla pour nier que cette émission etait un désastre.
" ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément "
BOILEAU
"Nassira décrit un "visage sombre à l'expression agressive, des sourcils français, le nez crochu, grimaçant, les dents apparentes" " .... des sourcils froncés non ? lol
Le "retour critique" de ASI : "On a fait aucune erreur, nos journalistes sont parfaits st on ne se trompe jamais."
Circulez y'a rien a voir… bref.